LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

samedi 31 décembre 2016

Bonne année. Rendez-vous en 2017 !


À l’aube de cette nouvelle année,  les communistes de Romainville, leurs élu-e-s et leur site « Rassembleurs et solidaires » vous présentent leurs meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous et tous ceux qui vous sont chers. Que faut-il souhaiter pour 2017. Forcément, inlassablement, d’en finir avec l’horreur. Les douze mois qui viennent de s’écouler ont une nouvelle fois, marqué l’humanité dans sa chair. Le deuxième souhait qu’il faut former est d’en finir avec l’aveuglement. L’année 2016 l’a encore montré : le fossé des inégalités n’est plus vécu comme une fatalité. Il est tout simplement devenu insupportable à vivre. Les niveaux de rémunération des uns, confrontés au niveau de dénuement des autres ne permettent plus d’imaginer une communauté de destin. L’immense majorité de nos concitoyens, condamnés à se vivre comme des variables d’ajustement de la mondialisation libérale, demandent aujourd’hui qu’on les protège. Qu’on s’attaque enfin à la finance !

L’année 2016 restera marquée par le deuil des attentats terroristes.
L’année noire pour les réfugiés.
L’année marquée par les choix libéraux des locataires cde l’Élysée et de Matignon
L’année de l’adoption de la loi travail, mettant en pièces le code du travail.
L’année des coups de force contre la démocratie avec l’utilisation du 49.3
Une année, marquée aussi par des prises de conscience et des rassemblements pour gagner des politiques radicalement neuves, à Romainville, en Seine-Saint-Denis, en France et dans le monde.

2017 doit être celle du sursaut et de l’espoir. Espoir que les échéances électorales du printemps permettent de tourner la page d’une politique inhumaine et injuste. Espoir de voir notre peuple se rassembler, non pour partager de nouveaux sacrifices, mais pour un autre partage des richesses. Espoir de remettre de l’humain, de la dignité, de la solidarité et du respect dans notre quotidien. C’est à l’avènement d’un vrai changement que vont les vœux des communistes, à l’aube de cette nouvelle année. Une année combative et solidaire, pour que le peuple debout ait le dernier mot !


« Une énorme forteresse de préjugés, de privilèges, de superstitions, de mensonges, d’abus, de violence, d’iniquités, de ténèbres, est encore debout sur la monde avec ses tours de haine. Il faut la jeter bas. Il faut faire crouler cette masse monstrueuse ».


VICTOR HUGO (Les Misérables)


mercredi 21 décembre 2016

" Austérité, 49.3, déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel Valls !



« Austérité, 49.3, chômage, déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel Valls » !
Claude Bartolone, vient donc d’officialiser son soutien à Manuel Valls. Rien de surprenant pour le Président de l’Assemblée nationale qui n’a pas pardonné à François Hollande d’avoir considéré qu’il « manquait d’envergure et de charisme pour être premier ministre ». Claude Bartolone, qui a toujours eu beaucoup de considération pour sa personne a d’ailleurs indiqué ce matin sur France-Inter qu’il s’agissait d’une « blessure personnelle ».

Mais ce n’est pas principalement dans cet épisode que réside le ralliement du député de Bondy, des Lilas, du Pré Saint – Gervais, de Noisy – le Sec et Romainville, à Manuel Valls. Il ne fait que confirmer son soutien à une politique douce pour les puissants et dure pour les plus faibles. Choix d’une politique néo - libérale, pacte de responsabilité – et ses 50 milliards d’euros offerts au patronat -, réforme des retraites qui a allongé la durée des cotisations, matraquage fiscal des classes populaires, loi travail, le 49.3, déchéance de nationalité, loi dite « de sécurisation de l’emploi » et sa faute originelle, non négociation du traité constitutionnel européen écrit par Merkel et Sarkozy. Ils peuvent s’en défendre, l’un et l’autre sont comptables de ce bilan. Qui peut le croire, qu’ils feront demain le contraire de ce qu’ils ont fait ?

