LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

lundi 31 janvier 2011

Nous mettons en ligne cette information que nous a transmise Nicole Léonet. Depuis le printemps 2010, les deux châteaux d’eau de Romainville situés aux «Trois Communes », sont en travaux de rénovation. Ce que l’on ne peut qu’approuver.
Ces deux monstres d’environ 40 mètres de haut sont aptes à nous faire cauchemarder ou à nous faire rêver…Ici, le rêve est préférable car l’eau, cet élément indispensable à la vie, aux soins et à la nourriture du corps et de l’esprit, à l’énergie renouvelable, tel que Paul Eluard le suggère en I946.. dans son poème «Bonne justice » : « transformer l’eau en lumière »…
Donc en mars 2010, chaque romainvillois habitant aux pieds de ces deux tours, était heureux d’imaginer le résultat de cette rénovation prometteuse…Serait-elle limitée à recimenter les trous du béton écaillé et à une peinture de recouvrement ?
Ou bien, à la surprise d’un beau « trompe l’œil » nous rendre plus lointain cet horizon si proche de nos maisons ?
11 mois se sont écoulés pendant lesquels les deux monstres ont été entourés par les échafaudages (travail collectif extraordinaire des ouvriers) et par l’installation d’une immense bâche les enveloppant complètement, protégeant ainsi les ouvriers de risques d’accidents et les habitants de la poussière du chantier.
Mais voilà décembre…avec sa froidure, sa neige et sa tempête…la magnifique enveloppe se décroche peu à peu et se transforme en lambeaux se balançant au gré des vents d’ouest.
Le spectacle est aujourd’hui cauchemardesque et l’imagination ténébreuse. Pendant les mois de décembre et janvier malgré les intempéries, quelques ouvriers ont rattaché les pans de bâche déchirée sans résultat à long terme.
Aujourd’hui, les logements environnants n’ont jamais été aussi poussiéreux ! Les lambeaux de toile nous envoient toutes les poussières qu’ils accumulent et secouent au dessus de nos têtes. Le panneau signalant le chantier informe les passants qu’il durera 6 semaines, qu'il est conduit par le SEDIF avec l’accord de la municipalité de Romainville.
Les habitants payaient 4,04 euros le mètre-cube d’eau, bientôt 4,07 ce qui suppose des rentrées d’argent suffisantes à l’entretien de l’eau et des bâtiments distributeurs pour éviter la gêne des utilisateurs-citoyens-payeurs.
Voilà pourquoi, une intervention du Maire de la Ville auprès du Syndicat des Eaux de la région Île de France, chargé de la gestion de l’eau sur notre ville, serait la bienvenue afin que ce dernier prenne toutes les dispositions nécessaires à la remise en état des châteaux d’eau sans qu’elle ne se transforme en une sorte d’agression envers les romainvillois, surtout si le chantier dure encore 1 an !
Les trois élus communistes au Conseil Municipal se sont prononcés pour une non ré-adhésion au Syndicat des eaux d'Île de France de la communauté d'agglomération "Est Ensemble", et pour une gestion publique de l'eau. Ils ont su prendre leurs responsabilités mais tel n’a pas été le cas de la majorité municipale, qui ont préféré Véolia.
Ce lundi matin 31 janvier, la pancarte toute neuve indique 11 mois de travaux… à partir de JUIN 2010.

dimanche 30 janvier 2011

Avant 2012...il y a le 20 mars 2011. Fêtons le printemps avec Sofia Dauvergne et Jean-Claude Mamet

Il y a des jours où nous avons envie d’exprimer notre aversion, notre lassitude et notre colère à l’égard de la politique réduite à un spectacle télévisé pour le plus grand nombre et pour quelques uns à une « carrière ». C’est le cas aujourd'hui. Comme nous y a invité Raymond Devos dans l’un de ses sketchs, nous « poussons un cri » : ÇA SUFFIT. Il faudrait faire un trait sur l’année 2011. Elle ne serait que l’antichambre de la prochaine présidentielle. On déroule le tapis rouge sous les pas de Marine le Pen. Pas un jour ne passe, sans que l’on nous parle des tournées électorales de Sarkozy, déjà en campagne. Le feuilleton « Strauss Kahn » continue, et avec lui la guerre des « ego ». Certains sont tellement pressés, qu'ils en sont à se répartir les « pouvoirs », à l’occasion des législatives de …Juin 2012. C’est le cas dans notre ville. Ainsi, alors que le chômage et la précarité progressent, alors que tant d’habitants de notre ville s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants, alors que les drames humains se multiplient, ce petit monde du « politiquement correct » se préoccupe des« plans de carrière ». Alors, il y aurait des élections avant 2012, les seules, dont on parle en échafaudant hypothèses, contre-théories, manœuvres de tous ordres et instrumentalisations diverses ? Eh bien oui, les 20 et 27 mars, les élections cantonales, pour le renouvellement de la moitié des conseillers généraux. Il y a bien sûr une logique de la présidentialisation, une logique institutionnelle, préjudiciable à la démocratie et qui tend à faire de tous les autres scrutins des enjeux secondaires et des rendez-vous marqués par un fort taux d’abstention. Mais si c’est ces élections, dans simplement quelques semaines, semblent se préparer dans le silence, c’est que la droite marche sur la pointe des pieds. On imagine aisément que peu de candidats de droite vont avoir le cœur à jouer les petits soldats en se revendiquant du bilan du sarkozysme. Et puis, ça et là, on sent ou on voit poindre, notamment du côté des sortants socialistes, la tentation de jouer les mêmes cartes biaisées. C’est un jeu dangereux. Préparer 2012, c’est se saisir du scrutin de mars prochain pour sanctionner Sarkozy et se prononcer pour une politique résolument ancrée à gauche. C’est ce que proposent Sofia Dauvergne et Jean-Claude Mamet. Il est possible de mettre en échec les scénarios écrits d’avance, si nous sommes nombreux à nous adresser à nos amis, à nos voisins pour gagner une à une les voix du « changement ».

Egypte : cacophonie au gouvernement français

Quand Nicolas Sarkozy ménage Hosni Moubarak, sa secrétaire d'Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, demande le départ du Raïs et est recadrée par François Fillon.
Invité de du sommet de L'union africaine ce dimanche midi, Nicolas Sarkozy a choisi de rester très prudent, voire en retrait, sur les manifestations en Egypte. S'adressant aux dirigeants africains, le président français a déclaré: "La France se tient avec amitié et respect aux côtés des Tunisiens et des Egyptiens dans cette période absolument cruciale, pas simplement pour ces deux pays, cruciale pour le monde", a-t-il déclaré, ajoutant: "Dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut plus gouverner comme dans celui d'hier. Ce changement, ou bien on le subit et c'est la porte ouverte, un jour ou l'autre, à la violence. Ou bien ce changement on le précède, on l'accompagne et alors il peut s'accomplir sans heurt, sans déchirement, sans ouvrir la voie à toutes les aventures. Le changement pacifique, la France le souhaite."
Nicolas Sarkozy s'est montré beaucoup moins direct que sa secrétaire d'Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, qui affirmait sur France Info samedi soir: "Je crois qu'il faut que le président Moubarak parte, je crois qu'après 30 ans de pouvoir il y a quand même une forme d'usure et que la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte." Une déclaration qui a valu à son auteur d'être convoquée par François Fillon ce dimanche matin à Matignon pendant environ une demi-heure. A l'issue de cette entrevue, un communiqué émanant des services de Jeannette Bougrab, explique que la secrétaire d'Etat tient " à préciser que la position de la France et de son gouvernement a été exprimée par le président de la République et le Premier ministre".


samedi 29 janvier 2011

Egypte : le Président Sarkozy doit sortir de son silence complaisant et scandaleux

En Égypte, la répression a provoqué la mort de près de 30 personnes en quelques heures. Une foule immense de jeunes et de citoyens en colère exigent le départ du Président Moubarak. Les autorités françaises se contentent d'en appeler au dialogue avec des déclarations lénifiantes traduisant le soutien sans réserve ni critique qu'elles ont toujours apporté a ce régime policier sclérosé, corrompu et violent.
Après avoir perdu toute crédibilité dans la défense insoutenable de Ben Ali en Tunisie, les autorités françaises vont-elles se ridiculiser encore un peu plus? Le Président Sarkozy doit sortir de son silence complaisant et scandaleux en condamnant la répression criminelle ordonnée par le régime de Moubarak et exiger le respect des libertés et des pratiques élémentaires d'un État de droit.

vendredi 28 janvier 2011

La grogne ne cesse de s'amplifier au conseil général de Seine-Saint-Denis.

