"L'Humain d'abord", pour sortir de la crise
La première assemblée citoyenne s’est tenue ce midi à la salle JeanLurçat. Une soixantaine de personnes y ont participé. Bien sur, nous comptions parmi eux des militant-e-s des formations qui composent le Front de gauche (Parti communiste, Parti de
gauche, Convergences et alternatives). Mais le fait marquant, c’est la présence
nombreuse d’habitant-e-s de notre ville n’appartenant à aucune formation politique. Plusieurs d’entre eux ont dit leur l’intérêt pour participer à ces espaces de débat, de rencontre et d’initiative, et disponibles pour débattre des grandes mesures que la gauche devra prendre en 2012. Car tel est bien l’enjeu de ces
assemblées citoyennes qui vont se tenir dans tout le pays.
Dégager Sarkozy, d’accord. Mais
après. Suffira-t-il « de rassurer les marchés financiers » ?
Faudra-t-il faire le dos rond face à une crise qui serait « celle de
la dette », alors qu’elle résulte de la domination sans partage du capital
financier ? Serons-nous appelés à nous montrer raisonnables et accepter un
juste partage des efforts, plutôt qu’un partage des richesses ? Comme l’a
indiqué Jean-Luc Mélenchon faudra t-il troquer une règle d’or contre une
autre ? Depuis qu’a été désigné le candidat socialiste, on a beau tendre
l’oreille le mot salaire est tabou. Le
programme du Parti socialiste, pourtant peu ambitieux, ne pourra pas
être appliqué pour cause de crise. C’est tout cela qui inquiète le
« peuple de gauche ». Inquiet, mais capable de prendre le
pouvoir et de bousculer les scénarios ficelés d’avance, comme il avait su le
faire en 2005.
Parlons de scénario, justement.
Depuis la désignation de François Hollande, à entendre les grands médias,
l’élection présidentielle se résumerait au duel qui l’opposera à Nicolas
Sarkozy. C’est à se demander si un premier tour serait nécessaire. Il faudrait
choisir entre deux hommes, l’un « normal » et l’autre « pressé ».
Pardon ce jugement est excessif. Une candidate n’est pas oubliée : Marine
Le Pen (AMENELEPIRE). Histoire de renforcer le vote dit « utile » qui
fait bien les affaires des dirigeants de l’UMP et du parti socialiste. Et bien,
toutes celles et tous ceux qui décident, dans leur diversité, de s’engager dans
les assemblées citoyennes vont se charger de jouer les empêcheurs de tourner en
rond. Ils vont faire porter le débat sur les questions qui se trouvent au cœur
des préoccupations de nos concitoyens :
« Affronter avec courage la finance, pour retrouver un avenir, pour
garantir à chaque personne le droit de se soigner, de s’éduquer, de se loger,
et de travailler ». C’est la condition pour battre durablement Sarkozy, la
droite et l’extrême droite.
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