LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

jeudi 14 juillet 2016

Le Grand Paris Express: " la spéculation foncière va bon train, comme à Romainville ?

Nous publions cet article paru dans l'Humanité du mercredi 13 juillet. Il nous fait part des nombreux élus lançant de grands projets urbains avec un risque non négligeable : faire monter les prix du foncier et de l'immobilier. On y évoque ce Maire vendant une partie de la place de la gare, jusqu'ici publique, pour y faire de l'accession à la propriété. "Un eldorado pour les promoteurs". "créer du logement mais surtout de transformer l'image de la ville et la rendre plus attractive". Traduction : "d"arrêter de faire du logement social pour embourgeoiser sa ville et changer la population". On y lit encore que dans une autre ville, la modification du Plan Local d'Urbanisme par la municipalité, des agents immobiliers ratissent les zones pavillonnaires pour les informer qu'ils sont "mandatés par les promoteurs pour identifier les opportunités de vente". N'est-ce pas ce que nous connaissons à Romainville avec la vente aux promoteurs de nombreuses propriétés communales, les multiples opérations immobilières qui envahissent le paysage, les nombreux propriétaires qui reçoivent la visite des promoteurs pour acheter leurs biens ?


De vastes projets urbains se préparent autour des gares du Grand Paris Express. Un chantier colossal qui pourrait ne pas profiter à tous. Si certaines collectivités encadrent le marché, d’autres le laissent faire. Au risque d’une explosion des prix qui repoussera plus loin les familles modestes. Enquête.
Le « kilomètre 1 » du Grand Paris Express a été lancé en grande pompe, le 4 juin dernier, à Clamart (Hauts-de-Seine). Avec ballet de tractopelles, valse d’élus et… Camélia Jordana. Deux tunneliers vont plonger dans le sous-sol de cette ville des Hauts-de-Seine pour creuser une partie de cette infrastructure de transport, présentée comme le « chantier du siècle ». 200 km répartis sur quatre nouvelles lignes. 22 milliards d’investissement. 10 000 à 15 000 emplois directs par an pour bâtir « le métro le plus digital du monde ». Et en surface aussi, cela va s’agiter. De nombreux élus en profitent pour lancer de grands projets urbains autour des 68 nouvelles gares programmées, avec un risque non négligeable : faire monter les prix du foncier et de l’immobilier.

Une parodie de Paris, à la sauce Disney et couleur guimauve

C’est le cas à Clamart, où le maire UDI, Jean-Didier Berger, prévoit de bâtir, sur 2,5 hectares, des immeubles néo-haussmanniens avec mansardes, fer forgé, crépi rose, balustrades et toit en zinc. Une parodie de Paris, à la sauce Disney et couleur guimauve. « Surtout, le maire va vendre aux promoteurs une partie de la place de la gare, jusqu’ici publique, pour qu’ils fassent de l’accession à la propriété », dénonce Gérard Aubineau, élu PCF au conseil municipal. « C’est un eldorado pour les promoteurs », préviennent aussi les élus de l’association Clamart citoyenne (PG, Ensemble, EELV). Jeune professionnel de l’immobilier, le maire de droite, lui, assume. L’arrivée prochaine du Grand Paris Express doit être l’occasion, explique-t-il sur son blog, de « créer du logement mais surtout de transformer l’image de la ville et la rendre beaucoup plus attractive ». Traduction : d’« arrêter de ne faire que du logement social ».
L’édile de droite n’est pas le seul à faire une offrande aux promoteurs et à la gentrification. Au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), le maire (LR), Thierry Meignen, a lancé fin juin un projet délirant pour embourgeoiser sa ville et changer sa population.

