" En faisant progresser l'ensemble de la gauche, le Front de gauche renforce la possibilité de battre nettement la droite "
Que le Front de gauche soit l’objet d’attaques de la part de Sarkozy, de l’UMP et du Médef. Quoi de plus normal. Ils frissonnent à l’idée qu’on pourrait remettre en cause leurs privilèges et leurs dividendes. Que la Candidate du FN, agite les peurs, manie l’insulte à l’égard du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon. Quoi de plus normal. Ce sont eux qui l’ont démasquée, qui lui ont fait baisser les yeux, qui veulent la faire disparaître du devant de la scène.
Mais comment comprendre les coups bas qui viennent de tous les autres candidats de gauche ?
Si les candidats du NPA et de Lutte ouvrière ont tant de difficultés à se faire entendre, n’est-ce pas dans leur stratégie d’isolement qu’il faut en rechercher les raisons, alors que l’aspiration au rassemblement des forces de transformation sociale n’a jamais été aussi forte ?
Quant aux dirigeants d’EELV, ils n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la campagne du Front de gauche. Jean-François Placé la qualifie de populiste et démagogique. On peut comprendre que Cécile Duflot soit un brin dépitée, mais cela ne justifie nullement le coup de pied de l’âne adressé à Jean-Luc Mélenchon qui serait dans « l’ultra-personnalisation ». Si la secrétaire nationale d’EELV était plus attentive, elle se serait rendu compte que dans les meetings du Front de gauche on ne crie pas « Mélenchon président » mais « résistance ». Et puis qui savonne la planche à ÉVA Joly si ce n’est Noël Mamère ou bien Daniel Cohn-Bendit, dont le frère vient d’annoncer qu’il voterait Hollande au premier tour.
Quant aux dirigeants du Parti socialiste, ils ne savent pas trop sur quel pied danser. Une certaine fébrilité les étreint. On fait appel à Arnaud Montebourg qui déclare « qu’il est inutile de se disperser ». Certains seconds couteaux souhaitent plutôt en découdre. L’aveuglement fait délirer Gérard Colomb. S’en prenant au candidat du Front de gauche, il déclare : « Le modèle qu’il défend, on l’a essayé en URSS, au Cambodge, ça ne marche pas. Mais personne ne le tape, Sarkozy parce qu’il l’arrange, Hollande parce qu’il n’ose pas ». Des arguments empruntés à la droite des années 80. Des propos hallucinants dans la bouche d’un socialiste qui n’a jamais caché que sa préférence va à une alliance avec une partie de la droite. Quant à François Hollande, il s’obstine à ne rien entendre. Il ne sait qu’appeler au vote « efficace », à éviter la dispersion et à se rassembler derrière lui, dès le premier tour.
Qui fait le jeu de la droite si ce n’est ceux qui marquent des buts contre leur camp. Pourtant une analyse sérieuse et juste du contexte politique de cette campagne devrait rassurer, voir réjouir les dirigeants du PS et d’EELV.
Il n’y a pas de progression de Nicolas Sarkozy malgré une utilisation présidentielle pitoyable des drames de Montauban et de Toulouse.
Il n’y a pas de risque d’un nouveau 21 avril 2002. La candidate du FN est à 12 points derrière François Hollande et Jean-Luc Mélenchon l’a devance dans plusieurs sondages.
La progression continue du Front de gauche augmente le total du pourcentage obtenu par toute la gauche puisqu’elle provient pour une bonne part d’électrices et d’électeurs qui s’abstiennent et qui reprennent espoir avec le Front de gauche.
Ainsi, le Front de gauche, en faisant progresser l’ensemble de la gauche renforce la possibilité de battre nettement la droite.
Mais comment comprendre les coups bas qui viennent de tous les autres candidats de gauche ?
Si les candidats du NPA et de Lutte ouvrière ont tant de difficultés à se faire entendre, n’est-ce pas dans leur stratégie d’isolement qu’il faut en rechercher les raisons, alors que l’aspiration au rassemblement des forces de transformation sociale n’a jamais été aussi forte ?
Quant aux dirigeants d’EELV, ils n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la campagne du Front de gauche. Jean-François Placé la qualifie de populiste et démagogique. On peut comprendre que Cécile Duflot soit un brin dépitée, mais cela ne justifie nullement le coup de pied de l’âne adressé à Jean-Luc Mélenchon qui serait dans « l’ultra-personnalisation ». Si la secrétaire nationale d’EELV était plus attentive, elle se serait rendu compte que dans les meetings du Front de gauche on ne crie pas « Mélenchon président » mais « résistance ». Et puis qui savonne la planche à ÉVA Joly si ce n’est Noël Mamère ou bien Daniel Cohn-Bendit, dont le frère vient d’annoncer qu’il voterait Hollande au premier tour.
Quant aux dirigeants du Parti socialiste, ils ne savent pas trop sur quel pied danser. Une certaine fébrilité les étreint. On fait appel à Arnaud Montebourg qui déclare « qu’il est inutile de se disperser ». Certains seconds couteaux souhaitent plutôt en découdre. L’aveuglement fait délirer Gérard Colomb. S’en prenant au candidat du Front de gauche, il déclare : « Le modèle qu’il défend, on l’a essayé en URSS, au Cambodge, ça ne marche pas. Mais personne ne le tape, Sarkozy parce qu’il l’arrange, Hollande parce qu’il n’ose pas ». Des arguments empruntés à la droite des années 80. Des propos hallucinants dans la bouche d’un socialiste qui n’a jamais caché que sa préférence va à une alliance avec une partie de la droite. Quant à François Hollande, il s’obstine à ne rien entendre. Il ne sait qu’appeler au vote « efficace », à éviter la dispersion et à se rassembler derrière lui, dès le premier tour.
Qui fait le jeu de la droite si ce n’est ceux qui marquent des buts contre leur camp. Pourtant une analyse sérieuse et juste du contexte politique de cette campagne devrait rassurer, voir réjouir les dirigeants du PS et d’EELV.
Il n’y a pas de progression de Nicolas Sarkozy malgré une utilisation présidentielle pitoyable des drames de Montauban et de Toulouse.
Il n’y a pas de risque d’un nouveau 21 avril 2002. La candidate du FN est à 12 points derrière François Hollande et Jean-Luc Mélenchon l’a devance dans plusieurs sondages.
La progression continue du Front de gauche augmente le total du pourcentage obtenu par toute la gauche puisqu’elle provient pour une bonne part d’électrices et d’électeurs qui s’abstiennent et qui reprennent espoir avec le Front de gauche.
Ainsi, le Front de gauche, en faisant progresser l’ensemble de la gauche renforce la possibilité de battre nettement la droite.
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