LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

lundi 31 décembre 2012

Les communistes de Romainville vous présentent leurs meilleurs voeux et vous souhaitent une année étincelante !




Une année chasse l’autre. À la veille de voir 2012 fermer définitivement sa porte, les communistes de Romainville vous adressent leurs meilleurs vœux de bonne santé et d’un bonheur partagé pour vous et tous ceux qui vous sont chers. 

Mais au-delà des convenances et des vœux pieux, l’année 2013 sera ce que nous en ferons. Pendant que la richesse et le luxe de quelques uns s’étalent scandaleusement sous nos yeux, la pauvreté, le chômage, les souffrances, ne cessent de miner la vie du plus grand nombre. 

De nouvelles étrennes viennent d’être accordées aux super riches, pendant que les familles se seront saignées aux quatre veines pour offrir à leurs enfants, à celles et ceux qu’ils aiment un peu de joie  et de plaisir. Ça ne peut plus durer. Le changement promis et pour le quel une majorité de nos concitoyens se sont prononcés au printemps dernier, ne peut plus attendre. 

Un peuple uni et rassemblé peut renverser des montagnes et mettre en échec les plans échafaudés par le monde de la finance avec la bénédiction du gouvernement. Le courage serait d’engager une révolution fiscale. La bataille n’est pas perdue. Tout commence. 

C’est à l’avènement d’un véritable changement que vont nos vœux pour l’année nouvelle. Des vœux  de luttes et d’espoir. Et nous vous offrons ces quelques vers :

"Si tu étais le monde
Tu serais immense et éternel
Il n’y aurait que du bonheur à la ronde
La vie serait facile et belle.

Si tu étais la Terre
Tu serais belle et bleue
Les hommes n’y feraient plus la guerre
Et les enfants seraient heureux.

Si tu étais la lune
Tu rêverais au milieu des étoiles
Tu ne serais pas brune
Mais recouverte de voiles.

Si tu étais un satellite
Tu flotterais dans l’espace
Tu avancerais très vite
Et tu serais bien lasse

Si tu étais la fraternité
Tu passerais les ondes
Et pour être respectée
Tu envahirais le monde".

mercredi 19 décembre 2012

Pour une politique architecturale et urbaine digne de ce nom !


Nous avons à différentes reprises, attiré l’attention de nos lecteurs et plus généralement, la population sur la main mise des promoteurs immobiliers . Les points de vente de ces « requins » se multiplient. On les voit s’installer partout sur nos trottoirs comme s’ils étaient chez eux en terrain conquis. Nous ne nous le demandons plus : Romainville est mise en vente !

C’est au nom d’une « ville en mouvement », de favoriser un « parcours résidentiel » qu’est encouragé ce foisonnement. L’objectif affiché par l’équipe municipale est d’avoir une ville dépassant les 30.000 habitants. C’est un peu la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Si aucun frein n’est mis à cette perspective démesurée, d’une ville devenue « dortoir », Romainville ne sera plus une ville à l’échelle humaine.

On est en droit de s’inquiéter de la place prise par les promoteurs privés. Et cela pour plusieurs raisons. Aucune ligne directrice n’apparaît en matière d’urbanisme et d’architecture. Les opérations se juxtaposent, au coup par coup, sans réelle vision d’avenir. Nous assistons à une énorme densification du « quartier Cachin ». Un équipement public aussi important que la médiathèque est « enserré », sans réelle ouverture sur la ville. Le centre historique peut se trouver défiguré avec des opérations comme celles du « Grand Ségur », face à l’église. La couverture de l’autoroute A3 qui devait offrir un espace public pour ce quartier va devenir un simple espace vert privé réservé aux futurs propriétaires d’un appartement. À propos de la « place des commerces », voici ce que nous avons pu lire récemment, sur un blog romainvillois :

« Alors qu’un programme immobilier vient tout juste d’entrer en phase de commercialisation (Grand-Place Cogédim) le visionnage du film (1) proposé par l’aménageur SEMPRO (2) laisse présager le pire au niveau architectural pour la future place des commerces de Romainville. Un vaste néo pastiche que ne renieraient pas Mickey et Minnie dans leur voisinage. En tout cas l’oncle Picsou est déjà à l’œuvre, puisque les appartements actuellement en vente sont proposés jusqu’à 6263 euros le m2 (171.000 Euros pour un studio de 27, 3 m2, TVA, 19, 6%) »

