LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

mardi 25 septembre 2012

Pour la défense du CHI André Grégoire, rassemblons-nous le 2 octobre à 11h devant l'hôpital !






LE FRONT DE GAUCHE DE ROMAINVILLE A REJOINT LE

COMITÉ DE DÉFENSE DE L’HÔPITAL QUI A RÉUNIT 


3000 SIGNATURES . IL VOUS INVITE À RÉPONDRE 


À SON APPEL POUR EXIGER DE L’AGENCE 


RÉGIONALE DE SANTÉ 


  1. Le maintien intégral de tous les services de l’hôpital
  2. La réouverture du service chirurgical des urgences de nuit 
  3. Aucune suppression de postes !
  4. L’affectation immédiate de médecins, de personnels sur tous les postes vacants !
  5. L’abrogation de la tarification à l’acte et de la loi Bachelot !

Usagers, salariés, élus, nous avons le droit de connaître les intentions de l’agence Régionale de santé et de la direction. Nous avons notre mot à dire. Ce qui est en jeu, c’est notre droit à la santé et l’égalité d’accès à des soins de qualité ;

mardi 18 septembre 2012

Hôpital André Grégoire...Suite

Le journal " le Parisien publie aujourd'hui un article sous le titre : "l'hôpital de Montreuil sous perfusion. On y évoque l'étranglement financier auquel il se trouve confronté. Il nous paraît nécessaire d'en rappeler les raisons. Elles sont la conséquence directe des lois successives (tarification à l'acte, loi Bachelot). C'est l'hôpital public qui est malade des logiques financières et pas seulement celui de Montreuil. La situation est tellement grave que ce n'est pas le déblocage de 5 millions d'euros pour payer les fournisseurs qui peuvent permettre de sauver l'hôpital. Ce sont la chirurgie, la maternité, voire les urgences dont la pérennité est mise en cause. Ce n'est certainement pas en répondant aux injonctions de l'ARS présidée par monsieur Evin, de supprimer des dizaines de postes qui peut permettre de répondre au maintien de toutes les activités et àl'égalité des soins pour tous.

Comme l'exige le comité de défense:

-Maintien de tous les services de l'hôpital !
-Réouverture du service chirurgical des urgences de nuit !
-Aucune suppression de postes!
-Affectation immédiate de médecins, de personnels sur tous les postes vacants!
Abrogation de la tarification à l'acte et de la loi Bachelot.

C'est cette exigence que doivent entendre l'ARS et le gouvernement




lundi 17 septembre 2012


Nous mettons en ligne ce texte que nous a fait parvenir le comité de défense de l'hôpital André Grégoire. Bien naturellement, nous nous associons à cet appel.



Pour la défense de l’hôpital André-Grégoire,

Tous ensemble le 2 octobre !

Depuis le printemps 2012, des centaines d’habitants des villes de Montreuil, Noisy le Sec et Romainville, Bagnolet et Rosny-sous-Bois ont signé l’appel du comité de défense du CHI A. Grégoire à Montreuil.


Et pour cause ! Notre hôpital est menacé par des logiques financières, conséquence des lois successives (tarification à l’activité, loi Bachelot…), où le service public de la santé n’aurait pas sa place.


Dans ce contexte de tous les dangers, la direction a laissé se développer un climat détestable engendrant fuite des médecins, désorganisation des services, aggravation des conditions de travail.


Après avoir supprimé la chirurgie d’urgence de nuit en février 2012, sur injonction de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), c’est toute la chirurgie d’urgence qui est remis en cause au 1er octobre prochain. Le départ des médecins et cette dernière décision menacent à terme la pérennité d’activités aussi essentielles pour la population, telles que la chirurgie, la maternité, voire même les urgences !


Prenant appui sur cette situation préjudiciable aux besoins de la population, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) multiplie les exigences de retour « à l’équilibre financier » : elle a ainsi jugé un plan (déjà inacceptable !) de suppressions de 40 postes présenté par la direction au printemps dernier comme insuffisant, comme n’allant pas assez loin dans les économies.


Fin septembre, la direction de l’hôpital doit donc présenter un nouveau plan répondant aux exigences de l’ARS contre l’avis des organisations syndicales. Les personnels sont confrontés depuis des mois à une absence totale de transparence.


Usagers, salariés, élus nous avons le droit de connaitre les intentions de l’ARS et de la direction. Nous avons notre mot à dire : ce qui est en jeu c’est notre droit à la santé et l’égalité d’accès à des soins de qualité !

Nous avons besoin du Centre hospitalier Intercommunal André-Grégoire de Montreuil !

Les centaines de signataires de l’appel du Comité, la résistance, chaque jour, réaffirmée des personnels de l’hôpital avec leurs organisations syndicales montrent que rien n’est joué !

Notre comité s’adresse aux élus afin qu’ils prennent naturellement leur responsabilité dans la bataille pour la défense de l’hôpital et le maintien de toutes les activités

En particulier, nous exigeons de l’Agence régionale de santé (ARS) :

- Maintien intégral de tous les services de l’hôpital ! Réouverture du service chirurgical des urgences de nuit !