Suppressions de postes, non remplacements, réorganisations permanentes, "management" version entreprises privées... le service public départemental n’en finit plus d’exprimer sa souffrance et son "ras-le-bol".
Alors que se profilent des coupes sombres dans les effectifs des sites centraux dans le prochain budget élaboré en catimini, les agents du service public se mobilisent et font entendre leurs exigences, en particulier parmi les travailleurs sociaux, si précieux face à une crise qui plonge de plus en plus de familles et d’enfants dans la précarité.
Ils étaient nombreux à manifester leur colère ce jeudi 27 janvier sous les fenêtres de C. Bartolone.
Le Parisien reprend quelques unes de leurs paroles dans son édition de ce vendredi.
« Pas d’argent, pas de logements, on travaille comment ? » « Familles à la rue, assistantes sociales toutes nues. » Hier après-midi, sur le parvis de la préfecture de Bobigny, devant le conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui les emploie, quelque 200 agents départementaux des services sociaux et de l’aide sociale à l’enfance (ASE) sont venus crier leur ras-le-bol et dénoncent « des conditions d’accueil des usagers et de travail des agents indignes du service public ».
28 janvier 2011
Travailleurs sociaux dans les circonscriptions, éducateurs à l’ASE, psychologues…, tous décrivent une équation impossible à résoudre : comment répondre à un public de plus en plus nombreux et fragile avec des moyens jugés notoirement insuffisants ?
Les syndicats FSU et SUD, à l’origine de la mobilisation, vont jusqu’à parler de « services en faillite ». « Chez les assistantes sociales de secteur, il faut parfois attendre deux mois pour un rendez-vous. Et un mois dans le meilleur des cas alors que ce délai était d’une semaine il y a encore cinq ans, explique Rémy Adel, pour la FSU. Cela génère forcément de la violence et de l’insatisfaction chez les usagers. »
A l’ASE, le constat n’est pas meilleur, faute de remplacement des agents en congé maladie et de solutions d’hébergement pour les jeunes pris en charge. « Tout le dispositif d’accueil est saturé, des mesures de protection ordonnées par le juge des enfants ne sont pas assurées, poursuit Rémy Adel. Les collègues sont toujours dans l’urgence et la situation des jeunes en difficulté s’aggrave. »

jeudi 27 janvier 2011

Romainville ne perd pas la mémoire. On la vend

Nous avons beaucoup apprécié, pourquoi ne pas le dire, l’atelier d’écriture de François LECORNEC. C’était il y a presque trente ans. Pour se détendre, il vient rendre visite à « Nicolas le jardinier ». Au-delà de la découverte de notre ville, franchir la porte de cette ferme du 54 rue de Paris et écouter « Raymond », parler de son père et de son « bistrot », de son jardin, de ses lapins et de ses poules, des « GAUVAIN », de ses émissions télévisées tournées près du château, c’est entrer de plein pied dans une des pages d’histoire qui contribue à mieux faire comprendre pourquoi le terme de village a « longtemps » caractérisé Romainville. Vous aurez sans doute remarqué que nous parlons au passé. Est-ce excessif ? Pas si sûr. Certes, tout n’est pas joué. Mais au fil du temps , le moment viendra où notre ville ne sera plus un village. Disant cela, nous entendons déjà, le réquisitoire de celles et ceux, qui par touches successives, s’acharnent à couper Romainville de ses racines et de sa mémoire : « Regardez ces passéistes, ces maniaques de « l’antiquaille » incapables de se tourner dans l’avenir, de saisir le neuf et d’envisager d’autres possibles ». Comme si ce sujet devait nécessairement opposer les « anciens » aux « modernes ». Nous n’oublions pas que l’histoire n’a de sens que lorsqu’elle permet de construire l’avenir. Mais nous n’oublions pas non plus que l’histoire est le cœur de nos vies. L’histoire de notre ville, c’est des trésors de générosité, de créativité, d’imagination, de désintéressement qu'il faut avoir garde d’oublier. En un mot une ville populaire. Romainville, c’est une âme, un style, une personnalité, de la vie et de la convivialité. Et cela se sent, se respire jusque dans la disposition des lieux, qui sont autant de repères familiers aux habitants et qui sécrètent obscurément du sentiment d’appartenance et non le rejet ou l’abandon. Pourquoi faudrait il rompre avec cette histoire ? Naturellement, la main sur le cœur, nos édiles vous jureront qu'il n’en est nullement question. Et pourtant. Les opérations privées fleurissent et les promoteurs immobiliers font la pluie et le beau temps. Et que l’on ne vienne pas soutenir que le caractère de notre cité ne s’en trouverait pas modifié. Avec les prix qui flambent, des habitants de notre ville accèdent à la propriété…mais ailleurs et toujours plus loin. Sans revenir sur la nécessité d’ouvrir la cité Marcel Cachin et sur la rénovation urbaine en cours, il est tout de même permis de s’interroger sur les réelles motivations qui ont conduit à la décision de« déconstruire » 423 logements. Nous avons une partie de la réponse dans les propos que tenait monsieur Champion, lors du vote du budget le 31 mars dernier. Tentant de justifier l’application du surloyer, voici la conception qui est la sienne de la « mixité sociale », nous le citons : « Faut il rappeler que grâce aux constructions sur la ville qui sont tant décriées - et pas seulement par une partie de la droite - à Romainville, la vraie mixité urbaine et sociale se met en place et a permis – d’ores et déjà – l’arrivée de 1500 nouveaux habitants dans la ville ». D’abord on ne voit pas pourquoi la droite critiquerait une politique, qui dans ce registre, lui va très bien. Ensuite, pour notre part, nous préférons parler de « diversité » plutôt que de « mixité sociale », tant cette formule est devenue un formidable outil de déplacement des populations les plus dominées. La richesse d’une ville comme la notre, c’est d’accueillir celles et ceux qui choisissent d’y résider et de rester chaleureuse et solidaire pour celles et ceux qui ont décidé de continuer à y vivre. Et voilà qu'on nous annonce, après la collecte des déchets ménagers par pneumatique, l’aménagement de la place des commerces avec le déplacement du marché à l’intérieur de la cité Marcel Cachin. N’est-ce pas son enterrement qui est ainsi programmé ? Mais au delà de ce nouveau projet que rien ne justifie, si ce n’est la mégalomanie et l’arrogance de ceux qui nous « gouvernent », n’est-ce pas ce lieu de rencontre, de convivialité qu'il faut « achever » ? Ce lieu où l'on fait connaissance, où l’on se parle, où l’on échange, pour retrouver confiance en sa force, en ses capacités quand le discours dominant prétend que seuls savent les « gens compétents » et qu'ils doivent parler et décider à votre place. Alors, agissons pour ne pas perdre ce lieu de mémoire.

Le FN, c'est comme le Médiator, certains croient se soigner, ils s'empoisonnent !

Avec la désignation de Marine Le Pen, le Front National a changé de visage pas de programme. Repeindre l'image du FN en passant du père à la fille, c'est comme passer du vernis sur du bois pourri. C'est la démagogie et le mensonge pour diviser le peuple, la souffrance sociale pour détourner les citoyens et les citoyennes du combat contre l'ultralibéralisme économique, pour les assommer de résignation et les décourager. C'est la haine de l'autre, le racisme et la xénophobie. Le PCF, avec le Front de Gauche, ne laissera pas le FN gagner du terrain en changeant de visage pour faire croire aux travailleurs qu’il serait de leur côté.
Porte ouverte dans les médias
Le changement de leader a réouvert la porte de tous les médias à Marine Le Pen. Pourquoi cet emballement soudain pour une formation qui a pour fond de commerce le racisme et l'intolérance ? N'y a -t-il pas pour le pouvoir la volonté de mystifier l'opinion publique en replaçant l'extrême droite au centre du jeu ? Faisant suite à la mise en scène de la sécurité et de l'identité nationale, le retour médiatique du Front national ne peut pas être un hasard.
Sarkozy en pire
Marine Le Pen, ce n'est pas une alternative à Nicolas Sarkozy, c'est le sarkozysme poussé jusqu'à l'extrême. C'est une réserve pour tenter de sauver la droite en 2012. Où était Marine Le Pen pendant le mouvement des retraites ? Aux abonnés absents. Marine Le Pen est dans le camp de la droite. Elle lui reproche sans cesse de « ne pas aller au bout de sa politique ». Ses idées nauséabondes se propagent d'ailleurs dangereusement au sein des députés de l'UMP, depuis plusieurs années.
Des menteurs !
Le FN veut brouiller les pistes. La nouvelle chef du FN prétend défendre les pauvres? Mais elle vote contre les subventions au Secours populaire et les associations de chômeurs dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle prétend défendre les travailleurs mais elle propose l'exonération des cotisations sociales de Total Dunkerque quand ce groupe a distribué 34 milliards d'euros de dividendes depuis 2006 et le retour aux 39h pour les salariés. Elle prône le « rôle protecteur de l'État »? Mais elle ne pense même pas aux services publics de santé, de l'éducation, à l'emploi ou à la sécurité sociale ! Il y aurait d'ailleurs selon elle « déjà trop de fonctionnaires » dont elle dénigre le travail. Non, vraiment, le Front national ne pourra pas cacher qu'il n'est pas dans le camp des travailleurs, ni des familles modestes . Il est dans le camp de l'argent et de ceux qui payent l'impôt sur les grandes fortunes comme la famille Le Pen.
Les amis européens du FN
La société à laquelle le FN rêve est une société glacée Ses amis sont au pouvoir en Hongrie et que se passe-t-il pour les Hongrois ? Non seulement ils perdent des emplois, mais ils perdent aussi le droit de protester, de s'informer, de penser, de parler... Que se passe-t-il au Pays-Bas, en Belgique, en Italie où ses amis tiennent des régions entières : ils défendent les travailleurs contre la mondialisation capitaliste ? Non, ils amplifient la casse des droits sociaux et l'insécurité progresse! Partout où l'extrême-droite a du pouvoir, c'est moins de libertés, moins de droits, moins d'avenir.
Une réponse : l'espoir à gauche
Les communistes ont toujours combattu les forces qui instrumentalisent le désespoir, la colère à des fins politiciennes. Ce combat est plus que jamais d'actualité, à l'heure où le Front national prospère avec les discours et les actes de Nicolas Sarkozy. Les idées du Front national sont contraires à toutes les valeurs que portent le PCF et le Front de gauche. Ils mettront toute leur énergie, toute leurs forces militantes pour faire naitre l'espoir chez ces millions d'hommes et de femmes qui souffrent, chaque jour, de la politique de la droite. Ils continueront à combattre celles et ceux qui veulent transformer la misère en fond de commerce de leur entreprise de haine et de racisme.
Face à la droite et au FN... une bonne gauche
On peut compter sur le PCF et le Front de Gauche pour que la gauche ne lâche pas sa boussole, celle du progrès social. Dès maintenant, il faut mettre la droite et l'extrême-droite en échec et préparer la défaite de Sarkozy en 2012. Pas pour recommencer avec les logiques libérales, qu'elles viennent du FMI, de la commission européenne ou du MEDEF - elles ont conduit chaque fois la gauche dans le mur – mais ouvrir une alternative à gauche. Avec la gauche du courage, celle qui ne tergiverse pas avec le libéralisme. Cette alternative se construira avec votre participation, sans vous rien ne se fera.

