A PROPOS D'ENVIRONNEMENT
Dans un article du bulletin d’informations municipales, on peut lire « Les parties communes et les abords des immeubles sont des espaces essentiels pour la vie de ces quartiers. Leur conception, ancienne, tient trop peu compte des normes actuelles, où les habitants souhaitent souvent un environnement moins impersonnel, plus chaleureux, plus nettement différencié de l’espace public ». Et bien, quitte à paraître ringards, les habitants de la cité ORADOUR et des rues environnantes préféraient « l’ancien ». L’espace qui entourait la résidence KERAUTRET, avec ses arbres et son jardin fleuri a disparu pour laisser place à " de magnifiques appartements"
Quant à la voie qui traverse la cité, à un bout sont installées les baraquements de l’entreprise qui travaille sur la réfection des rues. A l’autre bout, après avoir été enfermés par des grillages, les habitants continuent à « bénéficier » des gravats, des détritus des entreprises qui ont réalisé ces belles résidences, qui semble-t-il, n’ont pas toutes trouvé acquéreurs.
Pour reprendre une formule de madame le Maire : C’est une opinion définitive des locataires de la cité ORADOUR
Je comprends très bien le sentiment des habitants de la Cité Oradour et je partage leur avis. Nous avions là un bel espace, arboré et fleuri, où nos anciens pouvaient flâner dans le petit parc. Ils pouvaient s’asseoir sur un banc pour parler, raconter leur vie passée, se souvenir des bons moments. Hélas tout est parti en fumée, comme eux ! Que de mémoires ont disparu de ces lieux ! Je ne sais plus qui a dit" un ancien qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle ", c’est exactement cela que nous vivons. En tant que médecin j’ai pu côtoyer, discuter, écouter, soigner, soulager ces êtres. J’éprouve donc une terrible amertume envers ceux qui ont participé à cette destruction sans gloire ! Honte à ceux qui ont soutenu le projet et facilité la démolition de la résidence Pierre Kérautet ! A la place nous avons le summum de l’horreur, de la concentration type, les uns sur les autres. Si vous avez le nom et l’adresse de l’architecte vous pouvez me les communiquer pour que je ne fasse pas appel à lui si par hasard je devais construire quelque chose !!!!!!!!!
Alain HERRERO
Les arbres du petit parc "devaient" être" gardés.
Je ne sais plus qui a dit" un ancien qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle"
C'est un proverbe Africain.
Le dernier nom que j'ai entendu pour nommer "ça" c'est "le ghetto" !
OÙ en est la sécurité incendie ?
Maurice (les grands-champs)
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