- Aucune suppression de postes ! Affectation immédiate de médecins, de personnels sur tous les postes vacants !

- Abrogation de la tarification à l’acte et de la loi Bachelot !

ENSEMBLE POUR LA DEFENSE DU CHI A. GREGOIRE

Mardi 2 OCTOBRE à partir de 11 heures, devant l’hôpital

RASSEMBLONS-NOUS

Signez la pétition !

Rejoignez le comité de défense du CHI André-Grégoire de Montreuil

Contact mail : defense.chi.gregoire@gmail.com

dimanche 16 septembre 2012

Chemetov : " Le mauvais logement est une machine à briser les gens

L’architecte raconte son logement social – gros dossier du gouvernement – idéal : habitable, pas trop petit, il ne doit pas gâcher l’argent public. Rencontre. A nos lecteurs de se faire leur opinion !


Paul Chemetov (Brigitte Lacombe)

A 84 ans, Paul Chemetov est l’une des grandes voix de l’architecture et de l’urbanisme français. Son âge lui donne la liberté de dire ce qu’il pense, même si cela dérange. Il ne court plus après la notoriété et le grand projet. Ses bâtiments – la grande galerie du Muséum national d’histoire naturelle, la piscine des Halles, le ministère des Finances de Bercy – lui ont forgé un statut de bâtisseur.

« Mais en fait, au travers de ma vie, j’ai infiniment plus construit de logements en quantité et en surface, dans d’innombrables programmes. Mais qui s’intéresse au logement ? »

Paul Chemetov, à propos du ministère des finances de Bercy, en 1995

En cinquante ans de carrière, Paul Chemetov a construit « plusieurs milliers de logements sociaux ».

Assis sagement dans le hall de la Cité de l’architecture, où il inaugure son expo« Chacun sa maison », les yeux bridés par le temps, il esquisse ce que pourrait être le logement social idéal.

1 ) Un logement habitable, pas idéal

« Il n’y a pas de logement social idéal. Il n’y a que des logements sociaux habitables. Est-ce qu’il y a un homme, une femme idéale ? Non. Aimeriez-vous vivre avec ? Non.

Par contre, en posant le “ habitable ”, on revient à une forme de créativité possible. Il faut que les microdécisions des gens – leur souhait de bouger tel meuble, de cuisiner ou non – soient possibles. Je vois des logements actuellement où la batterie de cuisine est dans le séjour : on ne vit pas comme ça, ça n’est pas vrai. Qu’ils essaient de faire des choux avec des saucisses, c’est infernal. Et ensuite, les plats dans la cuisine, la vaisselle sale… Qui s’occupe de tout ça ? Certainement pas les architectes. »


Premier HLM de Paul Chemetov, construit à Vigneux en 1962-1964 : « En tout, j’avais 300 logements en plusieurs morceaux » (Paul Chemetov)

« Par pitié, qu’on mette de l’éclairage naturel le plus possible, que la cuisine, même si elle se termine par un bar, puisse être une pièce que quelqu’un puisse fermer. Que dans le séjour, on puisse remuer. Il faut avoir la place de mettre la télé, les ordinateurs, les planches à roulettes, les machines à laver… Où est-ce qu’on met tout ça ?

Le Corbusier avait lancé un slogan : “Le logement comme machine à habiter”. Au fond, une des questions aujourd’hui est de savoir comment faire de la place aux machines dans l’habitat. Le logement, non pas idéal mais habitable, fait de la place aux hommes, mais aussi à tous les accessoires avec lesquels il arrive à vivre… sans divorcer le lendemain. Le mauvais logement est une parfaite machine à briser les gens.

Quand on construit du logement social – et c’est pour cela qu’il faut faire des efforts de bienveillance désespérés envers les autres –, on ne sait pas pour qui on construit. »


Plan d’un logement social de Vigneux (Paul Chemetov)

« Dans une maison, on a un habitant, un sujet, une famille, des récits. Dans le logement collectif, on est obligé de rendre les choses plus neutres pour qu’elles soient davantage détournées par les vies de chacun.

Je me moque toujours de ces amis architectes désolés de ce que les habitants font de leur appartement. Mais ils font leur maison ! Le rapport d’un habitant avec son appartement n’est pas celui d’un escargot avec sa coquille. Tout le monde cite cette phrase : “ L’homme habite poétiquement ”, sans penser à ses enjeux. D’accord, mais ça veut dire quoi ? Ça signifie qu’il transforme, qu’il est créatif. »

2 ) Composer avec l’accessibilité pour les handicapés

« Evidemment, tout cela est mis à mal aujourd’hui par les règles sur les handicapés qui norment les logements comme jamais auparavant. Je suis très attentif aux malheurs des autres, mais toute la France n’est pas en fauteuil roulant. Pour que vous puissiez recevoir chez vous un handicapé, il suffit d’un ascenseur. Mais sinon, vous êtes là. La fraternité, ça existe. Si vous devez l’aider un peu à aller vers les toilettes, vous pouvez l’aider.

