LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

samedi 30 janvier 2010

Pour une école des savoirs, de la citoyenneté, de l'émancipation !

Aujourd'hui des milliers d'enseignants, de parents et d'étudiants se mobilisent pour exprimer leur rejet d'une politique qui vise au démantèlement du service public d'éducation nationale, politique qui a connu une brutale accélération ces dernières années avec la loi Fillon de 2005 ; des dizianes de milliers de suppressions de postes en cinq ans ; et les réformes Pécresse - Darcos - Châtel imposées aujourd'hui contre l'avis de la communauté éducative unanime.
ECOLE/SERVICES PUBLICS, UNE MÊME LOGIQUE DESTRUCTRICE.
Toutes les réformes entreprises depuis plusieurs années vont dans le même sens : appliquer au système éducatif les critères et le modèle de gestion, de management et de rentabilité de l’entreprise capitaliste ; soumettre l’Ecole à la pression concurrentielle du marché tout en favorisant l’école privée :. Tels sont les grands axes poursuivis avec constance depuis plus d ‘une décennie par toutes les réformes qui se succèdent, de la maternelle à l’Université. La même logique destructrice est à l’œuvre à travers les réformes en cours du système de santé et pour tous les services publics.
Ainsi, Les enseignants sont appelés non plus à transmettre des savoirs, à éveiller l’esprit critique et à former à la citoyenneté dans un esprit de service public, mais à formater la force de travail des futurs salariés selon les critères de flexibilité, de rentabilité et de concurrence de l’économie libérale mondialisée dans le cadre d’un remodelage de la structure du salariat de la société. C’est cette politique qui conduit aujourd’hui la planète à sa perte, comme on l’a vu encore récemment avec l’échec de la conférence d’Amsterdam .
UN AUTRE PROJET POUR L'ECOLE
Il faut mettre un coup d’arrêt à cette logique meurtrière, et se donner les moyens politiques pour penser et mettre en œuvre, tous ensemble, un autre projet d’école pour une autre société : un projet de démocratisation de l’accès aux savoirs et à la culture pour tous dans une visée émancipatrice qui s’oppose à la marchandisation de tous les aspects de la vie des hommes.
Le PCF et le réseau école avancent des propositions en ce sens. D’autres organisations démocratiques, partis, syndicats, associations, sont également porteuses de propositions.
Qu’est ce qui s’oppose à ce que nous puissions débattre et proposer tous ensemble ?

vendredi 29 janvier 2010

Groupe commmuniste du Conseil général de Seine Saint Denis : Retour sur "les bourgeois de Calais" en image !

Les Conseillers généraux communistes de Seine-Saint-Denis ont trouvé un moyen original de rendre visible leur bataille pour que le budget départemental ne soit pas "taillé en pièces" !
Ils demandaient ce jeudi 28 janvier à être reçus par le Premier ministre pour que l’Etat règle sa dette de 640 M€ au Département... et invitaient leurs partenaires de gauche à agir résolument contre les coupes sombres dans le budget départemental dont s’inquiètent légitimement les associations, la population et le personnel !
Le Parisien du jour, dans son édition Seine-Saint-Denis, leur consacre sa Une !

Les Conseillers généraux communistes se battent pour le budget départemental

Pompe à ordures : Le mur du silence se lézarde

Après le conseil municipal de mercredi et le mécontentement qu'ont manifesté de nombreux Romainvillois ainsi que de futurs résidents du site où doit être construite la centrale d'aspiration, le "Parisien" publie aujourd'hui un
article, où la parole est donnée à des propriétaires qui vont prochainement habiter la villa "Respiro". Ils nous disent, qu'à aucun moment, ils n'ont été informés de la construction de cette gigantesque pompe à ordures à proximité de leur habitation. Ils expliquent les conditions dans lesquelles ils en sont arrivés, avec d'autres Romainvillois, à créer un collectif "Halte à la pompe à ordures" qui a déjà recueilli quelques 300 signatures depuis le début janvier. Mais les conditions scandaleuses dans lesquelles s'est faite l'acquisition de leur propriété n'est qu'une partie immergée de ce "machin". C'est dans le programme de l'actuelle majorité municipale, en janvier 2007, lors des élections partielles, que nous avons pris connaissance de cette "décision". Il aura fallu beaucoup de temps pour parvenir à briser le mur du silence qui l'entourait. Au fur et à mesure, les yeux se sont ouverts sur un projet au coût exorbitant, dont le caractère écologique est loin d'être évident et pour des économies de fonctionnement pour le moins aléatoires. Par ailleurs, comme l'ont souligné Sofia Dauvergne et Stéphane Weisselberg dans leurs interventions respectives, le tri sélectif, qui a portant besoin d'être développé, va se trouver gelé. Enfin (nous y reviendrons dans les prochains jours), alors qu'un dossier de cette envergure aurait mérité une réelle participation pour aboutir à une décision partagée avec les citoyens, au lieu de cela, il a purement et simplement été "imposé". Aujourd'hui, il est encore temps d'arrêter ce projet. Pour cela, il est inutile de faire un crochet par Barcelone.

Entretien avec Marie George Buffet

Nous publions des extraits de l'entretien accordé par Marie George Buffet à Sébastien Crépel paru dans "l'humanité" du jeudi 28 janvier.
« Nous voulons transformer la sanction en action » Pour la secrétaire nationale du PCF, qui sera demain à Montpellier pour un grand meeting, la campagne pour les élections régionales est bien partie. « Le Front de gauche est ouvert à tous ceux qui partagent ses ambitions ».
Comment avez-vous réagi au discours très autosatisfait de Nicolas Sarkozy, lundi ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Sur tous les problèmes les plus urgents et les plus graves, le président n’avait rien à dire sauf : « Je compatis, mais je continue. » Sur les retraites, il veut, à travers son « travailler plus », faire tomber les Français dans un piège : les contraindre à partir le plus tard possible sous peine de voir leur pension réduite. Quant aux chômeurs en fin de droits, il ment en disant que personne ne sera laissé sur le côté, alors que des centaines de milliers d’entre eux seront écartés du RSA et se retrouveront démunis de toute ressource personnelle. Sur les salaires, il nous ressort la théorie du mérite : les grands patrons auraient le droit à des revenus indécents car ils sont compétents, compétence qui ne serait donc pas reconnue aux chercheurs, aux profs ou à l’ouvrier qualifié…
Plus de quinze jours après le meeting du Palais des Congrès de Paris, le Front de Gauche est-il en campagne ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Oui, une multitude d’initiatives sont programmées.... Cela bouge fort. Mais je le sens dans toutes les rencontres, beaucoup d’hommes et de femmes ne perçoivent pas encore le lien entre leurs difficultés, leurs luttes et l’utilité de voter le 14 mars. L’utilité de voter pour les listes du Front de gauche comme bulletin de vote « anti-sarkozyste » qui transforme la sanction en action. Nous avons donc besoin de faire connaître nos propositions, d’en débattre dans la proximité. Pour cela, il y a besoin d’un effort considérable des militants des forces qui composent ce front. Il est également indispensable que cet effort citoyen devienne le fait d’une multitude, de celles et ceux qui aujourd’hui relèvent la tête, sont dans la lutte. À nous de le permettre.
Le Front de Gauche était présent lors de la journée d'action des fonctionnaires le 21 janvier. Quel message a-t-il porté ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Après s’être attaqué aux grands services publics, après avoir réduit les missions de l’État, le gouvernement veut mettre en laisse les collectivités. Aux côtés des fonctionnaires, dans les luttes, nous serons demain des élus qui agiront pour que les régions résistent à la RGPP et soient des espaces de l’action publique déployée pour répondre aux besoins des habitants.
Ne trouvez-vous pas inquiétant le "consensus" qui pourrait se former avec la droite après les propos de Martine Aubry sur le recul de l'âge de la retraite ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Quand Sarkozy parle consensus, l’araignée tisse sa toile. En acceptant l’idée de reculer l’âge de départ à la retraite ou en admettant que la gauche ne doive pas revenir sur le changement de statut de La Poste, des dirigeants socialistes ne font preuve ni d’ouverture ni de modernité : ils laissent au contraire les digues se briser sous l’effet de la tempête libérale. Pour résister à la tempête, il faut donner à voir d’autres choix que ces choix régressifs, oser une autre utilisation de l’argent, d’autres avancées de civilisation. C’est le chemin que doit prendre la gauche, c’est l’utilité des listes du Front de gauche. C’est ainsi que ceux qui ont intérêt au changement retrouveront espoir et dynamique.
Olivier Besancenot s'est finalement décommandé du meeting de la liste Front de Gauche-NPA auquel vous participez, en Languedoc-Roussillon . Pourquoi s'allier dans cette région si vous n'êtes pas d'accord ?
MARIE-GEORGE BUFFET. Le Front de gauche est ouvert à tous ceux qui partagent l’ambition politique que je viens de rappeler. Ce n’est pas l’orientation choisie par le NPA, j’en prends acte. Mais je me félicite que, dans cette région, des hommes et des femmes se référant à cette organisation se retrouvent sur les objectifs du Front de gauche. En Languedoc- Roussillon, c’est un appel à se rassembler qui est lancé à toute la gauche pour donner à cette région une majorité porteuse de valeurs et de propositions réellement à gauche... Dans mes rencontres je ressens le bonheur des hommes et des femmes rassemblés avec le Front de gauche, partageant la même colère face à la « bande du Fouquet’s ». Je ressens les mêmes exigences, la même attention sur les contenus concernant l’emploi, mais aussi les droits, les libertés. J’observe que si, sur l’estrade, nos discours ne sont pas tous identiques, nous sommes tous porteurs d’idées et d’audaces propres à chacun. Je sens une très grande convergence, une très grande détermination, comme je l’ai dit à Toulouse, à former le « pack », à entrer dans la mêlée, à coller un timbre au pouvoir et à donner à Sarkozy un bon caramel électoral. Avec l’équipe du Front de gauche, nous voulons mettre la droite hors jeu et transformer l’essai à gauche.

jeudi 28 janvier 2010

Pierre Laurent : Assez de cette gauche du renoncement !

