LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

lundi 30 novembre 2015

Elles, ils vous appellent à voter pour le liste " Nos vies d'abord "



ELLES, ILS APPELLENT À VOTER POUR  LA LISTE " NOS VIES D'ABORD " CONDUITE PAR PIERRE LAURENT ET CLÉMENTINE AUTAIN EN SEINE-SAINT-DENIS ET SUR LAQUELLE FIGURE BRIGITTE MORANNE, CONSEILLÈRE MUNICIPALE, INFIRMIÈRE À L’HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE !
                                                                                              

Sofia DAUVERGNE- Fernande BARBIN- Jean-Claude BARBIN- Jean-Paul BALDENWECK-  Évelyne BARRAUD- BERNARD- Patrick BRETON- Didier BROCHE- Nadège BUSSARD- Corinne BUZON- Agnès CARRION- Miguel CARRION- Claudie CATEL-BRETON- Christiane CHASSELOUP- Gérard CHASSELOUP- Frédéric CHATEAUNEU- Bernard CHÉRUBIN- Robert CLEMENT- Pascal CLÉMENT- Marie Lise DESCAMPS- Lionel DESCAMPS- Jean-Luc DODEMAND- Marie-Ange ELDAMSHITY- Martine FÈVRE- Christiane FRÈRE- Ghislaine GIACALONE- François GIACALONE- Alfred GOTTI- Chantal GUYARD- Alain HERRERO- Claude JUMELLE François LECORNEC- Patrice LEMERET- Lise LEMERET- Grégory LEMERET- Nicole LÉONET- Françoise MANAS- Jean-Pierre MARSON- Françoise MONFOUGA- Brigitte MORANNE- Didier MORANNE- Annette MOREAU- Maurice MOREAU- Anne MORICE- Franck MUSY- Laurent PAGNIER- Dominique PIGUET- Robert PRAUD- Luc PRUNELLE- Laure RÉGUIG- Annie SAADA- Maurice SEBBAH- Denise SCHOLL- Paulette SIMON- Gaston SIRIEX- Pascal SCHTEYER- Patrick TROUBAT- Lionel VAILLANT- Cathy VAN BALLAER- Michel VISBEC

jeudi 26 novembre 2015

Conseil municipal du 25 novembre : Intervention de Sofia DAUVERGNE sur " la charte du dialogue citoyen " !



Conseil Municipal de Romainville du 25 novembre 2015
Intervention de Sofia DAUVERGNE, Conseillère Municipale, sur la " charte du dialogue citoyen
Nous avons étudié avec attention la nouvelle charte proposée par la ville « charte du dialogue citoyen ».
Nous pouvons y noter des avancées significatives dans la réflexion et les attentes de nos populations, du rôle des uns et des autres, ainsi que sur de nouveaux espaces de rencontres et de débats. 
Pour autant nous avons des réserves en même temps que des propositions à vous formuler.
Cela fait plus de 25 ans qu’on assiste au plan local à la recherche de formes nouvelles ou à la mise en place d’outils pour améliorer le dialogue citoyen ou la démocratie participative.
Les attentats de Charlie Hebdo ont amené l’Etat à lancer de nouveau la réflexion sur le dialogue avec nos concitoyens, en particulier au niveau de l'éducation nationale.
En effet, face à la barbarie, les valeurs de la république et du citoyen sont plus que nécessaires pour rappeler nos principes fondamentaux garants du vivre ensemble.
Comme si nous avions besoin de rappeler cette évidence selon laquelle le fonctionnement d’un système démocratique exige un certain degré de participation du peuple à la détermination des choix collectifs ?
L’idéal de toutes les démocraties modernes ne repose-t-il pas sur la conception selon laquelle le pouvoir politique procède du peuple souverain, constitué de citoyens actifs ?
C’est un fait indiscutable, l’action politique continue pourtant d’être aujourd’hui l’objet d’un grand scepticisme.
Les symptômes en sont connus. Le refus d’une conception de la politique qui se montre étrangère aux préoccupations des citoyens, sur laquelle ils n’ont pas de prise, qu’on dit de surcroît impuissante et réservée à des notables politiquement corrects, à des élites sociologiquement restreintes et aux experts en marketing n’a cessé de grandir.
La VIème République, une refonte de nos institutions sera inéluctable, pour vivre dans une société avec toujours plus de liberté, d’égalité et de fraternité.
Le dialogue donc, que nous cherchons à instaurer est en effet une quête dont un des freins aujourd’hui  est la crise des réponses politiques, de la représentation et des institutions.
Pour preuve, la délibération qui a été approuvée tout à l’heure sur la validation du périmètre et le changement de statut de l’agglomération en Etablissement Public Territorial sans que les citoyens aient eu leur mot à dire.
Quand les engagements pris ne sont pas tenus, quand la volonté exprimée lors des consultations ne change rien, quand le sentiment que les élus ne sont pas à l’image de celles et ceux qu’ils prétendent représenter, quand enfin les gouvernements émettent de sérieux doutes sur la capacité de l’action publique de changer le cours des choses, on comprend qu’il y ait un silence profond. C’est à cela, selon nous, le défi que, la charte proposée, doit relever.

