LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

jeudi 26 février 2015

Conseil municipal : intervention de Brigitte Moranne sur le Plan Local d'Urbanisme




NOUS PUBLIONS L'INTERVENTION DE BRIGITTE MORANNE SUR LA 6ème MODIFICATION DU PLAN LOCAL D'URBANISME. LE GROUPE DES ELU-E-S DU FRONT DE GAUCHE S'EST PRONONCE CONTRE !

Conseil municipal du 25 Février 2015-02-22
Vous présentez au vote de ce conseil municipal le projet de 6ème modification du PLU.
A travers ce document, c’est l’aménagement futur de Romainville qui est envisagé : futurs secteurs d’urbanisation, voirie et équipements, protection du patrimoine et de l’environnement, développement économique…

Ce document doit exprimer «  dans quelle cité voulons nous vivre ? »
Or aujourd’hui, aucune ligne directrice n’apparaît en matière d’urbanisme et d’aménagement.

Depuis quelques années, les modifications du PLU se succèdent à vive allure.
Le PLU est en permanence adapté au gré des exigences des promoteurs. Il faut bétonner !

Les opérations se juxtaposent, au coup par coup, sans réelle vision et avenir.
Les grues envahissent le paysage. Les grands groupes ont pignon sur rue : « BOUYGUES »,
KAUFMAN ET BROAD », « LES NOUVEAUX CONSTRUCTEURS », « NEXITY »,  « COGEDIM » et autres se taillent la part du lion.
Tous les quartiers de Romainville sont concernés, sans que les habitants n’aient voix au chapitre, si ce n’est pour approuver un projet déjà ficelé, voir engagé.

Le quartier Gagarine, les 3 communes, la ZAC de l’horloge, Cachin, les Ormes, les grands champs et le centre ville.
Heureusement, grâce à l’action d’associations de riverains et de leur persévérance, certains projets ont été remis en cause comme le Grand Ségur .
De même dans le quartier des Ormes, les riverains ont gagné une première bataille : la création du secteur UGb est annulée, la concertation quant à la hauteur autorisée dans ce secteur se poursuit.

Pour autant, les riverains du quartier des Ormes poursuivent leur demande de dépollution sans condition du site WIPELEC.Nous les soutenons dans cette démarche.

Un certain nombre d’outils donnent à la collectivité la possibilité d’interférer dans le fonctionnement du marché foncier et de l’orienter en faveur de l’intérêt public.
En premier le PLU, également la délivrance des permis de construire et l’exercice du droit de préemption.

Oui, il faut aménager, construire, préparer l’avenir, mais si les logiques spéculatives l’emportent, C’est l’esprit même de notre ville qui mourra à petit feu et finira par disparaître.

Le groupe des Elus Front de Gauche propose que :

- le plan local d’urbanisme soit modifié afin de préserver une ville populaire, fidèle à son histoire.

-un volet patrimonial soit inscrit au PLU.

-les promoteurs immobiliers participent au financement d’équipements publics dans le cadre d’opérations qui leur sont confiées.

-soit mis un terme à la démolition de logements, alors que nous connaissons la crise la plus grave depuis les années de l’après guerre.

-L’équilibre social s’appuie sur 3 tris leviers, le logement, la scolarité et l’emploi

-chaque opération devrait compter 30% de logements sociaux.

-Les habitants aient de bout en bout la maitrise des opérations programmées dans leur quartier. Cela implique de les associer à toutes les décisions.

-toute les opérations d’aménagement soient pensées en rapport avec les besoins en équipements publics (écoles, crèches, culture, besoins de la vie associative).

Débat d'orientations budgétaires : l'intervention de Sofia Dauvergne




Nous publions l'intervention de Sofia Dauvergne lors de la séance conseil municipal du mercredi 25 février portant sur les orientations budgétaires 2015

La victoire de Syriza en Grèce a été saluée par l’ensemble des formations de la gauche française et également par les membres du gouvernement. Cette victoire met sur le devant de la scène la volonté de combattre les politiques d’austérité imposées aux peuples partout en Europe.

Dans le même temps, en France, après le gel des concours financiers de l'État aux collectivités territoriales en 2013, puis leur diminution de 1,5 milliards d'euros en 2014, le Gouvernement a annoncé une nouvelle baisse de 11 milliards d'euros à horizon 2017.
L'article 9 du projet de loi de finances pour 2015 diminue par conséquent de 3,67 milliards d'euros les concours financiers de l'État aux collectivités territoriales par rapport à 2014.
Cette course effrénée à la baisse des dépenses publiques orchestrée par Bruxelles, soumise aux diktats des marchés financiers rationne les dépenses des collectivités territoriales.

Mécaniquement, ces choix politiques, sans précédent, impactent leur équilibre budgétaire avec des conséquences quotidiennes qui pèsent toujours plus sur la vie des populations.
Alors que les collectivités locales sont l’un des moteurs de l’investissement et l’un des atouts de sortie de crise, elles servent, depuis des années, de variables d’ajustement, victimes de la même volonté, d’une année sur l’autre, de diminution de la dépense publique.

Présentée comme la seule réponse à la crise, cette politique d’austérité aggrave tous les problèmes, provoquant récession et hausse continue du chômage.