mercredi 26 janvier 2011

Pierre Laurent se rendra en Tunisie les 1er et 2 février

Le mouvement populaire tunisien, exigeant le respect de ses droits et de sa dignité, est une leçon pour les plus hautes autorités françaises et pour tous ceux qui croyaient cette dictature impérissable et qui l'ont soutenue sans honte jusqu'au bout. Le PCF dénonce depuis de nombreuses années le régime que Ben Ali imposait à son peuple.
Aujourd’hui, le PCF apporte un soutien actif à la révolution tunisienne et à l’action des démocrates et des progressistes tunisiens. Dans ce contexte, Pierre Laurent, à la tête d'une délégation du PCF, se rendra à Tunis les 1er et 2 février prochains pour un ensemble de rencontres politiques et sociales.
La délégation sera composée de Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Patrick Le Hyaric, Député européen, Nicole Brovo-Cohen-Seat, Présidente du groupe CRC-SPG au Sénat et Jacques Fath, Responsable des questions internationales au PCF.

Cantonales : l'UMP craint la politisation

Pour éviter le vote sanction et ne pas handicaper ses objectifs pour 2012, la droite rêve d'élections cantonales aseptisées.
"L'affichage d'une étiquette politique, c'est la chose à ne pas faire dans les cantons", affirmait Dominique Bussereau, ancien ministre UMP, la semaine dernière, lors d'une réunion du bureau exécutif de son parti ayant à son ordre du jour les futures élections cantonales. A quelques nuances près, le refus de politiser ces élections est semble-t-il, la ligne de conduite qu'entend adopter le parti présidentiel. Son secrétaire général, Jean-François Copé, précisant même qu'il n'y aura pas chez eux "de grand évènement national pour lancer la campagne, on se mobilise sur le terrain". Nouvel arrivé dans la fonction, il n'entend pas assumer un éventuel échec.

La première des craintes est l'écho que pourrait avoir l'appel au vote sanction contre la politique de Nicolas Sarkozy en direction d'électeurs mécontents. La seconde, c'est l'inquiétude et parfois même la colère jusque dans les propres rangs d'élus de la majorité sur le terrain, sur les consèquences des différentes réformes touchant les collectivités locales. Réformes qui vont nuire à leur capacité de répondre aux attentes des populations. Le 21 octobre dernier, lors du congrès de l'Association des départements de France (ADF), une résolution votée à l'unanimité dénonçait le gel des dotations d'Etat aux collectivités pour les trois prochaines années, les conséquences préjudiciables de la non-compensation intégrale des transferts de charges opérés par l'Etat vers les départements. Devant le risque de désaveu, l'UMP entend, lors de ce scrutin, faire profil bas et mettre en avant des personnalités locales. Un de ses responsables, Marc Laffineur, en charge de la formation des élus, allant jusqu'à déclarer que "l'abstention ne serait pas forcément un inconvénient majeur pour la majorité". Pronostiquant un record en la matière, l'UMP veut mobiliser ses électeurs les plus fidèles pour ne pas handicaper ses objectifs pour 2012.

mardi 25 janvier 2011

Livre sur le médiator : la censure levée en appel

La cour d'appel de Rennes a annulé mardi la censure du titre du livre du docteur Irène Frachon sur le Mediator, estimant qu'il n'y avait "pas lieu" de supprimer la mention "combien de morts ?" du titre de l'ouvrage.
A l'origine, l'ouvrage de la pneumologue de Brest traitant des effets secondaires mortels du Mediator, était titré, "Mediator 150 mg, Combien de morts ?". Or, le 7 juin dernier, par un référé du tribunal de Brest, les laboratoires Servier avaient obtenu le retrait de la mention "Combien de morts ?" sur la couverture.
Une semaine plus tard, le 14 juin, la Commission européenne prononçait le retrait définitif du Mediator, un coupe-faim prescrit notamment aux diabétiques que le docteur Frachon accusait de provoquer des affections cardiaques mortelles.
Des études officielles ont depuis estimé que le Mediator, prescrit à environ cinq millions de Français de 1976 jusqu'à son interdiction serait à l'origine de la mort de 500 (selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à 2 000 personnes.
L'avocat de l'éditeur brestois du Dr Frachon, Me François Honnorat, estimai hier qu'il serait "totalement incompréhensible que la cour d'appel confirme le jugement du tribunal de Brest". "Si la question du nombre de morts n'avait pas été posée dans le titre du livre, l'Afssaps n'aurait sans doute pas été très loin dans ses investigations", a-t-il souligné. Lors de l'audience d'appel, le 30 novembre, le président de la chambre avait relevé que la situation n'était "plus exactement la même que début juin", lors du jugement de première instance.
La censure du titre avait été un coup dur pour l'éditeur brestois du livre, Charles Kermarec, qui a du faire réimprimer 5 500 exemplaires de l'ouvrage après la victoire de Servier en première instance.

G8 et G20 : Nicolas Sarkozy brade l'intérêt des peuples pour s'aligner sur Washington

Stigmatisant hier le poids du dollar, Nicolas Sarkozy promettait de tout changer avec un "nouveau Bretton Woods". Aujourd'hui, changement de pied ! Devenu président du G8 et du G20, il présente l'esquisse d'un projet de collaboration avec les États-Unis pour tenter de pérenniser la domination de leur monnaie.
Lui qui se dit "favorable à une taxation sur les transactions financières " à l'échelle de la planète reste prudemment dans le domaine du vœu pieux en s'opposant à tout contrôle des flux de capitaux... A bon entendeur ! Le chef de l'État prétend vouloir réformer le Fonds monétaire international mais sans toucher au droit de veto dont bénéficient les États-Unis. C'est un peu court et surtout très éloigné de l'intérêt des peuples. La création monétaire doit servir le développement de toutes les capacités humaines au lieu de l' "ajustement structurel" imposé aux pays déficitaires au profit de leurs créanciers-spéculateurs et des marchés financiers. Le président français propose d'élargir le panier de droits de tirages spéciaux (DTS) au yuan, la monnaie chinoise, mais sans du tout remettre en cause les privilèges exorbitants du dollar, ce qui revient à proposer d'élargir à la monnaie chinoise le soutien à la domination de la devise américaine.
Enfin, Nicolas Sarkozy n'est pas à une incohérence près ; lui qui dynamite la protection sociale en France, ose proposer d'aller vers "un socle de protection sociale universelle" qui ne serait, en fait, constitué que de minima sociaux misérables et d'appels au secteur privé pour les salaires et le financement des retraites, de la santé, de l'éducation... Après avoir fait beaucoup d'esbroufe, le président Sarkozy débute sa présidence du G8 en s'alignant sur Washington, tout simplement. Or le G8 et le G20 ne sont des instances ni représentatives ni légitimes. C'est au sein de l'ONU, composée de 192 États, que les défis mondiaux doivent être prioritairement traités dans l'intérêt des populations. Les relations internationales, notamment financières, doivent être profondément transformées, et les règles anti-sociales du FMI mises en cause, pour faire face aux exigences du développement des pays du Sud.

lundi 24 janvier 2011

La page Facebook de Nicolas Sarkozy piratée

Nicolas Sarkozy renonce à se représenter en 2012. C'est ce qu'a annoncé brièvement le compte Facebook du Président de la République dimanche soir. Malheureusement, il s'agissait d'une blague.
Celle d'un pirate plaisantin qui est parvenu à afficher ce message durant quelques minutes. "Chers Compatriotes, compte tenu des circonstances exceptionnelles que conna(î)t notre pays, j'ai d(é)cid(é) en mon (â)me et conscience de ne pas me repr(é)senter (à) l'issue de mon premier mandat en 2012. Pour vous expliquer ce geste, je vous convie tous d'ores et d(é)j(à) à ce grand (é)v(é)nement populaire", indiquait le message avec une orthographe approximative.
Un lien à ce message renvoyait à une autre page Facebook intitulée "pot de départ de Nicolas Sarkozy", qui donnait rendez-vous aux internautes "le dimanche 6 mai 2012 entre 19H et 23H30 devant le café Le Fouquet's à Paris", restaurant des Champs-Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire en 2007.