Ces normes sont faites pour un monde totalement autiste. Avec ces normes, les parties utiles des logements deviennent déraisonnables.

Les WC, les couloirs deviennent énormes. La pièce principale devient d’une proportion particulière, les rapports ne sont pas forcément ceux qu’on choisirait, parce qu’il faut que l’handicapé puisse tourner autour du lit.

Je suis pour que tout le monde vive agréablement. Qu’on évite des seuils trop grands. Qu’on fasse des rampes.

Mais aujourd’hui, le respect de la norme de construction pour les handicapés, c’est 15% de la surface des logements et 15% des financements qui sont cramés tous les ans. »


Plan d’un logement au sein d’une résidence sociale de Bobigny, construite dernièrement par Paul Chemetov (Paul Chemetov)

3 ) Des logements pas trop petits

« Actuellement, la tendance de tous, en l’absence de capacité des gens à payer, c’est de descendre la surface des logements pour descendre les loyers. Mais un logement, on le fait pour cent ans. La tendance actuelle, tant du public que du privé, est d’essayer de faire des trois-pièces de 57-58 m2.

Après la guerre, pendant laquelle nous étions à Châteauroux, nous sommes rentrés à Paris et mes parents ont assez rapidement eu un logement social dans le XIIIe : un trois-pièces HLM de 55 m2 où j’ai habité quelques années. Je peux vous dire que ça n’était pas tout à fait habitable.

Heureusement que la vie était agréable avec mes parents. Je pense qu’il est déraisonnable de faire des logements sociaux à moins de 63-65 m2 pour un trois-pièces. »

4 ) Pas seulement des façades

« Une chose m’étonne. Je suis architecte en chef de plusieurs zones d’aménagement à Paris, Amiens, Montpellier. J’examine donc des logements que proposent des architectes quelquefois tout à fait titrés. Et si je suis toujours impressionné par l’inventivité des façades, je trouve tout de même qu’un logement, c’est l’intérieur, pas la façade. La première qualité d’un logement est d’être habitable.

Or, soit le mépris des conventions de vie, soit l’application bête de la norme, soit la contrainte économique font qu’aujourd’hui, une bonne partie des logements sont moins habitables que les logements des années 70 qu’on détruit. Certes, ils étaient mal isolés, certes l’acoustique, les ascenseurs… D’accord, d’accord… Mais la taille suivait. »


Ehpad de Bobigny, construite par Paul Chemetov (Paul Chemetov)

5 ) Réhabiliter, entretenir plutôt que détruire

« Mon père était russe, nous étions des immigrés. Quand j’ai eu l’occasion de revenir dans sa ville natale à Rostov, je lui demandé où était sa maison pour aller voir. Il a dit : “ Ça n’est pas la peine, il n’y a plus rien.” Et mon père, qui était quand même un homme robuste qui a survécu à la guerre civile, à la Résistance, au typhus, et à pas mal d’autres choses, c’est un des rares moments de sa vie où je l’ai senti complètement désespéré.

L’intérêt de laisser des cailloux du passé, c’est que vous installez votre bâtiment dans la durée, vous acceptez la différence, les différentes mémoires. Evidemment qu’il faut démolir l’inhabitable, mais cette volonté d’éradiquer certains bâtiments me rappelle cette phrase de Mao Zedong : “C’est sur les pages blanches qu’on écrit les plus beaux poèmes.” Personnellement, je me méfie de cette volonté de faire du passé table rase. »


Les 80 logements sociaux de Courcouronnes, construits en 1983 (Paul Chemetov)

Courcouronnes
Un ensemble de logements sociaux construits par Paul Chemetov en 1983 à Courcouronnes (Essonne), aujourd’hui promis à la destruction, est actuellement au cœur d’une polémique qui oppose notamment Paul Chemetov au maire UMP, Stéphane Beaudet.

« Courcouronnes, voilà un bâtiment construit il y a trente ans, parfaitement aimé de ses habitants. Il en reste une douzaine. C’est incroyable d’ailleurs, après deux ans d’intimidation. Il y a encore douze personnes qui s’accrochent.

On veut faire un quartier de 850 logements tous en accession à la propriété, dits écologiques, mais tous homogènes. Courcouronnes, c’est ça : le désir du retour à l’homogène.

Le fait que ces gens qui ont vécu dans cette maison de Courcouronnes, encore parfaitement habitable, ne puissent plus dire à leurs enfants : “ On a été là, ça s’est passé là, nous étions heureux ici”... Qu’est-ce qui reste ? Que diront-ils à leurs enfants demain, s’il ne reste qu’un tas de gravats ? “C’est dans ces gravats que tu es né ?” Il faut se rendre compte de ce qui est en jeu. »

6 ) Arrêter le gâchis d’argent public

« Le coût de destruction de ces 80 logements est de 20 millions d’euros. Le système de l’Anru [Agence nationale pour la rénovation urbaine, ndlr] consiste à dire : pour détruire l’inhabitable, on va fixer comme règle de financements nouveaux qu’il faut détruire un logement inhabitable pour recevoir les financements d’un logement nouveau.

