LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

mardi 28 octobre 2014

Sivens : " La mort de Rémi Fraisse est intolérable "



Au moment où le rapport d'expertise commandé par la ministre de l'Ecologie est rendu public en préfecture du Tarn à Albi, l'autopsie d'un jeune homme de 21 ans s'engage afin de connaître les raisons de son décès sur le site suite à la manifestation de ce Week-end.


La mort du jeune Rémi Fraisse est intolérable. Toute la lumière doit être faite sur les responsabilités de son décès. Nous présentons toutes nos condoléances attristées à la famille et aux proches de Rémi.
Aucun projet d'aménagement  ne peut justifier de telles violences et la mort d'un jeune adulte.

Nous appelons toutes les parties à retrouver le calme et la sérénité. A l'appui des conclusions du rapport d'expertise tous les responsables publics doivent contribuer à engager enfin un dialogue responsable et constructif comme le proposent  les communistes du Tarn et leurs élu-e-s, notamment du conseil général, Serge Entraygues et Roland Foissac.

L'arrêt des travaux doit permettre d'examiner tous les éléments du dossier.

Tous les arguments doivent être sur la table avec l'ensemble des acteurs, sans oublier les populations locales et leurs élu-e-s, et cela en toute transparence, tant par une maîtrise publique affirmée de la préservation de la ressource naturelle que pour le  développement économique et d'une agriculture d'exploitation familiale, moderne, diversifiée, respectueuse de l'environnement.

Spéculation immobilière : " Des paroles aux actes "



Madame la Maire de Romainville vient d’interroger monsieur le préfet de la Seine-Saint-Denis pour s’inquiéter des « risques de spéculation sur les coûts du foncier ».

Nous nous félicitons de cette intervention. Nous aurions cependant souhaité que ses paroles s’accordent avec les actes produits par les promoteurs immobiliers dans notre ville. Les grues envahissent le paysage. Les grands groupes ont pignon sur rue : « Bouygues », « Kaufman et Broad », « Les nouveaux constructeurs. « Nexity » et « Cogédim » se taillent la part du lion avec respectivement 4 et 5 opérations.

Tous les quartiers de Romainville sont concernés, sans que les habitants n’aient voix au chapitre. Si ce n’est pour approuver un projet déjà ficelé, voire engagé.

  • Le projet dans le quartier Gagarine est démesuré : 1874 logements alors que la cité en compte actuellement 781, sans un logement social supplémentaire.
  • Nous assistons à une énorme densification dans le quartier Cachin.
  • Le centre historique risque de se trouver défiguré, avec des opérations comme le « Grand Ségur » mis en sommeil grâce à l’action des riverains du quartier.
  • Les résidents du quartier des grands champs ne savent  pas à quelle sauce ils vont être mangés. Grâce à l’intervention des citoyens, une réunion va enfin se tenir.
  • Le projet des Trois Communes avec la destruction d’une partie de la cité De Gaulle et la construction de 300 logements sur les talus de la partie couverte de l’autoroute est une aberration en matière d’environnement.
  • Les résidents du quartier des Ormes viennent d’être informés des projets en cours, sans qu’ils aient eu leur mot à dire sur les choix retenus. Pas davantage concernant les dispositions dérogatoires envisagées avec la révision du plan local d’urbanisme. La  dépollution d’un terrain où se trouvait implantée une entreprise est l’occasion pour les promoteurs de faire pression sur les propriétaires  pour qu’ils vendent leur bien.
  • Avec l’objectif de construire 800 logements et 20.000m2 de bureaux dans la ZAC des Bas Pays  ne court-on pas le risque de voir ce quartier tourner le dos au cœur de ville ?

Aucune ligne directrice n’apparaît en matière d’urbanisme et d’aménagement. Les opérations se juxtaposent, au coup, par coup, sans réelle vision d’avenir. A peine une petite entreprise a-t-elle disparue, pour qu’aussitôt elle cède la place à une opération immobilière. Des terrains et des propriétés de la ville ont été cédés à des promoteurs, notamment à « Cogédim ». La nécessité de nouveaux équipements publics pour la petite enfance notamment sont rarement évoqués. Le stationnement est devenu un véritable casse tête.

Oui, dans une ville, il existe bien deux façons de traiter son aménagement et son urbanisme : « UN URBANISME DES PROMOTEURS IMMOBILIERS DONT LE SEUL OBJECTIF EST DE FAIRE DE L’ARGENT PAR N’IMPORTE QUEL MOYEN » ET « UN URBANISME  MAÎTRISÉ PAR LES ÉLU-E-S QUI SE DOIVENT DE RENDRE DES COMPTES À LA POPULATION QUI LEUR A CONFIÉ UN MANDAT ».

Évidemment faire ce second choix implique de s’opposer fermement à ces spéculateurs patentés et de faire prévaloir les besoins de la population avant leurs intérêts égoïstes.
Tous les promoteurs immobiliers se livrent à une publicité mensongère. Certains vont  jusqu’à écrire que les travaux de la ligne 11 du métro ont commencé. Voici le dernier morceau choisi  pour booster la vente des logements dans l’opération « Garden Square », nous le citons : « Romainville est forte d’un riche patrimoine qu’elle a su conserver et valoriser, COMME EN TÉMOIGNE SON CHÂTEAU DATANT DE 1630 »… Quelle imposture lorsqu’on connaît son état….

