Le scandale PSA Aulnay continue !
A l'annonce de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois à l'automne 2012, la direction du groupe Peugeot/PSA annonçait qu'aucun employé ne pointerait au Pôle Emploi et s'engageait à trouver des solutions adéquates et pérennes d'ici le 31 décembre 2013. Il reste pourtant à ce jour 400 salariés qui n'ont trouvé aucune solution d'emploi et une centaine d'anciens employés ont d'ores et déjà déposé un dossier aux prud'hommes. Il y a quelques jours, on apprenait que l'Etat et l'industriel chinois Dongfeng entraient au capital de PSA. Et de préciser que dans ce cadre, la part de l'investissement public s'élèverait à 750 millions d'euros! Pour mémoire, en 2009, l 'Etat, sous l'égide de Nicolas Sarkozy, avait déjà renfloué le groupe automobile de 3 milliards d'euros exigeant en contrepartie que celui-ci ne mette pas en œuvre de plan social. Aujourd'hui, l'Etat dirigé par un Président socialiste non seulement ne sanctionne pas le groupe pour non respect de ses engagements mais il ressort le carnet de chèque afin de garantir le confort de ses actionnaires! Pendant ce temps, des centaines d'employés se retrouvent sur le carreau, sans perspective d'emploi ou engagés sur des emplois précaires, donc sur la voie prochaine du Pôle Emploi. Ces femmes et ces hommes, ainsi que leurs familles, sont aujourd'hui sans nul doute la variable d'ajustement d'une gigantesque arnaque impliquant l'Etat (sous l'égide aussi bien de l'UMP que du PS) et le groupe PSA, tous deux inféodés aux lois du libéralisme sauvage.
Cette situation est inacceptable et notre groupe s'associe à la lutte des employés de PSA pour exiger qu'une solution solide et viable soit trouvée pour les 400 personnes salariés en attente d'un emploi promis par le constructeur.
Face à une telle situation, comment s'étonner que François Hollande et son gouvernement n'aient pas honoré leur engagement d'inverser la courbe du chômage en France? Arrêtons le double discours! Entre soumission aux marchés et véritables choix politiques de gauche, il faut trancher!
De notre côté, nous ne renonçons pas à tout mettre en œuvre pour contrer le tournant du social-libéralisme fossoyeur des derniers vestiges d'un socialisme que les électeurs de François Hollande espéraient encore un tant soit peu de gauche…
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