LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 28 février 2020

Municipales 2020 : Un appel de Nadia Kerlan, ancienne présidente de l’association des commerçants



Bonjour Ancienne habitante de Romainville, Je soutiens la liste Romainville ensemble. Il est temps de stoppé cette ascension immobilière, je ne reconnais plus ce petit village dans la ville que j’aimais tant. Cette liste éclectique prouve l’envie de rassembler autour d’un vrai projet pour les habitants de cette ville.

Des propositions pour un vivre ensemble et surtout une envie de recréer une dynamique pour chaque citoyen. Cette perspective de renouveau amènera, je suis sure un souffle d’air frais à cette belle ville, étouffée par le bétonnage et les spéculations immobilières.

Cette Ville mérite qu’on s’attelle à de vraies propositions pour que les enfants puissent jouer dans de beaux espaces verts. Que ce petit village renaisse de ces cendres. Alors, habitants de Romainville n’hésitez plus et votez pour le changement pour que demain votre ville retrouve de l’oxygène.

« Le regard », l’éditorial de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !



L’absent sera très présent. Roman Polanski ne sera pas à la cérémonie des Césars, mais il faut s’attendre à ce que les douze nominations dont l’accusé fait l’objet continuent à alimenter les commentaires et les polémiques. Pourtant la crise va bien au-delà. Adèle Haenel, elle-même nommée aux césars de la meilleure actrice pour son rôle dans « Portrait de la jeune fille en feu », de Cécile Sciamma, a rompu en France la chaîne du silence en révélant ce qu’elle avait subi de la part du réalisateur Christophe Ruggia. Depuis, le monde du cinéma est en ébullition.

La démission du président de l’Académie des Césars Alain Terzian, avec l’équipe sur laquelle il régnait depuis 2003, a suivi un appel de plus de 400 personnes pour plus de transparence et surtout de parité. La semaine prochaine, le collectif 50/50, nouvellement créé, organise des États généraux contre le harcèlement et les violences sexuelles dans le cinéma.

Ce n’est qu’un début. La parité dans les instances représentatives et de décision est nécessaire et doit être mise en œuvre sans tarder. C’est un minimum. Mais le problème est aussi plus vaste. On peut l’exprimer en un chiffre. Depuis la création du Festival de Cannes, on compte 82 réalisatrices invitées en compétition et 1688 hommes. Au cinéma, comme dans la littérature, la peinture, longtemps et encore et encore aujourd’hui le regard porté sur les femmes est celui des hommes. Cela ne le rend pas nécessairement coupable mais induit un imaginaire et des rapports de pouvoir.

Comme il y a dans le sport une sujétion des jeunes athlètes à leur entraîneur, il y a toujours la possibilité d’une sujétion d’une actrice au réalisateur, au producteur, même inconsciente ou non formulée comme telle. La question de la place des femmes dans le cinéma, à tous les niveaux, ne saurait s’arrêter à la prise de parole salutaire de celles qui ont le courage de dénoncer les abus, le harcèlement, les viols. Elle doit être aussi une révolution du regard et de la création.

jeudi 27 février 2020

« Choix », l’éditorial de Laurent Mouloud dans l’Humanité de ce jour !



Chaque scandale sanitaire débute avec la même inertie coupable et son cortège d’hypocrisie. Que ce soit sur l’amiante, le Mediator ou encore le Distilbène, les pouvoirs publics ont toujours traîné les pieds, tandis que les bonnes âmes se bousculaient pour relativiser la nocivité des substances incriminées, brandir l’argument économique ou encore défendre l’idée d’un combat à petits pas, là où une action urgente était nécessaire pour sauver des vies. L’épineux dossier des pesticides agricoles semble bien parti pour suivre cette même voie du déni.

Depuis une quinzaine d’années l’impact délétère des herbicides insecticides et autres fongicides de synthèse sur les humains et les éco - systèmes a été largement mis en évidence. Dès 2007, le Grenelle de l’environnement fixait un objectif de réduction de 50% de l’usage de ces produits phytosanitaires. Résultat ? Rien. Douze ans plus tard, et quelques 71 millions d’euros consommés, le recours aux pesticides a augmenté de 25%...Douze ans de perdus. Et une conclusion simple : les gouvernements successifs n’ont pas pris la mesure du problème.

Face au poids des lobbies et de l’ampleur de la tâche, ils ont tous joué à minima. Le gouvernement Philippe ne fait pas mieux. Pis, il y ajoute une bonne dose de cynisme. Son règlement publié fin décembre sur les zones de non-traitement larges de 3 à 10 mètres prend l’allure d’une plaisanterie lorsqu’il prétend protéger ainsi les riverains – et les paysans eux-mêmes – des effets cancérogènes, mutagènes ou perturbateurs endocriniens de pesticides qui se dispersent sur des kilomètres…

Le sujet est tout sauf simple. L’emploi de ces produits pour lutter contre les parasites et les maladies fait partie intégrante du modèle agricole français intensif et a participé à son succès. Rompre avec ces décennies de pratiques qui mènent les agriculteurs – et la planète – dans le mur demande des choix courageux et un accompagnement au plus près des travailleurs de la terre. Sortir du déni est à ce prix.

mercredi 26 février 2020

Elections municipales 2020. : Déclaration de Tony Laïdi candidat sur la liste de « Romainville à vivre »





Je suis candidat sur la liste de « Romainville à vivre » conduite par Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne. J’ai 41 ans, marié et père de 3 enfants. Je vis dans le centre ville depuis 2008. J’ai grandi au Pré Saint Gervais, ville voisine. Je suis directeur d’un Centre Socioculturel associatif, équipement à vocation sociale, familial et intergénérationnel et d’un Multi accueil à visée d’insertion professionnelle.  Je suis diplômé en psychologie de l’université Paris 13 de Villetaneuse et d’un CADFDES, diplôme supérieur dans l’action sociale et médico-sociale. J’ai longtemps travaillé dans l’éducation populaire, l’animation sociale et sportive, j’ai également été judoka, joueur et entraîneur de football au niveau départemental et régional.