Cette main mise des promoteurs entraîne une envolée des prix de l’immobilier, certes ralentie par la conjoncture actuelle. Ainsi, le prix moyen du m2 d’un logement en accession à la propriété s’élevait à 3600€ en 2008, 4900€ en 2013 et 4700€  en 2014.

À la fin de l’année 2011, madame la Maire nous annonçait l’encadrement du prix du foncier, avec une décote de 10% pour les Romainvillois. Une charte a été signée avec les promoteurs. Qu’en est-il ? Il était précisé qu’au prix du marché, le m2  s’élevait 4500 € dans le centre ville, Or dans l’opération « Grand Place » le prix de vente s’élève à 5300 € le m2. La même tendance se vérifie dans toutes les opérations.

On nous objectera que les élu-e-s locaux n’ont pas la maîtrise du marché de l’immobilier. Certes, mais un certain nombre d’outils donnent à la collectivité la possibilité d’interférer dans le fonctionnement du marche foncier et de l’orienter en faveur de l’intérêt public. Citons en premier lieu le plan local d’urbanisme. MAIS CE DERNIER EST EN PERMANENCE MODIFIÉ AU GRÉ DES EXIGENCES DES PROMOTEURS. Citons également la délivrance des permis de construire et l’exercice du  droit de préemption. Or, n’est-ce pas la première magistrate qui peut l’exercer, pour freiner la boulimie des promoteurs ?

Oui il faut aménager, construire, préparer l’avenir, mais si les logiques spéculatives l’emportent c’est l’esprit même de notre ville qui mourra à petit feu et finira par disparaitre. Pour notre part nous proposons que :

  • Le plan local de l’urbanisme soit modifié afin de préserver une ville populaire, fidèle à son histoire.
  • Les promoteurs immobiliers participent au financement d’équipements publics dans le cadre d’opérations qui leur sont confiées.
  • Soit mis un terme à la démolition de logements, alors que nous connaissons la crise la plus grave depuis les années de l’après guerre.
  • L’équilibre social s’appuie sur trois leviers, le logement, la scolarité et l’emploi.
  • Que les constructions soient variées à la fois dans leur prix et dans leur style. Chaque opération devrait compter 30% de logements sociaux.
  • Les habitants aient  de bout en bout la maîtrise des opérations programmées dans leur quartier. Cela implique de les associer à toutes les décisions.
  • Toutes les opérations d’aménagement soient pensées en rapport avec les besoins en équipements publics (écoles, crèches, culture, besoins de la vie associative).

Nous nous félicitons de voir les habitants des quartiers Gagarine, des Ormes et des Grands-Champs prendre leurs affaires en main. C’est le choix de la raison et de l’efficacité.

vendredi 24 octobre 2014

Un choix de société ! par Jean-Luc Gibelin (PCF)



gibelinminiJean-Luc Gibelin est animateur du collectif santé, protection sociale du PCF.
Depuis des mois, les principaux dirigeants du gouvernement répondent principalement aux demandes du Medef, voire anticipent certaines de ses demandes. À l’évidence, ce n’est pas une orientation de gauche qu’ils mettent en œuvre. Mais, au-delà, il y a, de leur part, un véritable détricotage d’une des réalisations du programme audacieux du Conseil national de la Résistance : la protection sociale.
La Sécurité sociale est au cœur de ces enjeux, notamment à partir de son financement. Par exemple, le plan dit de compétitivité et ses 50 milliards d’économies se concrétisent par une ponction de plus de 25 milliards sur différentes facettes de la protection sociale, de la Sécurité sociale. Cette somme se rajoute aux exonérations déjà accordées, comme les 30 milliards de « cotisations employeurs ».
La protection sociale, la Sécurité sociale sont systématiquement ponctionnées pour assouvir les exigences des grands patrons et du monde de la finance. Ceux-là veulent vider la Sécurité sociale de ses fondements : « Chacun cotise selon ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins. » Pour les communistes, ce principe reste plus que jamais pertinent et d’actualité.
Oui, nous sommes pour des cotisations versées par toutes et tous ; oui, ces cotisations doivent être fixées en fonction des ressources réelles ; oui, nous sommes pour des prestations qui couvrent les besoins et non en fonction des revenus, donc discriminatoires. Cette véritable solidarité est précieuse et nous n’acceptons pas les multiples formes de remise en cause.
La solidarité, ciment de la protection sociale, est insupportable pour le grand patronat, pour les financiers. C’est contraire à l’individualisme, moteur de la logique assurantielle qui leur est si chère. C’est bien la violente bataille idéologique actuelle. C’est un vrai choix de société, l’assistanat ou la solidarité, l’individualisme ou la force du collectif, l’assurantiel ou la protection sociale solidaire.
Dans ce cadre, l’universalité de la protection sociale est le moteur et la logique de la Sécurité sociale. Jeter en pâture la modulation des prestations de la politique familiale n’est pas anodin. En raison de la crise des financiers, cela vise à déstructurer la Sécurité sociale. Et que personne ne se fasse d’illusions ! Le même gouvernement montre ses vraies intentions en considérant qu’une retraite à 1 200 euros n’est pas une petite retraite. Pas d’illusions à avoir, sans solidarité, nous aboutirions uniquement à un assistanat des très pauvres. Au contraire, l’universalité de la Sécurité sociale est sa colonne vertébrale. Pas question, donc, de laisser remettre en cause cette universalité.
Pour autant, la problématique des inégalités sociales est réelle ; elle doit être traitée par une politique sociale audacieuse et courageuse de réduction des inégalités sociales. Ce n’est pas la mission de la protection sociale, de la Sécurité sociale. En voulant mélanger les genres – politique sociale et Sécurité sociale –, les dirigeants du gouvernement jettent le trouble. Ils servent objectivement les intérêts du monde financier et assurantiel, qui n’a jamais accepté la vision révolutionnaire d’Ambroise Croizat, le père de la Sécurité sociale.
Une alternative de gauche à la politique gouvernementale de remise en cause de la Sécurité sociale existe. Oui, le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale des soins prescrits, avec un contrôle démocratique des ayants droit à la santé, c’est possible et finançable. La mobilisation est indispensable pour rejeter les choix gouvernementaux. Les communistes sont et seront de toutes ces mobilisations, à commencer par le 16 octobre, pour les relayer dans les propositions politiques et les porter y compris au Parlement, notamment lors du débat sur le PLFSS 2015.