Il y en a assez de ce renoncement permanent à gauche. Les récents propos de Georges Frêche sont indignes. S’il persiste à renoncer aux valeurs de gauche, qu’il cesse immédiatement de s’en réclamer ! Assez aussi de ceux qui n’ont aucune ambition pour notre pays, qui commencent comme Daniel Cohn-Bendit à compter en 2010 le nombre de députés pour leur courant en 2012 : voilà ce que j’appelle de l’anti-sarkozisme inutile ! Il est urgent que la gauche se réveille. Les Français veulent une gauche combative, pas à une gauche qui tergiverse comme le Parti socialiste sur les retraites. Ils veulent une gauche unie, pas une gauche divisée par ses égos. C’est l’ambition du Front de Gauche : une sanction contre la droite qui se transforme en action à gauche pour changer la vie des Français !
Pierre Laurent, tête de liste Front de Gauche
Paris, le 28 janvier 2010.

Le permis de construire de la centrale d'aspiration au conseil municipal : l'intervention de Sofia Dauvergne

Hier soir, était inscrit à l'ordre du jour du Conseil municipal: l'autorisation donnée au Maire de déposer le permis de construire de la centrale d'aspiration. Nous mettons en ligne l'intervention de Sofia Dauvergne. Comme à son habitude madame le Maire n'a pas daigné répondre aux questions qui lui étaient posées. Pas un mot sur l'enquête publique. Pas plus sur le transfert éventuel de la collecte des déchets ménagers à la communauté d'agglomération. Alors qu'à l'origine la centrale devait être semi-enterrée madame Valls a justifié la décision de ne pas s'y conformer à cause d'un coût supplémentaire trop important. Mais c'est le système lui-même, dont le coût est démesuré. Comme à son habitude elle a évidemment parlé d'une large information de la population. Faut-il rappeler que les Romainvillois ont découvert ce projet en janvier 2007 lors de l'élection municipale anticipée ? Il aura fallu attendre les élections de 2008 pour entendre à nouveau parler de cet objet, encore non identifié. En tout et pour tout il y aura eu 3 articles dans le journal de Romainville et la tenue d'un atelier urbain le 1er décembre 2009. Et que dire des futurs résidents de la villa "Respiro" qui ont acheté leur appartement sans savoir que la centrale se trouverait à quelques mètres de leur habitation. Madame le Maire n'a pas manqué, une nouvelle fois de parler des économies qu'allait permettre ce système de collecte. C'est à se demander qui paiera l'addition. Après ces moments d'autosatisfaction, sans surprise la délibération a été votée. Les élus communistes ont voté contre tout comme Stéphane Weisselberg et Olivier Tripelon. Les Romainvillois présents et les futurs résidents ont alors quitté la salle en protestant.

Intervention de Sofia DAUVERGNE.
"Vous nous proposez ce soir de vous autoriser à déposer le permis de construire de la centrale d'aspiration qui devrait se trouver à côté de la résidence que les promoteurs nomment "Respiro".
J'ose espérer qu'il ne s'agit que d'une coïncidence. Mais une question essentielle n'est pas évoquée dans cette délibération.
Elle concerne les contraintes réglementaires liées à la construction de cette centrale. Cette dernière est en effet un site classé selon la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement. Elle est classée selon les rubriques 322 A1 (stations de transit de déchets ménagers et assimilés).
Cela signifie que la demande d'autorisation au titre des installations classées pour la protection de l'environnement est nécessaire et la procédure comporte une enquête publique. Or, à aucun moment cette obligation légale n'est évoquée dans la délibération qui est soumise à notre vote. Je pose donc une question très simple :
Quand aura lieu cette enquête publique, qui je le rappelle doit durer 2 mois ?
Vous comprendrez, madame le Maire, l'importance que revêt cette enquête pour les nouveaux résidents de la villa "Respiro" qui viennent de découvrir que cette centrale allait se trouver à quelques mètres de leur logement, hélas, après l'acquisition de leur appartement.
Par ailleurs, si mes souvenirs sont exacts, dans un premier temps il était prévu que cette centrale soit semi-enterrée. Aujourd'hui, elle ne le serait plus. Qu’en est-il ?
Comment est-il possible que les futurs propriétaires n'aient pas été informés de cette construction au moment de l'achat de leur appartement ?
Comment est –il possible que les riverains n’est découvert la réalité de ce projet qu’après adoption du conseil municipal ?
Cela confirme nos interrogations de ces derniers mois sur l’opacité des coûts d’investissements et de fonctionnement, notamment sur la garantie des subventions et la part de la ville des Lilas.
Dans un contexte où la crise persiste, où les réformes vont durement hypothéquer l’avenir des collectivités et la vie de nos habitants.
Il est sûrement plus raisonnable d’ajourner ce projet, de lancer un débat sur la collecte des déchets, sur la question du tri et du recyclage, comme nous y invite maintenant le président de la communauté d’agglomération « Est-Ensemble », en faisant de ce sujet une des premières compétences partagées et services transférés des 9 villes et non pas de se précipiter pour imposer aussi aux habitants d'Est Ensemble le choix et les conséquences de cette réalisation".

mercredi 27 janvier 2010

Communiqué des Conseillers généraux communistes de Seine Saint Denis :"Nous ne serons pas les bourgeois de Calais !"

Initiative originale...et hautement symbolique que celle des élus communistes et citoyens du Conseil général de Seine Saint Denis : Plutôt que de céder aux tentations des coupes sombres dans le budget départemental, ils ont décidé de rendre public leur combat contre l'étranglement financier de leur collectivité, en se rassemblant devant le célèbre groupe statuaire sculpté par Rodin...

Une référence au sacrifice de six bourgeois de Calais, négocié par la cité au terme d'un siège interminable par les anglais, durant la guerre de Cent ans.
27 janvier 2010
Communiqué des Conseillers généraux communistes et citoyens.
"Il est vrai qu’à l’image de la Culture, mais aussi en matière de gestion de personnel, d’action sociale ou d’investissement, la présidence du Conseil général (PS) est enfermée dans la recherche d’un équilibre budgétaire... impossible !
Sauf, évidemment, à accepter le diktat gouvernemental visant à obtenir des collectivités locales (celles qui nous rendent tous les services essentiels au quotidien, celles qui assurent plus des deux tiers des investissements publics...) une réduction drastique de leurs dépenses... pour mieux financer les cadeaux au MEDEF (suppression de la taxe professionnelle par exemple) et transférer les impôts locaux sur les familles !
A l’image du débat sur les retraites, les élus communistes et citoyens refusent donc le renoncement du PS face à Sarkozy et à la droite et entendent donc mobiliser toute la gauche dans cette bataille qui ne saurait être perdue sans avoir été menée...
Rappelons que l’Etat doit 640 M€ au Département au titre des compétences transférées et non compensées financièrement.
Les contribuables de Seine-Saint-Denis, les usagers du service public départemental, les associations et forces vives du département, la population dans son ensemble ont en effet tout intérêt à ce que la majorité de gauche au Conseil général ne cède pas à la droite.
Rendez-vous est donc pris ce jeudi 28 janvier, à 11h, devant le musée Rodin, rue de Varennes dans le 7ème arrondissement, où les conseillers généraux communistes demanderont à être reçus par les services du Premier ministre".

dimanche 24 janvier 2010

L'installation du conseil communautaire : Un moment solennel et important ou une simple formalité ?