Aussi, fin 2014, le 1er ministre a annoncé une légère baisse de l’impôt sur les ménages. Mais il a oublié d’ajouter qu’en janvier de la même année, le taux de la TVA a subi une augmentation de 0,40% passant de 19,60% à 20%, diminuant d’autant le pouvoir d’achat des ménages et surtout des plus démunis.
Ce sont la majorité des biens et des prestations de services qui sont touchés : les charges locatives, le gaz, l’eau, l’électricité, le transport, la restauration.
Il a également omis de parler du manque de ciblage et de contreparties aux baisses de charges consenties aux entreprises.
C’est ce qu’on appelle la politique de l’offre.
Cette politique de l’offre est inefficace parce que, et surtout, 85% des bénéfices créés par les entreprises sont redistribués aux seuls actionnaires. Il reste bien peu pour mener une politique de gauche.
Alors, il y a ce pacte de responsabilité : 41 milliards d’euros d’exonérations pour les entreprises privées et 50 milliards d'euros d’austérité budgétaire avec le gel des salaires pour les ménages les plus démunis, les fonctionnaires.
Lorsque l’on place ces 41 milliards d'euros de cadeaux au patronat en face des 12,5 milliards d’euros pris aux collectivités locales, il n’est pas besoin d’être un spécialiste des finances pour se dire que quelque chose ne va pas ! 
Vous n’êtes pas sans connaitre la lutte que mène depuis des mois les salariés de la blanchisserie RDL aux Lilas. Cette société a touché 1,5 million du CICE.
Mais prépare depuis son rachat par un fonds de pension, un plan social malgré un carnet de clients bien fourni et prévoit le licenciement de 11 personnes et le transfert de 60 salariés vers l’Essonne et les Yvelines, autant dire qu’il y en aura quelques-uns au chômage.
On ne peut que constater avec colère que ce cadeau au patronat représente plus de 3 fois ce qu’on enlève aux collectivités, ce qu’on vole aux élus locaux et aux habitants pour construire des crèches, des terrains de sports, des écoles, des centres de loisirs, des lieux de culture, ce qu’on retire à la population, au service public.
Ce racket, au nom de l’austérité, tue l’emploi en diminuant de force le nombre de fonctionnaires au service des populations.
On peut me dire que l’Etat français subit la dette Sarkozyste et on aura raison ! Mais là où le bât blesse, c’est quand un gouvernement qui se dit de gauche fait peser le poids de cette dette sur les services publics locaux tout en concédant des cadeaux faramineux au CAC 40.
Un exemple, TOTAL ne paie que 3% d’impôts alors qu’elle a touché 19 millions en 2013 et 28,5 en 2014.
Et pendant ce temps, les besoins d’accompagnement social ne cessent de croître sur les territoires, accentuant ainsi l’attente d’aide et de protection des populations vis-à-vis d’élus locaux qui ne sont plus en mesure de leur fournir.
Et l’annonce de ces derniers jours de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) qui exige la suppression de 51postes à l’hôpital intercommunal André Grégoire d’ici la fin de l’année. Ne fait qu’aggraver la situation.
Ce que nos concitoyens subissent en termes de crises de l’emploi, du pouvoir d’achat, du logement, détermine largement leur conscience.
Le décalage entre les besoins qu’expriment l’ensemble des acteurs de terrain - élus compris - et le discours "officiel" qui n’offre comme seule perspective que la diminution des investissements, la suppression des services et l'augmentation de la fiscalité locale, ce décalage devient insupportable.

C’est l’occasion de constater, une nouvelle fois, que Romainville n’est pas dans une bulle. Ce qui se passe et se décide ailleurs interfère directement sur les finances de la ville et donc, par conséquent, sur le quotidien des Romainvilloises et Romainvillois.

Pour Romainville, comme il est inscrit dans votre rapport, cette baisse de la dotation forfaitaire atteindra la somme considérable de 700 000€ en 2015.

Je rappelle que depuis 2006 cette DGF est passée de 11 millions d’€ à 4,7 millions d’€ en 2014.

IL est précisé également dans le rapport que la loi de finances 2015, dans son extrême bonté, renforce les mécanismes de péréquation tant verticale qu’horizontale pour les concentrer sur les collectivités les plus défavorisées.
Cependant, en ce qui concerne l’augmentation de la péréquation dite « verticale », elle est financée sans majoration de l'enveloppe normée : la moitié est financée au sein de la dotation globale de fonctionnement (DGF) tandis que l'autre moitié est financée par une minoration des variables d'ajustement.
 Autrement dit, la hausse de la péréquation verticale est intégralement financée par les collectivités territoriales elles-mêmes.
Un beau tour de passe-passe !
Même si les dispositifs de péréquation sont revus à la hausse, pendant combien de temps encore la solidarité des communes les moins pauvres pourra permettre aux communes les plus en difficulté d’assurer leur offre de service public et de répondre aux attentes sociales de leur population.
Romainville, doit-on s’en satisfaire, bénéficiera encore cette année de cette augmentation de dotation et notamment la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) qui, je le rappelle, profite aux communes les plus défavorisées.
Cette DSU est passée de 596 000€ en 2006 à 1 546 000€ en 2014 soit une augmentation de +159% !
Doit-on également se réjouir de bénéficier de la refonte du fonds de solidarité de la région Ile-de-France (FSRIF) qui est versé par les villes les plus riches d’Ile-de-France aux villes les plus pauvres de la région ?
Ce fonds qui s’appelait jusqu’en 2011, Dotation de fonds de solidarité de la région Ile-de-France, est passé de 993 000€ en 2006 à 1 780 000€ en 2014 soit, là encore, une augmentation de 79% !
En fait, c’est parce que notre ville est de plus en plus pauvre que nous pouvons équilibrer les pertes de recettes de dotations de l’Etat. C’est affligeant !!
Et on parle d’œuvrer à l’amélioration du quotidien de tous nos concitoyens alors que notre ville se paupérise.
Pour preuve, le document que vous avez déposez à l'ANRU pour votre projet du quartier Gagarine et qui met en avant cet appauvrissement de la population Romainvilloise :
Je cite votre exposé sur les dysfonctionnements sociaux « Le parc social représente 51% des logements ( même si nous continuons à dire que ce chiffre qui date de 15 ans n'est plus le bon, l’observatoire départemental des données sociales de la seine Saint-Denis donne pour Romainville aujourd'hui un taux de 42%), le taux de chômage atteint, donc, 18,70% contre 11,90% en Seine-Saint-Denis, près d’un tiers des jeunes de 15 à 24 ans sont sans activité et 46% des foyers du parc social vivent avec moins de 1 000€ par mois ».
Depuis 14 ans, la majorité municipale n'a fait le choix que de ponctionner massivement dans les dépenses de fonctionnement afin d'assurer la priorité à l'investissement.
Au total, par exemple de 2006 à 2013 (en 7 ans), on aura pris 103,65 millions d'euros dans la section de fonctionnement ( dont 35 millions d'euros de vente du patrimoine) pour financer les 162 300 000 euros de dépenses d'équipement.
Encore pour l’exercice 2014, il a été économisé 6,7 millions d’euros sur le fonctionnement.
Les élus de gauche que nous sommes, nous ne cessons de répéter, que notre population subit, au même titre que les autres populations, la crise en pleine face, que la vie des habitants se dégrade de jour en jour, alors que les recettes de fonctionnement sont en baisse constante, notre ville se permet de continuer de faire des économies sur les dépenses courantes de fonctionnement.
C’est, tout au plus, la traduction, une nouvelle fois, d’une dégradation et diminution des prestations et services à la population malgré l’effort constant des agents communaux à maintenir un service public de qualité.