Pour détruire l’inhabitable, c’est un excellent principe. Sauf que très rapidement, c’est devenu un effet de guichet.

Comme les financements manquent, pour avoir des financements nouveaux, on a commencé à détruire ce qui était encore réparable et habitable. Pour Courcouronnes, c’est patent.

Dépenser 20 millions d’euros – vous vous rendez compte de la somme ? – pour détruire et reconstruire et indemniser des habitants de 80 logements... Mais pour 20 millions d’euros, vous faites carrément 160 logements neufs ! Et vous réparez en plus ce qui reste à réparer dans cet immeuble, ravalé et réparé il y a trois ans, en 2009 !

Donc il y a un gâchis, en dehors de tout ce que j’évoquais sur le plan humain, sur le plan urbain, un gâchis d’argent public aujourd’hui qui est absolument insupportable. Là, on détruit de la valeur. La valeur de destruction, des loyers perdus, des vies gâchées… Est-ce qu’on peut se payer ça, alors qu’on manque cruellement de logements ?

Si la France a 2 000 milliards de dette [1 717 milliards plus précisément, ndlr], c’est à cause de comportements pareils. Il faut arrêter les dépenses inutiles. Je propose au président de la République, déjà, de gagner 20 millions. C’est le cinquième de ce qu’on espère avec la taxation à 75% des plus hauts revenus.

Donc il suffit d’arrêter cinq conneries comme Courcouronnes pour avoir le même argent. Ça, c’est peut-être plus parlant.

Pour faire 500 000 logements par an [soit l’objectif annoncé par le gouvernement, ndlr], il faut de l’argent. 500 000 logements par an, c’est ce qu’on a atteint dans les meilleures années. 525 000 logements en 1973, ça a été le maximum. Ça représente un effort considérable.

Un logement, aujourd’hui, aux normes environnementales, avec son parking, ça vaut à peu près 1 500 euros du m2. Le coût seul de construction. Derrière ça, il y a du foncier, des honoraires, les taxes… Là, vous n’êtes pas loin de 2 500 euros.

Si vous prenez 500 000 logements, disons, à 65 m2, multipliés par 2 500, faites le compte et voyez combien de milliards ça fait [81 milliards d’euros, ndlr]. Mais je pense que cette somme doit être mobilisée. »

7 ) Des logements à la mesure de ce que les Français peuvent payer

« Aujourd’hui, le gros de l’inhabitable a été détruit. C’est pas compliqué. On a construit trois millions et quelques de logements collectifs en France dans les années de production de logements collectifs. Ils ont logé 10 millions de personnes. Qu’est-ce qu’on va faire de ces 10 millions de personnes ? On va les dynamiter en même temps que les logements ? »

Destruction-reconstruction en milieu occupé du foyer Adoma pour travailleurs migrants de Bobigny (93) par l’AUA Paul Chemetov

« L’avantage des logements anciens, quand ils sont habitables et entretenus, est que leur coût de loyer, comme il est amorti, est moindre que le coût des loyers nouveaux. Tout s’épuise, les logements ne sont pas éternels.

Il faut renouveler le parc existant mais on a aussi intérêt à garder du parc ancien, entretenu, pour baisser la moyenne de ce que l’on perçoit sur les gens, en accession ou en location.

A Courcouronnes, les loyers étaient environ de 470 euros par mois pour un grand trois-pièces. Remplacer du logement social par du logement en accession, c’est aussi modifier la sociologie, et c’est ça le but premier. Les analystes devraient s’intéresser aux dernières élections à Courcouronnes, ils trouveraient les raisons des polémiques inutiles.

Et qu’est-ce qu’on fait de ces gens qu’on sort de logements à 470 euros par mois ? On les met dans des logements neufs, qui vont couter 1 300, 1 500 euros à Paris, où ils ne vont pas tenir ? On les expulse dans des camps de Roms ? On expédie carrément les pauvres français en Roumanie pour qu’ils deviennent riches ? C’est ça, la question que la société française devrait se poser. Qu’est-ce qu’on fait des gens qui sont au RSA ? Est-ce qu’ils ont le droit de vivre ? Je suis assez révolté par tout ça. »

8 ) Le prochain drame des pavillons à l’infini

« A notre époque, on met en cause l’architecture de quantité des années 50 à 70 : elle était homogène socialement, constructivement, architecturalement... Mais personne ne met en cause l’homogénéité des pavillons à l’infini de la campagne française. Je pense que le prochain drame de la société française, ça va être le vieillissement de ces pavillons.