Comment alors parler de parcours résidentiel, avec des prix de vente aussi exorbitants ? Et qu’est devenue cette fameuse charte qui prévoyait que le prix de vente d’appartements en centre ville ne devait pas dépasser 4000 euros ? En vérité le développement excessif et anarchique des opérations immobilières privées ne répond pas à la préoccupation majeure des 1800 demandeurs de logement. La ville en « mouvement », « la ville douce et intense » chère à la majorité municipale risque de devenir invivable. La circulation et le stationnement sont vécus au quotidien comme un cauchemar. On ne peut parler de l’avenir d’une ville sans en traiter le présent. Romainville a besoin d’une politique d’aménagement maîtrisée et partagée par la population ; De ce point de vue, beaucoup reste à faire.

(1) Cette vidéo a été publiée sur notre blog le : 11/12/2012
(2) La SEMPRO est une société d’économie mixte présidée par le maire UMP du Plessis-Robinson 

mardi 18 décembre 2012



Lettre ouverte à Madame Marisol Touraine sur les déserts médicaux


Lettre ouverte à Madame Marisol TOURAINE sur les déserts médicaux, la démographie médicale et l'indispensable Service Public Sanitaire de Proximité à créer et développer. (COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité)
Madame la ministre,
Si nous partageons votre analyse sur le drame territorial, social et sanitaire que sont les déserts médicaux, nous sommes forts déconcertés par vos propositions. Dans votre pacte présenté le 12 décembre 2012, vous vous contentez d'appliquer la loi HPST de vos prédécesseurs (dont nous demandons toujours l'abrogation), et vous abordez le problème des déserts médicaux de manière centraliste, peu démocratique et avec tellement de modération que vous risquez sauf à la marge de ne rien changer.
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Documents à télécharger: 
La lettre ouverte à Madame Marisol TOURAINE sur les déserts médicaux
La lettre ouverte à Madame Marisol TOURAINE sur les déserts médicaux

dimanche 16 décembre 2012

Les communistes veulent rallumer les étoiles


Les adhérents du Parti communiste français étaient appelés aux urnes ce 14 et 15 décembre 2012 afin de déterminer leur base commune de discussion pour leur 36ème congrès, qui se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers. Dans un processus de travail qui commence à prendre son essor, 54,19% des inscrits se sont déplacés pour départager les quatre propositions qui étaient en débat.Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté à 73,15% des suffrages exprimés.

 Le texte alternatif numéro 1, « Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur » a obtenu 11,08% ; le texte alternatif numéro 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% : et le texte alternatif numéro 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement », a obtenu 5,82%.

Ce résultat marque une forte volonté des communistes de poursuivre et amplifier la dynamique engagée depuis leur dernier congrès. Il témoigne également du souffle et de l'ambition par lesquels ils veulent nourrir leur combat face à la crise et au capitalisme, dans une Révolution citoyenne plus que jamais nécessaire.

Le texte adopté est désormais le bien commun de l'ensemble des communistes. Mais ce vote est loin de clore les débats. Il ouvre une nouvelle phase de notre réflexion qui doit nous permettre d'approfondir et de préciser nos analyses comme nos orientations. Qui doit nous permettre également nous rassembler plus encore. Dans les semaines qui viennent, nous appelons les communistes à poursuivre le travail engagé afin d'enrichir cette base commune et de faire de notre congrès un évènement politique retentissant pour notre peuple.

Pierre Dharréville, membre du Conseil national du PCF, responsable de la commission du texte,

samedi 8 décembre 2012

Hôpital intercommunal : Pour un réel droit à l'information !


Nous avons, la semaine dernière, mis en ligne le vœu approuvé par le Conseil municipal sur proposition des élu-e-s communistes, pour la défense de l’hôpital intercommunal. Dans notre commentaire nous avions souhaité qu’il soit porté à la connaissance de la population afin de la sensibiliser sur les dangers qui pèsent sur son avenir. Au lieu de cela nous avons droit dans le magazine d’informations municipales à un article qui contient autant d’approximations que de contre vérités.

Pourquoi les habitants de notre ville n’auraient-ils pas connaissance des décisions qui sont celles des femmes et des hommes qu’ils ont élus ? Pourquoi ne sont-ils pas considérés comme des citoyens à part entière, ayant le droit d’être honnêtement informés ? Pourquoi n’ont-ils jamais la possibilité de se faire leur propre opinion en toute liberté et en toute indépendance ?