Elevé avec des valeurs de gauche, mon engagement en politique et au Parti Communiste Français est un héritage dont je suis fier mais aussi une évidence. C’est une démarche qui  s’inscrit dans une continuité avec les combats que je mène au quotidien pour une société plus égalitaire, plus juste, où l’on accompagne l’humain dans le progrès technologique respectueux de l’environnement et du vivant qui l’entoure.

Depuis plusieurs années, j’ai vu sur notre ville une qualité de vie se dégrader significativement. J’ai constaté toujours plus de contraintes pour les familles et plus d’inégalités territoriales notamment en termes d’offre de service pour les différentes générations.
J’ai décidé de m’investir et d’apporter mon expérience ainsi que mes compétences au service d’un projet plus solidaire.
Romainville, forte de ses richesses et de sa diversité, de son histoire et de son patrimoine : j’ai appris à la découvrir et à l’aimer au point de ne pas accepter qu’elle devienne le symbole de l’injustice sociale et environnementale.

Notre ville entre dans une nouvelle décennie avec de grands défis qui s’annoncent : une population qui va continuer à augmenter et un projet de développement de la capitale. Des ambitions qui nécessitent des compétences techniques, un courage politique mais aussi une bienveillance qui accompagne tout changement dans le quotidien des anciens comme des nouveaux habitants.

C’est pour cette raison qu’avec toutes les actrices et tous acteurs de la gauche écologique et solidaire, nous avons décidé d’unir nos forces pour  proposer un projet  qui a été construit avec et pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de cette ville. Des heures d’élaboration pour un projet dynamique, ambitieux visant à renforcer la cohésion sociale et territoriale et le développement des services à la population au sein des différents quartiers de la ville.

Un projet où chacune et chacun aurait sa place. Un projet qui vise à réduire les inégalités et à favoriser l’accès aux droits, aux apprentissages de qualité, à permettre l’épanouissement physique et intellectuel pour l’ensemble de la population. Un projet qui valorise la diversité culturelle et le partage des différences.

Et nous ne pouvions concevoir de construire l’avenir sans les citoyens de demain et donc avec une véritable politique jeunesse pour soutenir les initiatives et les projets innovants, pour accompagner les parcours scolaires, l’insertion professionnelle et l’entrée dans la vie active. Une politique concertée avec les différents acteurs de l’éducation, de l’action sociale et du monde associatif.

Ce sera également un projet de développement culturel et sportif pour permettre la découverte pour toutes et tous mais aussi l’accompagnement vers l’excellence qui contribue au rayonnement de notre ville.

Construisons la ville de demain pour toutes les générations, menons ensemble un projet plus humain avec moins de béton !
Aux élections municipes du 15 et 22 mars 2020, Choisissez le rassemblement de la gauche écologique et solidaire de « Romainville à vivre », votez pour une liste riche de son engagement et des valeurs qu’elle porte.


« Le fort te le faible », l’éditorial de Sébastien Crépel dans l’Humanité de ce jour !



Remettons les choses dans l’ordre : dans le régime constitutionnel en vigueur dans notre pays, le rapport qui unit gouvernement et Parlement est sans ambiguïté aucune celui du fort au faible. Il est donc faux de faire croire qu’une trentaine de députés communistes et insoumis disposeraient à eux seuls du pouvoir de mettre à genoux tout un hémicycle, au point de contraindre le premier ministre à recourir à l’arme ultime du 49-3.

Ce n’est pas l’opposition qui fixe l’ordre du jour du Parlement, ni à elle qu’appartient le pouvoir d’actionner le couperet de l’article 40 de la constitution qui s’abat sans recours sur les amendements jugés « irrecevables ». Ce n’est pas l’opposition qui peut demander une seconde délibération aux députés quand la première ne lui plaît pas ; ce n’est pas elle non plus qui peut changer l’ordre d’examen d’un texte en « réservant » certains articles à plus tard. Face à l’omnipotence du camp majoritaire, les élus d’opposition n’ont pour seules armes  que leur droit d’amendement. Contester ce droit, ou vouloir dicter les bonnes manières de l’exercer, cela revient à nier l’existence d’une opposition. Autant gouverner par décrets et ordonnances – c’est d’ailleurs ce que veut l’exécutif –, si le parlement est une fiction.

Aux ministres et à leurs soutiens qui, s’ils sont solides dans leurs arguments, n’ont à priori rien à craindre des offensives d’une opposition de toute façon minoritaire, il n’est demandé qu’un peu de patience. Sauf si le pouvoir se sait à ce point en difficulté qu’il redoute de céder. Car en quoi serait-ce déraisonnable de débattre quelques semaines de plus d’une réforme « inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir » notre système social, selon les mots du Conseil d’État, plutôt que de tout expédier avant les élections municipales ? Dans la Ve République, l’opposition ne tire sa force que de la faiblesse du camp majoritaire. Invoquer une quelconque obstruction, c’est donc mettre en évidence l’inconsistance de la position du pouvoir. Voilà ce qui motive la tentation du 49-3.

mardi 25 février 2020

« Fragilité », l’éditorial de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !



« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », écrivait La Fontaine dans sa fable « Les animaux malades de la peste ». Nous n’en sommes pas là, mais l’inquiétude croît à la mesure du nombre de pays touchés, quand bien même il ne s’agit parfois que de quelques cas, quand l’Iran ou la Corée du Sud sont davantage menacés. En France, un bus en provenance d’Italie a été stoppé à Lyon, un commissariat fermé après le malaise d’une touriste chinoise…Les dispositifs sanitaires seraient renforcés, selon le ministère. Acceptons-en l’augure et défions-nous des emballements.

Milan, Paris, Francfort…Les Bourses européennes ont dévissé hier de plus de 3% Et l’or a grimpé de 5% depuis les premières semaines. La directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a fait état de ses inquiétudes pour l’économie mondiale. La crise sanitaire n’est certes pas encore une crise économique majeure, et peut-être ne le sera-t-elle pas, mais dans le même mouvement Mme  Georgieva appelait, lors de la réunion du G20, les pays membres à coopérer pour faire face à la propagation du virus. La crainte est le commencement de la sagesse.