On s’est rendu compte, à partir des années 80 et encore plus aujourd’hui, alors que ces premières maisons collectives datent de 54/55, allez, disons même 60, soit une cinquantaine d’années, que d’ici une génération, ça va nous arriver dans la gueule, si vous me passez l’expression. Avec la même violence.

Le jour où les gens auront fini de payer leurs traites, leur maison sera constructivement périmée. Leurs enfants seront partis. Ils ne seront de nulle part ailleurs. Avec des voitures pour se déplacer. Comment voulez-vous desservir des pavillons d’une si faible densité avec des transports en commun ? C’est impossible.

Je me souviens toujours de cette remarque de Roger Quilliot, lettré, amateur de Camus, qui fut un des premiers ministres de l’Urbanisme de François Mitterrand. Il avait signé un article dans Le Monde où il disait : “ Ils croient acheter le paradis, ils achètent l’enfer à crédit.” »

samedi 15 septembre 2012


Nous publions ce commentaire que nous a fait parvenir le Dr Alain HERRERO à la sui te de la publication sur notre blog du billet intitulé : " Pour le droit à la santé pour tous, défendons l'hôpital André GREGOIRE.


Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse : « c’est ce qui s’appelle préparer le terrain » et « il s’agit d’inculquer dans l’opinion l’idée que les Français se soignent trop ». J’ajouterai, il va falloir encore se serrer la ceinture !

La publication de ce livre choc et sa couverture médiatique massive entretiennent une confusion regrettable envers la médecine et contribuent à alarmer inutilement les malades. Et comme par hasard la Cour des comptes nous ressort au même moment le drame inacceptable et grandissant du déficit de la sécurité sociale. Ce qui permettra au gouvernement d’inciter les Français à consommer moins de médicaments.

Qui sont les auteurs de ce pamphlet approximatif et excessif ?
L’un, est chirurgien urologue et député chiraco-sarkosyste qui passe plus de temps au restaurant de l’assemblée nationale et sur les plateaux de télévision que dans son service. Il ne voit que très peu de malades (peut être en secteur privé) et ne prescrit pratiquement aucun médicament. Avec quelle compétence et quelle légitimité peut-il intervenir dans tous les domaines de la médecine en générale ?
L’autre, un pneumologue de 80 ans, ancien doyen de la faculté de médecine de Paris qui je pense n’exerce plus depuis longtemps et ne connaît donc pas la réalité de tous les jours en matière de santé.

Dans les extraits que j’ai lus, j’ai relevé de nombreuses méconnaissances concernant certains médicaments sur leur efficacité et sur leur remboursement par la sécurité sociale. De nombreuses affirmations sont inexactes d’après les études scientifiques de la communauté internationale. J’ai été également surpris par l’inexactitude de leur connaissance du prix de la consultation du médecin généraliste.

Aujourd’hui de plus en plus de médicaments sont déremboursés non pas, par leur inefficacité mais purement par rentabilité économique pour améliorer les profits de l’industrie pharmaceutique. Le capitalisme est devenu essentiellement spéculatif, visant la rentabilité immédiate. Il suffit de voir les bénéfices des firmes pharmaceutiques (Sanofi-Aventis : 5,7 milliards € en 2011). Tous les gouvernements ont été complices de l’augmentation de ces profits pharmaceutiques sur le dos des malades. Depuis longtemps la marchandisation de la santé est totale et cruelle !

Selon les deux auteurs, de 10 à 15 milliards d’euros seraient gaspillés chaque année, sans aucune amélioration de la santé des patients. On peut se demander alors pourquoi l’espérance de vie augmente et que la morbidité recule. Ne faudrait-il plus soulager les symptômes tels que, les douleurs, la toux, les rhinorrhées, les vomissements, la diarrhée, les jambes lourdes, etc… pour ne plus prescrire de médicaments dit « de confort ».

Ce brûlot ne va faire qu’accréditer la thèse longtemps soutenue par tous les gouvernements de droite comme de gauche que l’on consomme trop en matière de santé et vouloir ramener dans la «moyenne européenne», les dépenses de santé couvertes par la sécurité sociale à 7% du PIB.
Cela veut donc dire qu'il y aura encore plus d'austérité dans le domaine de la santé!

Il serait temps que le nouveau gouvernement apporte d’autres solutions de gauche pour sauver un système de soins qui était autrefois mondialement reconnu.
Levons immédiatement l’Impôt Révolutionnaire en taxant les quarante plus grandes entreprises françaises qui ont réalisé 74 milliards d’euros de profits en 2011 malgré la soi-disant crise capitaliste. Pour cela, je crois que nous devrons encore descendre dans la rue !!!

Dr Alain HERRERO.


Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent au stand du Front de gauche samedi

- le 15 Septembre 2012

Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon: "On n'est pas fâchés"



« Il n’y a pas de querelle de chef au Front de gauche, nous sommes tous des chefs!" Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent ont tonné ce samedi matin contre les rumeurs sur des questions d’égos et de primauté à la tête du Front de gauche.

