13 mars 2010 : " Disparition de Jean Ferrat. Il nous manque " !
Ses
chansons et les sons de sa voix résonnent encore dans tant de mémoires. Jean
Ferrat est de ceux qui façonnent cette histoire qu’on écrit en actes et en
chansons, et qui appartiennent autant au présent qu’à l’avenir. De ceux qui,
dans une errance permanente traversée de doutes, de crise et de révoltes,
expriment des vérités déchirantes. Il a chanté toute la noblesse du peuple,
porté par une voix grave, envoûtante, au
timbre chaud comme le désir. Ah, qu’il
était fier ce peuple quand il entendait,
et entend encore « Ma France » résonner dans tout le pays, car
c’était la sienne qu’enfin on osait chanter avec tant de force et de talent, ou
quand il frissonnait aux accents pleins d’espoir de « Potemkine ». Sa
voix interprétant ses chansons d’espoirs, de luttes, d’amitiés et d’amours
accompagnent toujours et encore longtemps nos aspirations en un monde meilleur.
Comme il le chante si bien
« Au nom de l'idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd'hui
C'est un autre avenir qu'il faut qu'on réinvente
Sans idole ou modèle, pas à pas, humblement
Sans vérité tracée, sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d'un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts en grand sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la Terre et du Ciel ».
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd'hui
C'est un autre avenir qu'il faut qu'on réinvente
Sans idole ou modèle, pas à pas, humblement
Sans vérité tracée, sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d'un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts en grand sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la Terre et du Ciel ».
Soyez le premier à commenter !
Enregistrer un commentaire