LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

samedi 30 mai 2009

Un "appel du 29 Mai" pour redonner la parole au peuple

Très peu relayées par les grands médias, les élections européennes, pourraient, si l’on en croît
les études d’opinion, se solder par une abstention record. Quatre ans après le référendum sur le traité constitutionnel, qui avait largement mobilisé, et à une semaine du scrutin du 7 Juin les leaders du Front de gauche lancent un appel (1) pour qu’il « soit mis fin au service minimum électoral et que soit décrétée la mobilisation maximale de tous les moyens de débat public » pour les élections européennes. Voici l’intégralité de ce texte :

« Les élections européennes du 7 Juin prochain sont cruciales pour l’avenir des politiques qui seront menées en France et en Europe. Face à une crise historique du capitalisme mondialisé qui bouleverse toute la planète, ce qui se joue, ce sont les moyens de combattre efficacement les licenciements et tous les dégâts sociaux et écologiques qu’elle engendre. Ce qui est en cause, comme dans une grande élection nationale, c’est le devenir de la vie quotidienne de chacune et de chacun d’entre nous.

« Les conditions de préparation de ces élections ne sont absolument pas à la hauteur de ces enjeux essentiels. Le risque d’élire un Parlement européen avec un taux d’abstention record est sérieux. Or cette abstention n’est pas une fatalité, une calamité naturelle européenne. Il y a des responsabilités et des responsables à cette situation. En premier lieu celles et ceux qui, en organisant ou en justifiant le déni de démocratie qui a consisté à effacer le « non » des Français au référendum de 2005, ont sciemment contourné la souveraineté du suffrage universel. Les mêmes qui aujourd’hui, après avoir organisé le silence sur les élections du 7 Juin, confisquent et étouffent le nécessaire débat démocratique : confrontations tronquées lors des émissions du service public, refus de la plupart des élus sortants de présenter leur bilan au peuple. Une logique que l’on retrouve jusque dans un « clip gouvernemental » censé appeler aux urnes et qui a pour objectif essentiel la publicité de Nicolas Sarkozy.

« Nous refusons d’en rester là. Laisser se dérouler les élections du 7 Juin dans un tel climat d’occultation des enjeux serait un nouveau déni de démocratie. Nous qui, avec le Front de gauche, menons campagne sur le terrain depuis trois mois, arguments et documents à l’appui, en travaillant à l’appropriation populaire et citoyenne des question européennes, nous constatons tous les jours que les électrices et les électeurs de ce pays peuvent se mobiliser et se passionner quand les conditions d’un réel débat sont créées.

« Il y a quatre ans, jour pour jour, le 29 Mai 2005, le référendum sur le traité constitutionnel en avait déjà fait la démonstration. Les Français s’étaient alors prononcés en connaissance de cause et avaient dit non à l’Europe libérale. Est-cela qui fait craindre à certains leur mobilisation électorale ?

« Pour notre part, nous ne craignons ni le débat ni la confrontation. Ils sont même plus souhaitables que jamais pour trouver des solutions à la crise. Nous disons aux électeurs : ce n’est pas le moment de renoncer à s’exprimer. Mais nous disons aussi à celles et ceux qui fuient le débat : cela suffit !

Et puisque tout le monde semble aujourd’hui s’alarmer de la faible mobilisation électorale, nous lançons en ce jour anniversaire du 29 Mai 2005 un appel pour que, dans les jours qui restent d’ici le 7 Juin, il soit mis fin au service minimum électoral et que soit décrétée la mobilisation maximum de tous les moyens de débat public.

« Nous proposons que toutes les antennes radiotélévisées, toutes les colonnes de la presse écrite s’ouvrent enfin à de réels débats pluralistes et contradictoires, que tous les internautes se mobilisent pour démultiplier le nécessaire forum citoyen, que tous les acteurs sociaux, syndicaux, associatifs s’emparent de ce débat dans les formes qu’ils jugeront utiles, que les élus encouragent l’expression populaire dans leurs territoires, que les militants se déploient avec toute leur créativité pour amplifier la campagne engagée. Nous sommes pour notre part totalement disponibles pour favoriser cette confrontation. Une confrontation enfin loyale et transparente, qui rende à l’enjeu européen la dimension démocratique qui lui fait tant défaut. »

( 1 ) Appel signé par :
Marie-George Buffet,
Jean-Luc Mélenchon,
Christian Picquet,
Marie-France Beaufils ,
Hélène Franco,
Jacques Généreux,
Jacky Hénin ,
Patrick Le Hyaric,
Marie- Christine Vergiat.

vendredi 29 mai 2009

Le piège

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Il ya quelques jours ont été distribués dans la cité des tracts de la liste « antisioniste » de Dieudonné.
Nous souhaitons vous alerter sur les fondements de cette liste : sous couvert de défendre les Palestiniens elle entretient un dangereux message de haine et de division des gens entre eux.
Cette liste est un piège : elle est composée d’un conglomérat de militants d’extrême droite, et d’extrémistes religieux de toutes les religions, utilisant des mots et expressions qui nous renvoient aux heures les plus sombres de notre histoire.
Nous tenons à vous rappeler les liens qui unissent Dieudonné et Jean-Marie Le Pen dont ce dernier est le parrain de sa fille, nous vous rappelons également que Dieudonné a fait venir dans son théâtre Robert Faurisson négationniste notoire.