Comme dans les films où le monde fait face à une invasion extraterrestre, on a le sentiment que l’humanité est renvoyée à ss fragilité. Nous sommes menacés par un infiniment petit que nous devons connaître pour le combattre. C’est dire que la xénophobie, la dénonciation facile de telle ou telle faiblesse ne peut faire face. Bien sûr des mesures de protection et de quarantaine, des cordons sanitaires sont indispensables. Mais la coopération mondiale est tout aussi nécessaire et urgente. Le virus n’a que faire des égoïsmes et des identités nationales, des chapelles et des églises. Sans doute les plus pauvres sont les plus exposés, mais la perspective d’une pandémie concerne tous les pays et les continents. On se dit alors que des leçons de cette crise, quand elle prendra fin, car elle prendra fin,  sera que sur cette planète il n’y a pas de plan B, les humains s’ils veulent vivre doivent être solidaires.

Un appel de soutien de Guy Auzolles à la liste « Romainville à vivre » !



Je soutiens la liste « Romainville à vivre » aux élections municipales de Mars 2020, conduite par Vincent Pruvost avec Sofia Dauvergne, qui ont fait preuve de leur compétence et de leur dévouement dans la vie associative et au Conseil municipal.

Parce que notre ville a besoin de retrouver cet esprit de solidarité, de fraternité entre ses habitants, lequel a profondément marqué son histoire.

Parce que Romainville a besoin de retrouver des valeurs de gauche, d’une gauche véritable, afin de répondre aux besoins sociaux et aux aspirations de nos concitoyen-ennes.

Parce qu’aujourd’hui, plus que jamais, notre commune doit s’engager dans une politique de défense de notre environnement, respectueuse de la nature et des hommes.

J’ai confiance dans une équipe, composée de militants aguerris et de femmes et d’hommes, simples citoyens, attachés à leur commune, pour accomplir ces importantes missions au service des Romainvillois.

Guy AUZOLLES

lundi 24 février 2020

Soutien de Nathalie Dissane-Renard à la liste Romainville à vivre !


Je soutiens la liste « Romainville à vivre » menée par Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne car je pense que c’est la liste qui rassemble des hommes et des femmes de convictions sincères et honnêtes, mais aussi des hommes et des femmes ayant une volonté de justice sociale et environnementale.

Romainville, c’est la ville de mes plus beaux souvenirs : la rencontre de mes parents, mon grand-père René LAVOIR, diffuseur de l’Humanité et de la Voie de l’Est, mon enfance chez mes grands-parents maternels dans le quartier des Ormes, mon père Henri DISSANE qui siégera au Conseil municipal de 1965 à 1971.
Romainville c’est la ville où j’ai vécu et où j’ai commencé à fonder ma famille à la cité Cachin.

Mais Romainville a bien changé aujourd’hui, je ne reconnais plus aucun quartier, cette ville est livrée aux promoteurs sans modération ! Il est grand temps que cette ville retrouve une meilleure qualité de vie et une solidarité, c’est ce que souhaite du fond du cœur.


Nathalie DISSANE – RENARD

« Charnière », l’éditorial de Sébastien Crépel dans l’Humanité de ce jour !



On n’ose pas dire : « c’était écrit », car on veut croire encore à la possibilité que  l’exécutif ne se mêle pas des affaires du Parlement et laisse le débat aller à son rythme au bout de l’examen de la réforme des retraites. Mais quand même, comment ne pas voir la cohérence entre la menace de couper court à la discussion des députés et le sens profond du projet en cours, lequel vise à soustraire du débat public les décisions concernant les retraites – niveau des pensions et âge de départ – grâce au passage à un système à points ?

Toute réforme des retraites comporte un risque politique important, surtout si elle projette une dégradation des droits. Qui dit recul de l’âge de départ ou baisse prévisible des pensions, dit conflit social et opposition déterminée au Parlement. Et tout cela pour des effets à retardement. Le temps que les réformes d’appliquent, souvent sur plusieurs générations, tout est déjà à refaire, car la situation démographique et budgétaire a changé…Et le débat repart pour un tour.

C’est avec ces péripéties démocratiques, assimilées à des perturbations, que propose d’en finir la réforme « systémique » d’Emmanuel Macron. Celle-ci repose sur deux piliers complémentaires. D’un côté, la destruction des repères collectifs, chacun étant renvoyé à un compte individuel en points, sans plus aucune référence à une durée d’assurance ou une définition du taux plein commune à tous les salariés, rendant tout mouvement collectif revendicatif plus difficile. De l’autre côté, le débat public sur le réglage des paramètres, comme la valeur du point et la hauteur de « l’âge d’équilibre » - assimilable à une réforme permanente – est réduit à sa plus simple expression, corseté par une « règle d’or » budgétaire qui interdit tout déficit. On voit bien le bénéfice pour la marge de manœuvre des gouvernants, agrandie à mesure que se réduit le champ de la démocratie. La tentation du 49-3 apparaît comme la charnière de ce projet : à la fois aboutissement de la méthode autoritaire ayant présidé à l’élaboration de la réforme, et pierre fondatrice de ce nouveau système qui met hors-jeu la délibération publique.

dimanche 23 février 2020

Elections municipales : Déclaration de Brigitte MORANNE, candidate sur la liste " Romainville à vivre "

Je suis candidate sur la liste «  Romainville à vivre»   conduite par Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne. J’ai bientôt 57 ans, je suis Romainvilloise depuis 56 ans. Je vis à la Cité Oradour. Je suis mariée, j’ai 2 enfants et 2 petites filles. Je suis cadre de Santé à l’hôpital André Grégoire, syndicaliste et représentante du personnel. Depuis sa création en 2012, je milite au sein du comité de défense de mon établissement. Je considère que l’hôpital public est le bien des habitants. Son avenir ne doit pas être seulement l’affaire des tutelles, des directions et des professionnels mais aussi celle des élus locaux et de la population. L’investissement des usagers dans ce comité a été et est primordial face aux réformes destructrices de l’hôpital public.

Je suis communiste, je porte des valeurs de solidarité, de justice sociale et d’égalité femme-homme dans la vie et au travail. Je suis très attachée aux services publics de proximité, ils sont le garant de l’accès aux droits, du bien vivre et la réponse aux défis écologiques. 