dimanche 23 janvier 2011

Depuis 2008, le chômage continue de croître fortement en Seine-Saint-Denis

Décidément, il y loin de la coupe aux lèvres... et les plus beaux discours sur "l’entrée de la Seine-saint-Denis dans la modernité" ne constitueront jamais une baguette magique contre la crise et ses conséquences.
Ainsi, alors qu’il avait décru sensiblement entre 2006 et début 2008, le chômage a de nouveau explosé dans notre département depuis 3 ans, pour atteindre 11,3 % de la population active (contre 9,3 début 2008).
Et les chiffres de la dernière note de conjoncture de Pôle Emploi confirment malheureusement une tendance particulièrement préoccupante en France, et plus encore en Seine-Saint-Denis !
C’est pour s’attaquer résolument à ce fléau, nourri par les politiques de la droite, que les candidats communistes et du Front de Gauche proposent de remettre le Département sur les rails du combat pour l’emploi.
Les candidats communistes et du front de Gauche s’engagent notamment sur plusieurs axes, visant à repositionner le Département comme un acteur utile à la lutte contre le chômage : 1/la bataille pour le maintien et la création d’emplois stables et correctement rémunérés en Seine-Saint-Denis (à l’image de PSA, Ducros, Sanofi, Ikéa ou Presstalys où l’action des élus communistes, aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales a permis de premiers succès). Le Département ne peut pas rester spectateur des luttes menées par les salariés de Seine-Saint-Denis. Il doit redevenir un acteur de la résistance aux stratégies des grands groupes industriels et financiers
2/l’action pour l’accès à l’emploi, dans le cadre de chartes pour l’emploi qui mobilisaient autour de passerelles pour l’emploi des grandes entreprises. Ces chartes, initiées entre 2005 et 2008, avaient permis l’embauche de plusieurs milliers de jeunes et de chômeurs en 3 ans. Cet effort a été relâché, alors même que le Président du Conseil général s’était engagé à signer 100 chartes pour l’emploi.
3/la mise en oeuvre d’un plan de développement de la qualification pour la Seine Saint-Denis, par la Région et l’Etat.
4/ la défense et la promotion de l'emploi public, y compris dans les services départementaux, emploi public malmené par la RGPP avec des conséquences catastrophiques pour les services rendus à la population.Les candidats communistes et du Front de gauche entendent ainsi permettre au Conseil général de redevenir un acteur utile et efficace contre le chômage et pour la création d'emplois stables.

samedi 22 janvier 2011

Rassemblement ne rime pas avec hégémonie !

Il arrive parfois que nous lisions distraitement un article, un communiqué ou une déclaration. C’est précisément ce qui s’est produit avec le message de monsieur Philippe GUGLIELMI concernant le résultat des municipales partielles de Noisy-le-Sec. Le hasard a voulu que nous en fassions une seconde lecture. Qu’il s’efforce de justifier le choix de la fédération du Parti socialiste est son droit le plus absolu. Laisser à penser que la fédération du PCF n’a pu empêcher la démission des élus communistes est déjà plus osé. Il y aurait également beaucoup à dire sur le report des voix du second tour, surtout lorsque l’on omet de parler des nouveaux électeurs qui se sont déplacés au second tour. Par quel miracle auraient-ils tous voté à droite ?
Quant au comportement de la Maire sortante, la déclaration de la fédération du PCF était suffisamment claire pour que nous ne nous y attardions pas. Ce n’est pas cela qui a attiré notre attention. C’est plutôt ce paragraphe : « L’ampleur de la défaite que la gauche vient de connaître ne peut pas s’expliquer qu’en raison d’un éventuel problème de report de voix à gauche entre les deux tours. Avec les résultats que nous avons connus aussi à Corbeil-Essonnes, il faudra analyser précisément les capacités du parti communiste à rassembler pour l’emporter au second tour » (fin de citation). Une telle affirmation doit faire réfléchir toutes celles et tous ceux qui à gauche veulent se rassembler à condition que soit respectée leur différence et leur diversité. Monsieur GUGLIELMI dit avoir reçu la leçon. Il en est une qu’il n’a pas tirée. Il n’y aura pas de victoire possible sans rompre avec les logiques libérales, sans dire ce que fera la gauche si elle revient au pouvoir et tant que le Parti socialiste continuera à vouloir imposer sa volonté hégémonique aux autres formations de gauche. Si nous reprenons la formulation du premier secrétaire de la fédération socialiste, cela voudrait dire qu’il ne pourrait plus y avoir de maires, de conseillers généraux, de députés communistes puisque selon lui, ils ne seraient pas en capacité de rassembler pour l’emporter au second tour. Nous n’aurions plus qu’à nous rallier derrière le panache rose du Parti socialiste, qui serait éventuellement prêt à nous laisser quelques miettes, comme il le fait avec Europe-Ecologie Les Verts, sénatoriales obligent. Et bien, à Romainville, les communistes vont tout faire avec le NPA, le Front de gauche, le Parti de gauche, la gauche unitaire, les alternatifs et la fédération pour que Sofia DAUVERGNE et Jean-Claude MAMET soient en capacité de l’emporter le 27 mars.

vendredi 21 janvier 2011

Tout n'est pas permis ! , par Patrick Le Hyaric, directeur de "lHumanité"

Mes confrères de l’Express publient cette semaine un dessin tendant à créer un odieux amalgame entre le Front National – dont le nom a d’ailleurs été volé aux Résistants contre le nazisme – et le Front de Gauche ; entre Jean-Luc Mélenchon et Mme Le Pen.
Nous n’étions pas habitués à ce que le talent du dessinateur Plantu soit mis au service de si basses manœuvres. Ce dessin se situe dans le droit fil de ce qu’une majorité de médias a porté depuis des semaines : la valorisation de Mme Le Pen, baptisée Marine alors qu’elle n’est que la fille Le Pen de l’extrême-droite.
Ce procédé, digne de journaux d’une autre époque, est une tentative de salissure de la personne de Jean-Luc Mélenchon dont toute la vie publique et les actes sont à l’opposé de la droite et de son extrême. Bien sûr, chacun a le droit de le critiquer, comme de critiquer les choix du Front de gauche eux-mêmes, Plantu comme quiconque.
Mais nous ne sommes plus ici dans la libre caricature ou dans le débat politique et dans la confrontation politique normale. Sous couvert de ce terme de «populisme », désormais mis à toutes les sauces, on veut créer dans l’espace public un cocktail de brouillages des repères, des valeurs, des idées parce que dans la crise les puissants ne veulent surtout pas qu’on les montre du doigt et que même au cœur de la souffrance du peuple, les oligarchies puissent être bien protégées par les droites et les extrêmes-droites qui accèdent au pouvoir dans de nombreux pays en Europe.
Le Front de Gauche mène l’action contre ces possédants et pour solidariser les citoyens dans le combat pour la justice et l’égalité afin que Nicolas Sarkozy et sa politique soient battus. A l’opposé, le Front National sème la haine, attise les tensions et les divisions entre les diverses catégories de la population pour préserver ces mêmes forces de l’argent. Qui la comparaison odieuse et humiliante LePen/ Mélenchon sert-elle sinon la digne fille de son père? Qui a intérêt à ces amalgames odieux pour continuer à faire monter l’extrême-droite et au fond pour boucher toute perspective progressiste, dont le peuple dans sa diversité a tant besoin ?
Poser la question, c’est y répondre.

jeudi 20 janvier 2011

Les jeunes s'enlisent dans le travail précaire

Précarité, sous-emploi, mobilité accrue, chômage… les jeunes de moins de 25 ans subissent la mutation du marché du travail, révèle une étude publiée récemment par l’Insee.
Le portrait du marché du travail de l’année 2009, publié le 13 janvier dernier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), montre à quel point les bouleversements qui s’opèrent sur le marché du travail enferment les jeunes salariés dans la précarité.
Premier constat : quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, les jeunes occupent des postes de travail moins stables (que la moyenne). L’Insee relève que la moitié des salariés embauchés en CDD, stage ou apprentissage ont moins de 29 ans. Parmi les moins de 25 ans, la part de ces contrats est de 49,7 %, alors que pour l’ensemble des salariés, ils ne représentent que 12,6 %.
Cette précarisation est conditionnée par le secteur d’activité dans lequel les jeunes travaillent. Ainsi, ils se trouvent plus souvent dans la construction qui emploie plus d’un jeune sur dix, contre un senior sur vingt. Dans ce secteur, le turnover reste soutenu : « 11,4 % des personnes ayant un emploi travaillent dans leur entreprise depuis moins d’un an », précise l’Insee. Il en va de même dans le tertiaire où l’instabilité est forte. Où encore dans les activités de commerce, de la réparation d’automobiles et de motocycles, qui concentrent 20 % des jeunes salariés. Ils sont proportionnellement trois fois plus nombreux que ceux de « 50 ans et plus » dans l’hébergement et la restauration : 8 % des jeunes y travaillent, contre 3 % des seniors. Dans cette branche du secteur tertiaire, 21 % des emplois sont occupés par des personnes ayant moins d’un an d’ancienneté. À l’inverse, les jeunes sont moins nombreux dans le secteur public ou dans l’industrie où l’emploi est plus stable.
Par ailleurs, les jeunes salariés sont nombreux en situation de sous-emploi. Selon les classes d’âge, le taux de sous-emploi passe de 10,1 % pour les moins de 25 ans contre 4,8 % chez les 50 ans et plus. Ce taux varie nettement selon la catégorie socioprofessionnelle. Il est ainsi plus élevé parmi les employés (10,3 %) et les ouvriers (5,2 %) que parmi les cadres (2 %). Le sous-emploi sévit donc presque exclusivement dans le tertiaire. De fait, le poids de ce secteur dans le marché de l’emploi augmente l’insécurité professionnelle chez les salariés, particulièrement les moins qualifiés, donc les plus jeunes. Au final, la photographie du marché du travail en 2009 confirme le développement et l’accélération de la progression des travailleurs pau­vres.
Clotilde Mathieu

mercredi 19 janvier 2011

La période des vœux…Encore !