La séance d'installation du conseil communautaire d'Est Ensemble a donc eu lieu hier, à Romainville, le "coeur géographique" de l'agglomération comme nous le dit modestement madame Valls. Les 91 conseillers communautaires ont désigné leur président et leurs 19 vice-présidents. A en croire Bertrand Kern, il s'agissait là d'un "moment solennel, important et décisif". Pour madame le Maire de Romainville, c'était plutôt une simple formalité. En effet, dans l'éditorial du journal d'informations municipales, DIFFUSE UNE SEMAINE avant la tenue de ce conseil communautaire, que lit-on : "L'inquiétude légitime que j'ai manifestée et les propositions que j'ai faites ont été entendues par nos partenaires au sein d'Est Ensemble, en particulier par SON PRESIDENT BERTRAND KERN, maire de Pantin". Cela en dit long sur la conception assez particulière qu'a madame le Maire, de la démocratie. Saviez-vous d'ailleurs que "Depuis le début de cette réflexion sur la communauté d'agglomération, les Romainvillois y ont toujours été associés"? Nous aurons, évidemment l'occasion de revenir sur l'avenir de cette communauté d'agglomération. Mais pour l'heure nous vous conseillons d'aller voir une vidéo publiée sur le site du comité citoyen (la publicité est gratuite). Madame Sylvine Thomassin, élue socialiste de Bondy, répondant à une question sur l'absence de l'opposition municipale de Romainville dans le conseil communautaire fait une réponse qui dans le genre langue de bois vaut son pesant d'or : " Toutes les villes se sont accordées pour que leurs "principales oppositions" soient représentées dans le conseil communautaire. Pour Romainville, il faut poser la question à madame le Maire, mais elle a sans doute estimé qu'il ne s'agissait pas de LA PRINCIPALE OPPOSITION. Les communistes font plutôt partie de la MINORITE DE LA MAJORITE." Et bien, sachez, madame Thomassin que les communistes et leurs élus sont opposés sur beaucoup de sujets à la politique menée par la majorité municipale de Romainville, dont font partie les socialistes. Prochainement, nous parlerons plus sérieusement de l'intercommunalité, mais il faut savoir sourire de temps en temps.


L'équipe d'animation du blog.

samedi 23 janvier 2010

Marie George Buffet affirme sa solidarité avec le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du Parti communiste français, députée de Seine-Saint-Denis, a reçu ce matin Madame Azza Zarrad, épouse de Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien actuellement emprisonné suite à un procès considéré comme une manipulation par l’ensemble des démocrates et des progressistes de Tunisie. Azza Zarrad a expliqué avec émotion dans quelle situation se trouve Taoufik Ben Brik dont l’état de santé est très préoccupant. Sa vie est en danger.
Marie-George Buffet a réaffirmé la solidarité du Parti communiste français avec Taoufik Ben Brik qui doit être libéré dans les plus brefs délais. Son procès en appel, qui se tient samedi, devra confirmer cette exigence de justice et de dignité.
La Secrétaire nationale du PCF s’est adressée immédiatement à Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères, pour obtenir une intervention des autorités françaises en faveur de la libération de Taoufik Ben Brik, et l’arrêt des pratiques répressives inacceptables auxquelles les autorités tunisiennes ont recours contre toutes celles et ceux qui agissent pour le respect des libertés et des droits humains.
Parti communiste français
Paris, le 21 janvier 2010.

jeudi 21 janvier 2010

Une adresse des élus communistes de Romainville aux Maires et aux élus communautaires

Si vous souhaitez vous aussi réagir pour le respect des Romainvillois et la démocratie, assiter à la la séance d'installation du Conseil communautaire de la Communauté d'agglomération "Est Ensemble" aura lieu le samedi 23 janvier prochain à 10h30 à Romainville au Gymnase Rousseau (55 rue de Stalingrad, complexe sportif Baldit).

Lettre aux Maires et aux élus communautaires
Groupe des élus communistes
Sofia Dauvergne, Laurent Pagnier
Chantal Guyard.
Romainville 15 janvier 2010

Chère Collègue, Cher Collègue,

Comme vous le savez, le conseil municipal de Romainville en date du 16 décembre 2009 a eu pour ordre du jour la création de la communauté d’agglomération « Est Ensemble » et l’adoption de ses statuts. Si cette décision a toujours reçu tout notre soutien, il n’en est hélas pas de même concernant la désignation de sa représentation romainvilloise car 52% des électeurs romainvillois en sont exclus.

Ce vote accrédite l’idée d’un renoncement de la majorité municipale, et de son maire en particulier, à participer pleinement au renforcement des liens unissant nos neuf communes, au sein d’une même communauté de destin.

Malgré nos rappels, l’opposition municipale de Gauche (PCF, Comité Citoyen, LO) de Romainville ne sera pas présente au sein de cette nouvelle intercommunalité. Je persiste à penser que cet entêtement hypothèque sérieusement les relations entre les diverses composantes de la gauche séquanodyonisienne qui se doit pourtant de proposer un projet commun pour l’ensemble de notre territoire.

Cette décision est d'autant plus regrettable qu'elle semble défier la « philosophie » même de notre future intercommunalité.
Je ne peux me résigner à ce que les rapports de force politiciens puissent prendre le pas sur nos projets communs.
Pour ma part, je continue à partager l’idée que nous avons tous à perdre à offrir ainsi une conception arriérée de l'exercice démocratique, nous sommes au XXIème et nos institutions doivent se nourrir de l'apport citoyen, et non à laisser de côté une partie des représentants élus par le suffrage universel !

Tout n’est pas fini cependant.
Je continue à penser que la raison aura à cœur de rectifier cette anomalie d’ici le 23 janvier.
Je persiste à espérer que les hommes et les femmes de gauche que nous sommes, auront à cœur de créer les conditions pour que nos valeurs communes prennent le pas sur les intérêts partisans.
Menons le débat pour le futur de cette intercommunalité ensemble. C’est le sens de la politique, c’est la seule réponse aux besoins des habitants de notre territoire.

C’est la seule issue pour faire renaître l’espoir à gauche, aujourd’hui foulé au pied par une décision regrettable, mais encore rattrapable. Nous comptons sur vous pour mener à bien ce moment essentiel pour la vie de Romainville, et de l’intercommunalité qu’elle s’apprête à intégrer.

En vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Cher Collègue, l’expression de nos salutations distinguées.

Pour le Groupe des élus communistes,
La Présidente
Sofia Dauvergne

Le Front de Gauche défend la fonction publique !

Aujourd'hui a lieu le rassemblement pour la fonction publique et contre les suppressions de postes et les réformes de l’Etat en cours. Pierre Laurent, tête de liste « Front de Gauche » en Île-de-France, Eric Coquerel, chef de file à Paris, Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF, François Delapierre, chef de file dans l’Essonne et Pascale Leneouannic, chef de file dans les hauts-de-Seine participeront à cette manifestation.
Depuis le début de son mandat, Nicolas Sarkozy ne cesse de se vanter de supprimer des postes dans la fonction publique : 34 000 suppressions de postes pour 2010 et plus de 100 000 depuis 2007. En Île-de-France, les chiffres sont tout aussi alarmants. 10 000 emplois publics supprimés dans la plus importante région de France, c’est inadmissible ! Pour faire face à cette politique de démantèlement de la fonction publique et des services publics, la liste du Front de Gauche en Île-de-France conduite par Pierre Laurent présentera les propositions du Front de Gauche pour la sauvegarde de la fonction publique en Île-de-France.
Pierre Laurent, Eric Coquerel, François Delapierre, Pascale Leneouannic et Marie-George Buffet rencontreront la presse à 14h15 – Place de la République (à l’angle du Boulevard Magenta) – jeudi 21 janvier 2010.
Parti communiste français
Paris, le 20 janvier 2010.

mardi 19 janvier 2010

Solidarité avec Haïti : un courrier de Sofia Dauvergne à madame le Maire

Romainville , le 15 janvier 2010
L’île d’Haïti vient d’être touchée par un séisme d’une magnitude rare, les morts se comptent par dizaines de milliers et des destructions massives touchent port au Prince et plusieurs villes du pays. Dans ces circonstances tragiques qui touchent un pays et un peuple déjà durement éprouvés, je vous propose que notre ville exprime sa solidarité à l’égard du peuple haïtien et s’inscrive dans le mouvement de solidarité nationale et internationale qui se développe depuis le 13 janvier 2010.
Comme nous le faisons traditionnellement dans ces situations d’urgence, je vous demande de bien vouloir étudier la possibilité d’attribuer une aide financière via les associations du Secours Populaire Français, du secours Catholique et de la Croix Rouge. Nous vous invitons à mettre cette aide à l’ordre du jour de notre prochain conseil municipal.
Veuillez agréer, Madame le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Sofia Dauvergne
Conseillère Municipale
Présidente du Groupe des élus communistes

21 janvier, les services publics se mobilisent.