Et pas une charte de plus !
un petit retour en arrière. Vous vous rappelez qu’en 2001 (discours investiture de Corinne Valls), on nous avait promis une autre ère !! avec la mise en place de relais et d’outils innovants pour un rapprochement municipalité/population :  des élus référents de quartier, des conseils et régies de quartier dotés de budgets propres, la mise en place d’un atelier permanent sur l’urbanisme l’ouverture plus large des commissions, l’élargissement de la commission jeunesse.
Les conseils de quartiers n'ont duré qu'un temps puis tout à disparu... En 2007, on institue les ateliers urbains lieu de concertation où  l’on finit par donner la parole « aux gens », sur des projets déjà ficelés pour  la plupart du temps et  une fois qu’ils se sont exprimés, ils perdaient toute possibilité d’intervention sur la suite des événements.
Oui à une nouvelle aventure de la citoyenneté que vous nous proposez.
 Mais pas pour faire semblant, pas pour céder à des effets de mode. Pas une démocratie alibi où l’on ne vient que pour faire valider des décisions déjà prises.
Le dialogue citoyen, cela ne peut pas être « je vous écoute, je note et ensuite je fais mon marché et voilà ce que moi je retiens ». Les élus doivent avoir le courage et l’humilité de partager leur pouvoir même s’ils restent souverains dans la prise formelle des décisions. Les citoyens ne veulent pas se substituer aux élus, ils veulent simplement, mais ça changerait tout, être écoutés, pouvoir dialoguer et participer aux décisions et à leur mise en œuvre.
Oui pour inventer une nouvelle approche pour bâtir un autre « vivre en société » qui dépasse les cloisonnements ancestraux.
Qui cherche à construire une nouvelle architecture entre démocratie représentative et démocratie participative. Car l’une ne se construit pas au détriment de l’autre.
Bien évidemment nous sommes conscients que tout cela doit se faire en garantissant la légitimité de tous-tes les élu(es)à un moment où il y a une grande désaffection de l’engagement citoyen et politique, le chiffre de l’abstention toujours de plus en plus élevé à chaque élection nous le rappelle sans cesse.
Pour autant, ils nous semblent que ces espaces peuvent et doivent être aussi des espaces de démocratie participative qui feraient  des romainvilloises et des romainvillois des citoyens à part entière pour la gestion de leur cité.

