Hollande et Ayrault : Maintenant Tout pour le capital!
Jérôme Cahuzac a préféré avouer après des mois de mensonges la main sur le cœur, et après avoir déversé des lots d’insultes sur Edwyn Plenel et Médiapart, coupables de faire un vrai travail d’investigation.
L’homme qui tenait entre ses mains le budget de la France, qui pilotait l’administration fiscale et traquait les fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt ans d’évasions de capitaux et de dissimulation de ressources.
Il ne s’agissait pas d’une paille… Le reliquat du compte à Singapour compte encore 600 000 euros! C’était lui pourtant le sévère censeur des dépenses publiques, l’amateur de rigueur et d’austérité quand elles touchent le menu peuple, l’apôtre du pacte Sarkozy-Merkel, à peine était-il emballé d’une faveur rose. C’est encore lui qui clamait dans les médias que «la lutte des classes n’existait plus !» Pardi, il avait fait siennes, les mœurs des capitalistes et planquait son fric dans les paradis fiscaux ! Asinus asinum fricat, disaient les romains : l’âne se frotte à l’âne….
Le scandale politique est énorme car l’affaire Cahuzac met à nu la vraie nature de la politique de Hollande : servir au peuple, quand la Droite est déconsidérée, la politique du MEDEF et celle voulue par les marchés financiers . Ainsi en est il de l’ANI, cet accord interprofessionnel sabrant le droit du travail, dont la teneur est made in MEDEF.
Les dirigeants socialistes poussent des cris d’horreur et chasse l’homme de leurs rangs. Mais nombre de socialiste ne le présentaient- ils pas, il y a peu, comme » le meilleur d’entre nous ? ». Précisément pour son aptitude à faire une politique en faveur des marchés financiers, des nantis, des patrons.
Mais par son comportement personnel s’agissant de sa fortune, l’ex bras droit de Hollande risque de rendre trop voyant la collusion du PS avec le capital et de la finance.
Une collusion qui, comme le montre la nomination des socialistes français DSK à la tête du FMI ( interchangeable avec Ch. Lagarde!) et de P. Lamy à la direction de l’OMC ne date pas d’hier.
P. Appel Muller explique dans l’Humanité : « La faute reste personnelle, mais ce brillant chirurgien qui avait conquis à la hussarde Villeneuve-sur-Lot n’a-t-il pas jugé bien mince la transgression puisque autour de lui le profit était sanctifié et les marchés financiers portés au pinacle ? Ne se trouvait-il pas encore hier un porte-parole du groupe socialiste à l’assemblée pour rendre un hommage appuyé à la présidente du Medef pour son rôle dans l’élaboration du projet qui vise à dynamiter le code du travail ? »
Déjà, on entend monter la marée brune du « tous pourri ». Mais ce qui est pourri au royaume de France, c’est une politique impitoyable pour les pauvres et douce pour les puissants. Ainsi à la télévision, le Président normal (du point de vue du MEDEF ?) n’a pas eu un mot pour les salariés, pour les citoyens, pour le peuple sinon qu’il va falloir s’attendre a verser du sang et des larmes.
Par contre tout pour le patronat, la finance et le capital !
L’heure est à la mobilisation générale pour changer de politique. Ça suffit comme ça! Ce n’est pas pour cela que les gens ont voté il y a un an. Rassemblons-nous et agissons pour imposer d’autres choix à partir de contenus politiques novateurs radicaux et crédibles, pour redonner vie et vigueur à notre pays, à notre économie pour que les gens retrouvent de l’emploi et du pouvoir d’achat, pour que la démocratie reprenne ses droits de l’entreprise à la cité.
Il ne s’agissait pas d’une paille… Le reliquat du compte à Singapour compte encore 600 000 euros! C’était lui pourtant le sévère censeur des dépenses publiques, l’amateur de rigueur et d’austérité quand elles touchent le menu peuple, l’apôtre du pacte Sarkozy-Merkel, à peine était-il emballé d’une faveur rose. C’est encore lui qui clamait dans les médias que «la lutte des classes n’existait plus !» Pardi, il avait fait siennes, les mœurs des capitalistes et planquait son fric dans les paradis fiscaux ! Asinus asinum fricat, disaient les romains : l’âne se frotte à l’âne….
Le scandale politique est énorme car l’affaire Cahuzac met à nu la vraie nature de la politique de Hollande : servir au peuple, quand la Droite est déconsidérée, la politique du MEDEF et celle voulue par les marchés financiers . Ainsi en est il de l’ANI, cet accord interprofessionnel sabrant le droit du travail, dont la teneur est made in MEDEF.
Les dirigeants socialistes poussent des cris d’horreur et chasse l’homme de leurs rangs. Mais nombre de socialiste ne le présentaient- ils pas, il y a peu, comme » le meilleur d’entre nous ? ». Précisément pour son aptitude à faire une politique en faveur des marchés financiers, des nantis, des patrons.
Mais par son comportement personnel s’agissant de sa fortune, l’ex bras droit de Hollande risque de rendre trop voyant la collusion du PS avec le capital et de la finance.
Une collusion qui, comme le montre la nomination des socialistes français DSK à la tête du FMI ( interchangeable avec Ch. Lagarde!) et de P. Lamy à la direction de l’OMC ne date pas d’hier.
P. Appel Muller explique dans l’Humanité : « La faute reste personnelle, mais ce brillant chirurgien qui avait conquis à la hussarde Villeneuve-sur-Lot n’a-t-il pas jugé bien mince la transgression puisque autour de lui le profit était sanctifié et les marchés financiers portés au pinacle ? Ne se trouvait-il pas encore hier un porte-parole du groupe socialiste à l’assemblée pour rendre un hommage appuyé à la présidente du Medef pour son rôle dans l’élaboration du projet qui vise à dynamiter le code du travail ? »
Déjà, on entend monter la marée brune du « tous pourri ». Mais ce qui est pourri au royaume de France, c’est une politique impitoyable pour les pauvres et douce pour les puissants. Ainsi à la télévision, le Président normal (du point de vue du MEDEF ?) n’a pas eu un mot pour les salariés, pour les citoyens, pour le peuple sinon qu’il va falloir s’attendre a verser du sang et des larmes.
Par contre tout pour le patronat, la finance et le capital !
L’heure est à la mobilisation générale pour changer de politique. Ça suffit comme ça! Ce n’est pas pour cela que les gens ont voté il y a un an. Rassemblons-nous et agissons pour imposer d’autres choix à partir de contenus politiques novateurs radicaux et crédibles, pour redonner vie et vigueur à notre pays, à notre économie pour que les gens retrouvent de l’emploi et du pouvoir d’achat, pour que la démocratie reprenne ses droits de l’entreprise à la cité.
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