Dans la Fonction publique, les organisations CGT (Union générale des fédérations de fonctionnaires, Fédération de l’ensignements de la recherche et de la culture, Fédération nationale des travailleurs de l’état pour les fonctionnaires, Services publics, Equipement, Finances), FSU et Solidaires appellent les agents à une journée de grève le 21 janvier, jour de l’examen par le Sénat du projet de réforme territoriale.Les syndicats veulent également s’opposer à la loi dite de mobilité et des parcours professionnels, votée fin juillet 2009 et qui remet en cause, de fait, la garantie de l’emploi pour l’ensemble des fonctionnaires.
Les trois fédérations de la fonction publique CGT, FSU et Sud exigent ainsi dans leur préavis :
- le retrait des projets actuels de réforme territoriale et de suppression de la taxe professionnelle ;
- le maintien et le renforcement des garanties statutaires pour assurer aux citoyens un service public égalitaire, ce qui passe notamment par l’abrogation de la loi dite de mobilité ;
- un vaste débat citoyen, avec les personnels et les usagers, sur l’organisation des missions publiques en préalable à toute réforme ;
- une refonte de la fiscalité locale permettant le financement pérenne des missions et de l’emploi, et la résorption des inégalités de ressources entre collectivités ;
- le rattrapage des pertes de salaire et l’augmentation significative de la valeur du point d’indice ;
- une loi de titularisation pour les près de 30% d’agents non titulaires de la Fonction publique territoriale.

Départ de la manifestation à 14h30 place de la République, en direction de Richelieu-Drouot.

L'opinion de Sylvie Badoux, Maire-adjointe communiste de Bondy à propos de l'intercommunalité

Nous portons à votre connaissance un article, publié dans le journal de Sylvie Badoux "Bondy à coeur", concernant l'intercommunalité.
Ce n'est un secret pour personne, le maire de Pantin, Bertrand Kern (PS), est pressenti pour devenir le président du Conseil communautaire qui comptera 91 membres. 18 Vice-présidents formeront le Bureau, avec quelques conseillers communautaires qui recevront eux aussi une délgation. Pour Bondy, Jacques JAKUBOWICZ et moi-même siègeront.
La première réunion d'"Est ensemble" se tiendra le 23 janvier à Romainville.
J'ai déjà exprimé mon indignation que l'opposition de gauche de Romainville ne soit pas représentée, tout comme mon dépit du manque de démocratie avérée dans la construction de ce nouvel échelon territorial ; élus municipaux, population, personnels territoriaux non consultés, non concertés, voire non informés. Il a fallu batailler pour obtenir des informations et les porter à connaissance du maximum de personnes, d'associations, d'organisations. Il y en a eu des réunions, des participations à des débats, des rencontres, des rendez-vous, des écrits... la mobilisation des élus de l'ADECR, du PCF, du PARTI DE GAUCHE et d'une part de la société civile a grandi au fur et à mesure du temps... Malgré tout, nous n'en sommes qu'au début de ce qui s'annonce comme un combat qui a pour objectif de tirer au maximum les décisions d'Est Ensemble vers des projets humanistes et progressistes, innovants, structurants, ambitieux et s'opposant à la politique menée par le Gouvernement... La tâche sera difficile, nous le savons, c'est pourquoi nous appelons les citoyens à se positionner, à prendre part aux débats et à l'action dans le cadre intercommunal. C'est leur avenir qui se construit maintenant, il faut que chacun s'en saisisse, à son niveau, avec ses possibilités !
Pour commencer, Je vous invite à être présent nombreux à l'installation du conseil communautaire. Elle se déroulera à 10 heures au gymnase Stalingrad - 55 rue Rousseau à Romainville (pas très loin de la place carnot - cinéma Trianon).
ALORS A SAMEDI !

lundi 18 janvier 2010

Rendez-vous retraites 2010 : La CGT a des propositions

"Le mardi 12 janvier, un débat intitulé « Pénibilité, emploi des Seniors, âge de la retraite : quelle réforme en 2010 ? » était à l’ordre du jour du Sénat. A cette occasion, les ministres Darcos et Wauquiez ont donné un aperçu des mesures qui pourraient être prises dans le cadre du rendez-vous Retraites 2010.
Invoquant le vieillissement de la population française, le ministre du Travail a affirmé, sans le démontrer, que la seule issue permettant le maintien de la retraite par répartition était de « travailler plus longtemps », parce que l’on vivait plus longtemps. Cela montre bien le sens qu’envisage de donner le gouvernement à sa réforme. Pourtant, il existe des solutions qui non seulement permettraient le maintien de la répartition, mais surtout conduiraient à des améliorations, pour les retraités actuels comme pour les retraités futurs.
L’avenir des retraites appelle un tout autre niveau de débat, qui délaisse les affirmations péremptoires, voire les provocations, tels que formulées par les ministres au Sénat, en particulier à l’égard des fonctionnaires. Les fonctionnaires ne sont responsables des difficultés de financement de la retraite. C’est plutôt une politique qui privilégie toujours plus les dividendes des actionnaires au détriment de la protection sociale du plus grand nombre. L’avenir des retraites appelle surtout une intervention lucide et déterminée des salariés pour faire en sorte que le rendez-vous 2010 ne se traduise pas par de nouvelles et importantes régressions sociales.
Ainsi, la Cgt propose un ensemble de mesures qui portent sur les droits à retraite et sur les financements.

La Cgt propose que soit confortée l’ouverture du droit à la retraite à 60 ans avec, pour une carrière complète qui intégrerait les années d’études et les périodes de précarité subies, un taux de remplacement d’au moins 75 % du salaire de référence (dernier salaire dans le public, 10 meilleures années dans le privé). Les travailleurs ayant effectué des travaux pénibles bénéficieraient d’un départ anticipé.
Elle propose également un élargissement de l’assiette de cotisation à tous les revenus du travail, aux revenus financiers des entreprises, ainsi qu’une modulation de l’assiette de cotisation en fonction notamment du ratio valeur ajoutée/masse salariale.
La Cgt rappelle que la question du financement de la protection sociale, dont les retraites, appelle une autre politique de l’emploi, d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des seniors, avec des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans, comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.
La Cgt propose enfin la création d’une maison commune des régimes de retraite qui aurait pour mission de solidariser les différents régimes en définissant et en promouvant des mesures de progrès social.
lundi 18 janvier 2010

dimanche 17 janvier 2010

Chez les Schtroumpfs : un éditorial de Maurice Ulrich.

La rencontre de Nicolas Sarkozy et de Carlos Ghosn n’est pas du dialogue. C’est de la conspiration.
Ce qu’il est convenu d’appeler « le marathon » des vœux présidentiels tourne à la fable et à la farce. C’est la sarkozye racontée aux enfants par Nicolas Sarkozy lui-même. Une sorte de pays paisible dont il serait le Grand Schtroumpf. Après l’incroyable étalage d’autosatisfaction de sa prestation télévisée du 1er janvier, ses vœux hier aux partenaires sociaux, sans ironie cette fois, confinaient à la provocation, au regard de ce que vivent les Français et les salariés : « Je ne crois pas que dans notre histoire sociale, nous ayons jamais connu un dialogue aussi fréquent et aussi dense », a-t-il déclaré sans ciller et en y voyant « une forme de maturité de notre démocratie »…
Cela, quelques jours à peine après la modification, par exemple, du statut de La Poste, quand l’opinion de plus de deux millions de Français, exprimée dans un référendum d’initiative populaire sans précédent, a été tenue pour nulle et non avenue après avoir été stigmatisée par les lieutenants du sarkozysme. Cela, quelques jours à peine après la nouvelle comparution devant le tribunal des militants syndicaux des « Conti », pourtant en véritable situation de légitime défense face à la violence sociale de la direction du groupe. Cela, quand d’autres militants syndicaux, tout au long de l’année écoulée, confrontés à cette même violence sociale, ont été assimilés à des délinquants et à des preneurs d’otages, toujours par ces mêmes lieutenants du sarkozysme. Cela, quand des dizaines de salariées, chez Pimkie, ont passé leurs soirée de Noël et réveillon du jour de l’an à garder leur usine pour défendre leur travail et leurs gosses.
Oui, ces vœux-là sont bien de la provocation. Et faut-il revenir sur les luttes majeures de l’année passée ? Le dialogue en Guadeloupe, avec quarante-quatre jours de grève générale pour des acquis arrachés de haute lutte et aussitôt remis en cause ? Le dialogue en France avec trois millions de manifestants dans les rues de nos villes le 19 mars, pour ne prendre que cette date ? Cela, quand le chef de l’État faisait de grands moulinets en jouant les don Quichottes à l’approche du G20 sur « la régulation du capitalisme » pour, au final, ne s’attaquer qu’à des moulins à vent.
Le dialogue encore, quand un million de chômeurs vont arriver cette année en fin de droits et que rien n’est prévu ? Á combien de centaines de milliers de chômeurs en plus faut-il s’attendre dans les mois qui viennent, alors même que la reprise de la croissance financière se fait à coups de plans sociaux ? Ce que le capitalisme appelle à un assainissement de l’économie. Ah, oui ! c’est vrai, Nicolas Sarkozy va rencontrer Carlos Ghosn, le PDG de Renault. Que veut-on encore nous faire croire ? Qu’il va lui remonter les bretelles ? Allons donc, ils vont dealer entre partenaires car oui, là, ils sont partenaires les voies et les moyens d’une délocalisation acceptable par l’opinion.
Faut-il rappeler ici les engagements de l’an passé, quand Renault et PSA, après avoir touché l’un et l’autre trois milliards d’euros chacun, s’engageaient par écrit, nous affirmait-on, à maintenir leur production sur le sol national. Et Renault, maintenant, veut construire la Clio en Turquie. La rencontre aujourd’hui de Nicolas Sarkozy et de Carlos Ghosn, pour le coup, n’est pas du dialogue. C’est de la conspiration. Alors, Monsieur le président, avec tout le respect dû à votre fonction, vos vœux aux Schtroumfs, gardez-les.

vendredi 15 janvier 2010

Communiqué des députés communistes : Livret A : les épargnants modestes maintenus au régime sec !

