LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

jeudi 19 décembre 2019

« La culture en force », l’opinion des communistes



Les communistes ont toujours porté de façon forte et concrète les enjeux artistiques et culturels, du local au national. Cela ne se dément pas. Partout nous poursuivons sans relâche dans cette voie, en rassemblant pour s’opposer aux dégâts des politiques libérales, du macronisme aujourd’hui. Nous le vivons avec la réforme des retraites, qui vise à renverser les solidarités dans une conception marchande de la société.

L’art, la culture et leurs acteurs en sont aussi la cible depuis des années. Baisses des subventions aux équipements culturels, suppression de festivals, fermetures de lieux, réorientation des actions culturelles vers le « rentable », pressions sur les intermittents ou encore loi sur l’audiovisuel préparant une refonte terrible du service public. 

Nous sommes en résistance à ces politiques. Nous sommes aussi en « mode proposition », offensifs et rassembleurs, face à ceux qui tiennent l’art, la culture comme dimension sociale négligeable... Sans doute notre approche dans ce scrutin doit intégrer cette crise de sens, crise culturelle, anthropologique, dont il nous faut combattre les néfastes effets.

Une volonté vitale de mise en commun
Pour leur part, les communistes affirment le tryptique art/culture/éducation populaire comme le « cœur battant » de nos projets.

Ils inventent des espaces pour en parler : ateliers, tables rondes ouvertes, avec les acteurs locaux du monde de l’art, de la culture, de l’éducation populaire, les énergies citoyennes, pour construire un projet partagé.
Des initiatives se construisent sur le terrain, parfois au-delà même des lieux dédiés. Cette dynamique ne s’oppose en rien aux propositions renforçant l’offre en équipements publics, en équipes pour les animer. Ces structures rayonnent, irriguent, drainent des publics. Leur rôle, leur place doivent être, réaffirmés, encouragés.

Sur nos territoires, existent des potentiels d’implantation de lieux alternatifs : friches, sites attractifs pour des artistes. Identifier ces lieux d’expression du sensible peut faire projet.
Nous avons aussi tout intérêt à inscrire un projet culturel dans la durée, du « temps », pour les artistes, pour créer, travailler avec les populations, la permanence artistique est une réponse.

La question des déplacements est récurrente. C’est parfois un frein pour l’accès des publics aux artistes, aux œuvres, aux équipements culturels. Un état des lieux est essentiel, pour formuler des propositions améliorant cette situation vécue comme une injustice.
Viennent aussi les aspects liés au développement du numérique dans notre société, une approche nouvelle dans l’appropriation des problématiques artistiques et culturelles dans nos communes. Tout comme les liens école/culture, la culture scientifique…

Enfin, avec le développement des grands sites commerciaux, de multiplex, d’offres de divertissement qui essaiment nos territoires souvent en périphérie des communes, tous fléchés vers les grandes enseignes et leurs propositions mercantiles, il nous faut donner du « sens »… Est-ce la société que nous voulons ?
Dans nos territoires, en mutation, se dessinent des formes inédites de solidarité, d’aspiration forte à la citoyenneté… Émergent aussi de la création, de la diversité culturelle, associative, citoyenne ou plus institutionnelle.
Les communistes portent l’art, la culture et l’éducation populaire comme une ambition mobilisatrice, une volonté vitale de mise en commun, de penser l’articulation art/culture/territoire s’appuyant sur l’acquis et mêlant toutes les formes de pratiques artistiques et culturelles et les moyens de leur mise en œuvre.



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