En somme il faudrait que la population reste en dehors de tout cela et s’en remettent à la « vigilance de madame le Maire ». Et bien justement, s’il est une chose à ne pas faire c’est que « la piétaille » s’en remette une fois de plus aux « esprits éclairés », à celles et ceux qui « savent ».

La décision de ne pas publier ce vœu est un sacré coup de canif dans la participation démocratique tant vantée. Mais le plus grave se trouve dans l’énoncé des objectifs qui sont ceux du « comité de défense de l’hôpital » On nous dit que « les signataires de la pétition de ce comité espèrent trouver des solutions dans le plan de lutte contre les déserts médicaux que le gouvernement et Marisol Touraine, ministre de la santé proposent début 2013 ». Une façon particulièrement malhonnête de masquer l’essentiel.

Nous avons publié sur ce blog les revendications qui sont celles du comité de défense de l’hôpital. Il se trouve qu’elles sont reprises mots pour mots dans la délibération votée par le conseil municipal, nous tenons à les rappeler 

  • Le maintien intégral de tous les services de l’hôpital
  • La réouverture des urgences chirurgicales de nuit et de week-end
  • Aucune suppression de postes
  • Des moyens pérennes pour fonctionner et investir
  • L’abrogation de la tarification à l’activité et de la loi « Bachelot »

C’est évidemment là que le bas blesse, car il n’y aura pas de solutions apportées à la situation de l’hôpital public, et pas seulement du CHI André Grégoire, sans tourner la page avec les politiques mises en œuvre par la droite. Madame Valls ne peut pas, par deux fois, au conseil général et au conseil municipal voté un vœu demandant l’abrogation de la loi Bachelot, et faire ensuite la politique de l’autruche sur cette question « cardinale » pour reprendre l’un de ses qualificatifs préférés. 

Nous avons une proposition à formuler. Une rubrique du magazine d’informations municipales s’intitule « Initiative citoyenne ». Il se trouve qu’une syndicaliste, membre du conseil de surveillance de l’hôpital et du comité de défense, habite notre ville. Cette action ne pourrait-elle pas prendre place dans cette excellente rubrique ? Quelle bouffée d’air pur ce serait. Alors chiche !

jeudi 6 décembre 2012

Les temps et le ton changent !


 

Il y a six mois le « changement devait être pour maintenant ». Madame VALLS faisait partie de celles et de ceux qui nous le promettait.  Mais la dureté des coups portés au monde et de la création, les conduisent aujourd’hui à changer de pied et de posture, pour des raisons « électoralistes ».

Nous ne résistons pas à l'envie de vous rappeler les propos que tenait la première magistrate de notre ville dans le magazine d’informations municipales en septembre dernier, nous la citons : « En cette année 2012, nous mesurons la nécessité du redressement dans la justice que portent la majorité parlementaire et le gouvernement. Alors que les plans sociaux se succèdent, alors que notre appareil industriel souffre de ne pas avoir été modernisé, alors que la variable d’ajustement reste malheureusement les salariés, il est heureux de voir un État volontariste parant à l’urgence tout en ouvrant les chantiers de l’avenir sur l’innovation, l’aide à l’investissement, la justice fiscale, la décentralisation, l’emploi et le pouvoir d’achat. Notre commune s’inscrit dans ce devoir de redressement et de solidarité ». Mais çà c’était avant !


Depuis le gouvernement s’est rapidement couché devant les pressions du grand patronat et du Medef. C’est en rase campagne qu’il a capitulé devant la finance. Aucune mesure n’a été prise pour répondre aux urgences sociales. La violence de la crise du système se traduit par une montée rapide du chômage, des difficultés de vie, de pouvoir d’achat, de logement, de santé pour des milliers de familles de notre ville. Le plan de financement de la sécurité sociale prévoit une nouvelle taxe pour les retraités. Les taux d’évaluation des dépenses de l’hôpital à 2,7% sont très insuffisants pour permettre aux hôpitaux de sortir de l’ornière budgétaire où ils se trouvent. Avec la loi de finances 2013, ce sont des coupes sombres dans toutes les dépenses publiques. Ainsi c’est la première fois depuis trente ans que nous enregistrons une baisse aussi forte du budget de la culture.


Et puis le coup de grâce est venu avec les décisions prises par le gouvernement à la suite de la présentation du rapport Gallois sur la "compétitivité". La recette est une resucée bien connue : « IL FAUT BAISSER LE COÛT DU TRAVAIL », pour relancer la machine économique. Sauf que cela fait plus de 20 ans que sont multipliés les cadeaux aux grandes entreprises et pour quels résultats, si ce n’est un enfoncement dans une crise, dont la cause est à rechercher dans la priorité accordée à la finance plutôt qu’à « l’humain ».