Vous vous souvenez sans doute du petit calendrier du député…Claude Bartolone, que nous avons retrouvé dans nos boîtes aux lettres le 3 janvier. Se demander si nous n’avions pas changé de député(e) entre Noël et le nouvel an, ce n’était qu’un petit clin d’œil pour se détendre après les fêtes. Pour tout dire, ce qui vient d'être porté à notre connaissance est un peu moins drôle. Les président-e-s d’associations de notre ville viennent de recevoir les vœux de Claude Bartolone, expédiés du Palais bourbon…Mais qui plus est, avec leur titre. Vous savez, monsieur « Un tel, président(e) de… ».Mais où monsieur Bartolone a-t-il pu se procurer un tel fichier ? Comment a-t-il pu savoir que monsieur ou madame G. est président(e) de telle ou telle association Romainvilloise ? À vous de répondre à cette devinette. Que ce soit notre députée qui s’adresse ainsi à des responsables associatifs de notre ville, passe encore. Mais là c’est peut-être pousser le bouchon un peu loin. Décidément, monsieur Bartolone est entré très tôt dans la campagne des…législatives. Cet homme est pressé.

mardi 18 janvier 2011

Intérêt général ou fait du prince ?

La rencontre qui a eu lieu la semaine dernière entre les parents d’élèves du groupe scolaire Péri-Couturier et la municipalité qui était représentée par madame VALLS donne à réfléchir, sur les choix que doivent opérer les élus. Certes la chose n’est pas aisée. Les finances des collectivités territoriales sont mises à mal par la politique de Sarkozy et de son gouvernement, alors que les besoins se font pressants. Mais, raison de plus pour accorder une large place à la concertation et au débat. Le terme de co-décision serait d’ailleurs plus approprié en la circonstance. Il ne s’agit plus en effet de venir demander l’opinion de nos concitoyens sur un projet déjà décidé avec les techniciens et les experts. Ces temps sont révolus. Les priorités doivent être déterminées dans une totale transparence, en prenant en compte l'intérêt général. Madame le Maire nous explique qu’il faut « savoir dépenser intelligent ». Mais pourquoi serait-elle la seule à savoir ce qui est intelligent et ce qui ne l’est pas ? Était-ce intelligent de supprimer 50% des frais de transports des collégiens, des lycéens et des étudiants comme l’ont fait les conseillers généraux de droite et du Parti socialiste, sur proposition de madame VALLS, vice-présidente chargée des transports ? Est-ce intelligent d’investir 10, 11, ou 12 millions d’euros (on ne sait plus très bien), dans une technique de collecte des déchets ménagers très controversée et qui n’a rien d’écologique ?
Pourquoi faudrait-il que Romainville soit l’une des premières villes de France à essuyer les plâtres ? Est-ce intelligent de proposer aux parents d’élèves du groupe Péri, que leurs enfants, soient répartis dans les autres groupes scolaires pendant la reconstruction ? Tout cela parce qu’une autre solution serait trop onéreuse. Est-ce intelligent de livrer notre ville aux promoteurs immobiliers qui se comportent en terrain conquis, jusqu’à mettre en cause la sécurité des enfants ? Est-ce intelligent de favoriser l’intrusion des grands groupes financiers dans la construction, la maintenance et la gestion des collèges de Seine-Saint-Denis au travers des partenariats public-privé ?
A l’énoncé de ces questions, nous voyons comment le débat entre deux conceptions de l’intérêt général, l’une utilisatrice et l’autre volontariste n’a guère perdu de son actualité. Il illustre au fond le clivage qui sépare deux conceptions de la démocratie. D’un côté celle d’une démocratie de l’individu, de l’autre, une conception plus proche de la tradition républicaine française qui fait appel à la capacité des individus à transcender leurs appartenances et leurs intérêts pour exercer la suprême liberté de former ensemble une société politique. L’intérêt général a toujours été regardé, à bon droit comme la pierre angulaire de l’action publique dont il détermine la finalité et fonde la légitimité. Idée neuve il y a deux cents ans, contesté aujourd’hui, l’intérêt général peut retrouver suffisamment de vigueur pour contribuer à éclairer les fins de la société.

"Marine Le Pen, c'est comme le médiator. Elle prétend vous soigner mais en réalité, elle vous empoisonne"

Le PCF dénonce l'opération marketing engagée sur le prétendu nouveau visage du Front national. Repeindre l'image du FN en passant du père à la fille, c'est comme passer du vernis sur du bois pourri.
Marine Le Pen, ce n'est pas une alternative à Nicolas Sarkozy, mais une réserve pour sauver la mise à la droite en 2012; c'est le sarkozysme poussé jusqu'à l'extrême. La nouvelle chef du FN prétend défendre les pauvres mais elle vote contre les subventions au Secours populaire et les associations de chômeurs dans le Nord-Pas-de-Calais ; elle prétend défendre les travailleurs mais elle propose l'exonération des cotisations sociales de Total Dunkerque quand ce groupe a distribué 34 milliards d'euros de dividendes depuis 2006.
Et au fait ! Où était Marine Le Pen pendant le mouvement des retraites ? Aux abonnés absents. Voilà la vérité qu'elle veut cacher aux Français.
Le Parti communiste français refuse la banalisation orchestrée et dit aux ouvriers, aux travailleurs : Utiliser le bulletin de vote FN, c'est comme prendre du Médiator. On croit se soigner et on s'empoisonne. Le PCF appelle les média, les forces sociales et politiques à réagir et à ne pas banaliser l'imposture en cours.

lundi 17 janvier 2011

L'éducation nationale sacrifiée, ça suffit !

La feuille de route était claire pour les Recteurs : le gouvernement exigeait la suppression
de 16.000 postes d'enseignants au plan national à la rentrée 2011, pour atteindre le chiffre
hallucinant de 66.400 postes supprimés depuis le début du quinquennat de Nicolas
Sarkozy, soit 8% des effectifs !
Les décisions n'ont pas tardé à tomber pour la Seine-Saint-Denis : 20 postes supprimés
pour 2160 élèves supplémentaires dans le premier degré, 40 postes supprimés
dans les collèges pour environ 600 élèves supplémentaires !
Dans un département où le taux de réussite scolaire est de 10 % inférieur à la moyenne
nationale, ces décisions relèvent d'un cynisme insupportable !
Cette saignée de l'Education nationale ne répond qu'à une double logique :
a la réduction effrénée des dépenses publiques utiles exigée par l'Union européenne et
les marchés financiers;
a la "dénationalisation" et la marchandisation de l'enseignement.
En Seine-Saint-Denis comme dans tout le pays, ces politiques ont une traduction désastreuse
: elles accélèrent les inégalités sociales et territoriales déjà profondes et obèrent
toute ambition de réussite scolaire pour chaque enfant.
Pour leur part, les communistes proposent de prendre le contre-pied de ces logiques
infernales. Ils proposent aux citoyens de travailler à une réforme progressiste de l'école,
comprenant la lutte contre la difficulté scolaire, les inégalités, l'amélioration des conditions
d'étude, la reconnaissance du handicap... nécessite des moyens, notamment humains,
et une meilleure formation des enseignants.
De la même manière qu'ils combattent l'intrusion des grands groupes financiers
dans la construction, la maintenance et la gestion des collèges de Seine-Saint-
Denis au travers des partenariats public-privé, les communistes déploieront tous
leurs efforts pour empêcher ces suppressions de postes et pour obtenir les moyens
en rapport avec les besoins des communautés éducatives et des enfants du département.
C'est le sens de leur participation à la manifestation du 22 janvier à laquelle ils invitent
parents et enseignants à se joindre nombreux pour faire reculer le gouvernement.
La fédération de Seine-Saint-Denis organisera par ailleurs dans les prochains jours une
initiative départementale sur le thème : "Education en Seine-Saint-Denis : ce que la
gauche doit faire !"
Pantin, le 14 janvier 2011.

Cohn-Bendit pessimiste pour la gauche...

COHN-BENDIT PESSIMISTE POUR LA GAUCHE...EN 2012. Dans un long interview au "Journal du dimanche", Daniel Cohn-Bendit "ne voit pas la gauche gagner en 2012" craignant même "un nouveau 21 avril". Interrogé sur le candidat, il donne sa préférence à Dominique Strauss-Kahn pour le PS. Chez Europe Ecologie-les Verts, s'il confirme sa "préférence" pour Eva Joly, il souligne que le possible candidat Nicolas Hulot est le seul "écologiste qui fait exploser les lignes du débat droite-gauche"...Une constance chez Daniel Cohn-Bendit. (lu dans "l'Humanité" du lundi 17 janvier 2011)

Dur, Dur pour le monde du travail !

FABIUS CONVAINCU QUE STRAUSS-KAHN SE PRESENTERA POUR LA PRESIDENTIELLE. "Mon sentiment est que Dominique Strauss-Kahn souhaitera être candidat et qu'il a de bonnes chances d'être élu", affirme Laurent Fabius. Il poursuit "en 2012, la situation va être médiocre, il va falloir une opération de redressement"....SEULEMENT, SI CELUI-CI EST DU MÊME TYPE QUE CE QUE MET EN OEUVRE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN AU FMI...DUR DUR POUR LE MONDE DU TRAVAIL. ( lu dans "l'Humanité" du lundi 17 janvier 2011)



dimanche 16 janvier 2011

Avec vous ??