Tout en annonçant une hausse de l’inflation en 2010, Madame Lagarde se félicite de ce que le taux du livret A va rester inchangé, au 1er février, à 1,25%. C’est indécent.
Contrairement à ce que prétend la ministre de l’Economie, ce taux qui a connu une réduction d’un demi-point au 1er août dernier, n’assure pas une rémunération "raisonnable". Il consacre, en revanche, le régime de diète imposé par le gouvernement aux épargnants modestes tout pendant que sont choyés, chaque jour un peu plus, les actionnaires, les bénéficiaires du bouclier fiscal et les fraudeurs protégés par un moratoire.
Pour soutenir le pouvoir d’achat des épargnants modestes, il est urgent de porter le taux du livret A à 3% en mettant à contribution tous ceux qui ont bénéficié des largesses de l’Etat face à la crise qu’aujourd’hui ils continuent d’alimenter.
15 janvier 2010

Témoignage : "Il faut préserver la dignité du peuple haïtien". Gérald Bloncourt ( photographe )

Gérald Bloncourt est n é en Haïti. Il est photographe, poète, peintre. Sa création éclectique est vécue comme un rempart « contre les vicissitudes de la vie ». « Toute mon œuvre, tout mon travail, tout le feu de ma vie, toute ma violence, je les ai mis dans une direction à laquelle je n’ai jamais failli. Dans cet homme et dans son devenir », affirme cet artiste primé. Son témoignage : « Depuis mardi, je réponds à des centaines de courriels et de coups de téléphone. Mais impossible de joindre ma famille sur place. Par des cousins du Canada et de New York, nous avons su que tous les Bloncourt étaient survivants. Je sais également que j’ai perdu des amis. J’ai quatre vingt-quatre ans et de l’expérience, mais je le dis en toute humilité, mercredi, je me suis effondré. J’ai eu quatre crises de larmes. La fatigue, la tension. Je n’ai dormi que trois heures. Voir les images qui nous parviennent d’Haïti…Depuis toujours, Haïti est mon cri de colère. C’est un pays sur lequel on fait de grands discours. Nicolas Sarkozy se permet de parler à la télévision des liens qui unissent Haïti à la France. Mais on oublie de dire que l’on a formé des officiers macoutes. La France et Haïti sont liées, c’est vrai, mais ce lien repose surtout sur les peuples français et haïtien. Je vis depuis les évènements très douloureusement. C’est une catastrophe énorme. Je ressens beaucoup de colère mais je vis également les évènements avec la même volonté de lutte. Nous avons d’ailleurs créé un comité de solidarité sous le haut patronage de l’ambassade d’Haïti en France. Il réunit quatorze personnes, toutes tendances politiques confondues. Cet acte politique, car nous sommes très divers, témoigne de l’émotion. Il est très important dans les jours qui viennent de préserver la dignité et la qualité du peuple haïtien. C’est un peuple courageux et fantastique qui a été réprimé par les dictatures. Il a été spolié. C’est une population abîmée mais fabuleuse. Un creuset culturel, c’est un pays de créateurs, d’intellectuels, d’écrivains. Il faut les aider à survivre parce que c’est une c’est une catastrophe démentielle. Je ne sais pas comment matériellement, nous allons pouvoir régler les problèmes. Mais il faut soutenir ce peuple par tous les moyens ; il faut aider tous les organismes qui peuvent donner un peu. La solidarité ne doit pas s’arrêter aux évènements. Elle doit se poursuivre. Nous allons en avoir besoin. Parce que le peuple haïtien, peuple assassiné est magnifique.
Propos recueillis par Cathy Ceïbe.

Pierre Laurent : Avec le Front de Gauche l'égalité sera une richesse

La campane du Front de Gauche et de ses partenaires aux élections régionales est lancée ! Investi tête de liste du grand rassemblement de la gauche combative en Île de France, je dis clairement l’urgence : remettre les énormes richesses créées au service du développement solidaire et écologique de la région et de ses habitant-es.
L’ÎLE DE FRANCE EST RICHE. QUI PROFITE DU TRESOR ?
Le saviez-vous ? Le bassin parisien a un produit intérieur brut égal à celui de l’Inde ! L’île de France, c’est 29% de la richesse nationale, c’est le 2ème pôle d’implantation des 500 plus grandes entreprises du monde. Ces richesses, c’est vous, les franciliennes et les franciliens, qui les créez, mais elles sont confisquées, aspirées gaspillées par les marchés financiers. Résultat, la région la plus riche de France est aussi la plus inégale. Ce n’est pas acceptable ! Alors qu’elle devrait être un pôle de résistance à la crise et à la politique de la droite. Ces immenses richesses doivent profiter à tous les franciliennes et les franciliens.
Le projet de la droite sur la région servirait les intérêts financiers.

POUR NOUS, LE PROJET C’EST L’EGALITE COMME MOTEUR DE DEVELOPPEMENT !
L’égalité devant le droit aux transports, à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé, devant le droit à un environnement de qualité…
Se préoccuper du bien-être des franciliens, c’est créer des richesses et de l’emploi.
La prochaine majorité devra mettre en place un plan de mobilisation régional pour l’emploi et la formation. Et l’argent existe pour cela : un fonds régional peut mobiliser le crédit aujourd’hui détourné par les banques au seul profit de la finance. Bien former les jeunes aux métiers du bâtiment ou des nouvelles technologies, c’est préparer l’économie de demain.


RELEVER CE DEFI, C’EST TIRER TOUT LE MONDE VERS LA DIGNITE.
L e spectre de Pécresse !
Nicolas Sarkozy a dépêché un bataillon de ministres pour reprendre l’Île de France à la gauche, avec à leur tête Valérie Pécresse. Vous connaissez, elle a déjà mis à feu et à sang les universités. Et on devrait maintenant lui laisser les clés de la région ? Ce serait une folie.
Ele veut créer un métro automatique qui relierait les aéroports aux centres d’affaires de la région. C’est sûrement très utile pour les actionnaires de la défense.Ca l’est nettement moins pour les millions de salarié-es qui mettront toujours plus de temps à se rendre à leur travail.
Priorité aux transports pour tous
Tout l’argent doit être investi pour que cesse le scandale de la triple peine : plus on habite loin, plus on s’épuise dans les transports, et plus on paye cher.


RELIONS LES BANLIEUES LES UNES AUX AUTRES, POUR DESSERVIR ENFIN CORRECTEMENT LES QUARTIERS DELAISSES.
Arrêtons de s’épuiser des heures et des heures dans les transports ! Et prenons une mesure juste : zone unique pour tous les habitants de l’Île de France au prix de la zone 1. C’est simple et cela peut-être financé, si tout le monde s’y met, la région, l’Etat et les entreprises.


NOTRE FORCE, UN FRONT DE GAUCHE !
Ce qui fait la force du Front de Gauche et des listes »Ensemble pour une Île de France à gauche, solidaire, écologique et citoyenne », c’est notre unité. La gauche doit passer à la vitesse supérieure. Pour cela nous avons besoin d’une gauche qui ne soit pas lourde comme un éléphant, une gauche qui cesse d’être molle et rompe avec l’accompagnement du libéralisme. C’est ce que vous demandez. Partout où je vais, je rencontre des salarié-es qui me disent qu’ils n’en peuvent plus de la vie qui leur est faite.
Le 14 mars prochain, tous ensemble, nous pouvons être la locomotive de la gauche. Nous avons besoin d’une victoire !
En votant massivement pour le Front de Gauche, vous ferez gagner l’Île de France.
Pierre LAURENT
Tête de liste du Front de Gauche en Île de France.

mercredi 13 janvier 2010

L'association nationale des élus communistes et républicains appelle à la solidarité avec Haïti

L'association nationale des élus communistes et républicains appelle à participer au grand élan de solidarité envers Haïti.
"Les Haïtiens ont plus que jamais besoin de notre soutien."
mercredi 13 janvier 2010

