C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre la
disparition de Daniel Mongeau. Je savais. Je savais et pourtant je ne veux pas
y croire. Cela me paraît tellement injuste. L’horrible maladie aura été la plus
forte.
J’ai vécu avec Daniel une belle expérience humaine, riche de
rencontres de luttes et de satisfactions. Après que lui fut confiée la
responsabilité de 1er vice-président du Conseil général aux côtés de
Georges Valbon, il assuma cette même fonction à mes côtés de 1993 à 2001.
Daniel était un homme de culture. A un moment où la plus grande vigilance
s’impose afin de continuer à faire de la Seine Saint Denis une terre de culture
et des arts, il est bon de rappeler le rôle éminent qui fut celui de Daniel
dans la construction de ces politiques. Je pense à la MC93, aux rencontres
internationales chorégraphiques, à Zébrock au bahut avec l’association Chroma.
Le hasard, aura par ailleurs voulu, que la disparition de Daniel intervienne au
moment où s’ouvre le salon du livre et de la presse jeunesse, et dont il fut
l’initiateur aux côtés de Georges Valbon.
La simplicité et la modestie portaient la marque de sa
personnalité. Comme beaucoup de ses camarades et de ses amis je garderai de Daniel
l’image d’un homme dévoué à la cause de la dignité et de la libération humaine,
un homme communiste, tout simplement.
Je partage la tristesse et la douleur qui sont celles de
Renée son épouse, de ses enfants et petits enfants. Je leur présente mes sincères
condoléances et les assure de toute mon affection.
Robert Clément
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