Oui pour réunir la population autour d’une nouvelle dynamique pour développer la citoyenneté avec des actes, des moyens qui confirment notre volonté de co-construire et de co-décider.
Ainsi les propositions de nouveaux espaces, le conseil des enfants, les conseils citoyens obligatoires dans les quartiers prioritaires, la cérémonie de remise des cartes électorales, le conseil de jeunes, les projets citoyens, la charte de la ville éco-responsable vont dans le bon sens.
Pour ce faire  nous proposons d’aller plus loin comme nous vous l’avions déjà proposé au conseil municipal du 6 avril 2014, ou nous souhaitions réfléchir conjointement au règlement intérieur de notre instance nous avions soumis au débat la possibilité de rajouter aux 2 commissions facultatives (sport et culture)  la mise en place d’une commission écologie, une commission école éducation, une commission économique et sociale.
Mais également pour permettre la construction d’un projet de ville partagé,  on peut réfléchir aussi à la mise en place d’un observatoire des engagements doté de réels pouvoirs, la création de commissions municipales ouvertes à tous les habitants et associations  intéressés.
Les conseils de quartier doivent renaître et avoir la possibilité de décider souverainement de leur ordre du jour. Plus on développera dans ces espaces de la démocratie, de la participation active, plus les gens vont se ressaisir de leur destin, et finalement réinvestir le champ local, le collectif.
C’est sans doute le meilleur moyen de lutter contre le repli et de retrouver ce sens du collectif, de la convivialité, partir de l’intérêt particulier pour bâtir ensemble l’intérêt général.
Impulser la vie associative, en faisant émerger la création, l’action, le vivre ensemble,
Rétablir les panneaux expressions libres,
Faire du conseil municipal, un vrai espace, d’échange, de confrontation des idées et des propositions permettant ainsi à tous les romainvillois d’y trouver leur place. Ainsi chaque fin d"année, nous pourrions faire un bilan de l’avancée et de la mise en œuvre de la charte.
En effet tous les élus sont légitimes alors pourquoi informer la population régulièrement dans le bulletin municipal que le conseil municipal n'est composé que de 27 élus et non 35.
Voilà notre contribution au débat démocratique et constructif.

Les élus de Romainville Ensemble et du Front de Gauche souhaitent contribuer à faire vivre cette Charte du Dialogue Citoyen.

Conseil municipal du 25 novembre : Intervention de Sofia DAUVERGNE sur le périmètre du futur Etablissement Public Territorial d'Est Ensemble !


Intervention de Sofia DAUVERGNE sur le périmètre du futur Établissement Public Territorial (EPT) d'Est Ensemble

Madame le Maire, chers collègues,
Ce soir notre conseil Municipal est amené à se prononcer sur le périmètre du futur territoire qui sera partie prenante de la Métropole du grand Paris.
La saisine de notre Conseil par le Préfet de Région nous donne l’occasion de mettre à jour et de donner notre avis sur ce que vise la loi de Nouvelle Organisation du Territoire de la publique – dite loi NOTRe  du 7 août 2015 qui va bien au delà de la question qui nous est posée.
Cette question du périmètre pourrait être réglée assez vite car, comme cela l'a été rappelé, il sera celui de notre actuelle intercommunalité.
C'est, effectivement, le moins mauvais des scénarios. Je pense à ceux aujourd'hui forcés de se regrouper dans des territoires n'ayant pas une vraie cohérence et portant des projets politiques totalement opposés.
J'en viens maintenant aux questions de fond pour lesquelles les élus que nous sommes n'ont jamais été sollicités et je ne parle pas des citoyens tenus éloignés d'un débat qui les concerne pourtant en premier lieu.
Et ce n'est pas faute, pour notre part, d'avoir proposé à l'assemblée, en mai puis en octobre de l'année dernière l'organisation d'un débat public sur romainville pour  en informer les habitants.
Déjà pour la loi Maptam ( Loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l'Action Publique Territoriale et l'Affirmation des Métropoles) on nous parlait du « 1000 feuilles administratif », que « les Français n'y comprenaient rien » dans « des institutions trop éloignées de leurs préoccupations », constatons que la situation avec la loi NOTRe, n'est pas plus claire : le 1000 feuilles a grossi et les français ont été tenus éloignés des débats.
Nous assistons donc en définitive à un vrai coup de force contre la démocratie, et que c’est en vérité à ne plus rien y comprendre. A moins que ce « choc de simplification » ne soit en vérité qu'un « choc libéral ».
J’en veux pour preuve le débat du 29 septembre dernier, de présentation de la loi NOTRe à l'agglomération Est Ensemble qui - malgré la présence du Préfet Lucas - a plongé les élus communautaires dans une grande perplexité...
Comment ne pas faire le parallèle avec le discours prévalant sur la construction Européenne ? on nous annonçait « paix et prospérité » !
On sait depuis ce qu'il en est advenu... guerre, austérité et chômage de masse.