Cette liste est un piège : elle ne fait qu’entretenir la haine de l’autre.
Elle ne propose rien de concret pour nos vies de tous les jours.

Les communistes que nous sommes, issus de toutes origines, vous appellent a porter vos suffrages le 7 juin sur la Liste du Front de Gauche et dont la tête de liste est Patrick le Hyaric directeur du journal l’Humanité seul quotidien national à avoir dénoncé la violence de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et a militer en faveur du respect du droit imprescriptible du peuple palestinien à un Etat viable, souverain et démocratique, sur les frontières d'avant juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, à côté de l'Etat d'Israël dans une reconnaissance mutuelle de ces deux Etats et par tous les Etats de la région.

Elire Patrick le Hyaric comme député Européen sera une véritable chance pour répondre aux urgences sociales et sera bien plus utile pour travailler à une paix juste et durable au moyen orient qu’un ramassis d’aventuriers cultivant la haine de son voisin.

Les Communistes de la Cité Gagarine

Europe: Le PSE et le Parti socialiste, c'est la poursuite de la cogestion avec la droite!

Réfléchissons...A lire les affiches du PS, celui-ci voudrait désormais "changer l'Europe" (sic!)...Nous assistons à une belle opération d'enfumage du PS pour tenter de faire oublier que cette Europe que les français refusent, c'est l'enfant monstrueux qu'ils ont enfanté avec la droite européenne.
Les députés socialistes n'ont pas agi jusqu'ici pour changer l'Europe, pourquoi imaginer qu'ils le feraient demain, une fois élus? Leurs députés continueront demain à gérer l'UE avec la droite comme hier. Il suffit de lire le manifeste ( manifesto) qu'ont adopté les socialistes européens...Pour la gauche , pour les milieux populaires, le vote PS est donc le vote inutile par excellence. Les députés PS ne font pas le poids face à la droite européenne : au contraire, ils s'allient avec et votent ses textes !Le 7 juin les français peuvent dire stop ou encore à cette Europe capitaliste. Au leu de dire Stop avec le vote Le Hyaric, chaque vote Ps, UMP ou Modem sera interprété comme encore !

l'analyse du Manifesto du PSE

Le PSE, Parti Socialiste Européen, regroupe en son sein l'ensemble des partis socialistes et sociaux démocrates européens. Il comprend donc des partis dont l'influence politique est hétéroclite. En position de gouverner, parfois même avec la droite, mettant ainsi en œuvre à leur niveau les politiques de démantèlement social ou cantonné -de part leur orientation d'accompagnement du libéralisme- à une opposition muselée, les partis membres du PSE ont élaboré pour les élections du 7 juin un programme commun, adopté en décembre, intitulé Le Manifesto « les citoyens d'abord : un nouveau sens pour l'Europe ».
Il présente dans les grandes lignes, ce que défendront les élus du PSE au Parlement européen, dans toutes ses dimensions, sociales, politiques, économiques...

Les limites d'un exercice d'équilibriste

S'il se place clairement dans le cadre d'une bataille politique avec le PPE et la droite au Parlement, il ne saurait faire oublier que c'est bien ensemble que les politiques de l'UE ont été menées ces dernières années.(Une étude à paraitre de l'Observatoire de l'Europe portant sur l'année 2008 fait apparaître que le groupe du PPE-DE, majoritaire, qui rassemble les partis de centre-droit en Europe (dont l'UMP pour la France) et le groupe PSE (socialistes) ont voté dans le même sens sur 97% des textes (rapports, résolutions) examinés par le Parlement européen.

Surtout, le Manifeste place ses orientations politiques dans une perspective d'alternance politique, dans le cadre en définitive d'une simple régulation des politiques actuellement menées, ne répondant en rien aux enjeux économiques et sociaux de la période.

Soulignant l'avancée que représente le Traité de Lisbonne, les plaçant dans l'acceptation du cadre libéral tel qu'il s'est construit ces dernières années et tel qu'il montre aujourd'hui ses limites, dramatiques pour les salariés, les jeunes, les retraités, pour les sociétés dans leur ensemble en Europe et dans le monde (« C'est pourquoi l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, après ratification par tous les États membres, donnerait à l'Europe plus de moyens pour mener, face à nos problèmes, une action démocratique, transparente et efficace »).

Comment alors oser parler des citoyens d'abord, quand les votes contre le TCE, premier brouillon du Traité de Lisbonne, sont balayés d'un revers de main ?

L'absence de remise en cause du fonctionnement actuel de l'UE, préférant avoir pour perspective la démocratisation des institutions internationales telles l'OMC ou le FMI apparaît complètement déconnecté, à la fois des instruments qui permettraient aux citoyens d'être au centre du processus décisionnel de l'UE mais également des quelques avancées sociales prônées par ce texte.

On ne peut déconnecter le « progrès social » des institutions actuelles et dans ce cadre faire référence à la Charte des droits fondamentaux, dont des droits pour beaucoup de salariés européens. On ne peut déconnecter la revendication de plus de services publics sans la remise en cause du pacte de stabilité et du pouvoir quasi unilatéral de la BCE.