Un « véritable Far West pour les promoteurs »

Un quartier de 720 logements serait créé à proximité d’une des deux futures gares programmées sur sa commune pour, dit-il, « attirer les Parisiens » et « ceux qui ne peuvent se loger dans la capitale ». À terme, près de 1 700 habitants pourraient emménager dans cet ensemble de 50 000 mètres carrés. Un « village dans la ville », ose le maire dans les colonnes du Parisien, avant de mettre en avant la faible proportion de HLM (6 %) et le « style ancien » de l’ensemble. « Nous avions prévu un projet à cet endroit, explique l’ancien maire PCF Didier Mignot, mais il était bien plus modeste (200 logements), et comprenait 30 % de logements sociaux. » Lui aussi déplore que sa ville soit devenue, depuis quelques mois, un « véritable Far West pour les promoteurs ». Résultat, depuis la modification du plan local d’urbanisme par la nouvelle municipalité, des agents immobiliers ratissent les zones pavillonnaires pour les informer qu’ils sont « mandatés par des promoteurs pour identifier les opportunités de vente » dans leur quartier. Lesdits promoteurs assurent vouloir « acquérir rapidement » dans cette zone, en « valorisant les biens différemment du marché résidentiel traditionnel ». En clair : vendez aux plus offrants, il y a de l’argent à se faire !
On se croirait dans le roman de Zola la Curée, qui voit Aristide Saccard monter à Paris pour tirer profit des travaux d’Haussmann. « Quand le premier réseau sera fini, alors commencera la grande danse », explique cet homme d’affaires véreux obsédé par « le flot montant de la spéculation ». La métropole parisienne du XXIe siècle sera-t-elle le Paris du second Empire ? Un espace, comme l’écrivit Zola, « haché à coup de sabre, les veines ouvertes, nourrissant cent mille terrassiers et maçons, traversé par d’admirables voies stratégiques qui mettront les forts au cœur des vieux quartiers » ? On pourrait le croire, ces derniers temps. Un jeune agent immobilier, rencontré il y a quelques semaines à Saint-Ouen, nous confiait qu’il avait acheté plusieurs appartements à Carrefour-Pleyel, à Saint-Denis, en raison du prolongement de la ligne 14 et de la construction annoncée d’une gare métropolitaine. Il attend tranquillement de récolter plusieurs fois la mise lorsque ce quartier deviendra le centre névralgique du Grand Paris.

Un film à la gloire du Grand Paris pour séduire les investisseurs

Et puis, il y a eu l’affaire, l’an dernier, des anciens studios de la SFP. Un marchand de biens a racheté ce haut lieu du cinéma et de la télévision trois fois plus cher que le prix du marché. Adossé à des investisseurs brésiliens, il espérait faire une belle plus-value grâce à cet immense espace jouxtant la future gare de Bry-Villiers-Champigny, dans le Val-de-Marne. Une formidable mobilisation du milieu du cinéma et des élus locaux a empêché pour un bon moment que ces décors de film ne se transforment en juteuse opération immobilière. Qu’en sera-t-il en 2022 ?
La construction des gares va accroître, à long terme, l’attractivité de leur quartier d’implantation, reconnaît Benoît Labat, directeur de la valorisation et du patrimoine à la Société du Grand Paris, structure publique chargée de bâtir les futures gares. Mais il nuance aussitôt : « Nous ne constatons pas d’emballement des prix des fonciers aux abords des futures gares. Bien au contraire. Les prix, en moyenne, ont plutôt baissé et le marché est atone, ce qui nous a permis d’acquérir des parcelles pour les futures gares sans trop de difficulté. » En moyenne, c’est vrai, les prix sont passés de 4 590 euros du m2 à 4 515 euros entre 2011 et 2014, analyse une note de conjecture de l’Observatoire régional du foncier (ORF), publiée fin 2015. À peine 9 quartiers, sur les 68 où s’arrêtera le supermétro, ont vu leurs prix augmenter par rapport au prix moyen du reste de leur commune. Mais c’était il y a deux ans… « Un nouveau réseau de transport n’entraîne pas automatiquement une hausse des valeurs foncières et immobilières », rappelle Martin Omhovère, chargé des études à l’ORF. Pour le chercheur, l’attractivité d’un quartier dépend d’énormément de paramètres : « La présence d’aménités, d’espaces verts, de services publics, la qualité du bâti, l’environnement ont parfois des effets plus importants que l’arrivée d’une nouvelle solution de transport… » Raison pour laquelle il ne se passera rien dans certains quartiers, prévient Vincent Renard, chercheur et spécialiste des questions foncières. « Le territoire francilien est très diversifié, et beaucoup de gares se trouvent dans des zones vides, sans activité, des lieux morts ! »
Un autre facteur va jouer aussi un rôle non négligeable : le temps. « Il faut attendre 2027 pour voir certaines gares achevées, explique Benoît Labat. Pour le grand public, comme pour les professionnels de l’immobilier, c’est très loin. Les mentalités ne changent qu’à partir du moment où les travaux démarrent réellement. » Tout va donc changer cet été. Outre le lancement officiel du chantier, la préfecture d’Île-de-France prévoit de diffuser un clip à la gloire des investissements du Grand Paris dans toutes les villes d’Île-de-France et auprès de toutes les ambassades étrangères. La hausse des prix risque donc d’être imminente. « Si les signes de reprise d’activité devaient se confirmer, la question de l’offre foncière mobilisable pour la construction se posera avec une acuité nouvelle », souligne d’ailleurs la note de conjecture de l’ORF.
Les pouvoirs publics, de leur côté, auraient dû profiter de ce grand projet pour mettre en place des outils puissants d’intervention publique, au niveau de la métropole, pour encadrer le marché foncier, souligne d’ailleurs Vincent Renard : « Des solutions existent, comme la dissociation du sol et du bâti (qui déconnecte le prix de l’immobilier du foncier, qui reste propriété publique – NDLR), les instruments législatifs aussi, mais il y a une espèce de passivité devant le principe même de la propriété publique des sols. » De même, si des ressources propres ont été allouées à la Société du Grand Paris pour construire le supermétro, celle-ci ne dispose que de peu de moyens pour mener des opérations d’aménagement et encadrer le marché immobilier. « La loi ne nous a pas donné de compétences pour cela, il revient aux communes, et aux intercommunalités franciliennes, à compter de 2017, de maîtriser leur territoire », constate Benoît Labat.