Prenant la parole le premier lors de ce rendez-vous consacré à la Vie République sur le stand du Front de gauche, le secrétaire national du PCF a précisé d’emblée : « On n’est pas fâché. Certains s’excitent depuis quelques jours au sujet de querelles de personnes chez nous. On les tranquillise d’emblée. On n’est pas fâchés. Le Front de gauche se porte comme un charme. On s’est vu tout l’été pour la mobilisation du 30 septembre (contre le Pacte budgétaire européen, ndlr). On a aimé mené les batailles de cette année passée. On va aimer continuer à mener nos combats. »

"Je suis au patrimoine commun"

Co-fondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon s’est lui-aussi montré rassurant à l’égard de cette supposée guerre des chefs. « Je ne suis candidat à rien. J’ai reçu le plus grand honneur qui soit : être le candidat du Front de gauche et de la révolution citoyenne. Le meilleur m’a été donné, maintenant, je suis au patrimoine commun ! »

Et de préciser à l’attention des salariés en lutte, présents sur le stand : « Ces gens qui prônent l’austérité vous condamnent à baisser les yeux, à vous soumettre. Vous, les Fralib, les Doux, les Sodimédical, grossièrement abandonnés par l’Etat. Tous, vous avez un ennemi commun, la résignation. C’est pour ça qu’ils cherchent à vous faire croire que nous avons des problèmes d’egos. Mais on a eu tellement d’honneur à vous représenter que notre orgueil va éclater ! »

"Une autre façon de faire de la politique"

Pierre Laurent précise la démarche du Front de gauche. « Nous sommes en train d’inventer une nouvelle façon de faire de la politique dans laquelle il n’y a pas de querelle des chefs. Ça ne nous intéresse pas. Une seule question nous importe : le peuple va-t-il retrouver le pouvoir sur sa vie ? Il n’y a pas de hasard. Si notre slogan Pour une Vie République a marqué lors de la présidentielle, c’est que ça résonne dans la tête des gens qui en ont marre de ne plus rien décider de leur vie. Notre objectif n’est pas de prendre le pouvoir pour un tel ou un tel. C’est de prendre le pouvoir pour le rendre au peuple. »

Le Front de gauche met donc le cap sur la mobilisation du 30 septembre pour un référendum sur le nouveau traité européen. Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi : « Vous avez à faire avec un cartel politique enraciné dans la masse. Notre coordination se réunit chaque semaine pour essayer de tracer une perspective efficace vers cette prise du pouvoir du peuple. Nous sommes déclencheurs et éclaireurs. Le Front de gauche doit se transformer en front du peuple pour passer les commandes au mouvement social le plus large. »




Manifestation pour l'interdiction des licenciements à la Fête de L’Humanité


Des salariés d’entreprises en lutte venus en car de toute la France ont défilé en cortège pour réclamer l’interdiction des licenciements économiques.

Tous avaient leurs slogans. « De l’argent il y en a dans les caisses de PSA » scandaient les salariés d’Aulnay, « Avec 9 milliards de profit, Sanofi doit créer des emplois et non les détruire », ou encore les métallos de Gandrange qui chantaient « on en a marre de ces guignols qui ferment nos usines et nos écoles.

Amin Tamsamani, délégué CGT de Sanofi sur le site menacé de Romainville dénonce la suppression depuis 2004 de 3000 emplois en Seine Saint Denis. « Le but de la direction, c’est de verser 4 milliards d’euros de dividende à ses actionnaires. Entre PSA et Sanofi, ils tuent l’emploi dans le 93, et après on se demande où est l’emploi dans les cités. » C’est d’autant plus grave que les sites que Sanofi veut fermer son des centres de recherche. Une stratégie à court terme complètement absurde : « dès qu’on touche à la recherche, c’est moins de médicaments, moins de production, moins de distribution. Ce qui met en condamne encore plus d’emplois ».

Les Licenci’elles, association de salariées en lutte née d’un plan de licenciement économique chez les 3 Suisses, se sont rassemblées avec les travailleurs de Fralib et de Goodyear. Leur lutte est au cœur de la contestation du jour : proposer une loi interdisant les licenciements économiques lorsque les entreprises font des bénéfices. « Là où il y a la recherche d’un licenciement pour un seul but boursier, il faut qu’il y ait la saisine d’un tribunal qui puisse suspendre ce plan » avait annoncé le candidat socialiste. Aujourd’hui, le collectif de Licenci’elles soutenu par les représentant des salariés de Goodyear, ZF, Fralib, Faurécia, Valéo, Samsonite, La Redoute, des 3 Suisses, ArcelorMittal et bien d’autres, portent cette proposition de loi soutenue également par le Front de Gauche.

