Didier MIGAUD, méga comptable de la nation !
Le premier président de la Cour de Comptes exorte les pouvoirs publics à se serrer la ceinture, tandis que le monde s’effondre autour de lui.
C’est l’homme du « juste milieu » dans un milieu injuste.Didier MIGAUD, premier président de la Cour des Comptes est un socialiste rescapé de l’ère Sarkozy. Un psychopathe du compromis qui rêvait depuis longtemps du poste que l’ancien président lui offrit sur un plateau, un certain 28 juin 2007. Connu pour sa tempérance, ce modéré à toute épreuve ne sait plus très bien où se situer sur l’échiquier politique. Non pas, comme certains le prétendent, qu’il serait au dessus de la mêlée politique, mais disons plutôt au dessous.
Dans un espace aseptisé et clos où l’on compte les sous des autres. Et puis, quand la fumée blanche s’échappe enfin de la pieuse institution, tout le monde tremble. Car la Cour des Comptes « épingle », c’est son métier comme d’autres faisaient des trous dans les billets. Précisons que son domaine concerna exclusivement la gestion de l’argent public. Les immenses gâchis (et profits) dans le secteur privé, MIGAUD connaît pas.
Pour le reste, c’est un méga-comptable, prêt à faire des économies même si les gens doivent mourir de faim. Il est payé pour çà et çà lui permet de manger.Pour faire simple, la doctrine de Didier MIGAUD est celle de tous les libéraux qui prétendent, sous couvert de rigueur et de sérieux, imposer l’austérité au plus grand nombre pour que se bâfrent une poignée de nantis. D’ailleurs son dernier rapport pointe comme « une priorité absolue » la baisse des dépenses publiques ! Original.
Des milliers de licenciements dans l’industrie ? Des collectivités locales asphyxiées par les transferts de compétences sans les moyens qui vont avec ? La plupart des entreprises publiques soumises à une concurrence sauvage alors qu’elles sont contraintes d’assumer des tâches d’intérêt général que les autres n’assument pas ? MIGAUD s’en fout, MIGAUD veut voir tout le monde s’effondrer autour de lui, en monomaniaque exalté des comptes publics, il veut faire des économies.
Et la Cour des Comptes, lieu supposé neutre, bienveillant et indépendant, peut se transformer en outil politique et idéologique dont il convient de se servir avec habileté. Didier MIGAUD le sait, François HOLLANDE AUSSI, COMME HIER NICOLAS SARKOZY.
Frédéric DURAND
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