Depuis 30 ans, les politiques libérales menacent les services publics locaux et c’est bien les couches populaires et moyennes qui en paient l’addition.
Depuis 2014, je suis élue d’opposition au conseil municipal. Je siège au sein du groupe «  Romainville –Ensemble »,  présidé par Sofia Dauvergne. Pendant 6 années, au sein de notre groupe, nous avons su travailler ensemble, respecter nos engagements et nos valeurs communes, ayant toujours comme objectif l’intérêt des habitants de notre ville.

Gérer une ville, c’est faire des choix politiques, mais au conseil municipal de Romainville, le débat contradictoire, l’échange des idées, faire des propositions, en somme faire de la politique au sens noble du terme n’a jamais eu sa place. On voudrait nous faire croire que tout peut se gérer localement, que les choix du gouvernement n’auraient pas de conséquences sur les finances des collectivités territoriales et la vie de leurs habitants. 

Certains membres de la majorité municipale actuelle et candidats sur la liste « Romainville-unie » voudraient se dédouaner des choix faits sur la ville depuis 20 ans. Pourtant en 6 ans, je ne les ai jamais vus s’opposer à une seule décision de notre maire. Ils ont accompagné et décidé la sur-densification, la rationalisation des effectifs du personnel communal, la destruction massive de logements sociaux, l’absence de démocratie locale et de non concertation avec les habitants. Et pire encore, aujourd’hui, ils font le choix de se rassembler avec des candidats « en marche » sans en annoncer la couleur. Les habitants de Romainville ont besoin d’autres choix que les choix destructeurs du gouvernement « Macron ».

Alors, aux élections municipales du 15 et 22 mars 2020, c’est en toute responsabilité que nous avons décidé d’élargir le rassemblement à Gauche avec la liste « Romainville à vivre ». Une liste citoyenne et écologiste qui n’avance pas masquée et qui affiche ses logos.

vendredi 21 février 2020

Un message de Fernande BARBIN



J’ai souhaité être candidate sur la liste, que conduit, Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne. Cela fait 50 ans que je réside à la cité Marcel  Cachin ou j'ai exercé la profession d’assistante maternelle. Cette activité enrichissante m’a permis  d’élever mes trois enfants. Je suis membre du PCF depuis 1978. Cependant mon activité militante s’est développée dans les années 1990. Je m’y suis beaucoup totalement investie. Je me suis enrichie dans les rapports avec les locataires, que ce soient dans les assemblées publiques ou à l’occasion de la vente du muguet chaque 1er mai. 

Pour moi vivre dans la cité Marcel Cachin, c’était de la solidarité, de l’échange et du partage. L’activité que j’ai exercée auprès des enfants me conduit forcément à mettre l’accent sur les efforts que devra déployer la prochaine majorité municipale pour l’accueil de la petite enfance, très déficitaire dans notre ville. C’est la raison pour laquelle j’invite les Romainvilloises et les Romainvillois à voter les 15 et 22 mars prochain pour la liste sur laquelle je suis heureuse de figurer, pour la liste « Romainville à vivre ». C’est l’avenir de notre commune qui est en jeu. Amicalement

Fernande BARBIN


Romainville livrée aux promoteurs : " À chacun d'assumer ses responsabilités " !



Nous venons de prendre connaissance d’une réponse faite au journal Le Monde, par Monsieur Philippe GUGLIELMI, dans laquelle ce dernier précise sa vision en matière d’urbanisme. Nous partageons son point de vue lorsqu’il déclare que « Romainville a subi une forte pression foncière qui bouscule ses équilibres ». 
Nous le savons d’autant mieux, que les élus du groupe Romainville-Ensemble n’ont cessé de s’opposer aux multiples projets qui ont abouti à une densification, dépassant l’entendement. 

Il nous dit encore : « Si l’intensification de nos villes me paraît nécessaire pour limiter l’étalement urbain et loger les habitants de la métropole à proximité des transports, elle doit se faire à un rythme maîtrisé, dans des proportions raisonnables et avec des équipements publics en nombre suffisant. Tout n’a pas été fait au cours de la mandature qui s’achève. J’avais exprimé publiquement dès janvier 2014 des désaccords quant à certains choix d’urbanisme qui venaient entacher un bilan global par ailleurs positif. Mes réserves n’ont pas été entendues et ont contribué à mon départ de mon poste de premier maire-adjoint en juillet 2017 ». 

Nous croyons nécessaire de nous en tenir aux faits, car aujourd’hui malheureusement le mal est fait.  Le bilan : 15 modifications du PLU, pour favoriser les promoteurs immobiliers qui ont dicté leur loi ces quinze dernières années. Combien de biens appartenant à la ville et à Romainville Habitat leur ont-ils été cédés, dans des conditions souvent bien avantageuses ? Nombre de réserves foncières, préservées au fil du temps, pour la réalisation d’équipements publics ont été sacrifiées pour la réalisation de projets démentiels. 

À ce propos, on évoque, dans cette réponse au Monde « les équipements publics en nombre suffisant ». Sur quels espaces, sur quels terrains à bâtir ? Tout ou presque a été vendu. Nous mettons quiconque, au défi de trouver un seul m2 de terrain dans le quartier des Grands-Champs pour y réaliser une école maternelle pourtant devenue indispensable. 

Cette fuite en avant n’a-t-elle pas été mise en œuvre par l’actuelle majorité municipale, soutenue jusqu’au bout, par nombre de candidat-e-s qui se retrouvent sur la liste « Romainville Unie » ? Et puis, afin que chacune et chacun puisse se faire son opinion, nous reproduisons, in-extenso, la déclaration de Monsieur GUGLIELMI, lors de sa démission :
« Par lettre recommandée datée du 29 juin 2017, j'ai adressé à Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis, à Madame le Maire de Romainville ainsi qu’à Monsieur le Président d’Est Ensemble ma démission de premier maire-adjoint et de vice-président du conseil territorial Est Ensemble, ainsi que de conseiller municipal de Romainville. Ma décision prend en compte la conjoncture politique nationale et la nécessité de renouvellement que je crois nécessaire pour notre pays.
Place aux jeunes en quelque sorte ! Comme le chantait Brassens dans «  Supplique pour être enterré sur la plage de Sète »…pastichant le poème de Paul Valéry. Je continuerai à soutenir mes chers camarades socialistes de la majorité municipale de Romainville avec le Maire Corinne VALLS et les autres composantes de cette majorité. J’exprime à toutes celles et tous ceux qui m’ont apporté leur soutien dans le cadre de mes mandats, ma reconnaissance et mon amitié sincère. Bonne chance à toutes et tous. »
Philippe GUGLIELMI

Voilà, voilà !


