Mirage, duperie ou tour de passe-passe ?
Sous pression depuis de longs mois, face à l’inquiétude des habitants de notre ville voyant les promoteurs immobiliers faire la pluie et le beau temps et constatant une véritable flambée des prix, madame Valls vient de sortir de son silence. Le Parisien d'hier lui ouvre ses colonnes. Ses propos sont proprement ahurissants."J'ai décidé, nous dit-elle, d’encadrer les prix du foncier sur la ville ".
Ainsi, après avoir accompagné les promoteurs dans leur entreprise, elle nous annonce qu’elle va les ramener à la raison. On se moque de nous. La signature de cette fameuse charte n’est là que pour dissimuler la responsabilité de la collectivité qu’elle dirige. Un certain nombre d’outils donnent à la collectivité la possibilité d’interférer dans le fonctionnement du marché foncier et de l’orienter en faveur de l’intérêt public. Ces outils permettent la mise en place de projets d’aménagement (dans les ZAC en particulier), soit d’agir à des échelles plus individuelles. Citons la délivrance des permis de construire et l’exercice du droit de préemption.
Or n’est-ce pas la première magistrate qui accorde les permis de construire ? N’est-ce pas la première magistrate qui peut exercer, lorsque c’est nécessaire, son droit de préemption pour freiner la boulimie des promoteurs ? Or à peine une petite entreprise a-t-elle fermé ses portes qu’un panneau y est apposé pour annoncer une opération immobilière.
Et puis, qui a cédé à nombre de ces promoteurs, des biens et des terrains dont la ville était propriétaire ? Madame Valls connaissait le prix du foncier qu’elle dit vouloir encadrer puisque c’était la ville qui était « le vendeur ». En fait cette charte se résume à une opération de camouflage et dont on ne peut rien attendre. Son annonce nous fait penser à « Don Quichotte se battant contre des moulins à vent ou comme nous l’avons écrit récemment à l’incendiaire qui appelle les pompiers.
En voici la preuve : Madame Valls nous dit que le prix du m2 dans les Bas-Pays est de 3800 € et qu’il passera à 3420 € grâce une décote de 10% pour les Romainvillois. Or dans la villa ROMANA, rue Louise Dory le prix du m2 s’élève à 4470 € pour un T3. Moins les 10% on arrive à 4000 € le m2. C'est-à-dire 200 € de plus que le prix du m2 dans ce quartier. Cherchez l’erreur.
Second exemple : Dans le centre ville, le prix du m2 est-il écrit, s’élève à 4500 €. Après la décote de 10%, il s’élèverait à 4050 €. Pourtant dans la résidence M0OD, 23-27 rue Carnot, le prix de vente d’un T2 est de 5750 €. Avec cette fameuse décote le prix du m2 serait de 5175 €. 675 € de plus que le prix du marché dans le centre ville. Une fois de plus cherchez l’erreur.
C’est une méthode assez classique. Les prix de vente annoncés dépassent de plus de 20% le prix du marché. On applique la décote et ils restent supérieurs de 10% à ce même prix du marché.
Pour notre part nous n’avons pas la faiblesse de penser qu’un maire peut à lui seul encadrer le prix du foncier. Surtout lorsque les moyens qui étaient à sa disposition n’ont jamais été mis en œuvre, laissant ainsi le champ libre à la voracité des promoteurs.
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Le constat est alarmant. Nous vivons la crise du logement la plus grave depuis les années 50. Pour répondre aux attentes des Français, il est urgent de lancer une politique à la hauteur des enjeux de la crise. IL FAUT SORTIR LE LOGEMENT DES LOGIQUES DU MARCHÉ ET DE LA SPÉCULATION EN CONSACRANT PAR LA LOI SON CARACTÈRE DE BIEN DE PREMÈRE NÉCESSITÉ. IL CONVIENT D’ORGANISER POUR CELA UN SYSTÈME DE FIXATION DES PRIX À LA LOCATION ET À LA VENTE DANS LE SECTEUR PRIVÉ. C’EST AINSI ET AINSI SEULEMENT QUE L’ON PEUT METTRE FIN A LA SPÉCULATION IMMOBILIÈRE ET À L’AUGMENTATION DES PRIX.