Pour revenir à Romainville, à ce soir, la présentation qui nous est faite pèche par manque d'enthousiasme : les élites, les technocrates ne croient même pas en leurs lois.
Et pourtant, il y aurait fort à faire : nous pensons qu'il faut effectivement donner un grand coup de balai démocratique sur nos institutions avec une VIème République qui prenne en compte les droits des salariés dans l'entreprise, qui libère l'information du pouvoir de la finance, qui donne des droits élargis pour les associations, qui sorte du carcan du présidentialisme et des pouvoirs personnels, qui conforte la commune comme socle de la démocratie.
Mais nous aurons à échanger sur ces questions tout à l'heure avec l'adoption de la Charte du dialogue citoyen.
Critiques de cette loi obscure, nous sommes pourtant conscient des enjeux que portent l’agglomération : sur le logement, sur l'emploi, sur les nécessaires dynamiques territoriales, sur le transport et l'environnement qui sont des questions qui se posent et se traitent à cette échelle.
Mais là où nous devrions rencontrer : de la mutualisation, de la coopération, des péréquations, de la synergie des territoires ce que l'on nous propose en est exactement l'inverse.
Il faudra changer ces métropoles. Au lieu qu’elles soient autoritaires et au service des quartiers d’affaires, il faudra les réorienter en métropoles coopératives, démocratiques et au service de la lutte contre les ségrégations sociales et territoriales pour un développement durable, et qu’au lieu de prétendre tout régenter, elles soient un espace de convergence des actions des autres collectivités qui doivent continuer à avoir les moyens de fonctionner.
 Il faudra agir pour que leurs élu-e-s ne soient pas que des faire-valoir.  Pour notre part nous continuerons à alerter sur les mauvais coups, comme l’Opération d’Intérêt National (OIN) au parc de La Courneuve et celles en projet dans les quartiers des Ormes en liaison avec Montreuil.
Bien sûr nous continuerons à expliquer les conséquences de la loi NOTRe. Le gouvernement a pu d’autant pu faire passer cette loi parce que personne n’en mesure les impacts…
Nous continuerons à partir de la vie concrète à mettre à nu la nature profonde de la réforme territoriale et pour faire progresser l’idée d’une réforme démocratique pour qu’elle devienne incontournable.
Comment va donc s'organiser la République ? Avec l'étouffement budgétaire des Communes, la disparation programmée des Départements, l'éloignement du pouvoir par des régions déconnectées de la réalité et la création de métropoles qui n'en ont que le nom.
La loi NOTRe organise la casse de repères géographiques forts qu'ont les citoyens :
·     le Département - quoi que l'on en dise- les citoyens y sont attachés et nous ne pouvons nier que la Seine-Saint-Denis est notre identité,
·     les régions, autrefois niées, devront faire cohabiter des territoires aussi éloignés culturellement que l'Aisne et le Pas de Calais, les Hautes-Alpes et le Puy de Dôme, le Bas-Rhin et la Haute Marne ? Plus grandes mais pas plus efficaces et plus pertinentes, on pourrait multiplier les exemples...
La loi organise aussi la casse des repères institutionnels :
·     le principe républicain de la libre administration des territoires vole en éclat avec le retour de la tutelle de collectivité sur d'autre : ici la métropole. En province, la région. 
·     la question de la compétence générale sujet ô combien important dans un département comme le nôtre qui a permis de couvrir des champs inédits, que ce soit dans le domaine de la culture, de la santé, de la jeunesse, de la petite enfance...
Elle consacre la fin de l'unicité du territoire de la République régi par les mêmes règles...
Ce faisant le gouvernement va à l'encontre des principes établis en matière de loi de décentralisation depuis 30 ans puisque la loi entérine une plus grande concentration des pouvoirs et le dessaisissement des exécutifs locaux des décisions qui touchent les citoyens.
Que restera-t-il demain comme pouvoir aux élus de la république ?
Pourquoi faire cela ?
Est-ce pour faire des économies et dans le cadre d'un choc austéritaire réduire les compétences pour réduire les services à la population.
Est-ce pour livrer les services publics au privé à l'image des Partenariats Publics-Privés ?
Ou est-ce pour embarquer de force Paris dans une compétition européenne sur qui sera la capitale de la finance ?
Ce qui restera demain...
des Mairies sans compétences et sans moyens, soumises à une austérité de fer,
des territoires sans guère plus de ressources : puisque la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, la DGF intercommunale ira à la Métropole de même que la Cotisation Foncière des entreprises en 2020...
Alors qu'on vante le rééquilibrage de la région par des mécanismes fiscaux complexes...
Pardonnez-moi mais il s'agit de balivernes : demain la future métropole sera dominée par la droite des Hauts-de-Seine, des Yvelines, et du XVIème arrondissement... Comment imaginer qu'ils soient pleinement solidaires avec leurs amis des républicains du 93 ? Peut-on en plus imaginer qu'ils le seront avec les villes de gauche ? Ou encore avec leurs populations méprisées de tout temps ?
·     Déni démocratique, injustice territoriale : voilà le résultat de la loi NOTRe.
Je finirai par trois sujets qui nous sont chers :
·     On ne trouve rien  sur la future gouvernance des OPH alors que des parlementaires socialistes ont  porté un amendement  proposant une gouvernance unique des OPH, SA, SEM et coopératives... Amendement qui a été retirer rapidement devant la levée de bouclier provoquée dans le monde HLM. Demain donc, quelle sera votre position sachant que l'on peut aller vers une gouvernance unique sur le territoire et perdre la gestion d' un office, OPH Romainville Habitat ? Comment peut on penser  que la crise du logement dans notre ville - comme en Ile de France - sera résolue par un transfert des demandes vers un territoire dont les dotations et les financements de l’Etat vont diminuer ?