Au total 30 milliards qui pour une grande part seront ponctionnés sur les salariés, notamment par le biais de l’augmentation de la TVA. Les coups ainsi portés au pouvoir d’achat, comme la réduction des dépenses publiques ne feront qu’aggraver le chômage, la précarité et la mal vie. Ils entraîneront, dans le même mouvement une augmentation des déficits publics au nom desquels, ces choix nous sont présentés. Le jour de ces annonces, le premier ministre déclarait que ces « mesures se situaient clairement à gauche » alors qu’au même moment, la présidente du Medef déclarait : » Nous avons été entendus, le gouvernement va dans la bonne direction ». Difficile de croire que madame PARISOT se soit convertie à une politique de gauche. 


Cette politique se fonde sur du traité SARKOZY-MERKEL que François HOLLANDE avait promis de renégocier mais qui a été voté par les parlementaires socialistes et de droite sans qu’une ligne n’ait été modifiée. Le mécontentement grandit et celles et ceux qui avaient voter pour le changement en chassant Sarkozy le font savoir. Alors évidemment le ton change. 


Madame VALLS par un opportunisme dont elle a le secret, se recentre en ce début décembre. Plus un seul mot sur le "volontarisme  de l’État, sur la lutte pour l’emploi, le pouvoir d’achat. L’action contre le profit pour le profit". Silence radio sur tout cela. 


Ce recentrage est ainsi exprimé : « Quand les temps sont difficiles, l’action locale devient souvent un rempart… » Comme si la collectivité locale pouvait se substituer à l’absence d’une politique courageuse pour s’attaquer avec courage au cancer que constitue la domination du capital financier. Pire, on ne nous dit pas que les dotations de l’État aux collectivités locales sont gelées pour l’année 2013 et qu'elles baisseront de 2,5 milliards en 2014. 


Au mois de septembre madame VALLS voyait « la justice et l’équité prônées par le gouvernement comme des "VALEURS CARDINALES" . En décembre, c’est  l’action locale qui promeut la solidarité qui devient "LA VALEUR CARDINALE". Madame Le Maire, vous avez soutenu la candidature de François HOLLANDE. Vous avez été la suppléante de Claude BARTOLONE aux élections législatives, ayez le courage d’assumer vos choix. Si vous n’êtes plus d’accord, dites-le. 


Mais de grâce n’expliquez pas à nos concitoyens que les abandons successifs du gouvernement, n’auront aucune conséquence sur les choix de nos collectivités. C’est une pure falsification. Vous êtes, la Vice présidente de l'Assemblée départementale, vous avez donc parfaitement connaissance des appels au secours lancés par son président et les élu-e-s du Front de gauche, pour que le conseil général de la Seine Saint Denis ne soit pas rapidement en cessation de paiement.  Et surtout ne venez pas nous dire, une fois de plus, que cela n’aurait aucune incidence pour les habitants de notre ville. Allez, un peu de courage, madame le Maire.

mardi 4 décembre 2012

Voeu pour la défense du CHI André Grégoire






Sur proposition du groupe des élu-e-s communistes, le conseil municipal a adopté un voeu pour la défense de l'hôpital intercommunal que nous mettons en ligne. Nous nous permettons trois observations.
  • D'abord pour dire notre satisfaction de voir reprises dans ce voeu les revendications exprimées depuis plusieurs mois par les personnels et le comité de défense. Après un silence assourdissant, cette délibération est la bienvenue.
  • En second lieu, qu'il nous soit permis de préciser que ce sont les choix politiques en matière de santé de ces dernières années qui conduisent à ces situations, aux conséquences dramatiques. C'est l'accès aux soins et le respect de la dignité humaine qui sont sacrifiés sur l'autel libéral de la réduction à n'importe quel prix de la dépense publique. L'austérité ne peut plus durer. Il faut donc en finir avec la poursuite de la mise en oeuvre de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", dite loi Bachelot. Envisager une adaptation, comme le suggère le gouvernement n'est pas une alternative. C'est sa logique de rentabilité qu'il faut enterrer comme tous les plans en cours de l'Agence régionale de santé, décidés sous la présidence de Sarkozy. Ces agences, auxquelles il faut donner de nouvelles orientations, doivent à terme, être transformées en structures contrôlées démocratiquement. En pleine phase d'élaboration budgétaire, force est de constater que le changement souhaité et attendu du gouvernement n'empêche pas la poursuite de cette politique. Il faut revoir la logique comptable et le fond de la loi sur le financement de la sécurité sociale, qui affichant l'objectif d'une nouvelle économie de 2, 5 milliards d'euros sur les dépenses de santé n'est pas en rupture avec les précédents. Ce ne sont pas les taux d'évaluation des dépenses de l'hôpital à 2, 7% qui permettront aux hôpitaux de sortir de l'ornière dans laquelle ils se trouvent. L'urgence appelle l'instauration d'une cotisation sur les revenus financiers, au même niveau que celle appliquée aux salariés, qui rapporterait plus de 70 milliards à la protection sociale.
  • Enfin nous souhaitons que ce voeu soit porté à la connaissance de la population de notre ville afin de la sensibiliser aux dangers qui pèsent sur leur hôpital et ainsi de favoriser leur intervention.


