Faire appel à l'intelligence de nos concitoyens
La campagne électorale pour 2012
démarre mal. Alors que les politiques d’austérité confirment l’urgence de
mettre fin à l’expérience sarkozyste, la cote de popularité du président des
privilégiés et des spéculateurs remonte dans les enquêtes d’opinion.
Nous ne voulons pas croire en une
volte-face de la population, soudainement acquise à l’idée de voir son avenir
pris comme variable d’ajustement par le gouvernement et l’UMP pour satisfaire
l’appétit des marchés financiers.
Peut-être faut-il davantage y
voir l’expression d’un détournement, voire d’un dégoût à l’égard des pratiques
renvoyées par celles et ceux qui se voient déjà à l’Élysée, au Palais Bourbon
ou dans les ministères. Après l’épisode des primaires, ces derniers jours
voient les médias et commentateurs de tous poils mettre en lumière des
négociations entre deux partis de gauche qui prétendent à l’alternance.
Une fois de plus, la politique se
donne en spectacle. Un spectacle lamentable de tractations au sommet,
desquelles sont exclus les citoyennes et les citoyens.
La démarche autant que le message
sont navrants : « Nous, professionnels de la politique, nous savons
ce qui est bon pour vous, alors laissez-nous nous partager les places, on
argumentera sur le fond après que vous ayez voté ».
Où sont l’éthique et la morale à trancher le débat de
l’avenir énergétique de la France, de son indépendance, des emplois qui en
découlent, sans débat public ?
Où est l’éthique, lorsque dans
notre circonscription nous assistons à un jeu de chaises musicales entre
dirigeants du Parti socialiste. L’un disant à la députée élue depuis dix ans,
va voir ailleurs, maintenant c’est moi qui prend la place.
Comment s’étonner après cela que
60% des français considèrent que la démocratie fonctionne mal dans notre
pays, que 52% d’entre eux disent ne faire confiance ni dans la droite, ni dans la gauche
pour gouverner le pays.
Ce n’est pas notre conception de
la politique. Ce n’est pas non plus celle du Front de gauche et de son candidat
commun, Jean-Luc Mélenchon.
Nos concitoyens méritent mieux
que la tambouille politicienne qui a conduit certains d’entre eux au
renoncement, à la perte de valeurs, de repères et d’espoir. Avec le Front de
gauche, nous voulons redonner du crédit et de l’efficacité à l’action politique
en la nourrissant en permanence de l’intervention citoyenne active. Nous
voulons rendre le pouvoir au peuple à qui nous demandons de se mobiliser et de
s’exprimer dans nos assemblées citoyennes.
Pour nous, construire la dynamique
populaire qui battra Sarkozy en 2012 impose que notre peuple soit invité à
participer aux indispensables discussions, et disons-le clairement aux
confrontations qui sont celles des différentes familles de la gauche.
Cacher qu’un débat à gauche existe
sur les politiques de rigueur, la dette, les méthodes pour affronter le système
financier international, la politique en matière de salaires, le maintien et le
développement des services publics, l’embauche de fonctionnaires pour répondre
aux besoins, la rupture avec le traité de Lisbonne, ne sert à rien. Pire cela
peut nuire à toute la gauche, à commencer par le candidat du PS.
Alors n’est-il pas temps pour le
Parti socialiste d’accepter l’offre publique de débat demandée depuis des mois
par le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon ? Cette méthode
est à l’opposé de ces accords de couloirs n’associant aucune force populaire.
C’est la seule méthode possible pour battre la droite et l’extrême droite.
Ceux qui croient que le mécanique
rejet de Nicolas Sarkozy et de sa politique produira, sans rien faire ou si
peu, une majorité dans le pays se trompent lourdement. Songeons aux défaites de
2002 et 2007.
L’offre publique de débat est la
clé d’une victoire de la gauche en 2012.
démarre mal. Alors que les politiques d’austérité confirment l’urgence de
mettre fin à l’expérience sarkozyste, la cote de popularité du président des
privilégiés et des spéculateurs remonte dans les enquêtes d’opinion.
Nous ne voulons pas croire en une
volte-face de la population, soudainement acquise à l’idée de voir son avenir
pris comme variable d’ajustement par le gouvernement et l’UMP pour satisfaire
l’appétit des marchés financiers.
Peut-être faut-il davantage y
voir l’expression d’un détournement, voire d’un dégoût à l’égard des pratiques
renvoyées par celles et ceux qui se voient déjà à l’Élysée, au Palais Bourbon
ou dans les ministères. Après l’épisode des primaires, ces derniers jours
voient les médias et commentateurs de tous poils mettre en lumière des
négociations entre deux partis de gauche qui prétendent à l’alternance.
Une fois de plus, la politique se
donne en spectacle. Un spectacle lamentable de tractations au sommet,
desquelles sont exclus les citoyennes et les citoyens.
La démarche autant que le message
sont navrants : « Nous, professionnels de la politique, nous savons
ce qui est bon pour vous, alors laissez-nous nous partager les places, on
argumentera sur le fond après que vous ayez voté ».
Où sont l’éthique et la morale à trancher le débat de
l’avenir énergétique de la France, de son indépendance, des emplois qui en
découlent, sans débat public ?
Où est l’éthique, lorsque dans
notre circonscription nous assistons à un jeu de chaises musicales entre
dirigeants du Parti socialiste. L’un disant à la députée élue depuis dix ans,
va voir ailleurs, maintenant c’est moi qui prend la place.
Comment s’étonner après cela que
60% des français considèrent que la démocratie fonctionne mal dans notre
pays, que 52% d’entre eux disent ne faire confiance ni dans la droite, ni dans la gauche
pour gouverner le pays.
Ce n’est pas notre conception de
la politique. Ce n’est pas non plus celle du Front de gauche et de son candidat
commun, Jean-Luc Mélenchon.
Nos concitoyens méritent mieux
que la tambouille politicienne qui a conduit certains d’entre eux au
renoncement, à la perte de valeurs, de repères et d’espoir. Avec le Front de
gauche, nous voulons redonner du crédit et de l’efficacité à l’action politique
en la nourrissant en permanence de l’intervention citoyenne active. Nous
voulons rendre le pouvoir au peuple à qui nous demandons de se mobiliser et de
s’exprimer dans nos assemblées citoyennes.
Pour nous, construire la dynamique
populaire qui battra Sarkozy en 2012 impose que notre peuple soit invité à
participer aux indispensables discussions, et disons-le clairement aux
confrontations qui sont celles des différentes familles de la gauche.
Cacher qu’un débat à gauche existe
sur les politiques de rigueur, la dette, les méthodes pour affronter le système
financier international, la politique en matière de salaires, le maintien et le
développement des services publics, l’embauche de fonctionnaires pour répondre
aux besoins, la rupture avec le traité de Lisbonne, ne sert à rien. Pire cela
peut nuire à toute la gauche, à commencer par le candidat du PS.
Alors n’est-il pas temps pour le
Parti socialiste d’accepter l’offre publique de débat demandée depuis des mois
par le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon ? Cette méthode
est à l’opposé de ces accords de couloirs n’associant aucune force populaire.
C’est la seule méthode possible pour battre la droite et l’extrême droite.
Ceux qui croient que le mécanique
rejet de Nicolas Sarkozy et de sa politique produira, sans rien faire ou si
peu, une majorité dans le pays se trompent lourdement. Songeons aux défaites de
2002 et 2007.
L’offre publique de débat est la
clé d’une victoire de la gauche en 2012.
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