Le Manifesto contient explicitement des mesures libérales et atlantistes
- « il faut parachever le marché intérieur européen - et réduire les formalités imposées aux entreprises »
- « construire un partenariat transatlantique fort »
- « La nouvelle initiative européenne de défense doit être développée en coordination avec l'Otan »
Cet exercice d'équilibriste, au-delà d'effets sur le réel limités sur le moyen et le long terme, prépare au mieux l'alternance mais ne serait en aucun cas représenter l'alternative à laquelle les mobilisations actuelles liées à l'ampleur de la crise du capitalisme financier nous confronte.

Une vision de la crise en trompe l'oeil.

En effet, ce texte amenuise la portée de la crise. Pire, il se félicite de l'engagement de l'Europe à répondre à la crise financière quand des milliards ont été donnés aux banques sans aucun contrôle et que chaque jour aux quatre coins de l'Europe des salariés voient leurs emplois détruits (« L'action concertée des Européens a prouvé son utilité en nous armant face à la crise financière »).
Sur tous les sujets qui fondent les enjeux de la période, écologie, droits des femmes...les propositions du Manifesto sont en deçà de véritable revendications pour la transformation sociale :
- concernant l'immigration, rien n'est écrit sur les sans papiers, seule la lutte contre l'immigration illégale et l'égalité étudiants-européens est affirmée. C'est laisser des milliers de personnes dans un statut de précarité et de peur.

- concernant la défense des droits des femmes, le droit à l'avortement et à la contraception n'apparaissent pas dans ce texte, signe des contradictions qui existent au sein du PSE sur cette question fondamentale du droit des femmes à disposer de leur corps.

- concernant l'OTAN, c'est bien de coordination avec le commandement de l'OTAN qu'il s'agit alors que la situation de tensions internationales démontre l'enjeu de mettre en œuvre une politique de paix.

Le PSE en version française

Le Parti socialiste français converti à l'accompagnement social du libéralisme, dénonçant les dérives néolibérales qui ont amené à la crise, structurent leur campagne autour du rejet de Sarkozy et de sa politique et du rejet de Barroso (actuel Président de la commission, ce qui n'est pas sans faire de remous au sein même du PSE).
Chacun sait d'ailleurs, y compris au PS, qu'un nouvel accord dit « technique » est en préparation entre le PPE et le PSE pour se partager en deux périodes égales de deux ans et demi la présidence de l'Assemblée européenne.

Leur impuissance liée aux derniers revers électoraux et aux messages contradictoires qu'envoient leurs représentants (cf. certaines interventions lorgnant sans vergogne vers un Bayrou dans une logique de stratège perdant de 2012, quand le Modem reste sans conteste un parti de droite, vote avec elle au Parlement...) ne sauraient les présenter comme les défenseurs des salariés contre la casse sociale de ce pays.

Ils s'inscrivent pleinement dans le Manifesto, fini les oppositions internes sur le TCE« Les querelles institutionnelles ne sont plus de saison » écrivent-ils, et le traité de Lisbonne est considéré comme « une donnée » par un ancien partisan du Non, et le vote de ce traité à Versailles a été rendu possible grâce à l'accord ou à l'abstention de nombreux députés ou sénateurs socialistes, au mépris du vote du peuple français.Preuve en est, s'il en fallait, le meeting de lancement de la campagne du PS français à Toulouse où main dans la main, les ténors socialistes français, avaient invités toute la social démocratie d'Europe, autant celle qui gouverne avec la droite, que celle qui applique ses politiques. Logique quand on y pense, le texte d'orientation du PSE est aussi la base programmatique du PS...

Conseil Municipal Romainville, intervention de Sofia Dauvergne

Intervention de Sofia DAUVERGNE
Conseillère Municipale
Présidente du groupe des élus communistes

Conseil Municipal du mercredi 27 mai 2009

Délibération: Création d'une association de préfiguration -INTERCOMMUNALITE

Il est demandé ce soir au Conseil Municipal par un vote de décider de l'adhésion de notre ville à une association de préfiguration avec huit autres villes de notre département et affirmer ainsi notre volonté de s'engager dans un processus de coopération intercommunale.

Un débat qui en effet n'est pas nouveau au sein de notre conseil, puisque la 1ère fois que nous avons abordé la problématique d'une intercommunalité c'était en 2004 avec l'adhésion de notre ville à l'association de préfiguration d'une intercommunalité à 4.

Et oui, cette délibération a bien été adoptée et cela me permet de rétablir, une nouvelle fois la vérité. Je vous invite à relire attentivement les interventions de notre groupe sur ce sujet de 2004 et 2005.

Car en relisant la réponse de Monsieur Gulglielmi, à ma question orale sur l'intercommunalité, le 25 mars dernier, j'ai pu remarquer que peu de propos ont été consacrés à la réponse à ma question, mais beaucoup à des faits erronés et polémiques, et que sur ce terrain, c'est un exercice, comme vous avez pu le constater, que je me refuse à pratiquer avec vous, M. GUGLIELMI ou avec qui que ce soit.

Pour en revenir à notre ordre du jour, l'adhésion de la ville à l'association de préfiguration, l'approbation des statuts, la désignation de nos représentants, le montant de notre participation.
Nous ne pouvons que regretter, une nouvelle fois, le procédé et l'absence d'information, après avoir été la seule ville à ne pas convier ses conseillers municipaux à la conférence de presse du 10 avril annonçant la création de cette association, nous recevons le projet de délibération sans les documents obligatoires à la prise de décisions, c'est à dire le projet de statut et la déclaration commune.