 Et encore cette année de nouvelles augmentations des tarifs des prestations se rajouteront aux augmentations de loyers dans le parc social.

Nous devons, plus que jamais, résister face à cette crise, avec une politique qui accompagne et soutient chacun de ses habitants, une politique de gauche qui réponde au plus près aux besoins des Romainvillois.

C’est en ce sens que nous, élus du Front de Gauche, resterons vigilants quant à l’élaboration et l’exécution de ce budget 2015.

Nous réaffirmons qu’il faut rompre avec l’obsession de la réduction des déficits et de la compétitivité à tout prix.
Il nous faut d’urgence une véritable réforme fiscale, une réforme juste et efficace afin que les plus hauts revenus, les profits et les grandes entreprises participent réellement à l’effort.

Dans ce contexte de baisse de dotations, de perte de l’autonomie fiscale et foncière, et alors que les charges s’accroissent par le transfert de compétences de l’Etat sans transfert de moyen, il devient de plus en plus complexe d’élaborer un budget qui réponde aux besoins et aux attentes de tous.

Face à cette situation et dans le cadre de la préparation du budget 2015, nous faisons le choix de la responsabilité et de l’intérêt des Romainvilloises et Romainvillois avec, comme objectif de conserver le meilleur service public pour tous.

L’Etat doit reconsidérer ses priorités et garantir aux communes les plus engagées sur le front social, écologique et de la rénovation urbaine, les moyens de leur fonctionnement.

Espérant être entendus avant le vote du budget, nous participerons, en ce sens, aux débats.


Je vous remercie de votre attention. 

mardi 24 février 2015

Information de l'association Spoutnik




NOUS PUBLIONS UNE INFORMATION QUE NOUS A FAIT PARVENIR L'ASSOCIATION "SPOUTNIK"


Retraités : le temps du mépris !



Les nombreux retraités romainvillois et d’ailleurs, qui regardent France 3 l’après-midi ont eu récemment l’occasion de se faire une opinion sur un gouvernement qui les méprise.
Venons-en au fait : Nous sommes le 17 février et c’est la séance des questions au gouvernement. Après l’épisode sur l’indéfendable loi Macron qui eut le refus qu’elle méritait, voilà le clou de l’après-midi :Un député évoque la situation d’un couple de retraités qui touche une royale pension de 16.000 euros par an et qui va se voir privé de 5% sur leur retraites, après la réforme du taux de la CSG, soit 80 euros par mois aussitôt retirés.

500.000 retraités sont dans ce cas, malgré la promesse du Président de la République affirmant qu’il n’y aurait pas d’impôts nouveaux ; les dirigeants socialistes ajoutant que les gens modestes en seraient épargnés…Que croyez-vous que le secrétaire d’État (Christian Eckert) a répondu ?

Rien, d’ailleurs comment justifier l’injustifiable !
Mais, il a fait pire. Il a osé justifier cette décision en la plaçant dans le cadre de la lutte contre « les niches fiscales…Qu’utilisait un certain nombre de personnes aux revenus substantiels… »
Allant jusqu’à reprocher au député qui l’avait questionné : d’avoir « cité l’exemple d’un foyer qui à l’évidence a perdu quelques revenus… »

Soit 1000 euros par an en moins pour ce couple ! C’est scandaleux !
Otez-moi d’un doute : sommes-nous en présence d’un gouvernement de « Gauche », d’un gouvernement socialiste ?


UN RETRAITÉ ROMAINVILLOIS EN COLÈRE

CHI André Grégoire mobilisation des élus, usagers et personnels !


NOUS PUBLIONS LE TEXTE D'UN TRACT QUE NOUS ONT FAIT PARVENIR LES SYNDICATS CGT et SUD DU CHI ANDRE GREGOIRE APRES L'ANNONCE DE LA SUPPRESSION DE 51 POSTES










Elections départementales : mode d'emploi !


Dimanche 22 mars 2015 auront lieu pour la première fois des élections départementales.
C’est une première, dimanche 22 mars prochain vous pourrez élire à la fois un homme et une femme (ou l’inverse) en binôme conseillers départementaux. Ils auront un rôle important dans votre vie quotidienne, n’hésitez pas : votez.
 
Comment voter ?
Le 22 mars, rendez-vous dans le bureau de vote indiqué sur votre carte d’électeur, entre 8 et 18 heures (20 heures dans les grandes villes). 
Vous n’avez pas de carte d’électeur ou vous ne la retrouvez pas ? Pas de souci, allez dans votre bureau habituel ou celui proche de votre adresse et sachez que la présentation de la carte électorale n’est pas obligatoire.
Par contre n’oubliez pas de vous munir d’une des pièces d’identité suivantes : carte nationale d’identité ou passeport même si leurs dates de validité sont dépassées, récépissé valant justification d’identité, carte vitale avec photo, carte d’invalidité avec photo en cours de validité, permis de conduire, carte SNCF de famille nombreuse avec photo, permis de chasser avec photo en cours de validité.  
Cependant si vous habitez une commune de moins de 1 000 habitants aucune pièce d’identité n’est exigée sauf si le président du bureau de vote doute de votre identité.
Retournez-y le dimanche 29 mars en cas de 2ème tour. Celui-ci a lieu lorsque un binôme (homme/femme ou femme/homme) n’a pas obtenu au 1er tour la majorité absolue, soit plus de 50% des suffrages exprimés par + de 25% des votants. 
Précisons que pour se présenter au 2ème tour les candidats (binômes) doivent avoir obtenu au moins 12,5% des voix au 1er tour.
 