L’Anecr appelle à participer au grand élan de solidarité envers Haïti.
Haïti vient d’être touché par un séisme d’une magnitude rare, les morts se comptent par milliers et des destructions massives touchent Port au Prince et plusieurs villes de l’île. Dans ces circonstances tragiques qui touchent un pays et un peuple déjà durement éprouvés, les élus communistes et républicains expriment leur amitié et leur solidarité à l’égard du peuple haïtien et s’inscrivent dans le mouvement de solidarité nationale et internationale qui se développe depuis l’aube de ce 13 janvier 2010.
Des collectivités locales qui entretiennent des actions de coopération avec des collectivités haïtiennes mènent une action particulière et bien naturellement entreprennent des initiatives. Pour contribuer à renforcer cette aide si nécessaire, l’Anecr a décidé de mettre à la disposition des citoyens et des collectivités qui souhaiteraient s’inscrire dans cette démarche de solidarité un compte courant permettant de recevoir des dons qui seront utilisés à la réponse aux besoins de secours d’urgence et à ceux des actions de reconstruction nécessaires.
Compte urgence Haïti « Anecr solidarité »
Versements à adresser à Anecr 10 rue Parmentier – 93100 Montreuil -
anecr@elunet.org
Contact lalezard@elunet.org 01 48 51 15 75
Montreuil le 13 janvier 2010

Marie George Buffet et Pierre Laurent saluent la mémoire de Daniel Bensaïd

Avec Daniel Bensaïd disparaît une des figures les plus marquantes du courant révolutionnaire français. Homme politique et philosophe, il n’aura eu de cesse de revisiter l’apport de Marx à la lumière de l’expérience historique et des enjeux théoriques et politiques de notre époque. Homme de grande culture, c’était inséparablement un homme de terrain, aussi déterminé et rigoureux dans la réflexion que dans les tâches les plus concrètes de l’action quotidienne. L’un des fondateurs de la LCR, et récemment du NPA, il jouait aussi un rôle très important dans le courant trotskiste international, où il connaissait à juste titre une grande notoriété.
Nous voulons saluer aujourd’hui la mémoire du grand intellectuel et du grand militant qu’il fut, et tout autant celle de l’homme simple et attachant qui respirait et attirait la sympathie. A sa famille, à ses camarades et à ses amis, nous présentons, au nom du Parti communiste français, l’expression de nos sentiments attristés.
Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF
Paris, le 12 janvier 2010

Fadéla Amara chipe le karcher de Sarkozy !

La secrétaire d'Etat à la ville, en échec sur son plan banlieues, enfile les habits de BESSON tout en plagiant une des plus grosses provocations du futur président pour capter les voix du FN.

Presque pathétique, Fadéla AMARA. Isolée au sein du gouvernement car ne faisant plus rire personne et n’ayant plus guère d’utilité. Bafouée et en échec sur le plan Espoir banlieues mort-né, quand il était présenté comme devant être « le plan Marshall des cités », la secrétaire d’Etat en est réduite à l’attente. Il n’y a guère de doutes : lors du prochain remaniement après les élections régionales, la transfuge du PS sera dans l’obligation de faire ses valises. Alors elle met ses pas dans les pas de son mentor, Nicolas SARKOZY, quitte à reprendre mot pour mot une de ses phrases qui avaient mis le feu aux poudres avec le fameux karcher.
Dans un entretien au « Progrès », l’ex-dirigeante de Ni putes ni soumises mime une grosse colère. Le prétexte est la mort d’un enfant de douze ans lors d’une fusillade en pleine rue, à la suite d’une altercation entre jeunes de quartiers différents, mi-décembre à Lyon. « Oui, dit-elle, il faut nettoyer au karcher, nettoyer cette violence qui tue nos enfants dans les cités. » Plagiat pour cause d’imagination défaillante ? Service commandé par l’Elysée qui, de BESSON à AMARA, ferait donner ses ministres transfuges de la gauche dans une opération de mutation idéologique à marche forcée vers l’extrême droite ? Une certitude : la langue de Fadéla AMARA n’a pas fourché. Et la référence est explicite à la provocation de Nicolas SARKOZY, en 2005, alors que, ministre de l’intérieur, candidat à la présidentielle, il visitait la cité des 4000 à La Courneuve. Un jeune de onze ans venait d’être tué en nettoyant la voiture de son père, victime d’une des balles perdues échangées par deux bandes rivales de trafiquants. Le plus dur étant pour SARKOZY lui-même et son bilan : interpellé à l’Assemblée nationale, celui qui allait devenir président de la République avait tenu tête, « Je ne regrette rien, je ne retire rien, s’était-il écrié, je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. » C’était il y a cinq ans. Et le scénario identique s’est reproduit à la mi-décembre à Lyon. Fadéla AMARA insiste : « Rappelez-vous le karcher de Nicolas SARKOZY. On a oublié qu’il a dit cela. » Soutien ou coup de pied de l’âne ? Dans la foulée, la ministre de la ville, qui ne s’était pas exprimée sur le sujet, vole au secours du débat sur l’identité nationale : « Un débat nécessaire pour créer les conditions du vivre ensemble (…) Il y a des dérapages mais il faut libérer les non-dits. » Pendant ce temps, le Front national se frotte les mains après ces provocations réitérées ou ces faux dérapages. Donné comme asphyxié il y a quelques mois, le voilà qui rêve de « dépasser la barre des 10% dans dix à douze régions. « Moi, a expliqué le leader frontiste, je le vois sur le terrain, le débat sur l’identité nationale a libéré une opinion qui craignait de s’exprimer. » Et pour faire bonne mesure , voilà que FRANCE 2 organise un débat télévisé entre le ministre BESSON et Marine LE PEN. Comme le disait Marie George BUFFET, dimanche au palais des congrès «Ce soir là faites un geste pour la France, éteignez vos postes de télévision."

lundi 11 janvier 2010

Front de Gauche : Une campagne des régionales pleine d'ambition

NOUS PUBLIONS DE COURTS EXTRAITS DES DIFFERENTES INTERVENTIONS PRONONCEES HIER AU PALAIS DES CONGRES.
Marie George Buffet : "La secrétaire nationale du PCF a exigé que l'on traite les chômeurs en fin de droits comme on a traité les banques, n'hésitant pas à manier l'humour, comparant Nicolas Sarkozy à un "boxeur dentiste qui voudrait vous vendre un dentier après vous avoir démoli le portrait..."Nos listes sont 100% mouvement social, nos élus seront des boucliers contre la répression, de soutien à tous ceux qui luttent...Monsieur Besson, il y a plus de points communs entre un ouvrier Français et un ouvrier sans papiers originaire d'un pays d'Afrique qu'entre ce même ouvrier français et tous les membres de votre gouvernement."
Jean-Luc Mélenchon: "Voter pour nous, c'est voter pour un message clair et net, de résistance sociale tous azimuts. Je n'ai pas peur de le dire : nous ne cherchons à récupérer aucune lutte, mais nous sommes d'accord pour être récupérés par tous ceux qui veulent lutter. Nous voulons que les régions soit un point d'appui des luttes."
Pierre Laurent : ( tête de liste du Front de Gauche en Ile de France) : "Valérie Pécresse (UMP) vient avec un objectif unique, le Grand Paris, que j'appelle le Paris des actionnaires. C'est un projet archaïque, inégalitaire et autoritaire. Pour nous, l'égalité sera le moteur pour le développement d'une métropole parisienne, ainsi, en matière de transports, un titre unique pour tous au prix des zones 1et 2. Le 14 mars, nous devons être la locomotive de la gauche."
Christian Piquet : Hier, le Front de Gauche a ouvert le chemin de l'espoir, aujourd'hui, cet espoir s'est élargi. Les colères sont orphelines d'une gauche à la hauteur. Nous voulons rassembler tous ceux qui veulent une gauche bien à gauche, qui veulent une rupture avec le capitalisme."
Yann Cochin : (syndicaliste EDF) : "EDF et GDF appliquent les critères de rentabilité avec, pour conséquence, la souffrance au travail. C'est le ras-le bol, la colère, face à des directions qui refusent d'entendre et prononcent 240 sanctions et licenciements, c'est une première. C'est pourquoi, comme dirigeant syndical, je me suis engagé dans une grève de la faim. Je suis ici pour dire que la gauche de la gauche unie peut promouvoir d'autres choix politiques."
Eric Nordet : (syndicaliste RATP) :" Nous devons porter l'exigence du droit au transport pour tous. Le vote pour le Front de Gauche, c'est construire un rapport de forces au plan régional nous donnant les moyens de nous opposer aux choix libéraux de Nicolas Sarkozy."
Didier Dreyfuss : (professeur de médécine, signataire de l'appel des appels):" Le pouvoir veut détruire notre système de santé dont 80% des Français se disent satisfaits. La réforme Bachelot et celle sur la tarification à l'activité font disparaître les missions de service public pour privilégier la logique de rentabilité. Il ne suffit plus de critiquer, aujourd'hui je m'engage."
Christian Favier : (président PCF du conseil général du Val de Marne) :" Alors que le gouvernement veut faire passer ses dangereux projets sur la réforme des collectivités locales qui vont remettre en question les services publics de proximité, les régionales doivent être le moyen de s'y opposer."
Loïc Penne : (syndicaliste urgentiste) : "Nous avons besoin d'élus qui redescendent auprès des citoyens. Avec des listes gagnantes à gauche nous pourrons créer partout des assemblées constituées de professionnels de la santé, de citoyens, d'usagers, pour faire opposition à la réorganisation du pouvoir des hôpitaux."
Claire Villiers : (Alternative citoyenne) : "Nous voulons réussir cette campagne. Cela pourrait rouvrir l'espoir. Nous en avons tous la responsabilité. Celle aussi de recomposer la gauche pour construire enfin des politiques de rupture."