Vendredi soir madame VALLS tenait sa première réunion électorale au Palais des Fêtes. Lorsqu’elle indique « nous étions nombreux » et qu’elle remercie dans la foulée les élus de Romainville, de Noisy-le-Sec, des Lilas et le « Député » Claude Bartolone, c’est que la foule des grands jours n’était pas au rendez-vous. Mais là n’est pas l’essentiel. Il ne faut pas manquer d’aplomb pour dire : « ce travail, j’entend le poursuivre, surtout AVEC VOUS ». Vendredi c’était tout à la fois « son premier compte-rendu de mandat » et sa première réunion de campagne. Quel est en effet le, la, Romainvillois(e) qui est en capacité de dire quelle a été l’action de la conseillère générale, à un peu plus de deux mois du scrutin. Le " AVEC VOUS" de madame VALLS, c’est plutôt le « SANS VOUS » et parfois même le « CONTRE VOUS ». Allez demander aux parents d’élèves du groupe Péri-Couturier, ce qu’ils pensent de la tolérance, de la « qualité d’écoute » de madame le Maire. La seule réponse apportée à celles et ceux qui ont l’audace de dire qu’ils ne partagent pas ses choix, est celle du mépris. Dans le meilleur des cas elle lève la séance et menace de partir. Mais d’ici le 20 mars nous aurons l’occasion d’y revenir.

samedi 15 janvier 2011

Ben Ali a fui la Tunisie et débarque en Arabie Saoudite

Le président du Parlement tunisien, Foued Mebazaa, a été proclamé aujourd'hui président par intérim par le Conseil constitutionnel écartant ainsi la possibilité d'un retour à la tête de l'Etat de Zine El Abidine Ben Ali qui a fui en Arabie saoudite.
Ben Ali n’a pas eu le temps de savourer les propositions de Michèle Alliot-Marie, de disposer du " savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité " pour régler la situation en Tunisie et s'est réfugié en Arabie Saoudite.
La nouvelle est tombée à 8h45 ce samedi, annoncée par le palais d’un autre despote. "Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume" indique un communiqué du palais royal cité par l'agence officielle saoudienne SPA.
Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté hier la Tunisie après des manifestations populaires sans précédent contre son régime qui ont été réprimées dans le sang. Ryad exprime "son soutien à toute mesure bénéfique au peuple tunisien frère" et apporte "sa solidarité totale avec ce peuple et espère la cohésion de tous ses enfants pour surmonter cette conjoncture difficile", selon le texte du palais royal d’Arabie saoudite.
Ben Ali souhaitait se réfugier en France, mais il a compris qu’un dictateur chassé par son peuple perd de sa valeur, même auprès des grandes puissances qui le soutenaient jusqu’à hier encore. Il n’a donc pas eu le temps de savourer les propositions alléchantes de Michèle Alliot-Marie, ministre française de l’Intérieur, de disposer du " savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité » pour régler la situation en Tunisie.
Plusieurs rumeurs avaient précédemment fait état de l'atterrissage de l'avion transportant le président en fuite à Malte, puis en Italie. L'identité des membres de sa famille qui se trouvent avec lui en Arabie saoudite n'a pas été précisée. Selon des informations non confirmées, son épouse Leila Ben Ali serait arrivée avant lui à Dubaï où elle avait déjà séjourné fin décembre.
Il y a une certaine similitude historique entre le destin de Ben Ali et celui du Shah d’Iran. Ce dernier aussi, en fuite car chassé par le peuple iranien après 25 ans de règne sanglant, cherchait à faire atterrir son avion dans un « pays ami », mais leurs portes restaient closes. Les dirigeants des grands pays industriels qui avaient pourtant, avec la complicité du Shah, pompé la richesse de l’Iran n’ont pas voulu accueillir leur « ami » malade.
Le premier ministre tunisien sortant, Mohammed Ghannouchi, avait annoncé juste après le départ de vers 22 heures GMT (23 heures à Paris). Les habitants étaient cloîtrés chez eux dans Tunisie de Zine El Abidine Ben Ali qu'il assurait l'intérim de la présidence jusqu'à nouvel ordre. Il a précisé qu'il assumait ces fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par M. Ben Ali avant son départ. Comme Shahpour Bakhtiar le dernier premier ministre d’Iran.
A Tunis, sous couvre-feu, des tirs d'armes automatiques ont résonné en début soirée avant de cesser totalement une ville quasiment déserte et silencieuse. Depuis avant-hier, le président multipliait, sans succès, les annonces pour tenter de mettre un terme à un mois d'émeutes et manifestations, violemment réprimées. Des dizaines de personnes ont été tuées, suscitant les vives inquiétudes de la communauté internationale.
Reprenant Hegel, Karl Marx affirmait : « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce». Si le destin de Ben Ali montre une similitude frappante avec le destin du Shah d’Iran, souhaitons que le destin de la révolution iranienne soit évité à la révolution tunisienne.

Abrahim Saravaki

Le peuple tunisien s'émancipe du talon de fer, par Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité.

La jeunesse et le peuple tunisien sont en train de s’émanciper du talon de fer qui leur est imposé depuis si longtemps. Enfin, la peur change de camp. Après avoir dû céder du terrain jour après jour, le dictateur Ben Ali a pris la fuite. Ceci ne doit pas être un faux semblant où des marionnettes politiques et même militaires seraient chargées de faire survivre un régime politique de répression et de régression sociale. Il faut immédiatement que les policiers cessent de tirer sur les jeunes et la population à Tunis. L’Union Européenne et le gouvernement français doivent le réclamer avec insistance et de manière urgente au lieu des propos de langue de bois que vient de rendre publics la Présidence de la République.
Une nouvelle fois, nous saluons le courage et la détermination du peuple tunisien, des forces démocratiques et progressistes, des mouvements pour les droits de l’Homme. Plus que jamais nous les accompagnons dans leur exigence d’obtenir un processus démocratique avec des élections libres, la liberté de la presse, la liberté de circuler, le droit de se réunir… Ce sont les conditions pour préparer une transition démocratique à partir du débat populaire.
L’Union Européenne ne se sera encore pas grandie dans ce processus. Les autorités françaises auront soutenu jusqu’au bout l’insoutenable, allant jusqu’à proposer d’ajouter des balles françaises aux balles tunisiennes pour armer les fusils qui répriment le peuple de Tunisie. Une nouvelle fois notre pays s’est déconsidéré. A cette heure nous n’avons pas d’information sur la venue du dictateur tunisien à Paris. Si tel était le cas, ce serait une nouvelle faute lourde. Ce serait prendre parti pour ce pouvoir tunisien corrompu et répressif contre le peuple.
Au contraire, que les autorités européennes et françaises gèlent les avoirs de la famille Ben Ali et restituent cet argent au peuple. Qu’une commission d’enquête internationale sur les assassinats qui ont été commis ces derniers jours soit mise en place rapidement. Que les institutions internationales aident au processus démocratique en Tunisie si les organisations démocratiques de ce pays le réclament.




vendredi 14 janvier 2011

Maîtrise des déficits : la politique du gouvernement en faillite !

« Nous devons inscrire dans la Constitution le principe de la maîtrise des finances publiques » a déclaré le Président de la République à l’Élysée lors de ses vœux aux parlementaires. Cette mesure, qui s’inscrit dans la droite ligne des politiques d’austérité conduite par les dirigeants européens, vise à faire payer la crise à notre peuple : Nicolas Sarkozy cède une fois de plus à la dictature des marchés financiers !
Ce ne sont pas les dépenses publiques qui créent les déficits, ce sont les cadeaux fiscaux en tout genre offerts à une minorité de super-riches. 172 milliards d’euros en niches fiscales et sociales applicables aux entreprises : voilà ce à quoi il faut s’attaquer ! Ce n’est pas la France qui est en faillite, c’est la politique de Nicolas Sarkozy.
Parti communiste français
Paris, le 13 janvier 2011.

Tunisie : les silences du gouvernement sont insupportables

Combien faudra t-il encore de morts pour que le gouvernement français condamne la répression ordonnée par le Président Ben Ali ?
Une nouvelle étape a été franchie dans la répression avec l’arrestation d’Hamma Hammami, la mise en place du couvre feu à Tunis et la nouvelle et terrible vague d’assassinats dont celui du Franco-Tunisien Hatem Bettahar. Dans ce contexte, le limogeage du ministre de l’Intérieur apparaît comme une manœuvre fort peu convaincante.
L’État tunisien commet des crimes. Les taire, c’est être complice. La France, qui siège au Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre ses responsabilités. Je demande solennellement au Président de la République et à l’ensemble des dirigeants européens de condamner la répression et de prendre des sanctions politiques, économiques et financières contre le régime de Ben Ali.
La Tunisie vit des heures graves. Le PCF réaffirme avec force tout son soutien au peuple, aux démocrates et aux progressistes de ce pays. Il appelle à participer massivement à la journée de manifestations du 15 janvier et à multiplier les initiatives de solidarité.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF,
Paris, le 13 janvier 2011.

jeudi 13 janvier 2011

Un péril grave au 24-26 rue de la convention

Avec son autorisation nous publions un courrier, accompagné d'une des photos que madame Afida Maimoun a adressé le 3o décembre dernier au journal "le Parisien". La situation qu'elle décrit est en effet lourde de dangers pour les personnes vivant à proximité de ce chantier.