Claude Bartolone a justifié son soutien en soulignant « que nous avions besoin d’autorité dans ce monde de brutes». Parlent de Manuel Valls, « Autorité et brutalité », ces deux termes pouvaient pas mieux le qualifier. Ne reculant devant rien,  il en a même rajouté parlant d’une « campagne qui réinstalle l’optimisme pour un candidat qui ramène l’espérance ». Il aura été jusqu’à le comparer à François Mitterrand qu’il avait soutenu en 1981. Rien que cela. En omettant de dire que le candidat qu’il soutient aujourd’hui le considère le Parti socialiste « comme dépassé », qu’il doit « changer de nom », plaidant pour « une maison des progressistes » théorisant sur les « deux gauches irréconciliables ». Que ne ferait pas celui qui, en 2017, fêtera, sans discontinuer, ses 36 années de député.

Il est vraiment temps de se lancer dans la campagne avec la volonté de faire émerger un grand mouvement à gauche pour une véritable politique de transformation sociale. Une politique du progrès social, de renforcement des services publics et de la démocratie. Les communistes de Romainville veulent contribuer à ouvrir la voie à une nouvelle majorité populaire à gauche. C’est dans cet esprit qu’ils appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et pour une candidature de large rassemblement dans notre circonscription aux élections législatives.

Nous croyons que les forces existent pour mettre en échec une droite toujours plus à droite qui veut en finir avec ce qui a fait de la France ce qu’elle est malgré tout, avec la tentative des classes dirigeantes d’enfermer le peuple dans un duel entre Fillon et l’extrême droite, parée désormais d’une rose bleue. Une droite et une extrême droite qui s’infiltrent dans toutes les béances ouvertes par le pouvoir socialiste, qui a élargi les vannes de la régression, avec ses lois de libéralisation adoptées à coups de force. Le changement, quoiqu’en dise, Claude Bartolone, n’est pas du côté de celui – qui a gagné chez nombre de socialistes le surnom de Brutus – qui a tourné le dos à tous les fondamentaux de la gauche, à ses valeurs, il est du côté de celles et de ceux qui ne se sont jamais résigné, qui résistent et qui portent entre leurs mains l’avenir de notre pays.



lundi 19 décembre 2016

Dénomination de la station de métro à Romainville (Marie-Lise Descamps)




Les citoyens Romainvillois sont consultés. Oui !!! alors profitons en !!
Sur l'entrée de la Mairie un beau placard: ''Donnez votre avis''
Comment voulez vous que soit nommée notre future station de métro :
- ROMAINVILLE CARNOT
- PLACE CARNOT ROMAINVILLE
- ROMAINVILLE PLACE CARNOT
C'est pas de la consultation ça ?


Je propose de nommer la Station : Pierre Kerautret
C'est une partie de l'Histoire de notre ville.

Avec l’élection, en mai 1935, de la liste présentée par le Parti communiste et qu’il conduisait, une page importante de l’histoire de notre ville s’est écrite. Celle d’une rupture avec les dégâts causés par l’incurie de la municipalité de droite qui a régné de 1909 à 1934.
Celle de la construction d’une ville où l’humain sera au cœur de toutes les politiques.
Rejoignez-moi !

Amicalement à tous.

Marie-Lise Descamps

vendredi 16 décembre 2016

EN 2017 ON VOTE !

Inscription sur les listes électorales avant le 31 décembre

En portant leur programme la France en commun, les communistes appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et pour des candidatures de large rassemblement à gauche soutenues par le PCF aux législatives.

EN 2017, VOTRE AVENIR EST EN JEU 
LES COMMUNISTES S'ADRESSENT A VOUS

Pour les classes populaires et moyennes la crise est une réalité quotidienne. Le chômage comme les inégalités explosent alors même que les profits des actionnaires et les salaires des grands patrons s'envolent. Les renoncements et les lois de régression sociale votées sous le quinquennat de François Hollande n'ont fait qu'aggraver la situation et ouvert la voie au retour d'une droite ultra-réactionnaire. Il est plus que temps de changer la donne. En 2017, nous avons l'avenir de la France entre nos mains !