« Spirale infernale », l’éditorial de Sébastien Crépel dans l’Humanité de ce jour !



Au moment où le chef de l’État braque les projecteurs sur les dangers d’un « séparatisme islamiste » qui aurait fait sécession des lois de la République, l’attentat d’outre-Rhin nous rappelle qu’un autre péril monte aux portes de notre pays. Ce péril, selon toute probabilité responsable de neuf assassinats, mercredi soir en Allemagne, c’est celui de la haine raciste qui échauffe les esprits avant d’armer le bras de dangereux illuminés. Prenons garde que le virus du terrorisme d’extrême droite ne soit pas en train d’incuber chez nous aussi, dans les méandres de cerveaux excités par la dose de stigmatisation médiatique quotidienne de Français ou d’étrangers, musulmans de préférence.

Ce danger-là doit être combattu avec la même vigueur et la même détermination que l’intégrisme religieux, cette nourrice d’idéologie de mort. Ces deux menaces sont d’ailleurs plus semblables qu’il paraît. Chacune prospère sur le même terreau d’exploitation de la misère et de détournement des colères, dans lesquelles le « séparatisme » de l’État, qui s’est retiré de quartiers entiers transformés en déserts de services publics, porte sa part de responsabilité. L’un et l’autre poison ont leurs relais légaux bien installés dans la société, qui théorisent la haine de la différence et le culte de l’entre - soi, souvent sans autres liens qu’intellectuels avec des groupes ou des individus versant dans l’ultra - violence.

La lutte contre ces fléaux, pour être efficace, doit employer les mêmes moyens : viser les causes profondes pour prévenir les effets, stigmatiser les vrais coupables et non les populations, ne pas cautionner les discours extrémistes. Ce n’est pas la stratégie choisie par les autorités de notre pays. Si les actes terroristes islamistes ou racistes sont unanimement condamnés – y compris, d’ailleurs, par les semeurs de haine aux mains propres –, la tolérance, voire la banalisation, pour de basses raisons de calcul électoral, des thèses de l’extrême droite, est plus qu’une faute politique. Elle accroît les fractures au sein de la population et, ce faisant, favorise les « séparatismes » de tout poil que l’on prétend combattre. Il est urgent de stopper cette spirale infernale.

jeudi 20 février 2020

Bidouillages et entourloupes (Patrick Le Hyaric)


L’Assemblée nationale entame en séance plénière le débat sur le projet gouvernemental de destruction des retraites solidaires alors que les députés de la majorité ont éteint la commission spéciale mis en place à cet effet. Tout montre désormais que l’Assemblée nationale élue dans la foulée des élections présidentielles pour conforter le président n’est pas représentative de l’opinion majoritaire du pays. En effet, elle refuse d’entendre les critiques émises au sein même de l’hémicycle comme dans la rue et les usines.
67% de nos concitoyens demandent à pouvoir donner leur avis dans le cadre d’un référendum. Un acte démocratique de première importance consisterait à leur donner la parole après un débat documenté, argumenté. Les citoyens, les travailleurs, veulent savoir comment se passera la dernière partie de leur vie, de celle de leurs enfants et petits-enfants. Il s’agit ici d’une responsabilité de type anthropologique.  Nous sommes d’autant plus fondés à le réclamer une consultation populaire que jusque-là le pouvoir s’est beaucoup contredit. Il n’est pas exagéré de dire qu’il a beaucoup menti. Le gouvernement n’a jamais donné le mode de calcul de cette fameuse valeur du point. Surtout, il ne dit pas qu’il existera une valeur du point d’acquisition qui ne sera pas la même le jour de la liquidation de sa retraite.

Mais  voici qu’une nouvelle entourloupe encore plus spectaculaire est inventée. Elle consiste non plus à déterminer le niveau des pensions à partir de la moyenne des salaires, ce qui déjà faisait baisser le niveau des retraites, mais à inventer un nouvel indice qui n’existe donc pas encore : le revenu moyen d’activité par habitant. Pourtant, le 11 décembre dernier puis les semaines suivantes, le premier ministre avait certifié que le point de retraite serait indexé sur les salaires et disait en garantir le pouvoir d’achat. Déjà le gouvernement veut faire voter le parlement sur un texte qui comporte des blancs notamment sur les moyens de financement. Voici qu’il lui demande de légiférer sur un texte fondamental qui engage l’avenir des générations à venir sur un nouvel indicateur qu’il demande à l’Institut national de la statistique de bricoler dans l’urgence en contradiction totale avec les règles d’indépendance de cet organisme. Ce mode de calcul où on fait la moyenne des revenus de salariés précaires, des paysans et artisans, de tous les indépendants, des salariés de la fonction publique aboutit à réduire le niveau de toutes les pensions.
A cette inavouable opération, s’en ajoutent une autre : un amendement des macronistes indique que tous les revenus d’activité seraient pris en compte …. à l’exception de ceux du capital et de l’épargne.  Le projet caché est donc bien de réduire sans cesse la part des dépenses publiques consacrée aux retraites.
Dans un tel contexte, il conviendrait que les médias qui sonne l’hallali contre les groupes d’opposition au parlement leur enjoignant de cesser de bloquer l’adoption de la loi aient la pudeur d’informer totalement nos concitoyens et de cesser de s’immiscer dans un débat parlementaire dont les conséquences historiques pourraient être dramatiques. Compte tenu de l’enjeu, les parlementaires de gauche ont raison de tout faire pour stopper le saccage en préparation des retraites solidaires par répartition. Ils sont le point d’appui de la majorité de nos concitoyens qui refusent ce néfaste projet. Le gouvernement n’a d’autre moyen de s’en sortir honorablement que de soumettre son texte à référendum. Que le peuple tranche !

