Zemmour, soutenu par Marine Le Pen, dénonce un " procès d'inquisition "
C’est qu’aux oreilles de Marine Le Pen, la défense de chroniqueur doit lui rappeler de nombreux discours paternels, en un peu plus cultivé. Il y aurait ainsi, selon la chronique de Zemmour de ce lundi matin sur RTL, des "Torquemadas de café du commerce qui essaient de me brûler en place de Grève régulièrement. Ils passent leur temps à vous faire des procès d'inquisition, non seulement sur les mots que vous employez, c'est même pas les mots, parce que derrière les mots il y a vos pensées et derrière vos pensées, il y a vos arrières pensées".
Ce pourfendeur de la pensée unique, comme il aime à se présenter, est attaqué pour avoir fait comme l’UMP et le FN avant lui : il s’est attaqué à la nouvelle garde des sceaux, Christiane Taubira. Mais pour avoir l’air d’être original, il a tapé un peu plus fort, ajoutant sa rengaine habituelle sur les hommes blancs (et petits et bruns ?) qui seraient diabolisé. Pour cela, selon de persistantes rumeurs corroborées par le journaliste spécialisé Renaud Revel de l’Express, Zemmour serait évincé de RTL pour la rentrée de septembre. Ce serait l’incident de trop pour la rédaction qui réfléchirait à une possible voie de garage en semaine pour ménager ses auditeurs les plus réactionnaires. Marine Le Pen a donc assuré le chroniqueur de sn plein et entier soutien : "si l'information se confirme, le débarquement d'Eric Zemmour constituerait une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias".
Du Zemmour dans le texte
Voici le passage de la chronique jugée par le Mrap "haineuse, raciste et misogyne" :
"En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais." Taubira est "une maman pour ses enfants, ces pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois". Et il précise ce lundi matin à ce sujet : "Je fais une analyse politique, idéologique, et les personnes ne sont pas en cause". Ce n’était pas évident. Comme ce ne doit pas être évident pour Eric Zemmour et son soutien de circonstance Marine Le Pen, que le racisme ordinaire n’est pas une opinion, mais un délit.
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