La droite tape dur !
La droite a dorénavant son candidat : François Fillon. Son programme, mélange d'ultra-libéralisme et d'ultra conservatisme, est d'une rare violence. Complaisant avec les plus aisés, le patronat et le monde de la finance, François Fillon s'attaque sans vergogne à nos droits sociaux, à notre pouvoir d'achat et aux plus fragilisés d'entre nous : Moins 500 000 fonctionnaires, fin des 35 heures, recul de l'âge de départ à la retraite, remboursement de la Sécurité sociale des seules maladies de longue durée, suppression de l'ISF...Avec François Fillon c'est la régression sociale à tous les étages !

Le FN nous ment 
Pendant ce temps, le FN de Marine Le Pen continue son entreprise de manipulation. Pour lui, le problème n'est pas le banquier, c'est l'immigré. Il n'est pas du côté des salariés. Comme la droite il prône la baisse des dépenses publiques, autrement dit le recul des services publics. La France du FN est celle du repli nationaliste et de la division. Le programme de Marine Le Pen, c'est l'isolement et l’affaiblissement de notre pays. A l'image de ses amis de l'extrême droite européenne et de Donald Trump, elle représente une grave menace pour nos libertés fondamentales. 

Pour nous, ce sera toujours l'Humain d'abord !
Les communistes se lancent dans la campagne avec la ferme volonté de faire émerger un grand mouvement à gauche pour une véritable politique de transformation sociale. Une autre politique est possible, celle du progrès social, du renforcement des services publics et de la démocratie. Chacun 

jeudi 15 décembre 2016

" Bref instantané d'une jeunesse Européenne" par Mikaël Flahaut



Bref instantané d'une jeunesse Européenne par Mihaël Flahaut

               Il me semble opportun de réfléchir à cette notion, de la poser à plat. Je me suis amusé à la titrer Européenne avec une majuscule car elle n'est plus simplement la jeunesse d'un continent mais bien une identité à part entière, une identité qui peine néanmoins à se définir, presque à se trouver.

               Je parlerai plus en détail de celle née après la chute du mur de Berlin et qui aujourd'hui a entre 20 et 30 ans, aussi parce que j'y appartiens. Une génération née pour la plupart avec une autre nationalité que celle de son pays : un passeport européen. La première fois que j'ai pu voté ce fut pour les élections européennes, déjà à l'époque tout juste majeur je ne trouvais pas cela anodin d'utiliser pour la première fois mes droits démocratiques pour élire les représentants d'un système dont je ne comprenais pas tous les tenants et aboutissants mais qui se présentait à moi comme aussi important et structurant que les droits du sol ou du sang qui me furent conférés au hasard d'avoir vu le jour à quelques kilomètres de Paris.

               Presque dix ans plus tard, un peu plus vieux et un peu plus sage je tâche de comprendre ce que fut et ce qu'est aujourd'hui ma sensibilité sur cette question. A une heure où les jeunes britanniques qui massivement ont voté non au Brexit sont sur le point de perdre leur deuxième nationalité, je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec les électeurs qui ont fait sortir le Royaume-Uni de l'union européenne et ceux qui à la primaire de la droite nous amènent un candidat rétrograde, ironie du sort souvent caricaturalement comparé à Thatcher.

               Le constat est général en Europe, la montée du populisme fait rage à Paris, Budapest, Amsterdam ou Londres et la liste malheureusement bien plus longue ne cesse de croitre. Quelle forme prend-elle ? Celle du nationalisme, de l'amour de la patrie, je lisais récemment un article ou un homme d'à peine 20ans, soutien de M. Fillon déclarait tout de go que ceux qui épousent les idées de "gauche" (que je considère plus simplement progressistes au-delà de tout autre clivage politique) à l'instar de s'ouvrir aux autres pays, aux autres en général n'étaient rien d'autre que des "traîtres à la nation". Triste sire.  Si seulement je pouvais le rencontrer, moi traître, aurais envie de lui montrer pourquoi il se trompe de combat.