·     Une autre question nous interpelle et non des moindre : celle de la parité homme-femme. L’assemblée de la Métropole, constituée des Maires, sera majoritairement masculine. Quel recul, une loi de la République ne sera donc plus appliquée !
Mais nous aurons à revenir sur ce sujet puisque d'ici la fin de  l'année les conseils municipaux sont appelés à désigner leur représentant à la métropole ainsi que les nouveaux conseillers territoriaux bafouant ici le suffrage des électeurs et la légitimité de la représentation à la proportionnelle.

·     Enfin, le dernier mot sera pour les personnels de statuts publics : en région, dans les départements, dans les Établissements Publics Territoriaux, dans les communes c'est à une véritable saignée de l'emploi public que nous allons assister.  Avec son corollaire de diminution de service public et de collectivités qui ne pourront plus jouer le rôle d'amortisseur des difficultés sociales, de bouclier social.

Notre espoir est que ce qui est mal fait aujourd’hui, demain, avec les citoyens, il faudra le reconstruire.

mercredi 25 novembre 2015

Adresse de Brigitte MORANNE, conseillère municipale, candidate sur la liste "Nos vies d'abord" !





Infirmière à l'hôpital intercommunal, André GREGOIRE, vous comprendrez que je salue particulièrement mes collègues du service public hospitalier. De l'agent hospitalier au médecin, toutes te tous n'ont pas compté leurs heures. Le drame que nous venons de vivre nous amène naturellement à nous interroger sur la situation de l'hôpital public, sur la nécessité de sa défense et des moyens à lui octroyer pour assure ses missions dans de bonnes conditions !


mardi 24 novembre 2015

Quand Jérôme C. sur le blog de la "Villa Soléa" comparait la place des commerces à...Disneyland !



UN CLIN D'OEIL : Le hasard nous a conduit en mettant notre nez dans nos archives à tomber sur un billet écrit par Jérôme C. sur le blog de la Villa Soléa, que vous trouvez ci-dessous. Il disait tout simplement ce que beaucoup d'habitants de notre ville murmurent aujourd'hui. Evidemment, ceux-ci sont de mauvaise foi ! Cependant pour monsieur Jérôme C., c'était avant, car depuis il est devenu conseiller municipal dans la majorité de madame VALLS. Alors forcément il ne voit plus Mickey et Minnie dans le voisinage. "Adorer ce que l'on brûlait hier ! Ah le pouvoir !


Future Place des commerces : bienvenue à… Disneyland ?

Publié le  par Jérôme
  Alors qu’un premier programme immobilier vient tout juste d’entrer en phase de commercialisation (Grand’Place – Cogedim), le visionnage du film proposé par l’aménageur SEMPRO laisse présager le pire, au niveau architectural, pour la future Place des commerces romainvilloise…

Un vaste pastiche néo-classique, que nos renieraient pas Mickey etMinnie dans leur voisinage. En tout cas, « l’oncle Picsou » est déjà à l’oeuvre, puisque les appartements actuellement en vente sont proposés jusqu’à 6263 euros le m2 (171 000 euros pour un studio de 27,3 m2, TVA 19,6%) !