"Le Conseil Municipal de Romainville souhaite être en soutien des personnels du centre hospitalier intercommunal André Grégoire.
Plus de 3 000 habitants de Montreuil, Bagnolet, Romainville, Noisy-le-Sec, Rosny sous bois, ont signé l’appel du comité de défense du CHI de Montreuil témoignant ainsi d’une volonté sans faille pour défendre l’hôpital public sur nos territoires.

En effet, la question du maillage territorial en matière de santé participe de l’égalité réelle entre tous nos concitoyens et nous savons que la Seine saint Denis est de ce point de vue déjà un Département en tension, et ce, singulièrement en matière de médecine de ville. Il ne peut être question d’affecter le service public hospitalier, alors même que nos villes populaires manquent déjà cruellement de médecins.

Notre vœu s'appuit sur le  Plan de lutte contre les déserts médicaux proposé par le gouvernement et la ministre de la santé .

Dans ces conditions, il est légitime de soutenir les revendications des personnels :
            ·    Le maintien intégral de tous les services de l’hôpital,
·    La réouverture des urgences chirurgicales de nuit et de weekend,
·    Aucune suppression de postes,
·    Des moyens pérennes pour fonctionner et investir,
·    L’abrogation de la tarification à l’activité et de la loi « Bachelot ».

La campagne déterminée du Comité de Défense a reçu le soutien de plusieurs maires des communes concernées et de plusieurs conseillers généraux des circonscriptions concernées et a abouti à un premier résultat : personne, aujourd’hui, ne peut ignorer les menaces pesant sur l’hôpital et ses services, particulièrement en chirurgie.

La mobilisation, ainsi que la multiplication de diffusions et d’initiatives des usagers, comme le rassemblement sur le parvis de l’hôpital le mercredi 2 octobre avec la population, le personnel  et les organisations syndicales, ont été payantes et ont déjà permis de réelles avancées avec l’Agence Régionale de Santé.

Des efforts sont à signaler en matière de management et l’Agence a décidé de reprendre en main la gouvernance du centre hospitalier. Pour autant, nous n’avons, pour l’instant, aucune garantie quant au maintien intégral de tous les services et de toutes les activités publiques. De même, aucune assurance n’a été donnée pour le maintien de tous les postes ainsi que pour la réouverture des urgences chirurgicales de nuit et de weekend.

Nous demandons donc à l’ARS d’œuvrer spécifiquement et rapidement sur ces deux points, ainsi que sur le maintien d’une équipe d’anesthésistes suffisante permettant de satisfaire aux interventions chirurgicales d’urgence 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 et ainsi faire perdurer, dans sa pleine mesure, le service de la maternité.

De plus, la situation financière du CHI André Grégoire reste très préoccupante. L’Agence Régionale de Santé, à certes déjà débloqué 5 millions d’euros, ce qui est un début, mais nous sommes encore loin du compte pour revenir à l’équilibre et les solutions préconisées par l’Agence, validé en juillet 2012, imposent, comme condition pour ne pas supprimer des postes, une augmentation de l’activité qui ne pourra se faire sans la pérennisations des services existants et des agents qui les composent..

Aussi, par ce vœu, le Conseil Municipal de Romainville réaffirme son soutien aux revendications du Comité de Défense du CHI André Grégoire et appelle les Romaivilloises et Romainvillois à continuer à exprimer leur besoin d’un hôpital public sur leur territoire digne de ce nom, avec le maintien de toutes ses activités qui sont aujourd’hui menacées.




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