               Nos passeports européens sont une chose, mais ne sont qu'un titre. Ce qui nous unit comme européens et comme jeunesse ne s'arrête pas aux frontières. Nous sommes des produits de la mondialisation, nous avons grandi avec internet et une culture populaire large, presque internationale nous transcende. Je me range aux récents propos de Pierre Laurent sur le plateau de "l'invité politique" de radio classique où en réponse à une question il défendait devant Guillaume Durand l'idée d'une "mondialisation de solidarité".

      Quelle pourrait-elle être ? Celle d'une Europe et d'un peuple européen qui par exemple se lève quant à Breslau le théâtre Polski se voit mettre à sa tête un directeur plus prompt à museler la programmation au profit du conservatisme réactionnaire de l'actuel gouvernement dont il est proche qu'à défendre la liberté d'expression, de création et d'ouverture qui fut toujours la force de ce vivier artistique. Mais qu'aurait-il pu se passer si en protestation et par solidarité la Comédie française,  le Théâtre National Populaire de Villeurbanne, le Teatro Real à Madrid, le Trafó à Budapest et bien d'autres s'étaient mis en grève par solidarité ?

               Un de mes amis polonais prenait part aux manifestations à Breslau au lendemain de l'annonce alors qu'il y travaillait comme assistant à la mise en scène. Il était à Paris il y a quelques mois avec un autre ami espagnol tous deux venus me rendre visite. Deux amis rencontrés alors que nous étions tous les trois volontaires européens il y a deux ans à Vilnius en Lituanie. A cette occasion nous échangeâmes sur la Pologne que nous connaissions tous trois, sur Podemos en Espagne et la situation de l'emploi pour les jeunes. De la France, des mouvements sociaux autour de la loi El-Khomri et des prochaines élections alors qu'eux aussi suivaient l'actualité de notre pays.

               Cela nous mena à cette conclusion simple et un peu effrayante : celle que ce qui se jouait dans chacun de nos trois pays avait des trames bien différentes mais une réalité identique. En d'autres mots : un passé personnel mais un futur commun. Que nos destins et aspirations ainsi que les obstacles qui s'y opposent étaient analogues. Une idée aussi simple que celle que notre salut dépasse bien celui des frontières : frontières dont nous avons hérités de l'histoire. Nous ne les avons pas décidés je ne pense pas qu'il faille néanmoins les détruire purement et simplement, ça serait une fois de plus se tromper de combat. Mais qu'il faut continuer de les traverser, encore et encore et surtout s'acharner à ce qu'elles ne puissent jamais plus se refermer.

               Cette idée ne venait pas de germer, en mai 2014 nous étions dans un parc à Vilnius savourant le retour discret des beaux jours avec une tripotée d'autres volontaires européens quand le résultat des législatives européennes est tombé. La plupart d'entre nous furent glacés d'en prendre connaissance. Nous primes rapidement conscience de deux choses : la première, instantanée, fut de réaliser que notre présence ici était bien le fruit de cette union politique et sociale, la deuxième que fragile un spectre sordide était en train de l'habiller doucement et qu'il pourrait de plus que ce que nous vivions là-bas ne soit pas à la portée des générations qui nous succéderont.               