« Art brute », le billet de Maurice Ulrich !



C’est le propre des grands artistes, inspirer des suiveurs. On doutait un peu à vrai dire du grand talent du désormais célèbre Piotr Pavlenski et de la qualité de ses œuvres majeures. Mais il faut le reconnaître, sa diffusion de la vidéo de Benjamin Griveaux dans ses activités intimes, assumée comme un geste artistique et politique, a suscité des vocations, dont celle, hier matin sur France Inter, de Christophe Castaner. 

Se disant étonné de certains propos d’Olivier Faure, le patron du PS, qui avait évoqué une « légèreté » de l’ancien candidat à la mairie de Paris, le ministre de l’Intérieur n’y est pas allé par quatre chemins. « J’ai été surpris d’entendre Olivier Faure, que je connais bien et que j’ai accompagné dans ses divorces et ses séparations, j’ai été étonné de ses leçons de morale. » 

De l’art brut à l’art de brute. Voilà donc de nouveaux champs du possible, ouverts non seulement aux activistes, mais à tout un chacun par un des membres les plus en vue du gouvernement. Les lettres anonymes sont les bienvenues.

« Séparatisme », l’éditorial de Christophe Deroubaix dans l’Humanité de ce jour !



On ne fera pas l’injure au cerveau tellement brillant d’Emmanuel Macron de dysfonctionner, de manier des concepts fumeux dans des moments de bouffée délirante. Non, le chef de l’État sait ce qu’il dit, connaît le poids des mots. On jugera donc avec la plus grande sévérité sa sortie intempestive sur un supposé « séparatisme islamiste ».

Il ne faut pas être sorti de « la botte » de l’ENA pour comprendre le sens de cette nouvelle « séquence politique ». Le plus médiocre aspirant stratège saisirait le but de la manœuvre : étouffer la colère sociale – qu’elle s’exprime par le mouvement des gilets jaunes ou par la mobilisation contre la réforme des retraites – sous un tapis identitaire, parler à l’oreille de l’électorat de droite devenu le centre de gravité du bloc électoral macroniste. Il y a quelques mois, Emmanuel Macron dissertait sur le « communautarisme » et la « crise identitaire » dans Valeurs actuelles. En allant alerter – au cœur d’un quartier populaire où il a été fraîchement accueilli, au demeurant – sur le « séparatisme », il a agrégé des éléments de réalité pour en faire un phénomène massif et homogène, une menace quasi existentielle.

Il est un fait que, dans certains quartiers des islamistes tentent de combler un vide de leurs rêves théocratiques. Ce vide, c’est celui laissé par les « promesses non tenues de la République », comme le pointe justement une formule présidentielle. C’est la République qui a fait sécession de ces lieux, abandonnant ces habitants à la relégation sociale et spatiale. C’est à elle d’honorer la promesse d’égalité.

« Quand les idées s’emparent des masses, elles deviennent des forces matérielles », disait Marx. Les mauvaises idées aussi, malheureusement. On ne saurait trop mettre en garde contre les forces que le Président de la République déchaîne en adoptant, donc en validant la rhétorique de la droite extrême et de l’extrême droite. On ne joue pas les valeurs de la République aux dés de la tactique politique.

mercredi 19 février 2020

« Mal incalculable », le billet de Gérard Streiff !


Sur une pleine page du quotidien, l’enquête s’étale et le constat est implacable : la finance a pris le pouvoir dans l’économie. Et les conséquences sont évidentes : risque systémique (voir 2008), l’activité de spéculer l’emporte sur celle d’entreprendre, l’obsession de la rentabilité élevée à court terme domine tout, les entreprises ne peuvent “normalement” répondre à cette exigence à moins de licencier et délocaliser, on est en train de faire “un mal incalculable” au marché, il faut sauver le capitalisme des capitalistes.
Où trouve-t-on ce pamphlet ? Ce jour (18/2) dans Le Figaro. Alors, que faire, comme disait l’autre ? “La solution passe-t-elle nécessairement par une contre-révolution antilibérale ? Pas nécessairement. “Point final de l’article. On imagine ici la perplexité du lecteur du Figaro à qui l’on vient de dire : c’est le boxon et y a pas de solution.

Gérard Streiff


« À l’ouest », le billet de Maurice Ulrich !



Fortement inspiré par cette profonde idée attribuée à Alphonse Allais qui proposait de « construire des villes à la campagne où est l’air pur » Benjamin Griveaux avait eu ce formidable projet auquel ne peut être comparé que le déplacement en Égypte, du temple de Ramsès II pour permette la réalisation du barrage d’Assouan : déménager la gare de l’Est en banlieue. 

Bon, lui c’était pour faire barrage à Anne Hidalgo. On ne pouvait sous-estimer la capacité de la Macronie, faute de déplacer les montagnes, à déplacer les problèmes. Les inégalités, le logement social…non, la gare de l’Est. C’est fini. On prête à Agnès Buzyn l’intention d’enlever du programme de son pharaonique prédécesseur « des trucs qui ne collent pas ». 

On connaît la formule d’un homme politique habitué des volte-face, « ce n’est pas une girouette qui tourne, c’est le vent ». On n’y va pas, puis on y va, on enlève la gare de l’Est, on remet la gare de l’Est. En fait, à Paris, la Macronie est plutôt à l’ouest.

« Orwellien », l’éditorial de Cathy Dos Santos dans l’Humanité de ce jour !



Julian Assange est en danger. Traqué, confiné à l’isolement, espionné par la CIA, l’arbitraire qui frappe le journaliste australien ne connaît pas de fin. Le 24 février, la persécution politique dont il est victime pourrait se solder par une honteuse extradition aux États-Unis, où il serait jugé par la « cour d’espionnage ». Il encourt une peine de 175 ans de prison.