Et si vous êtes empêché(e) ou  absent(e) ?
Le jour du vote, vous êtes en congés, en déplacement professionnel ou tout simplement au boulot, votre état de santé vous cloue chez vous ou à l’hôpital ou encore vous assistez une personne malade ou infirme. 
Vous pouvez voter par procuration.
C’est simple :
- trouvez-vous un mandataire, c’est-à-dire  un ami, un voisin, toute personne de votre choix sous la seule réserve qu’elle soit inscrite sur les listes électorales de votre commune (pas nécessairement de votre bureau de vote) et ne dispose pas d’une autre procuration (1 seule procuration établie en France par mandataire),
- procurez-vous un formulaire Cerfa n° 14952*01 « vote par procuration » sur le site Internet du ministère de l’Intérieur, de votre mairie ou surwww.service-public.fr rubrique « papiers-citoyenneté » sous rubrique « élections »,
- remplissez-le et présentez-le en personne avec les pièces justificatives demandées auprès de la gendarmerie, du commissariat ou du tribunal d’instance du lieu de votre domicile ou de votre travail.
La procuration est accompagnée d’une attestation sur l’honneur d’impossibilité de voter le jour du scrutin. Complétez-là, indiquez les motifs de l’absence et joignez-là au formulaire.
Un dernier mot pour les personnes handicapées ou gravement malades qui ne peuvent pas se déplacer : elles doivent demander à un gendarme ou un policier de venir à domicile établir la procuration. Il est nécessaire d’avoir un certificat médical ou un justificatif d’infirmité.
 
Référence : Circulaire N° INT/A/14/31417/C du 31 décembre 2014 du ministère de l’Intérieur. 
 
Ca sert à quoi les conseillers départementaux ?
Les conseils départementaux remplacent les conseils généraux qui administraient les départements. Donc les conseillers départementaux ont les mêmes compétences que les conseillers généraux pour l’instant. En effet la loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République) prévoit la suppression de certaines de leurs fonctions mais pas avant 2016/2017. 
En attendant, les conseils départementaux sont compétents pour :
-  la solidarité sociale (aide sociale, RSA, handicap, APA, établissements pour personnes âgées, petite enfance, précarité énergétique) et territoriale (assistance technique aux communes pour la voirie, l’aménagement et l’habitat jusqu’à cette année assurée par l’ATESAT (assistance technique de l’Etat pour des raisons de solidarité et d’aménagement du territoire),
- gestion des collèges, des transports scolaires et des routes départementales,
- politique culturelle (bibliothèques de prêt, archives départementales, musées, protection du patrimoine),
- vie associative,
- développement économique, agricole et tourisme,
- service d’incendie et de secours.
Références : loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale. eLECTIONS D2PARTEMENTALES

samedi 21 février 2015

A propos des annonces à la veille des échéances électorales ! Voyons ce qu'il en est !



C’est maintenant un rituel, les veilles d’échéances électorales sont rythmées d’annonces, de discours, qui à y regarder de plus près ont bien du mal à se concrétiser au lendemain des scrutins. Aujourd’hui il est question dans la presse du quartier Charles de Gaulle. D’abord un point d’histoire. La construction de cette cité a été décidée et construite à la suite d’un coup de force au début des années 1970 lorsque la direction de l’OPHLM a été assurée, sur décision du préfet, par la droite. Le RPR à l’époque. Et il y aurait beaucoup à dire sur  les conditions dans lesquelles cette construction s’est réalisée.

En premier lieu précisons que l’opération immobilière qui se trouve « à proximité de l’autoroute A3 », pour reprendre la formule du promoteur a été lancée, il y a maintenant 3 ans. Dans le magazine d’informations municipales d’août 2013 on annonçait que les travaux de réhabilitation de la cité De Gaulle commenceraient en 2014 pour se terminer en 2018. Maintenant c’est pour la fin 2015. Qui peut sincèrement le croire ? Et les habitants dans tout cela, quelle est leur opinion ? Comment peut-on légitimement croire qu’un banquier, un boulanger, un épicier et un pharmacien aient pu donner leur accord pour s’installer alors que les travaux ne sont pas commencés et qu’ils se termineront à l’horizon 2020, en étant optimiste.

Cela nous rappelle  la signature avec Casino,  pour que cette enseigne s'installe aux Bas Pays dans les 6 mois. Annonce faite, à un mois du premier tour des dernières municipales . Les élections sont passées et plus personne ne parle de cette fameuse signature. Quant à l’aménagement de la couverture de l’autoroute, il y aurait aussi beaucoup à dire, puisqu’il fut une époque où l’on parlait d’aménagements sportifs sur la dalle. C’était il y a 6 ans.

Mais en matière d’annonces il y a pire. À l’ordre du jour du Conseil municipal sont inscrites des garanties d’emprunt pour la réfection des façades des cités Thorez et Oradour. Nous nous en félicitons…Sauf que cela intervient encore à la veille d’une échéance électorale…Comme en 2007 et en 2008 où à la veille des élections municipales dans un journal de l’OPH, monsieur le Président de l’époque nous annonçait….29 millions de travaux POUR LES FAÇADES DES CITÉS THOREZ ET ORADOUR (voir ci-dessous).