               Ce jour de septembre 2016 un polonais, un espagnol et un français, assis au bord du canal de l'Ourcq à Paris réalisaient amèrement que ce spectre avait pris de l'ampleur. Que bon gré mal gré nous étions dans le même bateau. Alors comment le faire avancer dans le bon sens ? Par comprendre et faire comprendre que ce qui se passe à Rome impliquera forcement Vienne, que les enjeux écologiques ne s'arrêtent pas aux frontières, qu'il est impossible de rester indifférents aux sorts de nos plus proches voisins et ainsi de suite. Qu'il est peut-être rassurant mais vain de penser que le repli sur soi viendra résoudre nos problèmes et angoisses. Nous avons des clés en main et l'histoire nous a déjà montré où le nationalisme et le populisme nous ont menés. Il faut aller plus loin que l'union européenne comme moteur économique et politique, tout comme celui-ci nous assure une force économique et diplomatique face aux autres grands du monde, c'est une union des peuples au sein de l'Europe avec grand E et non simplement de l'union qui nous permettra de créer une Europe des Peuples, une Europe Sociale.

               Cela peut commencer tout de suite par s'intéressant réellement aux législatives, européennes, souvent peu médiatisées, et y exercer son droit de vote. C'est aussi prendre part aux projets culturels et humanistes qui existent mais dont une fois de plus on n'entend pas assez parlé. J'étais au 20ans du service volontaire européen qui s'est tenu à Montreuil les 22 et 23 septembre derniers réuni avec d'autres européens de ma génération et d'autres. Les débats qui devaient viser à améliorer de par nos expériences le programme ont tournés pour certains auxquels j'ai pris part sur un questionnement politique plus large, là encore le constat était le même : comment faire ensemble ? Emphaser ce genre d'initiatives nous ait tous apparu comme une nécessité tant les externalités socio - professionnelles sont grandes. Faut-il encore les mettre en avant, alors qu'en Allemagne ce genre de programme est proposé au lycée avant de passer l'Abitur (équivalent de notre Baccalauréat ndlr), il est dans d'autres pays plutôt inconnu. En France la vedette est souvent volée par les programmes d'échanges universitaires, tout aussi important pour y avoir également participé. Ce sont des moteurs pour se construire ensemble, en se rencontrant on apprend à se connaitre et à se respecter, et c'est à travers le respect qu'on avance.

               Je défends l'idée que notre génération ne pourra espérer mieux qu'à travers un vivre ensemble européen, alors que des études nous montrent que nous sommes la première génération à vivre moins bien que celle de nos parents. Pour se battre ensemble contre la finance qui elle est bien organisée et unie, au niveau européen comme à une plus large échelle. Avec l'union européenne donc mais pas que, car celle-ci n'est premièrement pas irréprochable mais surtout car l'Europe dépasse bel et bien les états membres. La jeunesse des balkans, la jeunesse turque, ou ukrainienne pour ne citer que celles-ci partagent nos mêmes espoirs. Pourtant pour eux l'accès à l'espace Schengen a un prix, un prix qui peut-être prohibitif (de 35 à 99euros). J'étais en juin dernier à Marseille avec des amis rencontrés au Kosovo : des natifs mais aussi des britanniques, des français. Des kosovars néanmoins deux seules ont pu faire le déplacement. Les autres n'ont pu s'offrir le visa ou ceux-ci leurs ont été refusés. Pourtant nous nous retrouvions ici pour une chose simple et belle qu'est sensé être l'euro de football où l'Albanie, largement supporter par le peuple de ce petit état des Balkans, était qualifié pour la première fois. Pour un évènement sportif qui dans son éthique se doit de prôner le fair-play et le vivre ensemble tout le monde n'était pas invité.


               C'est aussi à un niveau citoyen et personnel qu'il faut s'interroger sur la dite identité européenne. Un grand débat sur celle-ci ne risquerait-elle pas de nous faire tomber sur des débats dangereux comme celui de l'identité nationale en France ? Je pense que l'identité européenne n'est pas unicité ni univoque, de par son caractère elle embrasse énormément de cultures. Une piste serait de la définir justement comme l'identité de la différence, et le droit souverain à celle-ci. Plutôt que de la construire uniquement sur ce qui nous rapproche, la comprendre aux regards de ce qui nous éloigne. Le débat ne pourrait s'en trouver que plus riche, car c'est bien la tolérance et le respect qui nous rassembleront. Respect et tolérance de loin également les armes les plus puissantes pour contrer les recrudescences nationalistes qui nous entourent et les fascistes qui nous guettent.