À Romainville le bétonnage récompensé !!!

Il y a quelques jours un quotidien du matin nous apprenait que la ville de Romainville recevrait un chèque de 1,43 M€ pour l’aide aux « Maires bâtisseurs ». C’est bon à prendre et cela va tout juste compenser la diminution de la Dotation Globale de Fonctionnement, consécutive aux décisions gouvernementales.

Mais il serait plus juste de parler de « prime au bétonnage » qui risque de ne pas être la dernière si l’on en croit le nombre de chantiers que s’offrent les promoteurs et les annonces de la municipalité.

Oui bétonnage, lorsqu’on pense aux opérations envisagées dans le quartier Gagarine, dans le quartier des grands Champs où aux 60 logements déjà construits viendraient s’ajouter une vaste opération sur la friche « Panotel » et en partie sur la cité des Mares !

Oui bétonnage, lorsqu’on regarde avec effroi le spectacle qu'offre cette « place des commerces », qui disons-le ne figure pas dans la convention « ANRU », et sans qu’une réelle consultation des habitants n'est été organisée ! Il fallait dé-densifier, nous disait-on !

Oui bétonnage lorsqu’on prend connaissance des projets dans le quartier des Ormes !

Oui bétonnage, dans le quartier des 3 communes où les habitants de la cité Charles de Gaulle apprennent par la voix de monsieur Champion qu’ils seraient relogés dans un bâtiment R+11 qui serait un « signal urbain, un repère physique afin d’affirmer le renouveau du quartier avec notamment l’arrivée du métro ». On croit rêver ! Pour justifier du bétonnage on n’hésite pas débiter les pires inepties. À une question de savoir si les nuisances sonores avaient été prises en compte, il est répondu « que les fenêtres seraient isolées acoustiquement ». Cependant l’autoroute n’est couverte que sur 200 mètres. Qui peut croire, que, fenêtres ouvertes, les habitants de cette tour de 11 étages, n’entendront aucun bruit ? Il y a quelques dizaines d’années les habitants dont les logements se situant à proximité d'une autoroute ou du périphérique agissaient pour obtenir des murs antibruit. Un demi-siècle plus tard les édiles de Romainville se proposent de construire une tour de 11 étages à proximité de l’A3 !

Oui bétonnage, lorsque nous prenons connaissance de la pétition lancée au printemps dernier par les riverains de « la ZAC de l’horloge demandant la révision du projet indiquant :
« Ce projet était décrit en adéquation avec le quartier existant, dynamique, environnemental, favorisant de nouveaux espaces accueillants, agréables paysagés, avec l’implantation de commerces de proximité et un village de marques, des transports pour bien desservir le quartier etc… et surtout des bâtiments qui respecteraient la typologie du quartier et qui ne dépasseraient pas 4 ou 5 étages… Cependant la réalité est tout autre ! Suite aux derniers éléments portés à notre connaissance, nous demandons la révision du projet de construction des immeubles en R+9 et R+7. 
Une fois de plus, les riverains n’ont pas été entendus et Madame le Maire est passée outre en signant le permis de construire !

Par ailleurs la lecture de cet article a un autre mérite. Celui de mettre en lumière les nombreuses contradictions et approximations dans les propos tenus par Madame VALLS. Elle indique que la ville de Romainville compte près de 6000 demandes de logement non satisfaites, pour préciser dans la foulée que les logements répartis sur la ZAC Lemoine, la ZAC de l’Horloge et le quartier des Coudes Cornettes sont pour l’essentiel des logements en accession à la propriété. C’est cela ce que madame la Maire appelle "un parcours résidentiel".

On est également en droit d’attendre de la première magistrate de la ville davantage de rigueur ,d’exactitude et de sérieux. Il est faux de dire qu’un tiers des accédants seraient des habitants de la ville, un tiers de l’agglomération et un tiers de Paris. Pour deux raisons. Ce n’est pas ce que prétendent les promoteurs et en second lieu une grande partie de ces logements ne sont pas encore vendus !

Il est encore écrit que Romainville avait perdu un millier d’habitants entre 2012 et 2013. C’est faux. Voici les chiffres qui montrent d'ailleurs une très grande stabilité. 
2007 : 25563. 
2011 : 25512. 
2012 : 25411. 
2013 : 25771. 
Aujourd’hui : 25650.