« Nous prenons très au sérieuxle risque de spéculation »

De fait, les collectivités ont des armes pour agir, et peuvent aussi s’appuyer sur l’établissement foncier d’Île-de-France pour réserver certains terrains et créer des logements abordables aux abords des gares. Mais certaines d’entre elles choisissent délibérément de laisser faire le marché, comme au Blanc-Mesnil. Elles sont soutenues par Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, qui a décidé d’arrêter de subventionner le logement social dans les villes qui en comptent déjà plus de 30 %, ce qui est le cas dans les villes de première couronne qui vont recevoir le Grand Paris Express. « Elle nous dit sans cesse qu’elle veut faire un “Grand Paris de l’innovation”. Mais l’innovation, ce serait une métropole qui résorbe les inégalités sociales et territoriales créées par le marché ! En Seine-Saint-Denis, nous avons obtenu des gares pour désenclaver de nombreux quartiers, comme à Clichy-Montfermeil, Aulnay ou Sevran-Beaudottes. Il ne faudrait pas que ce projet repousse encore plus loin les populations les plus modestes », plaide Didier Mignot, élu communiste à la région.
Située à deux stations de Clamart sur la future ligne 15 sud, la ville de Bagneux (Hauts-de-Seine) a signé, le 5 juillet, une nouvelle charte avec une trentaine de promoteurs et d’opérateurs de la construction. Le but ? Fixer un plafond moyen aux appartements vendus sur sa commune, à 4 150 euros le m2, dans un secteur situé autour des futures gares. Chaque promoteur devra proposer des formations aux futurs copropriétaires, financer des activités culturelles, respecter des exigences de qualité, avec des espaces partagés dans les immeubles, le rattachement à la géothermie, etc.