Utilisation de la cour de l'école Casanova pendant les vacances scolaires : "Les parents disent non !



Les parents de disent non à l’ouverture de la cour de recréation pendant les vacances scolaires

C’est un large non qui l’emporte. Sur les 182 parents qui ont répondu au questionnaire de la FCPE de l’école Casanova de Romainville, ces mardi et mercredi, 142 ne veulent pas voir la cour de la maternelle devenir un square pendant les vacances scolaires. Ce projet porté par la municipalité leur avait été présenté mi-novembre lors d’une réunion d’information. L’idée : permettre à tous de profiter de cette vaste cour, de son toboggan et de sa marelle lorsque les écoliers n’y sont pas, c’est-à-dire les mercredis, les week-ends et durant les congés.
Cette mesure devait alors entrer en vigueur début 2017. Mais l’hypothèse de retrouver des mégots de cigarette et bris de bouteilles de bière dans le toboggan ou des odeurs d’urine sur la pelouse au retour des enfants a fait grincer des dents plus d’un parent. « C’est une maternelle, certains petits mettent encore des objets à la bouche sans savoir ce que c’est ! », s’exclame une maman.
Madame la Maire a finalement annoncé que l’expérimentation se tiendrait durant les congés d’été. « Sur un temps plus long pour permettre une meilleure coordination », a précisé Corinne Valls, annonçant déjà que « le nettoyage et la vérification des équipements seront menés avec la plus grande attention avant la rentrée scolaire ». Et l’élue de défendre son projet, a priori inédit en France mais pratiqué chez nos voisins suisses.

Pas de quoi convaincre les parents mobilisés qui attendent la parution de l’arrêté municipal pour l’étudier avec un avocat. Du côté de la ville, on prévient déjà que si l’expérimentation à Casanova est concluante, elle sera étendue aux petites vacances et aux autres écoles.

mardi 6 décembre 2016

Claude Bartolone et Corinne Valls : " Des promesses à la réalité " !


 

Le mouvement auquel appartient madame La Maire, revient dans Le mag’ de Romainville de ce mois-ci sur le vœu du conseil municipal de novembre, demandant le renforcement des équipes de police nationale. Mais c’est bien difficile de revendiquer et d’épargner le gouvernement dont on approuve sa politique. Pour notre part, nous n’oublions pas les responsabilités qui sont celles de Sarkozy et Fillon. Mais de là à se livrer à un numéro d’équilibriste comme le fait le président de ce mouvement, c’est osé ! On nous dit qu’en 2016, 4600 policiers ont été formés sur le territoire national contre 400 en 2012. Dont acte ! Mais alors pourquoi nous dit-on que cette année 40 agents de l’État ont quitté le commissariat des Lilas et que 11 seulement sont arrivés.


Il est encore écrit que le gouvernement Sarkozy-Fillon a supprimé la police de proximité. C’est vrai. Mais il serait honnête de rappeler que Claude Bartolone et Corinne Valls, candidats du Parti socialiste aux élections législatives s’engageaient, nous citons : « À rétablir la sécurité, en créant 1000 postes par an dans la police, la gendarmerie et la justice, ET EN RÉTABLISSANT LA POLICE DE PROXIMITÉ ». Les paroles s’envolent mais les écrits restent. Au lieu de cela, on a créé une police municipale disposant de moyens importants devenant dans les faits la « police de proximité » promise. Ne nous racontons pas d’histoires la création de ces polices municipales n’a fait qu’encourager le désengagement de l’État, d’une responsabilité qui est pourtant la sienne. C’est de cela dont il faut parler dans les campagnes présidentielle et législatives qui vont s’ouvrir. Nos concitoyens attendent autre chose que des promesses non tenues en matière d’emploi, de logement, de services publics, de santé publique, de pouvoir d’achat, de fiscalité. Il est certes plus facile de tenter de « municipaliser » les enjeux de ces échéances, de serrer quelques mains, plutôt que de venir s’expliquer sur les renoncements qui ont marqué ce quinquennat qui s’achève.