Ce qui malheureusement, et une fois encore, nous oblige à reporter cette délibération au prochain conseil municipal du mois de juin.

Mais cela ne changera bien évidement pas notre conception et notre vote concernant la création éventuelle de l'association de préfiguration.

Nous rappelons que cette association ne doit pas constituer un acte d'engagement, (ce qui avait été le cas en 2004), ni une mise en œuvre effective de la communauté d'agglomération.

Mais c'est une mesure qui doit avoir pour objet de lancer des études, afin de confirmer la pertinence du territoire, ses atouts, ses évolutions, ses potentiels et il est même signifié dans la note de présentation qu'elle va permettre aux élus de réfléchir à la question de la gouvernance.

Et bien je souhaiterais rajouter pour ma part que cette démarche doit avoir avant tout comme objectif absolu, l'appropriation totale par les citoyens des enjeux et la place déterminante qu'il leur sera consacré.

Car à ce stade de l'élaboration, beaucoup de nos concitoyens ne mesurent pas l'importance vitale et structurante d'une telle décision.

Ils se posent des questions, sur la nécessité ou pas d'un échelon supplémentaire, va t-il réellement servir à la population et aux communes qui s'engagent dedans ? Quel projet va t'on prioriser et qui en décidera ?

Nous sommes persuadés que l'intercommunalité ne réglera pas les problèmes de fonds, emplois, logements, la santé... et la crise dans laquelle le capitalisme nous a plongés et que nous aurons à poursuivre nos batailles politiques pour construire une alternative de changement politique et démocratique dont notre pays a besoin.

Pour autant, avec le développement de la société, au moment où 93% du territoire fonctionne déjà en intercommunalité, dans notre département où nous comptons deux intercommunalités, Plaine Commune et la communauté de communes de l'aéroport du Bourget et où a été annoncée récemment la création d'une intercommunalité au Nord-Est, au moment où le gouvernement prive toujours plus les communes de moyens financiers et quand le Grand Paris se met en place, il n'est pas superflu de se poser la question d'une communauté d'agglomération solidaire, démocratique, forte, sur un projet partagé et décidé ensemble.

Et pour se donner toutes les chances de réussite, il faut bien entendu se poser la question du contenu des projets et du débat démocratique pour associer toute la population de notre ville et le personnel communal à la construction du projet communautaire.

Pour cela, je considère que le procédé de concertation proposé à Romainville, basé uniquement sur la seule modalité de concertation existante « les ateliers urbains », initiative trop souvent centralisée géographiquement et thématiquement, ne permet pas à la population de s'approprier les projets et leurs enjeux, et ne répond pas à l'exigence d'une dynamique associant l'ensemble de la population.

Notre souhait est de voir une véritable démocratie participative dotée de moyens importants donnant le pouvoir au citoyen, être mise en œuvre dans notre ville.

Encore mieux, nous serions les premiers à nous féliciter de la tenue d'un référendum local sur cette question, ce qui permettrait de mettre définitivement les Romainvillois au centre du débat.

Car les grands projets nécessitent d'être partagés et portés par les citoyens pour réussir, et non pas en les subordonnant à des structures ou des considérations étroites et politiciennes, qui éloignent un peu plus des lieux de décision.

La crise et la faillite du modèle libéral nous rappelle qu'on ne peut pas faire de la politique dans le dos des premiers concernés : les citoyens.

Pour les élus communistes la création de cette communauté d'agglomération peut constituer un acte démocratique pour renforcer les projets des villes et bâtir des partenariats nouveaux.
Et c'est parce que cette démarche semble être partagée que nous voterons favorablement la création de l'association de préfiguration.

lundi 25 mai 2009

Tract - ECOLOGIE : Un État des lieux qui pose de graves problèmes

Le réchauffement climatique dû à l’utilisation de combustibles fossiles pour l’énergie est un risque majeur. Les réponses des chefs d’État de l’Union européenne ne sont pas à la hauteur des défis.
Les propositions de réduction des gaz à effets de serre, sous la présidence Française, sont en deçà des préconisations de l’ONU.


mercredi 20 mai 2009

Materiel meeting Front de Gauche 3 juin




Ici le lien vers l'album picassa pour pouvoir agrandir les tracts

Le 28 mai : Caterpillar, ERDF/GRDF, Continental et bien d'autres à l'Assemblée nationale

Jeudi 28 mai, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe GDR, les députés communistes et du Parti de Gauche défendront deux propositions de loi et une proposition de résolution visant à promouvoir une autre politique face à la crise et à proposer des débouchés politiques aux luttes sociales.
Pour soutenir ces propositions, le PCF organise un grand rassemblement devant l’Assemblée nationale, le même jour, avec des élus, des militants, ainsi que de très nombreux représentant de toutes les entreprises touchées par la crise, à savoir notamment : Celanese, Caterpillar, Continental, Peugeot Sochaux, Faurecia, ERDF / GRDF, EADS, Arcelor Mittal, FNAC, Trésor, La Poste, et bien d’autres.
Ce seront au total plus d’une centaine de syndicalistes de ces entreprises qui seront présents, une liste complète vous sera transmise dans les prochains jours.
Les trois propositions de loi seront défendues par Marie-George Buffet (Députée, Secrétaire nationale du PCF), Roland Muzeau (Porte-parole des Députés communistes) et Marc Dolez (Député du Parti de Gauche). Ils interviendront lors de ce rassemblement, ainsi que Patrick Le Hyaric, tête de liste du Front de Gauche en IDF.