Même volontarisme du côté de Plaine Commune, qui regroupe neuf villes autour de Saint-Denis et d’Aubervilliers. « Nous prenons très au sérieux le risque de spéculation, mais nous utilisons tous les moyens possibles pour la maîtriser », explique son président, Patrick Braouezec. L’intercommunalité préempte un bien lorsque les prix de vente sont trop élevés. Elle a aussi créé une société d’économie mixte avec l’établissement foncier d’Île-de-France, la Foncière Commune, pour constituer des réserves foncières et anticiper les éventuelles hausses de prix. À l’œuvre depuis des années, cette politique produit des résultats : un programme neuf au pied de la station Front-Populaire (ligne 12), récemment inaugurée, sort de terre à 3 500 euros du m2. À Paris, à 300 mètres à peine, et sans métro à proximité, le prix monte à 8 000 euros… « Ce n’est pas un hasard, insiste Patrick Braouezec. C’est parce qu’il y a une volonté politique de Plaine Commune de lutter contre la spéculation foncière et immobilière que nous arrivons à de tels écarts. »

lundi 11 juillet 2016

Romainville : Quel avenir pour la halle couverte du marché ?



L’Association de Sauvegarde du Village de Romainville (ASVR) vient de faire appel à nos propositions. Il s'agit de l'avenir de la halle couverte du marché.



"IMAGINONS et PROPOSONS" !


A Romainville sur la place du 19 mars 1962, la halle couverte du marché  va prochainement disparaître pour permettre la construction de la phase 2 du projet immobilier "La place des Commerces". A l'automne 2016, le marché va s'installer dans les nouvelles constructions de la phase 1, de l'autre côté de l'avenue de Verdun.

La halle est composée d'une structure métallique légère classique, constituée d'arches élégantes en croisillons. Installée depuis 1922, elle n’est ni classée ni répertoriée à l'inventaire du patrimoine. En 1997, une "double peau métallique" est venue s'ajouter partiellement aux façades extérieures.

Il semblerait que la municipalité veuille démonter et stocker tout ou partie de cette structure, pour la réutiliser dans un ou plusieurs éventuels projets communaux à venir. Le service de l'urbanisme de Romainville est preneur d'idées car aujourd'hui il n'y a pas de projet spécifique pour cette structure en dehors d'une vague création de "kiosque".

Pour la sauvegarde de la mémoire historique et patrimoniale de notre commune, il nous semble important de donner une deuxième vie à cette singulière mais belle structure d'arches métalliques.

L'ASVR pense que la totalité de cette structure pourrait donner naissance à :
-   la création d'un espace culturel de loisir et de rencontre, un lieu ouvert à tous, à l'emplacement du château de Romainville voué à la démolition. Cet emplacement idéal et magnifique est situé dans "l'Ile de Loisirs de la corniche des Forts", propriété de la Région Ile de France.
-   la création d'espaces-ateliers dédiés aux artistes et artisans du plâtre. Toujours dans le cadre de l'aménagement de "l'Ile de Loisirs de la Corniche des Forts" nous aimerions voir l'utilisation des éléments de cette structure à l'arrière des 6 maisons d'ouvriers carriers, rue du bas-pays face au cimetière. Un diagnostique patrimonial favorable a été rendu par le CAUE 93 et L'ASVR défend la réhabilitation de ces 6 maisons de carriers auprès de la Région.

Et VOUS, quelles sont vos idées pour réhabiliter cette structure ?

Avec vos suggestions, nous établirons une liste de propositions citoyennes que nous soumettrons à la municipalité de Romainville, à la Région IDF, Est Ensemble , CAUE93 et aux Architectes des Bâtiments de France.
D'avance merci pour vos réponses.


L'ASVR

dimanche 3 juillet 2016

La démocratie absente de l'Assemblée municipale !




Brigitte Moranne et Stéphane Dupré, élu-e-s de Romainville Ensemble-Front de Gauche, ont déposé deux voeux  lors de la réunion du Conseil municipal du mercredi 22 juin. L'un pour demander le maintien de salle polyvalente à la maternelle Chaplin, et l'autre sur un moratoire sur les constructions et la mise en place d'un moratoire, relayant ainsi les préoccupations des enseignants et parents d'élèves ainsi que les différentes associations de riverains. Contre toute attente cette demande de présentation a été refusée par madame la Maire. Raison évoquée, ces voeux auraient été transmis trop tardivement. Manoeuvre dilatoire, car ce n'était pas le cas et en second lieu si le règlement intérieur consacre bien les articles 5 et 6 aux questions orales et écrites, il n'en est rien pour les voeux. D'ailleurs, les élu-e-s de Romainville Ensemble n'ont pas manqué de souligner qu'au Conseil municipal précédent la majorité municipale présenta un voeu le soir même sur la situation de l'hôpital intercommunal pour ne pas voter celui présenté par les élu-e-s de Romainville Ensemble. Nous portons donc à la connaissance de nos lectrices et lecteurs les deux voeux...qui sont restés pieux !