CE SONT CES PROPOSITIONS QUE PORTENT LES CANDIDAT-E-S DU FRONT DE GAUCHE AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES ET LÉGISLATIVES. C’EST AUTRE CHOSE QU’UN TOUR DE PASSE-PASSE.
Ainsi, après avoir accompagné les promoteurs dans leur entreprise, elle nous annonce qu’elle va les ramener à la raison. On se moque de nous. La signature de cette fameuse charte n’est là que pour dissimuler la responsabilité de la collectivité qu’elle dirige. Un certain nombre d’outils donnent à la collectivité la possibilité d’interférer dans le fonctionnement du marché foncier et de l’orienter en faveur de l’intérêt public. Ces outils permettent la mise en place de projets d’aménagement (dans les ZAC en particulier), soit d’agir à des échelles plus individuelles. Citons la délivrance des permis de construire et l’exercice du droit de préemption.
Or n’est-ce pas la première magistrate qui accorde les permis de construire ? N’est-ce pas la première magistrate qui peut exercer, lorsque c’est nécessaire, son droit de préemption pour freiner la boulimie des promoteurs ? Or à peine une petite entreprise a-t-elle fermé ses portes qu’un panneau y est apposé pour annoncer une opération immobilière.
Et puis, qui a cédé à nombre de ces promoteurs, des biens et des terrains dont la ville était propriétaire ? Madame Valls connaissait le prix du foncier qu’elle dit vouloir encadrer puisque c’était la ville qui était « le vendeur ». En fait cette charte se résume à une opération de camouflage et dont on ne peut rien attendre. Son annonce nous fait penser à « Don Quichotte se battant contre des moulins à vent ou comme nous l’avons écrit récemment à l’incendiaire qui appelle les pompiers.
En voici la preuve : Madame Valls nous dit que le prix du m2 dans les Bas-Pays est de 3800 € et qu’il passera à 3420 € grâce une décote de 10% pour les Romainvillois. Or dans la villa ROMANA, rue Louise Dory le prix du m2 s’élève à 4470 € pour un T3. Moins les 10% on arrive à 4000 € le m2. C'est-à-dire 200 € de plus que le prix du m2 dans ce quartier. Cherchez l’erreur.
Second exemple : Dans le centre ville, le prix du m2 est-il écrit, s’élève à 4500 €. Après la décote de 10%, il s’élèverait à 4050 €. Pourtant dans la résidence M0OD, 23-27 rue Carnot, le prix de vente d’un T2 est de 5750 €. Avec cette fameuse décote le prix du m2 serait de 5175 €. 675 € de plus que le prix du marché dans le centre ville. Une fois de plus cherchez l’erreur.
C’est une méthode assez classique. Les prix de vente annoncés dépassent de plus de 20% le prix du marché. On applique la décote et ils restent supérieurs de 10% à ce même prix du marché.
Pour notre part nous n’avons pas la faiblesse de penser qu’un maire peut à lui seul encadrer le prix du foncier. Surtout lorsque les moyens qui étaient à sa disposition n’ont jamais été mis en œuvre, laissant ainsi le champ libre à la voracité des promoteurs.
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Le constat est alarmant. Nous vivons la crise du logement la plus grave depuis les années 50. Pour répondre aux attentes des Français, il est urgent de lancer une politique à la hauteur des enjeux de la crise. IL FAUT SORTIR LE LOGEMENT DES LOGIQUES DU MARCHÉ ET DE LA SPÉCULATION EN CONSACRANT PAR LA LOI SON CARACTÈRE DE BIEN DE PREMÈRE NÉCESSITÉ. IL CONVIENT D’ORGANISER POUR CELA UN SYSTÈME DE FIXATION DES PRIX À LA LOCATION ET À LA VENTE DANS LE SECTEUR PRIVÉ. C’EST AINSI ET AINSI SEULEMENT QUE L’ON PEUT METTRE FIN A LA SPÉCULATION IMMOBILIÈRE ET À L’AUGMENTATION DES PRIX.
CE SONT CES PROPOSITIONS QUE PORTENT LES CANDIDAT-E-S DU FRONT DE GAUCHE AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES ET LÉGISLATIVES. C’EST AUTRE CHOSE QU’UN TOUR DE PASSE-PASSE.
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