Nous pourrions allonger la liste des engagements pris, puis modifiés, puis retardés ou abandonnés. La base de loisirs, l’engagement annoncé en 2007 par monsieur l’adjoint au Maire à l’aménagement que dans le « centre ville aucune construction ne dépasserait les 3 étages » ou annonçant que « dans son esprit il n’était pas question de faire de Romainville une ville de 30.000 habitants » (voir ci-dessous) ou précisant encore « qu’il ne s'agissait pas de remplacer des maisons de ville des petits propriétaires » ! Nous pourrions allonger la liste de ces annonces préélectorales souvent sans lendemain ou avec 8 années de retard.

Il est compréhensible que dans la gestion d’une commune des retards interviennent, dans un projet ou dans un autre. Il n’y aurait aucune raison de s’en offusquer si cela ne faisait pas partie d’un arsenal électoral, où tout à coup tout va se réaliser. Le quartier Gagarine… le quartier des trois communes… la poursuite de l’ANRU Cachin… la ZAC de l’horloge… Pourquoi une telle fuite en avant, alors que chacun se rend bien compte que cela demandera beaucoup, beaucoup de temps ? Et qu’en cours de route, bien des projets seront modifiés, voire abandonnés.

Si nous en sommes là c’est tout simplement parce que nombre d’habitants prennent à la fois conscience que bien des choses sont décidées sans eux et que derrière cette obsession à vouloir à tout prix atteindre ces fameux « 30.000 habitants » c’est la ville, son caractère, son histoire qui est « vendue » aux promoteurs immobiliers. Sans compter que tous ces projets sont divulgués sans la moindre cohérence. Sans que les questions des services publics (écoles, crèches, locaux d’activité) ou celles de la circulation et du stationnement ne soient évoqués.


Pour remédier à ces graves carences, il faut tout à la fois rendre le pouvoir aux habitants, qu'ils soient associés à toutes les décisions. Que les élu-e-s rendent compte de leur mandat et que les engagements pris soient tenus. Et si tel n’est pas le cas, il convient de s’en expliquer. Le terme de « démocratie participative » a d’ailleurs totalement disparu de toutes les communications. Pour leur part les candidates et les candidats du Front de gauche proposent la mise en place d’un observatoire des engagements qui devra rendre des comptes une fois par an sur tous les projets.



Les déboires de la pompe à ordures !




Cela fait maintenant une semaine que le système d’enlèvement des déchets ménagers par aspiration est en panne. Et ce n’est pas la première fois. La réalité est en train de dépasser la fiction des belles paroles qui avaient entouré la mise en place de cette méthode. Pensez donc , Romainville allait être la première ville...À essuyer les plâtres. 

Du coup les bacs envahissent les cités et les camions sillonnent les rues. Beau paysage. Ce système devait être plus économique et allait coûter moins cher aux habitants. Sauf que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a augmenté. Sans oublier la note de 13 millions d’euros que la communauté d’agglomération « Est Ensemble » doit rembourser. 

Sincèrement, lorsque l’on se remémore le matraquage que nous avons subi de la part de madame VALLS pendant des mois, voire des années pour en arriver à un tel gâchis, il est regrettable que n’aient pas été entendus les arguments de celles et ceux qui à l’époque avaient tiré la sonnette d’alarme. Mais comme toujours c’est « Je décide donc j’ai raison ».

jeudi 19 février 2015

Information de l'Association Romainville Sud !





NOUS PUBLIONS LE COURRIER ADRESSE A MADAME LA MAIRE ET QUE NOUS A FAIT PARVENIR POUR INFORMATION L'ASSOCIATION ROMAINVILLE SUD !

Romainville le 7 février 2015
   
Madame la Maire,

Suite à notre sollicitation du Préfet de Seine Saint Denis et aux préconisations du commissaire-enquêteur désigné dans le cadre de la sixième modification du Plan Local d'Urbanisme de Romainville, deux réunions publiques ont été organisées par votre Maire-Adjoint en charge de l'Aménagement, du Patrimoine et des Mobilités le 26 janvier dernier sur la pollution du site Wipelec-Ginkgo et le 3 février dernier sur la création d'une sous-parcelle UGb dans le PLU.

Nous regrettons votre absence à ces réunions et le manque d'information, voire la désinformation, lors de ces rencontres publiques qui ne s'inscrivent pas dans un dialogue citoyen mâture.

Malgré un objectif de dépollution partagé par tous, l'association Romainville Sud rappelle l'opposition des riverains du site de l'usine Wipelec-Ginkgo à la création d'une sous-parcelle spécifique permettant l'élévation dérogatoire des immeubles à une hauteur insatisfaisante pour les riverains.

La justification de densification portée par votre Maire-adjoint s'appuie sur des cibles non-partagées. Alors que la ville de Romainville comptabilise environ 26 000 habitants, comme le visait le Plan d'Aménagement et de Développement Durable préalable au PLU (objectif de 25 000), votre Maire-adjoint cible une densification à 30 000 habitants sans justification politique ou économique réelle.

En outre, une contradiction portée par votre Maire-adjoint questionne grandement les riverains : l'achat de la parcelle Wipelec en pleine propriété par Ginko fait-elle ou ne fait-elle pas l'objet d'une clause suspensive de modification du PLU ? Si ce n'est pas le cas, la création de la sous-parcelle exceptionnelle ne se justifie pas, étant donné que Ginkgo a acheté en toute connaissance de cause
Nous confirmez-vous, comme l'a annoncé votre Maire-adjoint que, sans modification du Plan Local d'Urbanisme la dépollution du site n'aurait pas pu être possible ?

Enfin, aucune des contre-propositions portées par les riverains lors de ces réunions n”ont reçu de réponse positive de la part de votre Maire-adjoint.

C'est pourquoi nous vous demandons :
  • la mise en œuvre d'un véritable dialogue responsable
  • et la non-présentation du projet de modification de PLU au conseil municipal en l'absence d'échanges transparents et constructifs avec les citoyens que vous représentez.

