C'est vrai, monsieur Bartolone et madame Valls ne sont pas restés immobiles depuis 2008 !
C’est sans surprise que nous venons de prendre connaissance de la déclaration de candidature de madame Valls pour le scrutin cantonal des 20 et 27 mars prochains. Si vous souhaitiez en savoir un peu plus sur le bilan de ses sept années de mandat, vous en serez pour vos frais. Et surtout, n’évoquez pas les souffrances et les drames humains, les 20% de personnes qui connaissent le chômage à Romainville, les 1500 bénéficiaires du RSA et les 1500 demandeurs de logement, vous vous comporteriez comme d’horribles fatalistes et seriez porteurs d’un discours stigmatisant. « Cachez cette misère que je ne saurais voir » et « vive la prospérité partagée » telle est la rengaine préférée de madame le Maire. Comme si le fait de rappeler les dégâts causés par la politique de la droite au pouvoir, c’était oublier les atouts qui sont ceux de la Seine Saint Denis. Son second leitmotiv est celui de « l’immobilisme ». C’est vrai qu’avec Claude Bartolone, elle n’est pas restée immobile. Les collégiens, les lycéens, les étudiants à qui ils ont supprimé le remboursement de 50% de leur carte Imagin’R en savent quelque chose. Comme d’ailleurs les personnes bénéficiant de la carte améthyste qui ont vu son prix augmenté de 270%. Sur son blog, Claude Bartolone annonce la création de 3100 places de crèches. Comme à son habitude, madame Valls, fait dans la surenchère. Un « clic », et nous voilà passés à 4000. Au fait, combien à Romainville ? Les effets d’annonce valent également pour les collèges. On évoque un plan d’investissement de 700 millions d’euros, mais en se gardant bien de rappeler deux choses :
1/ Que les crédits consacrés à l’investissement ont connu, de 2008 à 2010, leur niveau le plus bas depuis que le département a hérité de cette compétence, au milieu des années 1980.
2/ Que ce plan comporte les fameux partenariats public privé inspirés par les modèles libéraux. Bien plus coûteux pour la collectivité que la maîtrise d’ouvrage publique et avec tous les risques que comporte la mainmise des grands groupes du BTP. Comment croire qu’ils pourraient faire passer l’intérêt du service public avant leurs profits ? En fait, pour avancer, la Seine Saint Denis a besoin d’une politique bien ancrée à gauche. Elle a besoin d’élu-e-s qui ne cèdent pas d’un pouce aux politiques de la droite. À Romainville, c’est Sofia DAUVERGNE et Jean-Claude MAMET.
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