Rassemblement le jeudi 28 mai, place Edouard Herriot, Paris 7ème, de 12h à 14h.


Parti Communiste Français

mardi 19 mai 2009

Ensemble...

( Une de Paris-Match du 17 mars 2005)
-Hier, ensemble, ils ont voté OUI au projet de Constitution européenne en 2005
-Hier, ensemble, ils ont bafoué le vote des français en 2008 en ratifiant le traité de Lisbonne.
-Aujourd’hui on nous parle de vote sanction pour nous faire oublier hier.
-Aujourd’hui le seul vote pour une autre Europe c’est le vote Front de Gauche et aussi le seul vote sanction contre la politique ultralibérale de la droite.

Pour un salaire minimum européen

L’exigence d’un salaire minimum européen progresse fortement.
De nombreux Etats demeurent dépourvus de minimum légal : Allemagne, Autriche, Chypre, Finlande, Italie, mais aussi Danemark et Suède, dont ultra et sociaux-libéraux vantent le modèle de « fléxicurité ».
Le PCF et d’autres formations en Europe se réclamant de la transformation sociale, se prononcent pour la mise en place d’un « salaire minimum européen égal à au moins 60% du salaire moyen national ».
Cela équivaudrait, pour la France, à 1600 euros bruts, au lieu de 1350 euros actuellement.

Les députés élus sous la bannière Front de Gauche ( Liste Le Hyaric) au Parlement Européen s'engagent à agir pour que ce SMIC européen voit le jour.

Cependant, d’énormes disparités existent entre les Etats, membres de l’Union européenne, dotés d’un minimum légal : de 1570 euros au Luxembourg à 92 euros en Bulgarie, soit un écart de 1 à 17.

Toutes les forces de gauches sont interpellées en Europe, comme en atteste le fait que le PSD, en Allemagne, se soit récemment rallié à un salaire minimum.

Le PSE, dans son manifeste, propose « un accord européen sur les salaires (...) prévoyant l’établissement d’un salaire minimum décent pour tous les états membres ». L’intention est louable, mais elle ne comporte aucune indication chiffrée. Et pour cause, elle ne s’accompagne d’aucune mise en cause des dogmes anti-sociaux de la BCE, de l’exigence de « concurrence libre et non faussée » sur tous les marchés, dont celui du travail, et des pratiques d’exonération des cotisations sociales patronales poussant à la baisse du coût salarial de l’emploi.
Elle laisse donc entrevoir la visée d’un très bas niveau de minimum légal européen.

Dans la plate-forme pour l’élection européenne du 7 juin, au contraire, le Parti de la gauche européenne (PGE), qui rassemble des partis communistes comme le PCF et d’autres formations se réclamant de la transformation sociale, se prononce pour la mise en place d’un « salaire minimum européen égal à au moins 60% du salaire moyen national ». Cela équivaudrait, pour la France, à 1600 euros bruts, au lieu de 1350 euros actuellement.

On ne peut prétendre, comme le N. P. A. en France, vouloir changer la répartition des richesses, sans chercher, à changer leur production (en s’attaquant notamment à d’autres coûts que les « coûts salariaux ») tout particulièrement les coûts financiers.
Il faut impérativement traiter la question de leur financement (autres critères du crédit et des aides publiques) et sans la conquête de pouvoirs d’intervention des salariés sur les gestions, depuis les entreprises et les services publics jusqu'au niveau des Comités d’entreprises européens, bien au-delà de simples droits d'information et de consultation.
Une augmentation générale des salaires serait fondée sur la garantie et le relèvement du salaire minimum, avec des Conférences annuelles sur les salaires et le pouvoir d’achat aux plans régional, national et européen.

dimanche 17 mai 2009

Lettre au maire du 14 mai concernant la renégociation du régime indemnitaire


Sofia DAUVERGNE
Conseillère Municipale
Présidente du Groupe des élus communistes
Laurent PAGNIER
Conseiller Municipal
Chantal GUYARD
Conseillère Municipale

Hôtel de Ville
4 rue de Paris
93230 Romainville

Romainville le 14 mai 2009

A l’attention de Madame Corinne VALLS
Maire de Romainville
Madame le Maire,

L’application du Nouveau régime Indemnitaire suscite depuis de nombreux mois un profond mécontentement auprès des agents de notre collectivité.Avec leurs syndicats, ils ont adressé, une lettre ouverte en date du 7 mai 2009, à l’ensemble des élus afin de dénoncer les obstacles rencont rés lors de la renégociation de ce nouveau régime indemnitaire.
Aussi, madame le Maire, afin que la concertation puisse reprendre efficacement avec la volonté d’aboutir dans un contexte apaisé où les agents auront pu faire valoir leurs droits et leurs positions, comme vous vous y étiez engagée. Nous vous demandons très solennellement de présenter de nouveau ce dossier devant le Conseil municipal et qu’une nouvelle délibération y soit débattue et approuvée tenant compte des revendications des agents et des syndicats.Dans cette attente, nous vous adressons, Madame le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Sofia Dauvergne
Conseillère Municipale
Présidente du Groupe des élus communistes

Pas d’Europe sociale sans services publics!