En tant que garante de la prévention des risques et de la sécurité de vos administrés, nous attendons que vous ayez à cœur de nous communiquer les réponses demandées.

Nous vous prions d'agréer, Madame la Maire, nos salutations distinguées.

V. Pruvost, Président S. Tirloir, Vice-Président F. Moreau, Secrétaire

mardi 17 février 2015

49-3 : Valls exprime son mépris pour la souveraineté de l'Assemblée nationale et des parlementaires !


Le Premier ministre vient d'annoncer qu'il engage la responsabilité du gouvernement en utilisant la procédure du 49-3 sur la loi Macron. Intimidations et menaces étaient déjà la marque de fabrique du Premier Ministre pour arracher de courtes majorités sur sa politique. Cette fois ci ses coups de bottes habituels n'auront pas suffit à faire rentrer dans le rang des députés de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la très libérale loi Macron. Le Premier Ministre, en échec, brandit le 49-3, et exprime ainsi tout son mépris pour la souveraineté de l'Assemblée nationale et des parlementaires.

Manuel Valls n'a pas de majorité sur sa politique dont la loi Macron est un symbole et un axe majeur. Le Premier Ministre n'a pas réussi à convaincre des députés de gauche que le travail du dimanche, les attaques contre les prud'hommes, la défiscalisation des dividendes, la privatisation d'aéroports, la suppression des délits de prisons pour les employeurs ayant porté atteinte au droit syndical...étaient constitutifs d'une politique de gauche en accord avec les engagements de 2012. C'est ce renoncement et cette dérive politique qui s'exprime au travers du 49-3.

L'ensemble des forces de gauche qui se sont exprimées et mobilisés contre la loi Macron doivent maintenant se retrouver pour construire la nécessaire alternative à gauche. Je les invite tous et toutes à se réunir en urgence.

Contrepoison !

Photo : Frederick Florin/AFP

Photo : Frederick Florin/AFP
L'éditorial de Michel Guilloux. 

"Suturer la déchirure démocratique appelle une 
démonstration par la pratique de l’efficacité du politique. Le chantier est immense."
Pour quoi va-t-on voter les 22 et 29 mars prochain ? Certains spéculeraient plutôt sur le « pourquoi » aller voter… Découplées de scrutins locaux mobilisateurs, associées à la discussion au Parlement d’une loi qui voudrait détricoter d’ici à 2020 la géographie politique héritée de la Révolution française, rebaptisées 
« départementales », les ex-élections cantonales ont tout d’un nouveau boulevard offert à l’abstention populaire.
Ce décrochage devenu phénomène de fond visible lors des municipales du printemps 2014 
fait ressembler le corps électoral à celui de pays anglo-saxons, États-Unis en tête. Le combat électoral y est d’autant plus rude que toute remise en cause du système en vigueur est exclue du débat et ceux qui y auraient le plus intérêt, du vote. En France, après les années Sarkozy, il aura fallu la cure de choc entamée par un président tournant résolument le dos à chacun de ses engagements propres à encourager notre peuple à redresser la tête face à son ennemi, la finance.
Et de la gauche, il faudrait se résoudre à ne garder que la peau de chagrin devenue misérable cache-sexe d’une conversion sociale-démocrate à ce qui n’est qu’un parasitisme social travesti en « marché » immanent. Résultat : la défiance à l’égard de la politique bat des records d’un côté, tandis qu’à l’extrême droite de l’échiquier politique, prospèrent les héritiers de Vichy et de l’Algérie française, fervents partisans de la haine, de la division et des reculs sociaux. Beau travail.
Suturer la déchirure démocratique appelle une 
démonstration par la pratique de l’efficacité du politique. Le chantier est immense, à proportion d’une société étouffée par la logique de l’argent pour l’argent. 
Les élections, elles, se jugeront voix par voix. Chacune gagnée efficacement sur l’abstention sera un contrepoison au venin de la fatalité, du repli sur soi et de la haine.

lundi 16 février 2015

Château de Romainville...suite, Madame la Maire : "une promesse à tenir" !



Dans un récent billet nous avons fait état d’un propos tenu par monsieur l’Adjoint au Maire à l’aménagement sur la nécessité de détruire le château, aujourd’hui en ruine, après l’incendie survenu en 2010.

Il se trouve que le 18 décembre 2009 madame la présidente de l’Association pour la Sauvegarde du Château s’adressait dans ces termes à madame la Maire, à messieurs les Présidents du Conseil général et du Conseil régional :

« Avec les adhérents de notre association, nous avons pris connaissance d’un certain nombre d’informations selon les quelles le projet de restauration du château, envisagé dans le cadre de l’aménagement des la base de loisirs serait abandonné. Notre association, dont nous venons de fêter les vingt années d’existence a été créée pour que puisse être sauvegardé, au moins pour partie, ce morceau d’histoire de notre ville. C’est parce que c’est sa raison d’être que notre association souhaiterait connaître les intentions qui sont celles de la ville de Romainville, du Conseil général et du Conseil régional. Afin de tenir informés les membres de notre association, à l’occasion de l’Assemblée générale qui se tiendra le 5 février 2010 et de prendre les mesures nécessaires en conséquence, nous souhaiterions que vous puissiez nous communiquer les informations indispensables à la poursuite de notre activité. En espérant une réponse dans les meilleurs délais, nous vous prions d’agréer, madame la Maire, monsieur le Président du Conseil général, monsieur le Président du Conseil régional, l’expression de nos salutations distinguées ».

