Le bilan noir des villes gérées par le FN
Les exemples des villes gérées par le FN est édifiant, les finances pillées, des prises illégales d'intérêts, le copinage, le favoritisme, l'absence de démocratie, l'interdiction de la presse démocratique etc, etc..
Des électeurs ont essayé le FN mais à l'expérience ils les ont "jeté" vite fait. L'extrême droite n'a pas changé, des promesses intenables, une démagogie à toute épreuve. Le FN c'est comme le médiator, vous croyez vous soigner mais vous vous empoisonnez...
Marignane (Bouches-du-Rhône), 33 000 habitants.
Daniel Simonpieri est élu en 1995 à la mairie de Marignane sous l'étiquette FN. Il est réélu en 2001, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret. En 2002, il appelle à voter Le Pen. Pour les municipales de 2008, Simonpieri est soutenu par l'UMP, qui le préfère au divers droite Eric Le Dissès. Mais ce dernier remporte la mairie et met fin au mandat de l'extrême-droite.
Le bilan de 13 ans de municipalité de Daniel Simonpieri est sans appel: promesses non tenues (hausse des impôts, projet d'un complexe de loisirs remplacé par l'installation d'un supermarché, travaux de réhabilitation du centre ancien reportés), divorce avec la communauté des pieds noirs, endettement important.
Jean-Christian Tarelli, premier adjoint au maire demande à la directrice de la bibliothèque municipale d'interrompre les abonnements aux quotidiens Libération et La Marseillaise et à l'hebdomadaire L'Evénement du jeudi, pour les remplacer par trois publications proches de l'extrême-droite : Présent, Rivarol, National-Hebdo.
Début 1997, soixante-quinze livres rédigés par des auteurs du Front national ou d'extrême-droite sont commandés sans que les bibliothécaires en aient été avertis. Notons aussi la suspension des abonnements aux « journaux de gauche » dans la bibliothèque pour les remplacer par des « journaux d'extrême-droite ».
Daniel Simonpieri supprime « l'avant-veille de Noël, les subsides accordés aux Restos du cœur.
Toulon (Var), 168 000 habitants.
Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette Front national, son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité. Le bilan des 6 années de municipalité d'extrême-droite est lourd: croisade "contre une culture élitiste" et pour une culture provençale (l'affaire Chateauvallon et celle de la Fête du Livre), détournements des fonds du service jeunesse, discrimination à l'embauche, propos diffamatoires, affaires politico-judiciaires et surtout endettement très important de la ville de Toulon.
22 mars 1996, la municipalité de Toulon vote son premier budget (4). Contrairement aux engagements du maire, Jean-Marie Le Chevallier, de baisser les impôts, une augmentation de plus de 9 % est adoptée
Hubert Falco, alors Démocratie Libérale et désormais UMP, succède à Jean-Marie Le Chevallier à partir de 2001.
Vitrolles (Bouches-du-Rhônes), 37 000 habitants .
Vitrolles est la ville emblème du Front National puis du MNR de Bruno Mégret. Ce dernier échoue aux municipales de 1995 mais l'élection est invalidée et c'est sa femme, Catherine Mégret qui est élue maire de Vitrolles en 1997.
La dette de la ville augmente. La Chambre Régionale des Comptes de Provence Alpes Côtes d'Azur s'inquiète du budget municipal.
Une prime de naissance de 5 000 francs est octroyée aux familles françaises. Catherine Mégret est condamnée pour discrimination à la prime de naissance.
L'association pro-FN « Fraternité française » (2) reçoit de fortes subventions. La mairie ferme des centres aérés et la mission prospection de « Vitrolles Emploi Formation ». L'association Vitrolles-Kiffa est jetée hors de ses locaux. Des subventions aux syndicats et associations humanitaires sont supprimées.
En décembre 1997, 5 conseillers de Vitrolles sont mis en examen pour « complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation » et « complicité de destruction de biens » après l'agression des routiers grévistes.
Bruno Mégret se vante d'avoir multiplié par deux les effectifs de la police, d'armer les policiers municipaux, de développer la vidéo-surveillance, le « patrouillage », les brigades d'interventions rapides... L'augmentation du nombre de policiers municipaux n'améliore pas les chiffres de l'insécurité. Ni la sérénité. Les policiers de Mme Mégret sont surnommés les « ninjas » à cause de leur tenue et de leurs gros bras.
Catherine Mégret est accusée de détournement de fond public : elle a fait envoyer aux frais de la commune des lettres aux maires de France pour appuyer la candidature de son mari Bruno Megret. Ce non-respect des règles de financement de campagne électorale à un coût : plus de 74 000 €. En 2006, elle est condamnée à cinquante milles euros d'amende, à un an d'inéligibilité et de frais divers ainsi qu'à huit mois de prison avec sursis.
Quatre anciens cadres de la municipalité ont également été condamnés à des peines allant de trois à quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros.
La mairie limoge la directrice du cinéma Les Lumières pour avoir proposé des courts-métrages portant sur la prévention du sida..
Le candidat divers gauche Guy Obino est élu en 2002. Il a été réélu en 2008.
Orange.
Sous prétexte de maintenir la propreté de la voirie, le maire interdit la distribution de tracts anti-FN. L'hygiénisme sert de prétexte à l'absence de démocratie.
Côté sécurité, on assiste à une augmentation de la petite délinquance. Dans la ville, il s'est installé un climat de délation, de peur et d'angoisse pour le personnel municipal. Les insultes et les vociférations fusent de la part de maires adjoints.
La mairie supprime les cars de ramassage vers les Centre Aérés, elle coupe le budget d'associations à caractère social.
En 2010, Jacques Bompart, qui avait connu une garde à vue en 2009, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts.
Le Bilan:
En matière de gestion: hausse des impôts et endettement des villes, isolement financier et abandon de projets.
En matière d'emploi: répression des travailleurs et discriminations à l'embauche, mises au placard et licenciement d'agents municipaux, gestion par le stress.
En matière de politique sociale : abandons des défavorisés et des exclus, destruction du terreau associatif, attribution de subventions à la tête du client, haro sur la cantine, absence de politique en faveur de la jeunesse, logique de répression et abandon des politiques de prévention, ghettoïsation des quartiers.
En matière de culture : promotion des auteurs FN, assèchement du pluralisme culturel et promotion du foklorisme, attribution de subventions à la tête du client.
En matière de justice et de sécurité : dérives légalistes et magouilles politico-judiciaires, fausses factures et prises illégales d'intérêts, agression d'élus, propos racistes et xénophobes, détournements de fonds public, effractions et voie de faits, condamnations par les tribunaux, inéligibilités.
En matière de démocratie : népotisme et copinage, discrimination, non respect des promesses électorales.
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