Ainsi une constatation peut-être faite, en dépit de la construction de centaines de logements en accession à la propriété et d’un solde positif puisque nous avons compté ces 8 dernières années 955 décès et 3069 naissances, la population reste stable. Pour une raison essentielle, nombre de nos concitoyens, les jeunes notamment, ne trouvant aucune réponse à leur demande de logement social quittent notre ville. Ce qui signifie que pour atteindre les 30.000 habitants il faudra, c’est une évidence, avoir recours à un bétonnage record. À moins de changer de politique en matière d’urbanisme et d’habitat. Mais c’est une autre histoire !

jeudi 12 novembre 2015

Se loger : un droit pour tous !


► La France connaît une très grave crise du logement : près de 4 millions de mal-logés et plus de 100.000 personnes sont à la rue. On compte plus d'1,8 million de demandeurs de logement social. Même ceux qui souhaitaient accéder à la propriété ne le peuvent plus compte tenu de la spéculation immobilière et des prix du foncier.
► Se loger est devenu un luxe, la principale charge dans le budget des ménages. Pour certains d'entre eux, le logement représente plus de 50 % des dépenses dans un contexte de stagnation des salaires.
► La politique menée par le gouvernement aggrave encore cette situation : par exemple avec la quasi disparition des aides publiques à la construction de logements sociaux. Par ailleurs le basculement de nombreuses villes à droite en 2014 a mis un coup d'arrêt terrible à la construction de logements publics.
► L'accès à un logement de qualité est un droit. Les régions sont des acteurs importants qui peuvent le faire progresser. En aidant les Maires bâtisseurs, en oeuvrant pour l'interdiction des expulsions locatives sans relogement ou encore par l'encadrement des loyers en zone tendue, et en cessant toute aide aux communes qui ne respectent pas la Loi SRU.
 
Le logement est une source de spéculation et d'enrichissement considérable pour quelques uns, mais un problème au quotidien pour des millions de personnes mal-logées, et une charge très lourde dans le budget d'une majorité de familles. C'est aussi une source de relégation des plus modestes loin des centres urbains. Cette situation est le produit des politiques menées en France, ces trente dernières années. Elle ont principalement consisté en une multiplication de niches fiscales au détriment des aides à la construction de logements sociaux, de logements pour tous.
Le gouvernement actuel poursuit cette politique inefficace et anti-sociale, qui creuse les inégalités, favorise les ghettos et ne permet pas de répondre aux besoins. Deux exemples dans le budget 2016 : les aides dites « à la pierre » c'est à dire les aides versées par l’État à la construction de logement sociaux passe de 400 à 250 millions ! Le budget 2016 prévoit également la baisse des aides personnalisées au logement (APL) pour 500.000 bénéficiaires, notamment les jeunes salariés qui viennent de trouver un emploi !
Il faut un autre cap. Le Front de gauche est favorable à la constitution d'un grand service public national du logement qui est l'un des enjeux principaux de la lutte contre l’exclusion, mais aussi un outil pour permettre à toutes les familles de se loger.

Nous défendons notamment :

► la réorientation de l'argent vers la construction socialement utile. Nous proposons la suppression des niches fiscales logement dont la niche « Pinel » et l'affectation de ce budget dans les aides à la pierre. Le 1 % Logement, taxe payée par les employeurs, sera effectivement porté à 1 % et consacrée à la construction de logement publics pour les salariés ;
► L'aide aux locataires par la revalorisation des APL et l'interdiction des expulsions locatives sans relogement.
► Une réelle mixité sociale dans les quartiers, pour briser les ghettos, notamment par l''augmentation du plafond pour accéder au logement public.
Nous pensons que les Régions peuvent être des points d’appuis pour faire respecter le droit au logement.
Dans notre région :
► nous faciliterons la réquisition des logements/bureaux vacants et nous augmenterons la taxe sur les logements vacants ;
► nous accompagnerons les Maires bâtisseurs qui oeuvrent pour respecter la Loi SRU (obligation de respecter un seuil de 25 % de logement social sur la commune), notamment en créant ou en dotant l'établissement public foncier de moyens nécessaires. Nous pénaliserons ceux qui ne la respectent pas en leur supprimant les subventions régionales ;
► nous encouragerons les villes qui s'engagent dans des réhabilitations de l'habitat dégradé et énergivores, notamment pour développer l'offre de logement public de qualité, et celles qui utilisent le droit de préemption pour lutter contre la spéculation foncière et immobilière. Ces politiques seront d'ailleurs pourvoyeuses d'emplois dans le bâtiment, un secteur non délocalisable ;
► nous agirons pour imposer un moratoire sur les loyers dans le secteur public et nous mettrons en place l'encadrement des loyers en zone tendue ;
► nous interdirons les expulsions locatives sans solution de relogement des familles.

