Dimanche 27 mars votons résolument à gauche !
À lire et à entendre les candidats du parti socialiste, on peut réellement se demander pour quelle élection nos concitoyens sont appelés à voter dimanche prochain. Pour un peu on aurait presque l’impression de nous trouver à la veille d’un second tour d’une élection présidentielle.
1. Dimanche nous allons élire notre conseillère générale. C’est donc sur un bilan et un projet politique que nos concitoyens sont appelés à se prononcer. Pourquoi faudrait-il taire les coupes sombres opérées dans les politiques sociales par les élus socialistes, comme la suppression du remboursement de 50% de la carte Imagin’R ou le passage du prix de la carte améthyste de 15 à 40 euros ? Les habitants de notre ville voudraient également savoir ce qui les attend pour 2011, puisque la majorité socialiste a repoussé au lendemain des élections le débat d’orientations budgétaires et le vote du budget. Voilà ce sur quoi madame la conseillère générale sortante devrait s’exprimer en toute transparence.
2. Par ailleurs, les résultats obtenus par les candidats socialistes et la progression significative de Sofia DAUVERGNE sont un avertissement adressé à la majorité municipale. Dans cette situation, deux attitudes sont possibles. Entendre le message ou retomber dans la politique politicienne que rejettent un nombre croissant de nos concitoyens. C’est malheureusement ce second choix qui prévaut. Au lieu de s’interroger sur les souffrances sociales, sur la mal vie, sur les difficultés d’un nombre accru de familles à joindre les deux bouts, sur une politique municipale qui réserve la partie congrue à l’action sociale, sur l’impact que peuvent avoir les promesses non tenues, et l’aspiration à être écoutés et entendus, nous n’avons droit qu’à une seule réponse : les infamies proférées à l’égard de celles et ceux qui soutiennent Sofia DAUVERGNE. Qui peut croire, mis à part l’auteur de ces écrits, à une collusion des communistes avec la droite ou à leur responsabilité dans la disparition de SANOFI-AVENTIS. De la même manière, il faut singulièrement perdre son sang froid pour affirmer que les communistes mettraient en cause la politique menée à l’égard des retraités en supprimant par exemple les « thés dansants ». Par contre ne conviendrait-il pas de s’interroger sur les tarifs pratiqués qui écartent nombre de retraités des activités qui leur sont destinées ? Ce qui vaut pour les retraités vaut également pour la politique de l’enfance et de la jeunesse.
3. Que dire enfin du flou savamment entretenu sur les candidats présents au second tour.
Il n’est pas inutile de rappeler que la droite et le front national ont été éliminés
dès le premier tour. Deux candidates se présentent donc aux suffrages des électrices et
des électeurs : Sofia DAUVERGNE ET Corinne VALLS. Le combat contre le front
national exige davantage qu’un simple appel au rassemblement au nom des « valeurs
républicaines » C’est nécessaire mais insuffisant. C’est sur le terreau de la misère, de
la précarité, du chômage, sur le sentiment d’être abandonnés que se nourrit l’extrême
droite. Raison de plus pour que la gauche, là où elle est aux responsabilités, apporte
des réponses concrètes à ces souffrances.
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