Le 14 janvier 2010, madame Corinne VALLS répondait à ce courrier dans ces termes :

«  J’ai bien reçu votre courrier qui a retenu toute mon attention. Je vous informe que la municipalité n’a nullement  connaissance de cette « rumeur » d’abandon du projet de restauration du château. Pour la ville de Romainville, trois hypothèses de restauration sont toujours d’actualité à savoir soit la réhabilitation totale du château, soit la reconstruction à l’identique, soit la construction d’un nouveau bâtiment en tenant bien évidemment compte de l’état du bâti actuel du château. Une prochaine réunion du syndicat mixte de la base de loisirs de la Corniche des forts devrait traiter de cette question. Voici les éléments que je tenais à vous communiquer ainsi qu’à l’ensemble des adhérents de votre association. Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments les meilleurs ». (voir copie de ce courrier ci-dessous)

Cette réponse est importante car compte tenu de la destruction du château qui doit intervenir, c’est donc la troisième solution, à savoir la construction d’un nouveau bâtiment évoquée par madame la Maire, qu’il conviendrait de retenir.

Alors, comme l’a proposé un membre de l’association en son temps, pourquoi ne pas faire de ce lieu un pôle d’accueil de la Corniche des forts. En imaginant la réalisation d’un véritable espace de culture dont les objectifs seraient la conservation d’un lieu d’histoire, la valorisation d’un patrimoine naturel,  la création d’un lieu de détente et de rencontre et une contribution à l’animation d’un quartier historique qui est « l’âme de la ville » avec son église et sa mairie. En somme, en faire un lieu de mémoire, d’animation, de découverte et de détente.


Tout cela mérite attention et débat. Nous y somme prêts !





Madame la Maire : les habitants ont besoin de savoir. Il faut mettre toutes les cartes sur la table !




Dans le bulletin annonçant sa candidature aux élections départementales Corinne VALLS annonce : « Nous continuerons à faire de la jeunesse et de l’éducation nos priorités par la poursuite d’investissements massifs dans les collèges d’une part le plan (« Ambition 2015-2020 » permettra la rénovation des collèges Politzer à Bagnolet, Marie Curie aux Lilas, Gustave Courbet et Pierre André Houel à Romainville, la reconstruction du collège Travail Langevin à Bagnolet) et pour l’accueil des tout-petits d’autre part (« le plan petite enfance et parentalité » mobilisera plus de 80 millions d’euros d’ici 2020 en faveur notamment des crèches Floréal, Gagarine, Henri Barbusse et Docteur Parat de Romainville, Anatole France et Girardot à Bagnolet et Jacques Prévert aux Lilas) ». Il est ici question de la rénovation de la crèche Gagarine. Dans l'exposition consacrée à ce quartier on évoque la construction d'une crèche. Qu'en est-il ?

En fait de priorité, il convient tout de même de rappeler  que depuis 2008, date de l’arrivée de Claude Bartolone à la tête du conseil général les subventions pour la carte Imagin’R ont baissé de 50%. Le chèque ordinateur pour les collégiens a été supprimé. Mais au-delà de ces rappels, ces annonces ne s’avèrent être que de vagues promesses électorales. Nous nous en expliquons !

Madame la Vice Présidente du Conseil général est favorable à la naissance d’une métropole élue au suffrage universel qui devrait recevoir de premières compétences à compter du 1er janvier 2016. Elle est également favorable à la disparition des départements de la petite couronne parisienne à l’horizon 2020…Elle n’ignore pas non plus que vont se discuter dans les prochains jours la répartition des compétences entre les différents échelons institutionnels…Elle n’ignore pas plus que le gouvernement socialiste proposait que la charge des collèges revienne à la région. Le Sénat vient de s’y opposer. Mais c’est en dernier ressort les député-e-s qui auront le dernier mot. Alors les collèges à la Région ? À la Métropole ? Quant aux autres compétences qu’assume le département elles seront transférées progressivement à d’autres échelons, sans que nous sachions lesquels. Pour finir à ce que le département de la Seine-Saint-Denis ne soit plus qu’une coquille vide en 2020.

Madame VALLS sait tout cela. C’est donc une imposture que de promettre des plans d’investissement  à n’en plus finir puisque le Conseil départemental est voué à être « dévitalisé » pour être au bout du compte supprimé. La simple honnêteté intellectuelle devrait conduire madame la candidate à dire réellement ce qu’il en est. Comment demander d’être élue dans une institution dont vous demandez la disparition ? Il convient de mettre cartes sur tables, pour que les électrices et les électeurs décident en toute connaissance de cause. Car pourquoi faudrait-il reconduire ces élu-e-s chargé-e-s de fermer la maison et d’éteindre les lampes ? Décidément les candidates et les candidats du Front de gauche demeurent la meilleure garantie pour maintenir un département assumant ses missions au service des populations.


Quelques mots encore pour se souvenir que madame la Vice Présidente s’engageait en 2011 à faire du département un bouclier social contre la politique du gouvernement SARKOZY. Elle demandait avec Claude Bartolone que l’État  rembourse à la Seine-Saint-Denis ce qu’il lui devait…Oui mais çà c’était avant… Depuis 2012, les dettes de l’État n’ont pas été remboursées. Pire ? les dotations subissent une diminution drastique. Le chômage s’est considérablement aggravé, particulièrement chez les jeunes de 18 à 25 ans. À l’évidence, faire de la Seine-Saint-Denis un bouclier social reste d’actualité car le changement promis en 2012 n’est pas au rendez-vous.

mercredi 11 février 2015

Château, base de loisirs : " Où est la vérité " ?



Notre curiosité nous a amené à découvrir une page facebook intitulée « Romainville d’histoire », où monsieur le maire-adjoint à l’aménagement publie une série de documentaires illustrés, s’appuyant sur divers documents, particulièrement ceux des archives municipales et départementales. Probablement également sur l’ouvrage de Gabriel Husson paru en 1905 et,  il est bon de le rappeler, dont la réimpression, en 2001, l’a été à l’initiative de l’Association de Sauvegarde du Château de Romainville. Alors l’initiative de monsieur l’adjoint au Maires est-elle imaginée pour contribuer à chasser des esprits les opérations des promoteurs  immobiliers fleurissant un peu partout et mettant à mal le patrimoine et l’histoire de notre ville ? Vue de l’esprit ? Non. La preuve avec le Grand Ségur ou l’opération de l’avenue du Président Wilson.

