Nexity à Romainville, toujours et encore !!
La semaine dernière les habitants
de la cité Gagarine ont eu la visite de représentants de Nexity. Ce promoteur immobilier, bien en cour
à Romainville, en sera avec le nouveau projet « Confidence » à sa
troisième réalisation après les Villas Respiro et Soléa et la galère et les
turpitudes qu’ont connus propriétaires et locataires. Alors que nous disent
cette fois ces marchands d’illusion. Sur un beau papier glacé on invite donc
les locataires de la cité Gagarine à devenir propriétaires du 15 novembre au 15
décembre.
L’annonce est alléchante : « À 28 et 32 ANS, NOUS SOMMES PROPRIÉTAIRES, POURTANT NOUS GAGNONS 2200 € NET PAR MOIS ET CET HIVER NOUS PARTONS EN VACANCES. VOTRE DEUX PIÈCES À PARTIR DE 633 € / MOIS ». Nous avons commencé à vouloir en savoir un peu plus en allant sur le site sur lequel nous étions invités à nous rendre. Nous avons d’abord constaté que les 633 € annoncés correspondent à l’achat d’un deux pièces dont le coût s’élève à 138 000 €. Or le prix d’un T2 dans la résidence « Confidence » donnant sur les rues Gabriel Husson et Joseph Bara EST DE 206 000 €. Les 633 € deviennent alors 949 € par mois. NOTONS QUE LE PRIX DU M2 S’ÉLÈVE À 5100 €. Avec un taux de TVA à 7%. Mais on nous prévient qu’un certain nombre d’appartements ne pourront en bénéficier. Ainsi avec une TVA à 19, 6% (pour l’instant), le prix d’achat s’élève à 226 000 € soit 5500 le m2.
On appelle cela purement et simplement une publicité mensongère. La preuve. Selon l’étude annuelle réalisée par Emprutis.com, un bien immobilier coûte en moyenne en France 220 387 €. Du jamais vu ! Et comme l’indique un article du « Parisien » du 4 novembre, nous le citons : « Un montant vertigineux qui confirme que seul les français les plus aisés poussent aujourd’hui la porte des agences immobilières. Un chiffre résume la situation : le revenu net moyen par foyer du candidat à la propriété s’établit en 2013 à 4500 €, soit 800 € de plus qu’il y a neuf ans. Autant dire qu’il exclut de fait des millions de français. Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee moins de 20% des foyers perçoivent plus de 4467 € par mois, tous revenus confondus…Oubliée, la divine période des Trente Glorieuses où l’ouvrier de 25 ans pouvait s’offrir son premier logement, assez vaste pour installer femme et enfant. UN QUART DE SIÈCLE PLUS TARD, CE DERNIER, PEINE À SE PAYER UN SIMPLE LOYER ».
Telle est la dure réalité qui confirme deux choses. Parler de parcours résidentiel, comme on l’entend et l’écrit si souvent dans notre ville implique que dans tous les programmes soient inclus 30% de logements sociaux, sauf à voir fuir toujours plus loin des familles, des jeunes de notre ville qui désirent continuer à y vivre. En second lieu il est temps, vraiment temps, de prendre des dispositions contraignantes à l’égard des promoteurs immobiliers, car si les logiques spéculatives devaient l’emporter c’est l’esprit même de notre ville qui mourra à petit feu et qui finira par disparaître, et avec lui son patrimoine historique. Si la politique, au sens noble du terme, l’emporte sur le marché nous pourrons alors préserver une ville populaire, fidèle à son histoire. L’enjeu est de taille. Les prochains mois sont propices à l’engagement de ce débat citoyen sur l’avenir de notre ville.
L’annonce est alléchante : « À 28 et 32 ANS, NOUS SOMMES PROPRIÉTAIRES, POURTANT NOUS GAGNONS 2200 € NET PAR MOIS ET CET HIVER NOUS PARTONS EN VACANCES. VOTRE DEUX PIÈCES À PARTIR DE 633 € / MOIS ». Nous avons commencé à vouloir en savoir un peu plus en allant sur le site sur lequel nous étions invités à nous rendre. Nous avons d’abord constaté que les 633 € annoncés correspondent à l’achat d’un deux pièces dont le coût s’élève à 138 000 €. Or le prix d’un T2 dans la résidence « Confidence » donnant sur les rues Gabriel Husson et Joseph Bara EST DE 206 000 €. Les 633 € deviennent alors 949 € par mois. NOTONS QUE LE PRIX DU M2 S’ÉLÈVE À 5100 €. Avec un taux de TVA à 7%. Mais on nous prévient qu’un certain nombre d’appartements ne pourront en bénéficier. Ainsi avec une TVA à 19, 6% (pour l’instant), le prix d’achat s’élève à 226 000 € soit 5500 le m2.
On appelle cela purement et simplement une publicité mensongère. La preuve. Selon l’étude annuelle réalisée par Emprutis.com, un bien immobilier coûte en moyenne en France 220 387 €. Du jamais vu ! Et comme l’indique un article du « Parisien » du 4 novembre, nous le citons : « Un montant vertigineux qui confirme que seul les français les plus aisés poussent aujourd’hui la porte des agences immobilières. Un chiffre résume la situation : le revenu net moyen par foyer du candidat à la propriété s’établit en 2013 à 4500 €, soit 800 € de plus qu’il y a neuf ans. Autant dire qu’il exclut de fait des millions de français. Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee moins de 20% des foyers perçoivent plus de 4467 € par mois, tous revenus confondus…Oubliée, la divine période des Trente Glorieuses où l’ouvrier de 25 ans pouvait s’offrir son premier logement, assez vaste pour installer femme et enfant. UN QUART DE SIÈCLE PLUS TARD, CE DERNIER, PEINE À SE PAYER UN SIMPLE LOYER ».
Telle est la dure réalité qui confirme deux choses. Parler de parcours résidentiel, comme on l’entend et l’écrit si souvent dans notre ville implique que dans tous les programmes soient inclus 30% de logements sociaux, sauf à voir fuir toujours plus loin des familles, des jeunes de notre ville qui désirent continuer à y vivre. En second lieu il est temps, vraiment temps, de prendre des dispositions contraignantes à l’égard des promoteurs immobiliers, car si les logiques spéculatives devaient l’emporter c’est l’esprit même de notre ville qui mourra à petit feu et qui finira par disparaître, et avec lui son patrimoine historique. Si la politique, au sens noble du terme, l’emporte sur le marché nous pourrons alors préserver une ville populaire, fidèle à son histoire. L’enjeu est de taille. Les prochains mois sont propices à l’engagement de ce débat citoyen sur l’avenir de notre ville.
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