L’Union européenne fonctionne, avant toute autre considération, comme un grand marché, commun puis unique, où « la libre circulation des capitaux, des biens, des services et des personnes doit être libre » (remarquez l’ordre des choses !).Cette « liberté » érige la concurrence non faussée comme logique conductrice de sa construction. Placée ainsi dans un registre commercial, l’Europe actuelle ne conçoit l’intérêt général qu’« économique », d’où une aversion envers le service public suspecté de fausser les règles concurrentielles.
Ignorant la notion même de « service public », sa Commission et sa Cour de Justice, avec l’aval des majorités parlementaires et des Etats membres, n’ont eu de cesse de libéraliser et de privatiser afin de restreindre les capacités et de réduire les périmètres de l’action publique.Cette Europe entend faire commerce de tout.Après les entreprises publiques de réseaux (transports, énergie, télécoms, poste,..), les systèmes publics de protection sociale (retraite, santé,…), les services sociaux surtout doivent à leur tour subir la concurrence et la marchandisation.La directive « services », applicable au 1er janvier 2010, marque « l’achèvement du marché intérieur des services ».Certains secteurs (santé, habitat, éducation, services à la personne ) de la version « Bolkestein » exclus par la porte, reviennent par les fenêtres car assimilés à des activités économiques.Ainsi, le souci des « soins transfrontaliers » autorise la Commission européenne à créer le « marché unique de la santé » au détriment du « droit à la santé » : la carte de crédit préférée à la carte vitale !
Cette Europe tourne le dos au social
L’accès aux soins , mais aussi à l’éducation, à l’habitat, à la culture ou à la mobilité, serait de plus en plus conditionné aux aléas de fortune ou d’infortune. Cette « mise sur le marché » du social met en péril toute une série de services rendus au quotidien par les collectivités locales. Seuls les traitements caritatifs à destination des plus démunis pourraient échapper à ce sort !
Cette libre concurrence s’immisce donc partout, et démantèle les services publics, pourtant les seuls à même de rendre les droits essentiels à tous et partout. Cet effacement du service public de droit commun signifie l’effacement des droits sociaux.
C’est à ce « standard européen » que Sarkozy entend soumettre toutes les politiques publiques de l’Etat et des collectivités locales, avec sa RGPP ( révision générale des politiques publiques) dont la philosophie se résume à « toujours moins de service public » ! La loi Boutin est son volet logement, les réformes Darcos et Pécresse son volet éducation, la réforme Bachelot son volet santé, le projet Balladur son volet territorial. Elle organise dans tous les domaines le retrait de l’Etat et de l'intervention publique pour favoriser le marché, spéculatif par essence, le champ des services et des biens communs est livré à la cupidité des opérateurs privés.
L’avenir est aux services publics
Assimiler la liberté de chaque citoyen à la liberté du commerce est un abus de langage, un recul social. La marchandisation de certains biens essentiels, car vitaux, est même criminelle. Celle de tous les besoins humains ne peut qu’accroître les inégalités sociales, les disparités territoriales, les discriminations et les tensions, à l’opposé du bien-être et d’un développement harmonieux en France, en Europe comme dans le monde.La crise n’est pas que financière et économique.
Elle entraine - et résulte de - l’amoncellement des fractures sociales, médicales, éducatives, judiciaires, etc, C'est une crise majeure de société, voire de civilisation. La crise est révélatrice à la fois des dégâts du « moins de service public », et du besoin de service public pour assurer des conditions d’existence et d’avenir viables. Nous n’avons qu’une planète : elle doit rester « propriété publique » !
L’Europe sociale ne pourra émerger qu’en affranchissant la satisfaction des besoins essentiels des règles de la concurrence et de la dictature du marché sur les activités humaines, en rompant donc avec le Traité de Lisbonne et en réorientant profondément la Banque Centrale Européenne pour mettre sélectivement la création monétaire au service de l'emploi, de la formation, de l'investissement indispensable à une croissance saine, riche en emplois. Si des secteurs rendent nécessaire l’organisation de services publics européens et de coopérations, il devra être restitué à chaque Etat et à chaque collectivité locale sa liberté de décider librement du mode de gestion de ses services.
Préserver et promouvoir le caractère public des services essentiels, mis en œuvre par des entreprises publiques démocratisées et non étatistes, ouvre la perspective d’un alter-développement, réellement durable, face aux impératifs écologiques et à la nécessaire justice sociale.

vendredi 15 mai 2009

Ensemble, la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » peut être battue

A l’occasion de l’ouverture du débat au Sénat de la Loi « Hopital, Patients, Santé, Territoires », le Parti Communiste Français réaffirme son opposition à cette conception de la santé.

Devant la levée de boucliers et le formidable mouvement social contre le projet de loi du Gouvernement, la majorité UMP du Sénat a opéré un recul de forme, mais les objectifs initiaux, voulu par le Président de la République, restent les mêmes.
En effet, si certains amendements adoptés en commission ont pu apporter des éclaircissements, voire renforcer partiellement le rôle des commissions médicales d’établissements, l’esprit de ce projet de loi demeure identique. La privatisation du service public hospitalier par pan entier est toujours d’actualité. Les principaux reculs vont dans le sens des demandes du monde libéral.