"Madame,
depuis quelques mois nous nous trouvons dans une situation de péril (déclaré par le tribunal administratif de Montreuil en Mars 2010). Ce péril est fortement aggravé par les intempéries des ces dernières semaines. il s'agit, comme vous pourrez le constater sur les photos ci-jointes d'un chantier (projet : trois petits immeubles avec parking souterrains), gorgé d’eau (1m50 à 2m), abandonné depuis plus d’un an. Il représente un réel danger et un glissement de terrain emporterait toutes les maisons riveraines avec leurs occupants,16 personnes vivent autour de ce gouffre imbibé par les nappes souterraines qui s'y engouffrent, nous allons tout droit à une catastrophe.
Depuis le début de cette affaire nous vivons la peur au ventre, aucune écoute ne nous est accordée par les services municipaux de notre ville, nous ne comprenons pas pourquoi notre Maire Madame Corinne Valls n’exerce pas son pouvoir de police à l’encontre du constructeur-propriétaire du terrain afin de sécuriser nos vies et nos biens.
En vous remerciant,
Meilleures salutations"

A.Maimoun

Procès Zemmour : Le Pen et Chevènement en soutien

Après le surprenant soutien de l'ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, qui a adressé au tribunal un courrier pour prendre la défense du chroniqueur où il confirme les liens entre délinquance et immigration : « Il suffit, comme j'ai eu l'occasion de le faire, de consulter les listings de la Direction centrale de la sécurité publique du ministère de l'intérieur, pour constater que plus de 50% des infractions constatées étaient imputables à des jeunes dont le patronyme est de consonance africaine ou maghrébine », c'est au tour du leader du Front national, Jean-Marie Le Pen, de venir à la rescousse du chroniqueur. Ce matin sur France Inter, il déclare: « Je ne suis pas étonné de voir qu’un journaliste comme Eric Zemmour soit poursuivi par des chiens de garde qui sont chargés de garder un certain territoire de la pensée unique ». De vrais amis ...

Solidarité avec les peuples algériens et tunisiens !

En Algérie comme en Tunisie, des émeutes populaires mobilisent une jeunesse qui exprime le désespoir et la révolte contre des régimes qui ne leur offrent que le chômage, la vie chère, l’autoritarisme et la corruption.C’est en fait, les sociétés algériennes et tunisiennes dans leur ensemble qui n’en peuvent plus de supporter les inégalités criantes, la gabegie, la répression et le mépris de dirigeants prédateurs incapables d’offrir un avenir à leur propre peuple. Le soutien honteux de Sarkozy et du gouvernement Fillon à Ben Ali est scandaleux!La réponse de Ben Ali c'est toujours plus de répression et les tirs contre les manifestants.Il vient de faire arrêter et de jeter en prison le dirigeant communiste Hamma Hamami.Le PCF appelle à la plus large manifestation, partout en France, samedi 15 janvier 2011 en soutien au peuple de Tunisie qui lutte pour ses droits, samedi 15 janvier 2011 à 14h00, place de la République à Paris.
L’augmentation des prix des produits de première nécessité à servi de révélateur à une crise profonde issue des politiques néo-libérales imposées par des gouvernements qui sont eux mêmes le fruit d’élections manipulées. Cette crise est aussi le résultat des diktats du FMI (dirigé par le socialiste Dominique Strauss-Kahn) depuis les années 80 et 90 avec l’austérité pour les budgets sociaux et les salaires, les privatisations, l’injustice et la misère.Le PCF réaffirme sa solidarité avec l’ensemble des démocrates algériens et tunisiens qui agissent au côté de leur peuple afin d’ouvrir une perspective de progrès social et de démocratie, et pour empêcher que les mouvements actuels ne servent à encourager les forces les plus réactionnaires, notamment celle de l’islamisme politique radical dont la violence criminelle a laissé de douloureux souvenir en Algérie.Le PCF appelle à l’arrêt immédiat de la répression, à la libération des personnes emprisonnées, au respect des règles élémentaires d’un Etat de droit comme les avocats tunisiens l’ont exigé dans une courageuse manifestation collective.Ce qui se passe aujourd’hui en Algérie et en Tunisie constitue un sérieux rappel à l’ordre pour l’Union européenne et pour sa politique dite d’association avec les pays du sud. Ces émeutes témoignent de l’échec flagrant d’une politique entièrement tournée vers l’objectif d’une zone de libre échange de conception libérale vouée aux intérêts des multinationales et du capital privé, incapable de construire les conditions d’une coopération d’intérêt mutuel pour les peuples des deux rives de la Méditerranée. C’est aussi un avertissement pour les autorités françaises qui vont présider les G 8 et G 20 en 2011, face aux impasses politiques et sociales sévères produites par un système capitaliste mondialisé en crise. La question de la coopération et du développement humain durable fait partie des priorités et des urgences.Halte à la répression en Tunisie
Bruno Lemaire, Ministre du gouvernement Fillon, vient de déconsidérer les autorités françaises en prenant explicitement la défense du Président tunisien Ben Ali, grand ordonnateur de la répression criminelle qui s’abat sur le peuple de Tunisie : cela en dit long sur la complicité et le soutien permanent que les autorités françaises accordent depuis si longtemps au régime voyou de Ben Ali...Devant l’ampleur tragique de cette répression, il est honteux qu’un Ministre de la République française puisse ainsi cautionner une telle violence d’Etat. Des dizaines de personnes, plus de 50 dans le centre du pays et notamment à Kasserine selon des sources syndicales, et singulièrement des jeunes, ont été tués par ce régime féroce, corrompu et sans principe. Toutes les professions du pays sont en révolte. Des ouvriers aux comédiens et artistes en passant par des avocats ... ont été frappés par la police. P. Laurent, au nom du PCF demande des autorités françaises une condamnation très ferme de la répression en Tunisie. La France doit exiger le respect des libertés, la libération des personnes emprisonnées. Tous les moyens politiques, économiques et financiers doivent être utilisés pour sanctionner et isoler le régime de Ben Ali, en s’appuyant sur les forces démocratiques sociales et politiques du pays. Avec ses partenaires européens, la France doit décider immédiatement la suspension de l’accord d’association UE/Tunisie.Le PCF est totalement solidaire du peuple de Tunisie et des forces de l’opposition démocratique de ce pays qui agissent avec courage pour un vrai changement et pour en finir avec le dictateur de Tunis et son clan. Libérez Hamma Hamami !
« Je viens d’apprendre, déclare Pierre Laurent, l’enlèvement choquant et injustifiable de Hamma Hamami, Porte parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie, dans une action d’une particulière violence de la police qui a défoncé la porte de son domicile. Au nom du PCF j’exige sa libération immédiate. Hamma Hamami a été arrêté pour ses opinions et ses déclarations. »Le Président Ben Ali et son clan montrent, une fois encore, leur volonté de briser toute résistance et toute opposition politique démocratique. La solidarité du PCF est acquise à l’ensemble des forces progressistes tunisiennes qui agissent pour le départ de Ben Ali et pour un véritable changement de régime, qui puisse enfin donner une chance aux libertés et à l’établissement d’un État de droit digne de ce nom en Tunisie.Le PCF appelle à la plus large manifestation, partout en France, samedi 15 janvier 2011 en soutien au peuple de Tunisie qui lutte pour ses droits, samedi 15 janvier 2011 à 14h00, place de la République à Paris.
Par clichcom

mercredi 12 janvier 2011

La vérité fait toujours du bien à entendre !

L'OPH de Romainville vient encore d'augmenter les loyers de 1,3% et les parkings de 5% pour l'année 2011. En même temps, les locataires des bâtiments A, E, H et L de la cité Marcel Cachin ainsi que les locataires de la cité Paul Langevin, ont eu la mauvaise surprise de recevoir leus quittances avec une augmentation de loyer pour un logement de type F4 d'environ 14% à partir du 1er janvier pour atteindre 18% au 1er juillet 2011.


UN CHOIX INJUSTE ET INSUPPORTABLE POUR LES FAMILLES. Alors que la situation économique et sociale s'aggrave : retraite, casse de l'emploi, chômage, pouvoir d'achat... La liquidation du logement social s'accélère et le poids des dépenses de logement dans le budget s'est accru fortement ces dernières années. Les loyers augmentent, souvent plus que les revenus des ménages.

Les locataires n'en peuvent plus ! Ils subissent depuis des années le désengagement toujours plus intolérable de l'Etat vis-à-vis du logement social. Après, les mesures néfastes de la loi Boutin : mise en cause du droit au maintien dans les lieux, de la mixité sociale avec l'application du surloyer.

La direction de l'OPH doit cesser d'accepter d'être le relais de la mise en oeuvre de la politique réactionnaire du gouvernement qui remet en cause la solidarité nationale au travers de sa politique du logement. Or, aucune résistance ne semble être menée pour faire reculer cette politique de droite. Il faut agir pour répondre à la demande de logements sociaux de qualité dont les loyers ne dépassent pas les 20% des revenus.

DANS L'IMMEDIAT, L'URGENCE EST AU GEL DES LOYERS ET AU REEXAMEN DES AUGMENTATIONS LIEES AUX TRAVAUX DE REHABILITATION.

