Conseil national du PCF, expliquer pour mieux rassembler
Ces vendredi et samedi se réunit le Conseil national du PCF. Le secrétaire national, Pierre Laurent, propose aux communistes des axes de travail pour la campagne présidentielle qui débute. Au menu, de la pédagogie, des débats et des grands rendez-vous citoyens pour expliquer que l'alternative à gauche, " c'est ici que ça se passe "! Expliquer la crise est le premier cap. C'est avant tout un contexte à bien comprendre. Celui de la l'Europe, avec des « plans de sauvetage » successifs qui échouent les uns après les autres sans jamais quitter les mêmes rails : Grèce étouffée, Dexia pour la deuxième fois en faillite et marche forcée vers la récession. Le but est d'expliquer aux Français qu'il ne faut pas rester sur la même voie, le nez collé à la note triple A, à tenter en vain de « bien gérer ». Il faut faire comprendre qu'une autre route est possible pour sortir de la crise et non plus la subir, et qu'elle se trace au Front de Gauche. Prochain rendez-vous à ce sujet, le jeudi 27 octobre à 18h00, une semaine avant la réunion du G20 à Cannes, un rassemblement de la colère devant les locaux de l’agence Moody's, boulevard Haussmann à Paris,
pour dire : « Stop au chantage de la finance. Oui à la liberté de choix de notre
peuple ».
celui de la campagne présidentielle qui s'annonce. La droite se voit renforcée
et se met en ordre de bataille après le désistement de Jean-Louis Borloo. Et la
désignation de François Hollande au terme de la primaire socialiste vient
confirmer que c'est bel-et-bien au Front de gauche que se dessinera la véritable
alternative à gauche. Pierre Laurent se félicite d'ailleurs de la bonne
diffusion de « L’humain d'abord », le programme du Front de gauche, lancé à la
Fête de l'Humanité. 220 000 exemplaires déjà écoulés en un mois. Les militants
sont invités le week-end du 4 et 5 novembre prochain à poursuivre la
diffusion de ce programme devant les entreprises, dans les quartiers,
sur les marchés…
avec les citoyens, de la confrontation publique à gauche, pour faire avancer le
contenu des engagements qui devront demain fonder la politique d’une nouvelle
majorité. » Pour porter le débat devant les citoyens, et sous l'impulsion
notamment de Marie-George Buffet, de Didier Le Reste et d’Eric Corbeaux, le PCF
entend renforcer sa présence dans tous les conflits sociaux, auprès de tous les
salariés en lutte. Des rendez-vous sont déjà pris le 18 novembre chez
Still Montataire ou le 26 dans le Pas de Calais.
citoyennes, réunissant citoyens, élus locaux, syndicalistes, associatifs...
Le but étant d'expliquer, de débattre, pour rassembler autour du
programme du Front de gauche. La volonté du premier secrétaire est claire :
« Doivent être associés aux assemblées citoyennes non pas les seuls soutiens
militants du Front de gauche, mais toutes celles et ceux qui cherchent, veulent
débattre. Un seul mot d'ordre : Le débat à gauche, c’est là que ce se passe.
pouvoir à la finance ! Voilà bien l’idée clé de notre programme et doit devenir
l'idée clé de notre campagne. C’est à partir de là que se décline tous nos
grands axes de propositions, qui ne sont pas un simple catalogue, mais donne le
sens d’une nouvelle direction pour notre société.
nationalisations, par la création d’un grand pôle public bancaire et financier, par le changement de statut de la BCE que devra demander la France, pour réorienter radicalement tous les critères du crédit, et retrouver la capacité d’orienter les richesses et l’investissement vers la production utile, l’emploi et l’innovation industriels, vers la révolution écologique, vers l’éducation et
la recherche, vers le logement, la santé et la protection sociale à tous les âges de la vie.
du Smic pour aller vers les 1700 euros nets, et de toutes les grilles des
conventions collectives, en faisant reculer la précarité et l’insécurité
sociale. Nous le voulons parce que chaque euro qui ira aux salaires ne sera plus
gâché sur les marchés financiers, parce que c'est nécessaire pour vivre et parce
qu’on a jamais vu un pays sortir de la crise sans investir sur sa force de
travail.
écologiquement innovante, parce que continuer à produire à bas coût, en délocalisant à tout va, n’enrichit que des actionnaires sans scrupules et prive la France d’atouts indispensables pour s’engager dans un nouveau mode de développement.
Soyez le premier à commenter !
Enregistrer un commentaire