« FUNESTE », LE BILLET DE MAURICE ULRICH, DANS L’HUMANITE DE DEMAIN VENDREDI
Alerte. On sentait jeudi de l’inquiétude, voire une certaine angoisse, dans
le quotidien l’Opinion. Et si jamais Emmanuel Macron revenait sur
la suppression de l’ISF, après avoir évoqué l’autre soir pendant son
one-man-show devant quelques dizaines d’intellectuels, du bout du bout des
lèvres, l’hypothétique et très euphémique hypothèse d’un « reconditionnement
de sa part supprimée » ?
C’est vague, mais qu’importe, l’idée est là,
comme un ver dans le fruit, une vieille taupe qui pourrait saper les fondements
sacrés de la propriété, de l’inégalité entre les hommes et de la
richesse. « Donner c’est donner, reprendre c’est voler », écrit
l’éditorialiste du jour, confirmant ainsi comme à l’insu de son plein gré qu’il
s’agissait donc bien d’un don ou disons un beau cadeau, perçu comme tel. Mais
surtout revenir dessus serait une triple faute.
Car Emmanuel Macron, écrit-il,
avait eu le courage de supprimer cet impôt nuisible pour les entreprises
familiales, agent d’exil de talents, et surtout « funeste pour
l’accumulation de capital ». Ben oui. En fait, c’était un peu le principe.
Belle découverte.
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