Il n’est ni un espion ni un malfrat. Il ne s’est rendu coupable d’aucune atrocité, malgré les efforts déployés par Washington, Stockholm et Londres pour faire croire le contraire. Alors, que reproche – t – on au fondateur de WikiLeaks ? Son « service de renseignements du peuple » a diffusé des informations d’État secrètes, dévoilant au grand jour les exactions de l’armée étas-unienne  en Irak et en Afghanistan, les paradis fiscaux, le fric détourné par des dictateurs. Quant aux milliers de câbles diplomatiques mis en ligne, ils ont donné la mesure du système orwellien d’écoute de l’administration américaine…

« Assange a indiqué que les pays ne sont plus aujourd’hui intéressés par la confidentialité légitime mais par la suppression d’informations importantes sur la corruption et les crimes », observe Nils Melzer, rapporteur spécial de l’ONU sur la torture. Est-ce là un crime ? Les poursuites judiciaires engagées hier en Suède, et aujourd’hui en Grande-Bretagne, participent de la conspiration transfrontalière visant à salir Julian Assange. À travers lui, il s’agit de mettre au pas les journalistes qui oseraient révéler les sombres affaires des puissants. Le sort de notre confrère est étroitement lié à la liberté d’informer.

L’Humanité participe de l’élan international qui refuse son extradition ; nous exigeons sa libération. C’est une question d’intérêt général. Les citoyens ont droit à des informations exactes et étendues sur les agissements des États, des gouvernements et des puissances financières. C’est un levier majeur de la démocratie. Face au silence complice, les autorités françaises doivent offrir leur protection à Julian Assange, aujourd’hui voué à une mort certaine si nous n’agissons pas.

mardi 18 février 2020

Municipales : " Un appel du docteur Alain Herrero "



Je salue le rassemblement des forces de Gauche en vue des élections municipales et je soutiens la liste menée par Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne. Les compétences communales sont importantes dans les domaines de l’action sociale, de l’habitat, de l’urbanisation, des écoles maternelles et élémentaires, de la vie associative sportive et culturelle, de la voirie, de la circulation et de notre environnement. Par conséquent ce scrutin sera décisif. Il déterminera la politique de la ville pendant six ans, ce qui modifiera notre cadre et nos conditions de vie.

Le projet municipal, élaboré par des citoyens et les forces de gauche romainvilloises autour de Vincent Pruvost et Sofia Dauvergne, n’est pas fait simplement de beaux mots. Il est réalisable, ambitieux, fort, fidèle à notre histoire. Il incarne nos véritables valeurs de gauche, dans l’intérêt de la population et fait de la justice sociale un principe. Il redonne un sens et de l’espoir à la vie associative, il encourage la solidarité et la démocratie participative. Il est conforme aux valeurs d’humanisme que j’ai toujours prônées.                

Méfions-nous de ceux qui défendent les idées réactionnaires de droite, méfions-nous de ces opportunistes qui ne consultent que leur propre intérêt, méfions-nous de ceux qui n’ont fait que de changer de famille politique uniquement pour accéder au pouvoir, méfions-nous de ceux qui défendent et qui représentent la politique du président Macron « président des riches » d’après l’Observatoire français des conjonctures économiques.      

Pour nous représenter et mener à bien notre  projet municipal nous avons besoin d’hommes et de femmes aux convictions sincères, résolus, actifs, ayant une honnêteté reconnue, ne reculant jamais devant les difficultés, à l’écoute de la population, respectueux de notre voix, de nos idées, de notre volonté de décider de notre avenir sans jamais trahir. Vincent Pruvost et son équipe ont toutes ces qualités requises et inspirent toute ma confiance pour être nos mandataires. Pour cela je voterai et appelle à voter pour la liste de Vincent Pruvost .                   

Docteur Alain Herrero.


« Une messe », le billet de Maurice Ulrich !



Ils se voyaient errant comme des ombres dans les rues de Paris avec des tracts sans nom. Agnès Buzyn vint et, plus encore que les militants de LaREM, le Parisien y croit de nouveau. « La nouvelle candidate, écrit l’éditorialiste Stéphane Albouy, est une habituée de tempêtes »… « Buzyn relance le match », titre le journal, qui trace d’elle un portait illuminé par la foi. 

« C’est celle qui, dès son arrivée, a réussi le tour de force de passer à onze le nombre de vaccins obligatoires, ou encore de dérembourser l’homéopathie »…Elle a également « géré deux canicules de main de maître », et, comme le dit son successeur, cité par le journal, « tous ses dossiers, elle les a menés avec talent ». Elle devrait marcher sur l’eau. 

Sinon, on compte 4000 lits d’hôpital en moins, les hospitaliers tiennent la rue depuis des mois avec 1000 chefs de service démissionnaires et la pétition pour la défense de l’hôpital public en est à 800 000 signatures. Pour le Parisien, semble-t-il, Paris vaut bien une messe.

« La bataille », l’éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin dans l’Humanité de ce jour !



Les députés communistes, insoumis et socialistes ont lancé le combat contre la réforme des retraites de manière spectaculaire, déterminés à actionner tous les leviers législatifs possibles et imaginables...  

La monumentale bataille parlementaire, qui a donc débuté, n’a rien de symbolique. Avec les moyens dont ils disposent, les députés communistes, insoumis et socialistes ont lancé le combat de manière spectaculaire, déterminés à actionner tous les leviers législatifs possibles et imaginables, avec un double but à l’esprit, comme ferment du moment historique. Primo: ne jamais perdre de vue les questions de fond de cette maudite réforme des retraites. Secundo: poursuivre le marathon social jusqu’au Palais Bourbon, en y faisant pénétrer la volonté du peuple. Face à une loi si fondamentale et scélérate qu’elle menace de modifier en profondeur la vie et l’après-vie professionnelle des futures générations, ces députés sont partis à l’assaut d’une forteresse en apparence imprenable… afin que les intérêts populaires cruciaux ne restent pas à la porte de la représentation nationale. Avec honneur et responsabilité, ils appuient, à leur manière, le mouvement social en cours. Car répétons-le: rien n’est fini!