La manifestation partie de l’Agora est arrivée à la Grande Scène de la Fête de l’Humanité où se finissait le concert de El General. Ils sont montés sur scène et ont réaffirmé leurs revendications. Et ils vous donnent à tous rendez-vous le 9 octobre pour des manifestations dans toute la France.

vendredi 14 septembre 2012

Photo de Ines Ben

- le 14 Septembre 2012

Fête de l'Humanité 2012, la journée de vendredi en direct


Des dizaines de concerts, des débats, des expositions... Vivez la première journée de la Fête de l'Humanité ici.

Sur l'Agora, Gabriel Nadeau-Dubois, ancien porte-parole de "La Classe", un des leaders de la contestation des étudiants au Québec, revient sur les élections récentes, qui ont vu la victoire du Parti Québécois. Il n’a guère confiance en ce nouveau gouvernement. « Un peu comme le Parti Socialiste français, le parti Québécois s’est plié au dogme libéral. Ils voulaient augmenter les frais de scolarité, très peu d’étudiants leur font confiance. » Il ne veut pas en revanche apporter, en tant que syndicaliste, son soutien direct à Québec Solidaire, le parti de gauche. Il précise toutefois que « c’est le seul parti à proposer la gratuité scolaire et une véritable réforme du système démocratique, c’est pour cela qu’il a reçu un soutien de nombreux étudiants et que le parti a doublé son score aux élections ».


Pendant ce temps, sur la Grande Scène, Future of the Left réchauffe le public


18 heures.
Le stand du Front de gauche ouvre ses portes. Plus grand encore que l'an passé, il voit ses dirigeants afflués pour son inauguration. Pierre Laurent salue Jean-Luc Mélenchon. Le secrétaire national du PCF et le cofondateur du Parti de gauche se retrouveront samedi, 11 heures 30, au même endroit, pour un débat consacré à la VIe République. En attendant, ils célèbrent leurs retrouvailles avec Christian Picquet, (confondateur du Front de gauche, Gauche Unitaire), Olivier Dartigoles (PCF), Martine Billard et Eric Coquerel (PG), sous les "résistance, résistance" des militants du Front de gauche.

17 heures 45. Les premiers concerts débutent, sur les grandes scènes comme sur les nombreuses petites, présentes dans les espaces des fédérations. Mustang ouvre la cession surla scène Zebrock. Avant de monter sur scène,Jean Felzine, chanteur du groupe, avait confié à l'Humanité: "Jouer à la Fête de l’Humanité, c’est un vrai privilège, car c’est un très vieux et très gros festival. C’est une certaine pression aussi, parce on a fait assez peu de concerts en août, après avoir terminé notre tournée en juillet. Personnellement je n’ai jamais assisté à la Fête, j’ai donc hâte de découvrir cela. Jouer dans un tel festival, c’est quelque chose de nouveau pour nous. Au niveau des concerts de cette année, on ne peut pas dire que ces groupes aient eu une très grande influence sur nous, mais je suis quand même assez curieux de voir certains groupes, New Order en particulier."

Ca tombe bien. New Order est attendu aux alentours de 22 heures pour signer son grand retour sur scène. Avant, il y aura eu, entre autres, le gros son des BB Brunes et des Shaka Ponk.

Dans les allées de la Fête, à l'intérieur des stands, la musique aussi se déploie:

Passées 17 heures, on s'active en cuisine. Saucisses, frites bien sûr, mais aussi des plats plus élaborés et exotiques, au village du monde.


17 heures. Jean-Luc Mélenchon va rejoindre Pierre Laurent, Martine Billard, Christian Piquet et bien d'autres pour l'inauguration de l'espace Front de gauche

16h30. Une demi-heure avant l'inauguration de l'espace Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, Martine Billard nous explique, selon elle le principal enjeu de cette Fête : La Fête est l'évènement populaire de la rentrée qui nous permet de pousser notre demande d'un référundum sur le traité européen".

L'après midi avance, les grands stands se remplissent. Le gros des visiteurs n'arrivera qu'à partir de 18 heures, comme vous nous l'avez dit sur la page Facebook de la Fête !



le 14 Septembre 2012

Fête de l'Humanité 2012, la journée de vendredi en direct



Des dizaines de concerts, des débats, des expositions... Vivez la première journée de la Fête de l'Humanité ici.

16h30. Une demi-heure avant l'inauguration de l'espace Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, Martine Billard nous explique, selon elle le principal enjeu de cette Fête : La Fête est l'évènement populaire de la rentrée qui nous permet de pousser notre demande d'un référundum sur le traité européen".

L'après midi avance, les grands stands se remplissent. Le gros des visiteurs n'arrivera qu'à partir de 18 heures, comme vous nous l'avez dit sur la page Facebook de la Fête !

L'exposition de Sang et d'espoir attire également déjà de nombreux visiteurs

16 heures : Les techniciens préparent les scènes, font les balances et tests lumières. Les premiers spectateurs avides des meilleures places devant la scène arrivent en groupe. Les musiciens de Mustang s'affèrent sur Zebrock.

Et la grande scène se prépare doucement doucement à accueillir Futur of the Left

Un peu plus loin, Charb et ses collègues de Charlie Hebdo vendent leur journal, bandes dessinées et dédicacent le tout.

