Voilà où conduisent la privatisation et la réduction drastique des moyens du service public
S’il n’est nullement dans nos
intentions de rendre responsable la municipalité d’intempéries très
exceptionnelles, il n’en reste pas moins que nous sommes en droit de nous
interroger sur les moyens qu’elle met en œuvre pour permettre à nos concitoyens
de continuer à se déplacer dans les meilleures conditions de sécurité, ne
serait-ce que pour s’approvisionner,
chercher son pain ou son journal. Il est heureux que la solidarité des
voisins ait souvent permis à nos anciens de ne pas prendre le risque d’une
sortie hasardeuse.
Sortir des cités gérées par
Romainville Habitat s’apparentait ce matin à un véritable parcours du combattant. Par
ailleurs, mis à part les grands axes, aucune des routes secondaires n’a reçu le
moindre salage. Ajoutons encore que s’il appartient aux propriétaires de
dégager la neige devant chez eux, ce que ne manque pas de rappeler nos élu-e-s,
encore faudrait-il que ces mêmes dispositions soient prises devant les espaces
et bâtiments publics, ce qui est loin d’être le cas.
Alors pourquoi, en est-il ainsi à
Romainville, alors qu’il suffit d’arriver dans une ville voisine pour trouver
des conditions de circulation bien meilleures ?
Les raisons en sont extrêmement simples.
Ils tiennent tout simplement aux choix de gestion de la majorité municipale
actuelle. Son seul crédo se résume ainsi : « Maîtriser les dépenses
de fonctionnement ». Qui pourrait s’y opposer ?
Sauf que derrière cette « maîtrise » se dissimule la
suppression d’un nombre important d’agents du service public communal. Il en
est ainsi de cette décision aberrante de privatiser une partie de la voirie
dont l’entretien est assuré par Véolia (oui, encore). Sauf que seul un service
public performant est en mesure de pouvoir faire face efficacement à des
situations comme celles que nous avons connues ces jours derniers.
Comment après cela parler d’un « service public de qualité », comme vient de le faire madame le Maire en présentant les orientations budgétaires pour 2013. On peut ajouter aussi l’aberration consistant à déléguer à une communauté d’agglomération, comptant 9 villes et 400.000 habitants, l’enlèvement des encombrants.
Cette situation découle donc bien de choix de gestion, donc de choix politiques faits par l’actuelle majorité. Nous l’avons souvent exprimé : « Dans notre ville, on se préoccupe d’abord des façades, mais derrière il y a des femmes, des hommes, des jeunes qui attendent des réponses concrètes dans leur vie quotidienne ». L’innovation tant vantée, c’est d’abord donner au service public les moyens d’y répondre.
Comment après cela parler d’un « service public de qualité », comme vient de le faire madame le Maire en présentant les orientations budgétaires pour 2013. On peut ajouter aussi l’aberration consistant à déléguer à une communauté d’agglomération, comptant 9 villes et 400.000 habitants, l’enlèvement des encombrants.
Cette situation découle donc bien de choix de gestion, donc de choix politiques faits par l’actuelle majorité. Nous l’avons souvent exprimé : « Dans notre ville, on se préoccupe d’abord des façades, mais derrière il y a des femmes, des hommes, des jeunes qui attendent des réponses concrètes dans leur vie quotidienne ». L’innovation tant vantée, c’est d’abord donner au service public les moyens d’y répondre.
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