Le 14 mai, sera l’occasion une fois de plus d’exprimer ensemble que nous voulons battre cette Loi et exiger tout de suite les moyens d’une autre politique de santé.
La logique de mise en concurrence chère à l’Europe actuelle est au cœur de ce projet de loi. Il est temps d’imposer une autre conception de l’Europe sociale et solidaire lors des élections du 7 juin comme le proposent les listes du Front de Gauche.

En attendant, le Parti Communiste renouvelle son soutien à toutes celles et ceux qui luttent pour le retrait de cette loi et se félicite de la décision du groupe des Sénateurs Communistes, Républicains, Citoyens et des Sénateurs du parti de gauche de voter contre ce projet. Plus que jamais, nous sommes pour une « sécurité sociale pour tous » comme en 1945 et un projet de santé solidaire et progressiste !

Parti communiste français
Paris, le 11 mai 2009.

samedi 9 mai 2009

Loi Bachelot (Contribution de Brigitte et Patrice)

Généralités :

C’est par 292 voix contre 199 que l’Assemblée nationale a adopté mercredi 18 mars le projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoire que dénoncent depuis des mois les fédérations syndicales de la Santé, des personnels et médecins hospitaliers et les associations d’usagers.
Le texte prévoit la création d’agences régionales de santé (ARS) présidées par les préfets de région qui rassemblent les services de l’Etat et de l’assurance maladie. Il propose également
de regrouper les hôpitaux en « communautés hospitalières de territoire » et d’en modifier la gouvernance en transformant leur conseil d’administration en conseil de surveillance chargé de veiller aux équilibres financiers et à la nomination d’un directeur de l’hôpital aux pouvoirs renforcés.
Au final « l’Hôpital est réduit à un outil de production de soins et on organise le transfert massif des activités hospitalières publiques vers le privé et le médico-social ».
La création des agences régionales de Santé donne les outils juridiques et politiques pour fermer, concentrer, fusionner les établissements.
La notion de Service public hospitalier est menacée et dénaturée. On veut faire des services publics hospitaliers des entreprises rentables qui doivent être performantes en matière d’objectifs purement comptables.

Concrètement :

La politique d’austérité et notamment la tarification à l’acte a entrainé un véritable étranglement financier des hôpitaux et le projet de loi Bachelot ne fera qu’accentuer cette situation. Les contraintes économiques conduisent aussi à la mise à contribution des patients en développant la part de financement privé.
Le plan national de réduction des effectifs prévoit 20000 suppressions de postes soit environ 4000 à 5000 emplois pour l’Ile-de-France qui manque déjà de personnel.
A l’Assistance Publique, la loi Bachelot équivaut à un plan d’éclatement des 38 hôpitaux.
Déjà des fermetures sont actées (St-Vincent de Paul, Broussais, Charles Foix), des regroupements sont annoncés (ex : regroupement de l’activité hépatique sur un seul site).
Rien qu’en 2009, l’AP HP devra faire 100 millions d’euros d’économies, avec des réductions du nombre de lits et de postes.

Réaction de la communauté hospitalière :

Aujourd’hui les médecins et personnels hospitaliers sont en lutte pour défendre l’hôpital public. Le Sénat examine à son tour ce projet de loi jusqu’au 19 Mai.
Une journée d’action est annoncée pour le 14 Mai.
Oui une autre politique de développement du service public hospitalier est possible.
Il faut plus de moyens budgétaires pour prendre en compte les besoins des patients et ceux des personnels hospitaliers.
Il faut reconnaitre les qualifications des professionnels de la Santé afin de les rendre plus attractives et faire face aux besoins.

La Santé n’est pas une marchandise, il faut donner les moyens à l’hôpital public de remplir ses missions au service de tous.


Patrice LEMERET et Brigitte MORANNE. Le 05/05/09

vendredi 8 mai 2009

Il y a 64 ans...

A propos de la violence (Contribution de A.G.)

Exaspérés par l'attitude des multinationales et de leurs patrons qui ferment brutalement leurs entreprises, les condamnant au chômage et refusant la négociation, certains salariés, dont des cadres, laissent éclater leur colère en séquestrant pendant quelques heures des responsables ou en brisant quelques carreaux.

Certes il y a violence...

Mais lorsqu'un patron ou une multinationale ferme une usine, la délocalise (pour faire plus de profit) jette ses salariés à la rue, mettent des centaines de familles dans d'immenses difficultés, détruisent du potentiel industriel, désertifient des territoires; comment peut-on qualifier ça?

De la violence?

Le mot semble bien faible!

jeudi 7 mai 2009

Le 7 juin, les 3 raisons des Romainvillois ! (Contribution de Legitimus)

Les Romainvilloises et les Romainvillois auront ce jour-là, aurons au moins trois bonnes raisons d'apporter leurs suffrages à la liste du FRONT DE GAUCHE, conduite par Patrick Le Hyaric.

  • La première, ce sera d'envoyer à l'assemblée européenné des députés qui contribueront à stopper la politique ultralibérale de l'Europe dont nous sommes les victimes comme salariés, retraités ou usagers. Une Europe dont les lois rétrogrades sont appliquées à la lettre par les gouvernements nationaux de droite, mais hélas aussi de gauche.
  • La seconde, ce sera d'exprimer une forte opposition à la politique d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui s'est donné comme objectif de tuer le modèle social et aussi démocratique français.
  • La troisième sera de contribuer fortement à la renaissance d'une vraie gauche dans notre ville de Romainville. Une GAUCHE rassemblée, porteuse des espérances d'une immense majorité de nos concitoyens.

