La jeunesse n'est pas une "classe dangereuse" !
Fébrile et inquiet au lendemain de la journée du 12 octobre, le gouvernement tente une nouvelle et misérable manœuvre. Après avoir méprisé les salariés, c’est maintenant au tour des jeunes d’être dénoncés à la vindicte populaire comme des classes dangereuses. Le gouvernement cherche à infantiliser les jeunes, c’est inadmissible. Mais quel danger y a t-il à voir des milliers de jeunes se préoccuper de leur avenir et manifester leur désaccord avec cette réforme des retraites ? En vérité, le pouvoir tente d’enrayer un mouvement qui ne cesse de s’élargir.
Arrêtons avec les faux procès ! Les jeunes n’ont ni besoin de tuteurs syndicaux, ni de professeurs de politique pour s’engager en toute conscience dans la lutte contre la fin de la retraite à 60 ans. Les jeunes ont toutes les raisons d’être inquiets : le recul de l’âge légal va priver les jeunes d’un million d’emplois potentiels. Voilà pourquoi ils sont dans la rue !
13 octobre 2010
Résistance, Mai 68, mobilisation anti-Le Pen en 2002, CPE, l’engagement de la jeunesse dans les mobilisations a toujours été un gage de progrès dans la société. Ne nous inquiétons pas de cette irruption citoyenne. Bien au contraire, notre société a besoin de cette solidarité d’actions entre générations. Les jeunes peuvent compter sur les communistes pour être à leurs côtés et défendre leurs droits à agir librement.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Soyez le premier à commenter !
Enregistrer un commentaire