dimanche 10 janvier 2010

Un message à l'adresse de la municipalité

A NEUF HEURES CE MATIN, J'AI RETROUVE LA PLACE DU MARCHE TRES GLISSANTE. HEUREUSEMENT, DE NOMBREUX COMMERCANTS AVAIENT EU LA BONNE IDEE DE METTRE DU SEL DEVANT LEURS ETALS. QU'ILS EN SOIENT REMERCIES. CEPENDANT LA VEILLE, LA METEO AVAIT ANNONCE LES RISQUES DE VERGLAS. LA MUNICIPALITE NE POUVAIT-ELLE PAS PRENDRE SES DISPOSITIONS POUR ASSURER UN ACCES SECURISE A CE LIEU DE RENCONTRE TRES FREQUENTE LE DIMANCHE MATIN ? IL EST VRAI QU'il FAUT POUR CELA ACCORDER UNE REELLE PRIORITE AU SERVICE PUBLIC. CE QUI, CHACUN EN CONVIENDRA EST DE MOINS EN MOINS LE CAS. C'EST UNE AFFAIRE DE CHOIX.

Un membre de l'équipe d'animation du blog.

samedi 9 janvier 2010

Le social aux trousses

Une caravane de mesures s'est ébranlée en début d'année et fonce sur les retraites, les services publics, les collectivités locales, l'emploi...C'est son bilan et ces perspectives que Nicolas Sarkozy traîne comme un boulet.
Par Patrick Apel-Muller
Nicolas Sarkozy n’est plus populaire qu’auprès de moins d’un tiers des Français. Le rallye des vœux qu’il a entamé ou la complaisance de grands médias qui organisent dans la plus grande spontanéité des débats sur les rengaines présidentielles de l’identité nationale ou de la famille (accolée au travail et à la patrie…) n’y changent rien. L’opinion n’est pas aveuglée par la poudre aux yeux de la communication élyséenne. Elle mesure que la crise court toujours, que les maniaques de la finance sévissent de plus belle ah ! la récidive… et que l’addition est en passe d’être présentée aux Français. Nos compatriotes sont pessimistes, morigènent certains commentateurs. Ils sont plutôt lucides. François Fillon a dû hier en convenir implicitement en évoquant les « poisons et délices » du capitalisme et en faisant mine de s’inquiéter du retour en force d’une « économie de bulle ». Ces envolées de colloque que le Medef se rassure ne portent pas à conséquences. Le premier ministre « fait le job », comme on dit chez les managers. Une caravane de mesures d’austérité s’est ébranlée en début d’année et fonce sur les retraites, les services publics, les collectivités locales et contre l’emploi en général. C’est son bilan et ces perspectives que Nicolas Sarkozy traîne comme un boulet. Il a le social aux trousses.
Même la santé en prend un coup. Le pouvoir a joué avec la peur en agitant des éprouvettes de virus grippal qui ont d’abord servi à servir de magnifiques cadeaux à l’industrie pharmaceutique. Les près de 2 milliards d’euros qui ont été sacrifiés à la prospérité des multinationales du médicament auraient comblé d’un coup le déficit de tous les hôpitaux de France, pour lesquels la droite n’a pas un sou. Paradoxe lamentable qui voit Roselyne Bachelot réquisitionner à tour de bras des infirmières pour vacciner tandis qu’elle veut licencier des milliers de soignants ! L’actualité joue contre nous, se plaignent quelques hiérarques de l’UMP.
Alors que le LKP appelle à une grève générale en Guadeloupe le 20 janvier, on peut juger, un an après un dur conflit, ce que valent les promesses du pouvoir. La « profitation », qui additionnait bas salaires et racket en règle par le grand commerce, avait reculé dans un premier temps. Mais le gouvernement a autorisé une nouvelle envolée du prix de l’essence et des produits alimentaires tandis qu’il exclut de l’augmentation prévue de 200 euros plus de la moitié des salariés qui devaient en bénéficier. L’île défile aujourd’hui et frappe les trois coups d’un nouveau mouvement si le réalisme ne l’emporte pas. L’arrivée sur place de 450 gendarmes en renfort la semaine dernière est de mauvais augure.
C’est dans ce climat que le rideau se lève sur la campagne des élections régionales. Nicolas Sarkozy est-il toujours si sûr de l’opportunité de faire de son action le cœur de l’argumentaire de la droite ? Á gauche en tout cas, on aurait tort de parier sur le rejet mécanique de l’État UMP. Comment les régions peuvent-elles permettre à leurs habitants de résister aux ravages de la politique libérale ? En quoi peuvent-elles constituer des lieux ou, dans leurs domaines d’action, s’imaginent des politiques nouvelles qui libèrent les capacités humaines des carcans du capitalisme ? C’est l’ambition que porte le Front de gauche élargi à de nouveaux partenaires et qui donne à ses partisans un premier rendez-vous demain à Paris.

vendredi 8 janvier 2010

Halte à la pompe à ordures

Romainville veut être une des seules villes de France à expérimenter la collecte des ordures par aspiration pour un investissement “annoncé” de 13,5 MILLIONS d’euros !
Madame Valls nous vend ce projet comme l’excellence écologique puisqu’il supprime 4 tournées hebdomadaires de camions bennes soit seulement 2000 kms par an.


Ce projet concerne seulement 2602 logements à Romainville mais sera financé pendant 35 ans par tous les contribuables de la ville.

Ce projet a été imposé sans aucune consultation des romainvillois et des futurs habitants du site où sera implantée la future centrale d’aspiration.

Le collectif “Halte à la pompe à ordures” demande l’arrêt immédiat de ce projet car :

1. Il met en péril les finances des Romainvillois qui est déjà la 2ème ville la plus endettée par habitant en Seine Saint Denis.
2. Il est en complète contradiction avec les objectifs du Grenelle de l’Environnement.
3. Beaucoup de villes ont suspendu ce projet en raison du coût exorbitant : Narbonne, Suresnes, Vitry sur Seine, Boulogne Billancourt, Brest,…
4. Les voiries concernées (et même celles récemment rénovées) devront être défoncées pour faire passer les différents tuyaux.


Rejoignez notre collectif pour que la Mairie annule ce projet,
il est encore temps !!!

Pour plus d’informations et vous inscrire,
contactez-nous au 01 48 46 54 00 ou à l’adresse mail suivante :

jeudi 7 janvier 2010

Un article du canard enchaîné qui concerne Romainville





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L'audace de Valérie Pécresse !

Il faut être juste. Si le gouvernement n'apparaît pas très en forme ces temps-ci, il en est qui n'ont pas attendu que Nicolas Sarkozy les invite à l'audace comme il l'a fait mardi. Ainsi Valérie Pécresse, tête de liste de l'UMP EN Île de France pour les régionales, et qui rappelle elle-même dans le Parisien ses états de service : "J'ai fait la réforme des universités la plus difficile des quarante dernières années. C'est pourquoi, je suis crédible quand je dis que je veux porter cette idée de changement, de volontarisme."

Comment ne pas croire quelqu'un de crédible ?

Quant à son volontarisme, il est à l'image de celui de Nicolas Sarkozy quand il s'engage à garantir l'emploi dans une entreprise : "Si je suis élue présidente de la région, on me verra dans les gares pour vérifier si les trains sont à l'heure." Vaste programme, mais on attend davantage. Le ramassage des papiers gras ? La régulation de la circulation aux carrefours ? Quoi, encore ? Elle y réfléchit dans son QG de campagne installé sur une péniche pour se mettre en condition.

dimanche 3 janvier 2010

Grand Paris : Paul Chémétov a cent fois raison !

Tandis que Paris, pourtant bien desservi par les transports en commun, se dépeuple et devient la chasse gardée des riches, le projet du Grand Paris (imposé sans débat !) a oublié nos banlieues populaires et ignore totalement les besoins de leurs populations : emplois, logements accessibles, modernisation et développement des transports en commun, construction d’équipements culturels et d’enseignement (c'est-à-dire nos besoins).
Une fois de plus, il est proposé de renvoyer les franciliens, toujours plus loin de Paris.
Alors bonjour la voiture, bonjour les villes en carton-pâte, bonjour les temples du commerce et bonjour la pollution…
Adieu les bonnes terres agricoles et aussi les entreprises.
- « Dites donc, monsieur ARTHUS BERTRAND, c’est quand que vous nous faîtes un reportage, du haut de votre hélico, sur la nouvelle Seine et Marne, vers le Val d’Europe où les grues et autres derricks ont remplacé les épis de maïs ? »
Mais le Grand Paris, c’est aussi : adieu la démocratie locale ; à la trappe les communes et les départements !
Avec le projet du Grand Paris, bonjour les grands et prestigieux « pôles » reliés par un très cher et lointain super métro : le fameux « grand huit ». Et le nôtre, il en est où ?
Pourquoi, pour qui, tout ce bazar ?
Pour nous, pour vous, citoyens de la banlieue ?
Assurément non ; mais pour la finance, pour le prestige !
Oui, l’architecte urbaniste Paul CHEMETOV a cent fois raison ;
Faisons nôtres les neuf propositions réalistes qu’il formule.
Il faut faire redescendre sur terre ces technocrates, ces crânes d’œuf, au service de leur maître : le capitalisme.
Enfin, adressons un salut amical à Paul CHEMETOV en nous souvenant qu’il fût jadis architecte urbaniste de Romainville
Hibernatus

samedi 2 janvier 2010

Plan climat au conseil général : les inégalités sociales et environnementales vont de pair !