Par ailleurs, le déplacement du marché dans le cadre de l’aménagement de la place des commerces est également un sacré coup de canif  aux racines de la mémoire de notre ville. Au risque de se voir traités « d’archaïques », de « passéistes », de « maniaques de l’antiquaille, nous réitérons ce que nous avons dit à plusieurs reprises : Romainville ne perd pas la mémoire, on la vend !

Mais revenons à l’un des billets de ce site « Romainville, une ville de mémoire ». S’il y ait question d’histoire, l’élu à l’aménagement ne manque pas de faire référence à la politique municipale et n’échappe pas à la tentation de la réécrire. C’est le cas avec un billet consacré au château de Romainville. Celui-ci confirme ce que nous avions lu par hasard  dans une ligne perdue au milieu d’un appel d’offres publié par l’AFTRP le 28 août 2014 et prévoyant : « la démolition de 9 pavillons et un château ».

Voici Comment monsieur le maire adjoint raconte l’histoire : « Le château  ainsi que les 60 hectares appartenant à la ville seront, en toute confiance, rétrocédés à la région en 2007, car inclus dans le périmètre de la base de loisirs. Le moment de la rétrocession à la région durera 5 ans, car le parc et les alentours du château étaient la propriété de la SCI des Bas Pays. Après le non remblaiement des carrières et cette opposition à la base de loisirs, il aura fallu 5 ans et un joli magot pour que la région devienne propriétaire. Que dire sinon que c’est injuste, irresponsable, irrespectueux du patrimoine et de habitants de la ville.

Fort de cette hypothèse de réhabilitation, les premiers ateliers urbains de 2002-2003 vont valider ces orientations et l’étude générale de la BAPL. ET DEPUIS PLUS DE 10 ANS, RIEN N’A ÉTÉ ENTREPRIS OU SI PEU ! DE  RETARD EN RETARD PRIS PAR LA RÉGION ÎLE DE FRANCE, PAR UNE BUREAUCRATIE DEMESURÉE, LES MARCHÉS ONT ÉTÉ RENDUS CADUQUES.
LE TEMPS PRIS À RECONSTITUER LES MARCHÉS ET LES NOUVEAUX FINANCEMENTS ONT EN FAIT CONDAMNÉ LE CHÂTEAU ! CAR APRÈS L’INCENDIE DU MOIS D’AOÛT 2010 ETLE COUP DE VENT DE 2014, SON ÉTAT EST EN RUINE ». Et de verser une larme de crocodile : « Quel dommage, car son histoire est particulièrement riche, il explique aussi un peu notre histoire » !

Nous posons une première question : Pourquoi ces informations n’ont pas été fournies à la connaissance de la population, par le biais du magazine d’informations municipales et qu’il faut aller les chercher dans un site qui n’existe que pour donner le change sur la volonté de la municipalité de respecter notre histoire et notre patrimoine ?

Seconde remarque : les propos tenus par monsieur le maire adjoint ne correspondent nullement aux différents écrits lus dans ce même magazine.

Dans celui de décembre 2007 on y lit : « Les premiers travaux « anticipés de la Base de Loisirs de la corniche des forts doivent commencer en janvier 2007 et se poursuivre tout au long de l’année….Une fois ces travaux « anticipés », le gros œuvre pourra commencer avec la réhabilitation du château de Romainville, les équipements de la partie centrale, l’aménagement du théâtre romain, les plantations…

Dans le numéro d’octobre 2008 : On peut lire : « Trois premiers chantiers d’envergure entrent dans la phase active. La base de Loisirs de la Corniche des forts va commencer à prendre forme ». « Pour Romainville, c’est évidemment l’aménagement des abords du château qui va prendre le caractère le plus visible. Entre l’aile restante de l’ancienne demeure des Comtes de Ségur et l’église construite par Brongniart, on devait bientôt découvrir un espace paysager inspiré des jardins à la française du XVIIIème siècle. Vous trouverez ci-dessous la photo qui accompagnait cet article qui n’est pas à l’image de la réalité. Il suffit pour cela d’aller faire un tour du côté de la mairie.

En novembre 2009 on lit ceci : « La base de Loisirs de la corniche des forts est le douzième aménagement de ce type en Île de France…Elle proposera des activités sportives, ludiques, culturelles. Elle a l’originalité d’être située sur le flanc accidenté de la côte qui domine la Plaine de France…La Base de Loisirs abritera deux monuments anciens, le château de Romainville et la Folie de Pantin, avec entre les deux, plusieurs kilomètres de promenades à travers des prairies, des falaises de gypse, des jardins familiaux ».

En novembre 2011, on peut lire dans un nouvel article : « Les membres du comité syndical se sont réunis pour prendre connaissance de différentes études et poursuivre le travail ». On y lit encore que le comblement nécessite 300.000 M » de matériaux…Que la sécurisation du site doit se faire fin 2012, début 2013 avant que le comblement ne commence  qu’après 2014 ».

EN TOUTE OBJECTIVITÉ, LA VERSION DE MONSIEUR LE MAIRE-ADJOINT À L’AMÉNAGEMENT EST À DES ANNÉES LUMIÈRE DES DIFFÉRENTES INFORMATIONS PUBLIÉES DANS LE MAGAZINE MUNICIPAL !


Dans les faits, au-delà de l’incendie qui justifie évidemment sa destruction il ya belle lurette que la réhabilitation du château est enterrée par la Région comme par la ville. Mais la chose est difficilement avouable, alors on utilise des moyens de communication  plus discrets pour faire passer la pilule. On peut d’ailleurs se demander, en lisant entre les lignes de cette prose, si la base de Loisirs verra  le jour. On peut sincèrement en douter. Nous demandons instamment à madame le Maire de porter à la connaissance de nos concitoyens toutes les informations sur ce dossier, afin qu’ils puissent se forger leur propre opinion. À moins que les écrits sur la base de Loisirs n’aient été qu’un argument de vente pour les promoteurs immobiliers ?????





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