Une parodie : le patron du RPR pendant deux décennies envoyé en mission.
Après l’infâme trucage sur une soit disant collusion des communistes avec la droite. Après les propos diffamatoires tenus par une élue socialiste à l’égard d’un militant, madame Valls envoie deux anciens « chefs du RPR », en mission. Quel crédit peut-on sérieusement accorder aux propos de monsieur TRASI, parlant des « arrangements entre l’UMP et les communistes ? Surtout lorsqu’il se trouve en compagnie madame LABBEZ pour dénoncer l’asphyxie financière du Département, dont serait responsable la présidence communiste. Non monsieur TRASI, pas vous et pas ça. Vous nous mettez dans l’obligation de rappeler quelques points d’histoire extrêmement précieux pour la culture de notre mémoire collective. En 1983, monsieur TRASI, a été second de la liste UDR conduite par monsieur BARIAL. Ce dernier rejoignant quelque temps plus tard le Front national, monsieur TRASI devient alors le chef de la droite locale, sous la férule de Robert CALMÉJANE, Sénateur- Maire de Villemomble, puis de Robert PANDRAUD, un proche de Charles PASQUA. En 1989, en 1995 et en 2001 il conduit la liste du RPR. Il est candidat de ce même parti aux élections cantonales de 1985, 1992 et 1998. En 2001, dans un de ses journaux de campagne, il se targue du soutien de madame de PANAFIEU, d’Éric RAOULT, de Michel TEULET, maire de Gagny, de Christian DEMUYNCK, Sénateur-Maire de Neuilly- Plaisance etc… etc…Ce n’est nullement ce que nous lui reprochons. Il l’a fait en totale liberté et nous n’avons pas le souvenir, mis à part le combat sur le terrain des idées, d’avoir vécu une campagne électorale du niveau où elle se situe aujourd’hui. Les plus anciens d’entre nous se rappellent de ses tirades contre François MITERRAND, de ses envolées sur la majorité « socialo-communiste ». Après sa déconvenue en 2001, il se rapproche sur la pointe des pieds de la majorité actuelle. En 2007 il soutient Corinne VALLS. Et en 2008, il obtient enfin la parcelle de pouvoir à laquelle il rêvait depuis tant d’années. Il devient conseiller municipal et vice président de l’OPH. Le voilà converti. Naturellement pour garder un minimum de crédibilité, il est toujours Gaulliste. Mais monsieur SARKOZY se réclame également du Gaullisme, tout comme messieurs FILLON, JUPPÉ ou De VILLEPIN. Et comment monsieur TRASI ne se retrouverait-il pas dans la gestion actuelle de la ville ? Il demandait la création d’une police municipale. C’est fait. Les dépenses sociales étaient trop importantes. Elles fondent comme neige au soleil. Il fallait faire la place aux promoteurs immobiliers. Qu’à cela ne tienne, pour cela, on vend une partie du patrimoine communal. Et puis ses anciens amis (peut-être) qui siègent au Conseil général n’ont-ils pas voté avec madame VALLS et les élus socialistes pour rejeter l’amendement des communistes demandant le maintien du remboursement à 50% de la carte Imagin’R ? Personne n’est dupe. Monsieur TRASI a été envoyé en mission pour tenter de rallier quelques électeurs de droite égarés. Cette politique du grand écart est manifestement le signe d’une certaine fébrilité à huit jours du premier tour. Comment s'étonner dans ces conditions du trouble et parfois du désarroi dans lesquels se trouvent nombre d'électrices et d'électeurs de gauche sincèrement attachés à ses valeurs ?
Raison de plus, pour que les 350 Romainvilloises et Romainvillois, qui ont rejoint le comité de soutien à Sofia DAUVERGNE et Jean-Claude MAMET continuent à mener campagne dans le calme, la sérénité et la bonne humeur.
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