Le conseil général a présenté son plan climat, lancé lors de la mandature précédente sous la houlette de son Président communiste d'alors et de Josiane BERNARD, vice-présidente (PCF) en charge de l'environnement et de l'écologie urbaine.
Nous publions ici l'intervention d'Hervé BRAMY- quelques jours après son retour de Copenhague- lors de la séance du conseil général de Seine-Saint-Denis du 17 décembre 2009 consacrée à ce plan climat-territoire.
« Le rapport qui nous est présenté aujourd’hui - et qui engage notre collectivité dans une démarche d’élaboration d’un Plan climat pour tout notre territoire - est déterminant.
30 décembre 2009
En effet, l’attachement de nos concitoyens à la planète, à leur qualité de vie urbaine et environnementale sont une de leur première priorité.Depuis plusieurs décennies notre collectivité territoriale a travaillé avec ambition à la traduire en actes concrets si bien que des experts de renom en France, des institutions européennes et internationales ont tenu à souligner notre exemplarité notamment le caractère populaire et citoyen de nos initiatives qui ont pris toute leur vigueur avec la biennale de l’environnement. Je pense notamment à l’obtention du label européen Natura 2000 ou encore à la convention qui nous lie avec l’une des instances de l’ONU, le PNUE.
Je souligne d’entrée de jeu cet aspect parce qu’il démontre que la volonté des hommes et des femmes, les choix politiques de notre assemblée sur la durée, la compétence, la créativité des agents du service départemental, leurs motivations alliées à celles des citoyens ont montré que l’on peut modifier l’état de chose existant. Nous avons réussi à préserver nos ressources naturelles et même mieux, à faire renaître l’état de nature, développer une riche biodiversité florale et faunistique. Non il n’est pas dit dès lors que la volonté citoyenne et politique s’exprime à sa juste dimension que la dégradation de la planète soit inscrite de façon immuable.
Nous prenons, pour ce qui nous concerne, très au sérieux les constats, analyses et préconisations du GIEC. Je ne reviens pas sur les dangers potentiels qui pourraient marquer l’avenir de la planète et surtout la vie de millions d’êtres humains quand on évoque la création d’une nouvelle catégorie de population : les réfugiés climatiques.
Sans verser dans le catastrophisme il y a urgence à agir du local au global si l’on ne veut pas subir le chaos à l’échelle planétaire.
C’est pourquoi je veux souligner l’important travail réalisé sous l’impulsion persévérante de notre vice-présidente Josie Bernard depuis 2004, ainsi que l’investissement constant des agents de notre collectivité que je veux à mon tour remercier. De notre point de vue, la démarche climat doit prendre son plein essor indépendamment de tout autre enjeu car il y a urgence à agir compte tenu de l’importance des défis climatiques à relever. Toutefois nous la concevons en lien étroit avec les objectifs de l’agenda 21. Ceci est d’autant plus nécessaire que les singularités sociales économiques, écologiques et financières de notre département constituent à son échelle un territoire de contradictions avérées. La présence de riches sièges sociaux d’entreprises et de multinationales côtoient des populations en grande difficulté sociale et environnementale malgré tous les efforts que nous produisons.
Inégalités sociales et environnementales vont de pair !
Je voudrais donc rapidement dire quels sont les grands principes politiques qui guident notre engagement dans la démarche Climat. Comme l’a dit Josie Bernard, ici plus qu’ailleurs en région parisienne, nous devons lier de façon indéfectible la lutte contre les inégalités sociales et les inégalités environnementales. C’est un enjeu en soi, un enjeu à part entière sur lequel nous devons approfondir nos objectifs et nos actions comme nous le précisons en matière de logement par exemple. J’y reviendrais dans le volet financier.
Le slogan « Justice climatique - Justice sociale » a été un de ceux les plus clamés à Copenhague lors de la manifestation internationale du samedi 12 décembre dernier à laquelle je participais. Une autre exigence a largement traversé l’énorme vague humaine et citoyenne de Copenhague demandant de « changer le système pas le Climat ». Ils ont raison de clamer haut et fort cette aspiration car pour ce qui nous concerne nous considérons que le capitalisme n’est pas écolo-compatible.
Comme vous l’avez dit M. le Président il faut inventer un nouveau mode de développement, de production et de consommation mais il faut immédiatement ajouter : tout en assurant la justice sociale, le progrès social, la liberté de choix des citoyens et des salariés par l’émergence de nouveaux pouvoirs d’intervention. Cet engagement si nous voulons le partager alors oui ; il faut oser dire les choses : c’est le productivisme en général et le productivisme capitaliste en particulier, qui sont responsables de la crise écologique, sociale et financière que nous connaissons actuellement. C’est ce que nous dit le GIEC lorsqu’il considère que la situation dégradée de la planète est due à l’activité humaine. Donc il faut en tirer les conséquences, le profit pour les actionnaires ne peut rester la ligne de mire du développement de nos sociétés. Non, c’est le développement social humain solidaire et démocratique qui doit devenir notre visée. De ce fait il faut avoir le courage de sortir du marché l’eau, l’air, la terre, l’énergie - et les considérer comme biens public et biens communs de l’humanité-.
Dans le même temps, nous devons réaffirmer l’existence de droits sociaux réels à tous les êtres humains. Je pense notamment au droit pour tous à l’énergie, dans le cadre du service public, ce qui – comme nous venons de le dire - est aujourd’hui loin d’être acquis. Cependant, il est possible d’agir : c’est ce que les parlementaires communistes portent aujourd’hui à l’Assemblée Nationale et au Sénat, avec une proposition de loi pour un droit à l’eau qui ne soit pas curatif mais préventif, notamment pour celles et ceux qui sont les plus en difficulté sociale.
Ils ont sauvé les banques, sauvons la planète !
Enfin, il ne faut pas ignorer ou faire semblant d’ignorer que pour atteindre 80 à 90 % de réduction du Gaz à Effet de Serre (GES) en 2050 cela va demander une énorme mobilisation financière pour adapter nos systèmes de production et consommation, ici et partout dans le monde. Personne ou trop peu de personnes évoquent l’enjeu financier pour nos pays développés et industrialisés qui figurent parmi les plus pollueurs. On évalue à plus de 10.000 Mds de dollars la mobilisation financière nécessaire pour adapter notre propre système de production et de consommation pour l’isolation thermique et énergétique du logement ou pour nos transports par exemple.
Par ailleurs, à Copenhague rien n’a été réglé pour l’aide au pays en développement (PED) et aux pays les plus pauvres évaluée à 100 Md€ par l’ONU par an pour 2020. Non seulement, il nous faut régler notre dette climatique historique à l’égard des PED par le versement d’une aide directe fixée à 30 Md€ d’euros par an pour l’Europe. Il nous faut également faciliter les transferts de technologies et favoriser l’accessibilité aux brevets pour leur permettre d’adapter leur développement avec l’accès au progrès social auquel ils ont droit.
Qui va payer la facture ? Le consommateur, le contribuable, les collectivités territoriales, l’Etat ? Certes les banques ont été renflouées avec l’aide financière des états. Il est donc possible de trouver beaucoup d’argent rapidement. Toutefois on doute de la volonté de la France car au moment où la même mobilisation financière serait nécessaire pour sauver le climat, le président de la République poursuit son acharnement contre la dépense publique et envisage une conférence nationale sur le déficit public. Ce qui en dit long sur ses intentions.
Dans les pays riches frappés par la crise financière les promoteurs du système capitaliste ont sauvé les banques. En personnes responsables il nous reviendra de sauver la planète et le climat car il faudra bien les aider à trouver l’argent. Nous considérons que la taxe carbone n’est pas le bon chemin à emprunter. Nous ne sommes d’ailleurs par les seuls. Taxer enfin le capital à sa juste dimension nous apparaît plus efficace. C’est dans cette perspective que nous proposons d’agir en développant les luttes et les rassemblements afin que soit cette fois-ci décidé une taxation des transactions financières et la réduction des dépenses militaires de 10% par an. Plus que jamais la démocratie et l’intervention citoyenne doivent prendre un nouvel élan pour sauver l’humanité. »


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