LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 28 janvier 2011

La grogne ne cesse de s'amplifier au conseil général de Seine-Saint-Denis.

Suppressions de postes, non remplacements, réorganisations permanentes, "management" version entreprises privées... le service public départemental n’en finit plus d’exprimer sa souffrance et son "ras-le-bol".
Alors que se profilent des coupes sombres dans les effectifs des sites centraux dans le prochain budget élaboré en catimini, les agents du service public se mobilisent et font entendre leurs exigences, en particulier parmi les travailleurs sociaux, si précieux face à une crise qui plonge de plus en plus de familles et d’enfants dans la précarité.
Ils étaient nombreux à manifester leur colère ce jeudi 27 janvier sous les fenêtres de C. Bartolone.
Le Parisien reprend quelques unes de leurs paroles dans son édition de ce vendredi.
« Pas d’argent, pas de logements, on travaille comment ? » « Familles à la rue, assistantes sociales toutes nues. » Hier après-midi, sur le parvis de la préfecture de Bobigny, devant le conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui les emploie, quelque 200 agents départementaux des services sociaux et de l’aide sociale à l’enfance (ASE) sont venus crier leur ras-le-bol et dénoncent « des conditions d’accueil des usagers et de travail des agents indignes du service public ».
28 janvier 2011
Travailleurs sociaux dans les circonscriptions, éducateurs à l’ASE, psychologues…, tous décrivent une équation impossible à résoudre : comment répondre à un public de plus en plus nombreux et fragile avec des moyens jugés notoirement insuffisants ?
Les syndicats FSU et SUD, à l’origine de la mobilisation, vont jusqu’à parler de « services en faillite ». « Chez les assistantes sociales de secteur, il faut parfois attendre deux mois pour un rendez-vous. Et un mois dans le meilleur des cas alors que ce délai était d’une semaine il y a encore cinq ans, explique Rémy Adel, pour la FSU. Cela génère forcément de la violence et de l’insatisfaction chez les usagers. »
A l’ASE, le constat n’est pas meilleur, faute de remplacement des agents en congé maladie et de solutions d’hébergement pour les jeunes pris en charge. « Tout le dispositif d’accueil est saturé, des mesures de protection ordonnées par le juge des enfants ne sont pas assurées, poursuit Rémy Adel. Les collègues sont toujours dans l’urgence et la situation des jeunes en difficulté s’aggrave. »

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