15 heures. Trois heures après l'ouverture des portes, les allées s’animent, les premiers débats et concerts s’organisent, les inaugurations d’espaces et d’expositions s’enchainent. Après celle de l'espace Exposition et du Viollage du Livre jeudi soir, c'est à l'espace Radio France de s'animer. La foule se masse petit à petit, avenue Jean Jaurès…

C’est Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur du Parti de gauche et du Front de gauche, qui est reçu par Daniel Mermet, pour l’émission Là-bas si j’y suis.

14 heures. A l’ouverture du Village du livre, les Pinçon-Charlot dédicacent leurs ouvrages. Paris mosaïque, Promenades urbaines ou encore Sociologie de la Bourgeoise.

jeudi 13 septembre 2012

Pour le droit à la santé, défendons l'hôpital André Grégoire !




Le "Parisien" fait aujourd'hui la promotion d'un livre selon lequel 50% des médicaments sont inefficaces et 5% d'entre eux seraient dangereux. En plus ils "coûtent" cher et leur déremboursement rapporterait 10 milliards.








mercredi 12 septembre 2012

Redressement productif : PSA...EXERCICE PRATIQUE ,



Demain matin, suite à l’initiative de notre groupe, aura lieu au Conseil général une assemblée générale extraordinaire pour examiner la situation de PSA Aulnay en présence de tous les syndicats.

Après que l’expert mandaté par le ministre du redressement productif ait validé la fermeture du site, les réactions du gouvernement nous laissent perplexes : Hier, cette fermeture était « inacceptable », « l’Etat ne laisserait pas faire », « les salariés pouvaient compter sur la détermination du gouvernement à sauver leurs emplois »… Aujourd’hui, cette issue est présentée comme « normale », avec une série d’arguments largement relayée partout visant à démontrer aux salariés eux-mêmes et à l’opinion publique que c’est un « mal nécessaire » et que l’on n’y peut rien. La réindustrialisation évoquée n’a aucun contenu solide et on sait que ce type de projet n’a jamais fonctionné.

Clairement, le gouvernement renonce. Alors que nous assistons à une attaque sans précédents contre la production industrielle en France avec des dizaines d’entreprises menacées sur tout le territoire, il continue de nous dire qu’il faut préserver l’industrie et l’emploi en France, mais devant le cas de PSA (dernière grosse entreprise de production de la Seine Saint Denis), il fait tout le contraire ! Pourtant, le combat des salariés de PSA, c’est le combat de toute l’industrie française. Si le gouvernement capitule à Aulnay, il capitulera ailleurs à l’avenir.

Pourtant, les salariés ne sont pas fautifs. Le fameux rapport Sartorius pointe la lourde responsabilité de la direction de PSA dans cette issue. En effet, au lieu de préparer l’avenir en investissant dans la recherche pour de nouveaux modèles plus écologiques et de nouveaux marchés, le groupe, qui avait pourtant bénéficié de larges aides publiques, a choisi délibérément de distribuer généreusement l’argent de ses bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires !

Une fois de plus, des milliers de salariés et de familles vont payer les frais de la logique inhumaine du capitalisme qui consiste à sacrifier l’intérêt des personnes sur l’autel du profit financier. Cette situation illustre une fois de plus la volonté du patronat de mettre en place une politique d’austérité et de flexibilité qui se fait toujours au détriment des femmes et des hommes. Nous ne nous y résignons pas.

Car il n’y pas de fatalité ! L’Etat a le pouvoir d’empêcher cette catastrophe sociale, notamment en interdisant les licenciements boursiers, en accordant de nouveaux droits aux salariés qui sont les principaux concernés par la politique de leur entreprise et, plus largement, en socialisant les moyens de production de certains secteurs de l’industrie afin de pouvoir les préserver.

Alors que notre pays compte plus de 3 millions de chômeurs et que notre département souffre de la pénurie d’emplois et des dégâts sociaux qu’elle entraîne, il est temps de prendre une nouvelle direction. Au lieu de baisser les bras et de promettre simplement un accompagnement pour les salariés licenciés, le devoir de la gauche au pouvoir est de sauvegarder leurs emplois et de miser sur l’avenir en promouvant l’innovation et les alternatives écologiques tout en poursuivant la production de la C3 jusqu’en 2016.

Le gouvernement n’avait-il pas annoncé un plan pour l’industrie automobile ? C’est le moment de le mettre en œuvre, très certainement avec de nouvelles ambitions, s’il peut sauver les salariés de PSA !

Le redressement promis dimanche par François Hollande semble bien mal engagé dans la pratique puisque 2 jours après, il capitule devant PSA et entérine la mise au chômage programmée de milliers de personnes.

Nous, nous ne renonçons pas et nous réaffirmons que la fermeture du site d’Aulnay est inacceptable et que l’Etat, qui peut l’empêcher, doit agir maintenant.


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