MAINTIEN DE LA SALLE POLYVALENTE DE L’ECOLE MATERNELLE CHARLIE CHAPLIN


Au mois de mai dernier, l’équipe enseignante et les parents d’élèves FCPE de l’école maternelle Charlie Chaplin, ont remis une lettre commune à tous les élus de notre conseil municipal.
Cette lettre faisait part du projet émis par la municipalité de supprimer la salle polyvalente, dite « salle verte » pour la transformer en une salle de classe et un dortoir attenant.

Parents et enseignants s’opposent à la suppression de la salle polyvalente qui a été conçue dès la création de l’école, la considérant comme le poumon de l’école et indispensable à la tenue de nombreuses activités essentielles à la vie de l’école : la motricité, la danse, les spectacles, les projections, la chorale, l’accueil périscolaire, la relaxation, les expositions, la kermesse, les conseils d’écoles et toutes autres réunions, la garderie, les activités périscolaires, etc.

Par ailleurs, cette salle sert de salle de confinement en cas d’événement extérieur majeur. Supprimer cette salle priverait l’école d’une salle de confinement pourtant obligatoire.
Cette salle polyvalente a une superficie de 75 m2, avec une paroi amovible pouvant s’ouvrir sur le préau qui peut voir sa superficie passer de 100m2 à 175m2. Or selon les normes établies, une école maternelle qui a entre 6 et 8 classes doit avoir un préau d’une superficie d’au moins 150m².

Pour les raisons pédagogiques, fonctionnelles et de sécurité qui viennent d’être évoquées, le conseil municipal de Romainville demande que la « salle verte » de l’école maternelle Charlie Chaplin soit maintenue dans sa fonction initiale de salle polyvalente et qu’une solution alternative soit trouvée en concertation avec les enseignants et les parents d’élèves.



MORATOIRE SUR LES ConstrUCtions ET misE EN pLAcE d’UN COMITE DE PILOTAGE

Le 21 mars 2016, un collectif d’associations de riverains a remis à Mme le Maire une lettre ouverte dans laquelle il fait part des inquiétudes et de ses réflexions sur l’urbanisme à Romainville.
Nombre de nos concitoyens sont également inquiets face à la transformation rapide de leur ville, que ce soit dans le centre-ville ou les quartiers. Le côté village tend à disparaître au profit de bâtiments imposants comme en témoignent l’immeuble qui sépare désormais la cité Cachin de la place du marché et le projet d’un immeuble massif qui viendrait plomber la place du 19 mars 1962. Le nombre de signatures  recueillies par centaines sur la pétition papier et celle en ligne montre à quel point les habitants sont attachés à l’esprit de Romainville "Quand une ville est aussi village".

Des jardins privatifs sont remplacés par des immeubles d’habitations collectifs qui viennent dégrader le cadre de vie des habitants : densification, de nouveaux vis-à-vis, des arbres arrachés emportant avec eux la biodiversité, des voitures en plus apportant pollution en plus et problème de stationnement, écoles et équipements publics qui viennent à manquer, etc.

La densité de population à Romainville est déjà forte comme le relève le rapport de la Chambre Régionale des Comptes du 6 janvier 2016 : « Avec 7 495,9 habitants par kilomètre carré, la densité de la commune est un peu plus forte que la moyenne du département (6 477,3 h/km²) ».

L’implication de tous les acteurs est nécessaire pour que l’évolution de Romainville dans les années qui viennent soit une réussite. Une concertation large doit se faire dans la durée, sans précipitation, pour que les habitants eux-mêmes puissent s’approprier les changements.


C’est pour ces raisons que le conseil municipal de Romainville demande un moratoire sur les projets de constructions à venir ou en cours d’études et la mise en place d’un comité de pilotage composé d’experts, d’associations et de citoyen indépendants.


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