mardi 3 novembre 2015

Elles, ils appellent à voter pour la liste du Front de gauche en Île de France : " Nos vies d'abord " !



ELLES, ILS APPELLENT À SOUTENIR LA LISTE DU FRONT DE GAUCHE CONDUITE PAR PIERRE LAURENT ET CLÉMENTINE AUTAIN EN SEINE-SAINT-DENIS ET SUR LAQUELLE FIGURE BRIGITTE MORANNE, CONSEILLÈRE MUNICIPALE, INFIRMIÈRE À L’HÔPITAL ANDRÉ GRÉGOIRE !

« Nous sommes nombreux  à subir une politique d’austérité frappant les plus faibles alors que les riches sont toujours plus puissants. Nous sommes nombreux à être confrontés à des services publics qui ne peuvent plus répondre à nos besoins tellement ils sont malmenés par des politiques d’austérité. Nous sommes toujours plus entourés d’un climat de racisme et de xénophobie inconnu auparavant. Même notre avenir sur cette planète est incertain face au dérèglement climatique consécutif à une crise écologique. Mais  nous ne nous résignons pas !

Les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 doivent permettre de construire une nouvelle dynamique de rassemblement, pour construire une nouvelle majorité de gauche, capable d’apporter des réponses à ces enjeux, mettant nos vies au cœur du projet régional, inscrite dans une démarche permanente de construction avec les citoyens.

Pour cela, nous appelons à voter pour la liste citoyenne, conduite par Pierre LAURENT, Clémentine AUTAIN et Éric COQUEREL, sur laquelle figure Brigitte MORANNE, conseillère municipale, rassemblant, dans la diversité de leurs opinions, des hommes et des femmes engagés et unis autour des valeurs de fraternité, d’égalité, de solidarité et de laïcité, pour une région qui met l’économie au service du développement humain, de l’avenir de notre planète et qui tourne le dos aux politiques d’austérité.


Sofia DAUVERGNE- Fernande BARBIN- Jean-Claude BARBIN- Jean-Paul BALDENWECK- Évelyne BARRAUD- Patrick BRETON- Didier BROCHE- Nadège BUSSARD- Corinne BUZON- Agnès CARRION- Miguel CARRION- Claudie CATEL-BRETON- Christiane CHASSELOUP- Gérard CHASSELOUP- Frédéric CHATEAUNEU- Bernard CHÉRUBIN- Robert CLEMENT- Pascal CLÉMENT- Marie Lise DESCAMPS- Lionel DESCAMPS- Jean-Luc DODEMAND- Marie-Ange ELDAMSHITY- Martine FÈVRE- Christiane FRÈRE- Ghislaine GIACALONE- François GIACALONE- Alfred GOTTI- Jean GOVEHOVITCH- Chantal GUYARD- Alain HERRERO- Claude JUMELLE François LECORNEC- Patrice LEMERET- Lise LEMERET- Grégory LEMERET- Nicole LÉONET- Françoise MANAS- Jean-Pierre MARSON- Françoise MONFOUGA- Brigitte MORANNE- Didier MORANNE- Annette MOREAU- Maurice MOREAU- Anne MORICE- Franck MUSY- Laurent PAGNIER- Dominique PIGUET- Robert PRAUD- Luc PRUNELLE- Laure RÉGUIG- Bernard REJANE- Annie SAADA- Maurice SEBBAH- Denise SCHOLL- Paulette SIMON- Gaston SIRIEX- Pascal SCHTEYER- Patrick TROUBAT- Lionel VAILLANT- Cathy VAN BALLAER- Michel VISBEC


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