En tentant d’imposer en force un projet que plus personne ne souhaite vraiment, pas même le Conseil d’Etat, et en menaçant de bouleverser les équilibres de la société en déchirant notre modèle social, l’exécutif continue de braquer le pays tout entier et aggrave la défiance à l’encontre d’une démocratie organisée comme représentative du seul pouvoir! Raison pour laquelle les députés de gauche ont réclamé une motion référendaire. Quand 61% des citoyens refusent toujours la destruction du système de retraite solidaire, quand 67% d’entre eux se déclarent favorables à l’organisation d’un référendum, comment ne pas les écouter, sinon humilier un peu plus cette France du refus qui se mobilise depuis plus de trois mois? L’heure est grave. Hier, le nouveau ministre Olivier Véran a osé rendre hommage aux «pères fondateurs de la Sécurité sociale», lui qui voulait supprimer les mots «sécurité sociale» de la Constitution, l’été dernier! Ces odieux-là ne veulent pas d’une vraie délibération collective. Ils en ont peur. Rien ne dit pourtant que leur loi n’aura pas le même destin que le CPE…

lundi 17 février 2020

« Rien à b…, le billet de Maurice Ulrich !



C’est au nom de la défense de sa « liberté démocratique » contre le pourrissement de la vie publique que Philippe Val, dont on préfère oublier qu’il fut un temps aux commandes de Charlie Hebdo, déversait hier le contenu de sa poubelle dans une tribune du Journal du dimanche. Ainsi Piotr Pavlenski est « proche des gilets jaunes », et donc, comprend-on, les gilets jaunes sont peut-être dans le coup, avec les Russes probablement. 

Mais surtout, méfions –nous en matière de sexualité des fantasmes de pureté car « les deux leaders dont on est à peu près sûrs qu’ils ne pratiquaient pas le coït sont Robespierre, qui instaura la terreur, fit guillotiner ses amis et la quasi-totalité des intellectuels de son temps, et Hitler »…

Pas mal comme tas d’immondices amalgamant un activiste russe ravagé, les gilets jaunes, la Révolution française et l’inventeur de la solution finale, responsable d’une guerre mondiale avec cinquante millions de morts…Mais dans sa pureté démocratique, visiblement, Philippe Val n’en a rien à branler.

« Dangereuse spirale », l’éditorial de Patrick Le Hyaric dans l’Humanité de ce jour !



L’atteinte à la vie privée dont est victime Benjamin Griveaux est une grave remise en cause des droits humains. Elle doit être condamnée et sanctionnée sans appel. Elle s’inscrit et vient couronner un système que nous ne cessons de dénoncer dans ces colonnes. Celui qui conduit des responsables politiques à n’avoir en guise de propositions que leur exposition, avec conjoints et enfants, dans de grands magazines en papier glacé ou des émissions de télévision. Les égouts du Net en sont le prolongement moderne et plus violent.

Ce n’est donc pas simplement une détestable vidéo, violant l’intime, qui provoque l’affaissement démocratique, mais un système global de postures, de simplismes et d’égo démesurés remplaçant la délibération publique. Dès lors que l’on fait croire qu’il n’y a plus que des choix « techniques » et aucune alternative progressiste, l’accent est mis sur des choix de personnes, leur image et la capacité à fabriquer le bon mot qui fera parler. La gloire, aussi fulgurante que la souffrance médiatique, ne pourra jamais nous faire oublier toutes celles et ceux – anonymisés – qui se demandent comment payer le loyer, la quittance d’électricité ou remplir le frigo pour les enfants.

Rien ne saurait atténuer la condamnation de ce qui arrive. Qu’on nous permette simplement de rappeler que la victime d’aujourd’hui n’a pas été économe en mépris vis-à-vis de ceux qui « fument des clopes et roulent au diesel », sans parler de cette farfelue proposition de créer une « Central Park » pour faire parler de lui. À force de remplacer la délibération citoyenne, la confrontation par le « récit », la « narration de soi », en lieu et place du débat, on abaisse et on assèche la démocratie, la politique.

Cette campagne des élections municipales devrait être l’objet de débats contradictoires sur des projets, sur les meilleurs moyens de répondre aux souhaits des habitants, sur des priorités d’investissements, sur les rapports avec l’État. Rien de tel n’est organisé. Prévaut le modèle des jeux télévisés : le citoyen devenu public est sommé d’applaudir, de huer ou de verser sa larme. Jusqu’où ira-t-on ainsi ? Doit-on accepter plus longtemps que les vagues montantes des transgressions numériques imposent leur loi jusqu’à la nausée, ouvrant les béances d’une sorte de post-politique du pire ? Une authentique démocratie citoyenne doit reprendre le dessus. Cela pourrait commencer par écouter le puissant rejet populaire de la contre-réforme des retraites et consulter les citoyens.

dimanche 16 février 2020

Municipales à Romainville : « On aura tout vu !



Décidément, « avancer masqués » est dans l’air du temps. Il y a quelques semaines, Nous avons eu connaissance de la présence d’une liste intitulée « Un nouvel élan populaire ». Aucun sigle, aucune référence à une formation politique. Oui mais…, avertis que nous sommes de la vie politique dans notre ville, nous nous sommes rapidement rendu compte que ses initiateurs n’étaient autres que les élus du groupe « les Républicains, l’UDI et le Modem », dont nous retrouvons chaque mois « la tribune » dans le magazine municipal. Est-ce si difficile d’assumer qu’on est de droite ? 

Mais l’enfumage ne s’arrête pas là. Nous venons d’apprendre que le « Forum de Romainville » venait de rejoindre cette liste de droite. Cependant, à moins que notre mémoire nous fasse défaut, ce fameux « Forum » ne se trouvait-il pas dans la majorité municipale ? Oui, mais c’est bien sûr ! Le plus risible dans l’histoire c’est que ces élus de droite dénoncent vertement « la bétonisation, les finances de la ville, la protection de l’environnement, la semaine de quatre jours pour les écoliers, et tenez-vous bien, la place du sport…ET DE LA SANTÉ »…Sauf que c’est la représentante du Forum de Romainville qui avait précisément en charge la « santé » pour l’équipe de la majorité municipale. Cette même personne a également tout voté, la bétonisation, tous les budgets municipaux, la semaine de 4 jours, etc. 

Il est temps d’en finir avec cet imbroglio, cet embrouillamini. Que les élus du groupe LR, UDI, Modem assument, que du même coup ils portent le bilan de la majorité sortante, avec la présence du « Forum » dans leur attelage. La clarté et la transparence à laquelle ont légitimement droit nos concitoyens, se trouve du côté de la liste « Romainville à vivre »


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