SOFIA DAUVERGNE
Conseillère municipale
Présidente du Groupe des élus communistes

mardi 11 janvier 2011

Algérie, Tunisie : Une crise profonde et de sérieux avertissements

En Algérie comme en Tunisie des émeutes populaires mobilisent une jeunesse qui exprime le désespoir et la révolte contre des régimes qui ne leur offrent que le chômage, la vie chère, l’autoritarisme et la corruption. C’est en fait les sociétés algériennes et tunisiennes dans leur ensemble qui n’en peuvent plus de supporter les inégalités criantes, la gabegie, la répression et le mépris de dirigeants prédateurs incapables d’offrir un avenir à leur propre peuple.
L’augmentation des produits de première nécessité à servi de révélateur à une crise profonde issue des politiques néo-libérales imposées par des gouvernements qui sont eux mêmes le fruit d’élections manipulées. Cette crise est aussi le résultat des diktats du FMI depuis les années 80 et 90 avec l’austérité pour les budgets sociaux et les salaires, les privatisations, l’injustice et la misère.
Le PCF réaffirme sa solidarité avec l’ensemble des démocrates algériens et tunisiens qui agissent au côté de leur peuple afin d’ouvrir une perspective de progrès social et de démocratie, et pour empêcher que les mouvements actuels ne servent à encourager les forces les plus réactionnaires, notamment celle de l’islamisme politique radical dont la violence criminelle a laissé de douloureux souvenir en Algérie. Le PCF appelle à l’arrêt immédiat de la répression, à la libération des personnes emprisonnées, au respect des règles élémentaires d’un Etat de droit comme les avocats tunisiens l’ont exigé dans une courageuse manifestation collective.
Ce qui se passe aujourd’hui en Algérie et en Tunisie constitue un sérieux rappel à l’ordre pour l’Union européenne et pour sa politique dite d’association avec les pays du sud. Ces émeutes témoignent de l’échec flagrant d’une politique entièrement tournée vers l’objectif d’une zone de libre échange de conception libérale vouée aux intérêts des multinationales et du capital privé, incapable de construire les conditions d’une coopération d’intérêt mutuel pour les peuples des deux rives de la Méditerranée. C’est aussi un avertissement pour les autorités françaises qui vont présider les G 8 et G 20 en 2011, face aux impasses politiques et sociales sévères produites par un système capitaliste mondialisé en crise. La question de la coopération et du développement humain durable fait partie des priorités et des urgences.
Parti communiste français,
Paris, Le 8 janvier 2011.

lundi 10 janvier 2011

Postes d'enseignants : halte à la liquidation de l'avenir !

Un comité technique paritaire ministériel doit se réunir pour examiner la répartition académique des suppressions d’emplois dans l’Education nationale. Le ministère annonce la poursuite de la saignée.
Sous la présidence Chirac, les postes de fonctionnaires dans l’éducation nationale avaient déjà été supprimés, sous le prétexte fallacieux d’une baisse momentanée des effectifs d’élèves. Depuis Sarkozy, la liquidation s’accroît tous les ans.
2007 : 8 700 suppressions
2008 : 11 200
2009 : 13 500
2010 : 16 000
2011 : 17 000 suppressions annoncées pour la rentrée.
Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs !
Mais depuis 2000, la natalité est repartie nettement à la hausse ! Selon l’INSEE, de 700 000 naissances annuelles au début des années 1990, on est passé à 774 800 en 2000, et cela ne cesse de croître, avec plus de 830 000 naissances annuelles depuis 2006 (ceux qui rentrent en CP en 2011), soit une élévation de plus de 7% depuis 2000 où l’on parlait déjà de « baby-boom » !
L’Etat, au service du patronat, organise la pénurie, pour pousser, au travers de l’autonomie financière des établissements, à ce que des enseignants contractuels soient embauchés localement. C’est une catastrophe pour l’avenir que d’avoir des enseignants insuffisamment formés et dans l’insécurité et donc manquant de disponibilité pour les élèves à force de courir le cachet. En dénationalisant l’enseignement, le gouvernement accroit les inégalités entre territoires et classes sociales.
On sacrifie les conditions qui pourraient permettre d’amélirorer la qualité de l’éducation.
Les candidats communistes aux élections cantonales porteront au contraire l’idée que l’Etat doit assumer ses responsabilités au lieu de se défausser sur les collectivités locales qui n’auront pas les moyens de s’y substituer. Leur rôle est ailleurs que dans le pédagogique, dans la création d’infrastructures de qualité et d’une carte scolaire juste qui permettent à l’Education Nationale de remplir la même mission partout, pour l’égalité.
Le PCF appelle à tout mettre en oeuvre pour réussir la mobilisation du 22 janvier initiée par le collectif "l’éducation est notre avenir" et ainsi faire entendre la nécessité pour l’avenir du pays et des enfants de la relance du service public d’éducation nationale.

dimanche 9 janvier 2011

La fête de " l'apparition "

Ce que nous appelons communément la « fête des rois » est en réalité une fête chrétienne célébrant la manifestation du Christ, notamment aux mages venus l’adorer. C’est l’épiphanie. (DU GREC EPIPHANEIA, qui signifie APPARITION). En principe cette fête est célébrée le dimanche qui suit le 1er janvier. Mais, la particularité du calendrier de cette année 2011 fait que c’est plutôt aujourd’hui que l’on s’apprêtait à fêter « l’APPARITION » et à déguster la fameuse galette en famille. Pour celles et ceux d’entre nous qui sommes habitués à nous rencontrer le dimanche sur le marché, cette célébration de « l’apparition » a pris tout son sens puisqu’ils ont pu apercevoir madame le Maire annonçant sa candidature aux prochaines élections cantonales. Cette « réapparition » a évidemment un gros avantage pour nos concitoyens. En l’apercevant, ils savent que des élections vont bientôt avoir lieu. Ainsi va la démocratie dans notre ville. « Peu importe ce que j’ai fait pendant 7 ans, peu importe quels ont été mes choix et mes votes, dans deux mois je me représente, votez pour moi et vous me reverrez sur le marché, à la veille d’un prochain scrutin ». Romainville a décidément, besoin de renouveau et d’une grande bouffée d’air pur.

vendredi 7 janvier 2011

"A force d'effets d'annonce, les gens ne nous croient plus" : Quand la vérité sort de la bouche d'un ministre !

A peine nommé, tout nouveau ministre à la ville qui se respecte commence sa tournée des popotes par notre département. C’est du classique. C’est ce que vient de faire Maurice Leroy en présence de nombreux élus, dont deux anciens ministres qui ont assuré les mêmes fonctions, Claude Bartolone et Éric Raoult. A priori tout ce beau monde avait l’air content. Sans doute le doit-on à la méthode de Maurice Leroy, dont la réputation serait de ne jamais déplaire à celles et ceux à qui il s’adresse. Vous savez, c’est ce fameux « pragmatisme » que l’on nous sert à chaque fois que des salarié-e-s, des populations osent défendre leurs droits. La chanson est connue. « Avec la crise que nous connaissons, il faut se montrer raisonnables et réalistes, ne pas vivre au-dessus de ses moyens. » Mais revenons au sujet principal qui semble avoir été évoqué : Les transports collectifs. Nous nous félicitons du soutien apporté par le ministre au tracé alternatif d’Arc Express en Seine-Saint-Denis, parce que « tout progrès aussi minime soit-il, est, comme l’écrivait Jaurès, une force pour de nouveaux progrès ». Mais notre satisfaction s’arrêtera là. Rien de bien concret sur les financements de cette vaste entreprise. Mais surtout, nous sommes en droit de nous poser des questions sur le devenir des projets en attente depuis longtemps, très longtemps. Dans le rapport de la cour des comptes de novembre dernier il était indiqué que « Le délai entre les premières études pour un projet de transport en mode lourd et sa mise en service se situe entre 14 et 17 ans ». Ce même rapport notait également que « sur 41 opérations de transports collectifs, prévues au contrat de plan 2000-2006 pour un total de 3361 millions d’euros, en 2009, c'est-à-dire 3 ans après la fin du contrat, seulement 40% des opérations étaient en service. Quant au contrat de projet 2007-20013 portant sur 2937 millions d’euros : « sur 33 opérations prévues, 23 étaient déjà inscrites au contrat de plan 2000-2006 ». Et à quoi cela est-il dû, sinon à un désengagement massif de l’État ? Que vaut, dans ces conditions, l’annonce faite hier, et selon laquelle l’État s’engagerait à hauteur de 3,6 milliards d’euros pour " la modernisation des réseaux de transports existants, en Île de France, dont plus d'un milliard sur les trois prochaines années". C’est avec cela que le ministre entend "agir tout de suite et massivement sur des projets réalistes et réalisables". Maurice Leroy a parlé de la ligne D du RER. Savait-il qu’au mois de décembre 2010, 17 élus des circonscriptions qui jalonnent la ligne D du RER ont tenu une conférence de presse pour alerter sur la situation d’urgence qui est celle de cette desserte ? Ils ont chiffré les besoins à 2,5 milliards d'investissement. Si nous y ajoutons la ligne B, chacun est à même de mesurer le caractère dérisoire des annonces faites hier. Nous terminerons notre propos par cette formule utilisée par le ministre, et qui nous agrée : « A force d’effets d’annonce, les gens ne nous croient plus ». Il serait inconvenant de penser que cette remarque pouvait s’adresser à celui qui l’a fait roi. Nous n’irons pas non plus, jusqu'à imaginer, qu’elle était destinée à madame VALLS et sa majorité municipale qui nous annonçait en 2007 le début des travaux de la ligne 11 pour 2010.


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