ALORS LE 7 JUIN: FRONT DE GAUCHE!

Intervention de Sofia Dauvergne lors de l'assemblée des personnalités romainvilloises pour le soutien au Front de Gauche

La crise s’accentue chaque jour, dans le monde et dans notre pays, le chômage atteint des proportions historiques. Des entreprises bénéficiaires, ou aidées par nos impôts, continuent de licencier. Nos services Publics sont démantelés, les droits sociaux sont remis en cause. Face à cet état d'urgence les politiques en place échouent,

Dans ce contexte, à Romainville comme dans le reste de l'Europe, nous allons être appelés à élire, dimanche 7 juin prochain, les députés qui siégeront au Parlement européen.

La première chose que l'on peut remarquer dans cette campagne électorale, c'est l'absence des deux partis qui représentent 90 % des députés à l'Assemblée nationale le PS et l'UMP. Comme si l'Europe, c'était trop loin. Comme si ces deux partis s'accommodaient déjà d'une forte abstention que les médias nous prédisent déjà.

Et pourtant, les décisions prises en Europe s'appliquent bel et bien partout. Et nous les combattons à Romainville.

Je pense au logement. Considéré comme un "produit" comme un autre, l'application des lois du marché a fait exploser les prix de vente et de location. Il y a 1500 demandeurs de logements sociaux à Romainville, le projet ANRU prévoit la démolition de 423 logements sociaux et aucune assurance n’est apportée sur le nombre de logement qui sera reconstruit. Les délais d’attente pour obtenir un logement vont encore s’allonger : en attendant les marchands de sommeil prolifèrent et il devient de plus en plus difficile de se loger dans notre ville.

Je pense à l'emploi. La politique suivie en Europe, entièrement soumise aux dogmes du Fonds monétaire international a contribué à provoquer la grave crise économique que nous connaissons actuellement. A Romainville c'est la casse de l'industrie pharmaceutique et la fermeture de plusieurs petites entreprises. Et l'augmentation de 6% du nombre de chômeurs.

Je pense aux services publics. La Poste qui assure de moins en moins sa mission de service public et à propos de laquelle nous avons à plusieurs reprises apporté notre soutien afin de maintenir les emplois et son existence sur notre commune. C'est l'Hôpital intercommunal qui souffre de la même logique de marchandisation et de privatisation.

Je pense à nos écoles avec son cortège de fermetures et de suppressions de postes et la menace qui pèse sur l’existence de notre école Maternelle.

Parce que nous devons préserver la santé, les maternelles, l’école publique, l’emploi, le logement social, l’exception culturelle…

Parce que d'autres choix doivent prévaloir en Europe que ceux du traité de Lisbonne.

Parce que nous devons élire des femmes et des hommes qui seront à notre écoute et porteurs de propositions comme l'élévation partout des salaires avec l'instauration d'un salaire minimum européen (1600 euros brut pour la France), le maintien et le développement des services publics existants mais aussi la création d'un véritable service public du logement et de l'eau, la réorientation des missions de la Banque centrale européenne en faveur des productions utiles et non de la spéculation, la définition d'une politique de paix, de rapprochement et d'échanges entre les peuples non soumise aux USA et à l'OTAN.

Parce que les changements rapides et violents que nous subissons au quotidien ont engendré un nouveau capitalisme et nous mettent au défi d’inventer de nouvelles formes d’intervention politique pour aller dans le sens de la transformation sociale.

Cette démarche doit être unitaire. Ensemble nous devons donner sa place à la confrontation d’idée et aux échanges d’expériences.

Nous sommes riches du mouvement social et riches aussi de nos utopies.

J’ai la conviction que nous pouvons élaborer ensemble un projet pour notre ville et pour notre pays qui puisse porter à nouveau la gauche au pouvoir : toute la gauche !

C’est tout le sens de mon soutien au Front de Gauche, conduite en Ile de France par Patrick Le Hyaric, ainsi qu’à celles et ceux qui oeuvrent au quotidien pour une Europe solidaire, écologique, féministe et sociale.

Sofia Dauvergne
Conseillère Municipale PCF
Présidente du groupe des élus communistes

Romainville le 4 mai 2009

samedi 2 mai 2009

Sociale l'économie de marché? (contribution d'Erasmus)


Le président de l'assemblée européenne, interviewé ce lundi sur France Inter, a déclaré que les français ne comprenaient pas ce qu'est "l'économie sociale de marché" cette ancienne et nouvelle devise de l'actuelle Europe.
Et bien dont-acte, effectivement nous sommes des millions à ne pas comprendre ce concept "social libéral" qui voudrait nous faire croire qu'en imposant la réduction des dépenses publiques et la mutilation des services publics, en alignant vers le bas les droits au travail, à la santé, à la protection sociale ou à la retraite, ... cette "économie de marché" peut produire du SOCIAL !
Au risque de passer pour des imbéciles, les français continueront, comme ils l'ont fait lors du référendum, à s'opposer à cette Europe capitaliste, si contraire à leurs intérêts.
En envoyant à l'assemblée européenne des députés du FRONT DE GAUCHE ils contribueront à construire une Europe de la justice et du progrès social.


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