" Victoire pour la ferme de Romainville grâce à la lutte victorieuse de l'Association de Sauvegarde du Village de Romainville

Le bulletin de liaison de ce mois de décembre de France Nature Environnement Île de France, a publié cet article, portant sur la préservation d'une ferme promise à la démolition par un promoteur immobilier
« Victoire pour la ferme de Romainville"

L’Association de sauvegarde du village de Romainville (ASVR) vient d’obtenir gain de cause dans la négociation engagée avec un promoteur immobilier, pour la préservation d’une ferme du xixe siècle promise à la démolition
C’est au milieu du xixe siècle que le caractère rural du village de Romainville va commencer à se transformer avec l’arrivée des activités industrielles liées à l’exploitation du gypse, la volonté d’installer loin de Paris des activités indésirables comme le traitement des déchets, puis l’implantation d’industries chimiques et pharmaceutiques tel RousselUclaf. Le xxe siècle amènera ainsi les premiers grands ensembles immobiliers avant que ne s’engagent une boulimie de constructions tout autour du vieux village et un grignotage progressif du centre historique au gré de modifications permanentes du PLU de 2009. C’est dans cet espace encore privilégié de ruelles calmes, révélant âme et histoire de la ville, que l’association et les riverains se sont attachés à un combat permettant d’améliorer un projet immobilier destructeur. Un cadre urbain à préserver La ferme de Romainville se compose de deux ensembles distincts de bâtiments, autour d’une cour pavée. Sur rue, deux maisons en meulière encadrent un porche monumental, la cour est entourée de deux bâtiments bas en brique, le premier s’apparentant à une longère de plain-pied, le second étant un préau ouvert en rez-de-chaussée et surmonté d’un étage. Sous ce préau, on nettoyait et conditionnait les fruits et légumes destinés à la vente, l’étage permettait leur stockage. Ce magnifique complexe architectural est l’un des derniers vestiges de l’activité agricole et maraîchère qui animait, jusqu’aux années 1960, le village ancien de Romainville. Après le départ des derniers propriétaires, les Nouveaux Constructeurs achètent la parcelle et déposent une demande de permis de construire impliquant la destruction totale de l’ensemble bâti. Alors que la municipalité ne se manifeste pas pour protéger ce joyau, l’ASVR et les riverains se lancent dans une opération de sauvegarde. Une négociation à l’initiative des habitants En juin 2014, sous la pression de cette mobilisation, la municipalité n’accorde finalement pas le permis de construire et dit vouloir conserver la ferme. Un premier projet rectificatif du promoteur est rejeté par les habitants. Mais, en janvier 2016, le promoteur et son architecte, après une grande implication de l’Architecte des bâtiments de France, présentent un dernier projet qui réhabilite la cour et la totalité des quatre bâtiments ; ce projet est agréé par l’association et les riverains sous réserve de quelques modifications. Ce bel exemple de sauvegarde d’un patrimoine exemplaire, fruit d’un travail au long cours, souligne ici l’importance de tisser sur nos territoires malmenés des liens étroits entre les habitants et les associations et un dialogue avec élus et promoteurs immobiliers. Vigilance et mobilisation en sont les premiers leviers.

ASVR asvr93230.blogspot.fr/

Association de sauvegarde du village de Romainville (ASVR) Préserver et conserver l’authenticité du style des constructions du secteur, tant au plan visuel qu’architectural et patrimonial de l’ensemble du « Vieux Romainville » et préserver le cadre de vie de ses habitants. Informer, sensibiliser et mobiliser nos concitoyens, pétitionner pour la sauvegarde de notre patrimoine, participer aux journées européennes du patrimoine pour mettre en valeur notre centre-ville.


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