lundi 20 octobre 2014

Assemblée citoyenne : le 6 novembre, espace Marcel Cachin !


jeudi 16 octobre 2014

Elections départementales : le PCF définit sa ligne de conduite


La direction du Parti communiste a adopté hier, lors d’un Conseil national à Paris, 
une résolution qui dessine ses ambitions pour les échéances de mars 2015.

Rassembler largement sur une ligne politique claire et cohérente. Le Conseil national du PCF s’est réuni, hier, à Paris, pour définir ses ambitions et établir sa ligne de conduite lors des prochaines échéances électorales : les élections départementales qui auront lieu les 22 et 29 mars 2015. « Austérité, réforme territoriale, élections départementales, voilà les trois termes de l’équation nationale à laquelle nous voulons faire face », a expliqué en prélude Pierre Dharréville, responsable de la fédération des Bouches-du-Rhône, chargé d’introduire les débats. Pour les communistes, qui dirigent aujourd’hui deux départements, la bataille électorale, si elle n’est pas facile au vu de la disparition partielle des départements programmée par le gouvernement et le risque de voir la droite et le FN encore progresser, doit s’inscrire dans un mouvement plus large. L’enjeu étant de marquer des points contre la politique menée et pour l’alternative autour de deux axes principaux : lutte contre l’austérité et pour la démocratie. Des combats nationaux que le PCF entend « incarner » dans des candidatures aux départementales qui pour la première fois auront lieu selon un mode de scrutin binominal et sur des cantons redessinés. « Nos objectifs s’inscrivent dans le cadre des ambitions politiques que nous portons depuis le mois de juin afin de rassembler toutes les énergies disponibles pour des politiques de gauche », explique Pierre Dharréville. Il s’agira ainsi « de faire de ces élections une contribution essentielle dans la construction politique que (nous ambitionnons) de réaliser à gauche, en rupture avec les politiques libérales menées depuis 2012 par le gouvernement », détaille la résolution adoptée par le Conseil national du PCF. Le texte note « le caractère national incontournable marquant les rapports de forces politiques » de cette échéance, et invite à « un travail de construction de candidatures de large rassemblement » et « au plus près des réalités locales » avec « toutes celles et ceux qui peuvent se retrouver dans cette démarche ». L’objectif est d’aboutir pour le mois de décembre, ce qui laisse plus d’un mois au Front de gauche pour tenter de se mettre d’accord sur le périmètre de ce rassemblement en vue de ces premières élections après les déchirements du scrutin municipal. « Il faut aborder ces élections dans le développement d’un mouvement montant contre les politiques d’austérité », a insisté, hier, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF. À commencer par la journée nationale de mobilisation décidée pour le 15 novembre prochain par le collectif pour l’Alternative à l’austérité, issu de la manifestation du 12 avril dernier, et dont le Front de gauche est partie prenante. Si la liste des désaccords du PCF avec la politique gouvernementale n’est plus à faire, elle doit aussi prendre corps en vue des prochaines échéances dans la lutte contre la réforme territoriale, ambitionne sa direction. « Cette réforme répond à trois objectifs : imposer l’austérité, attiser la concurrence entre territoires, ouvrir de nouveau espaces de profits pour le marché », détaille Pierre Dharréville, proposant « quatre points cardinaux » pour mener la bataille au-delà de la « démonstration concrète des conséquences de l’austérité au plan local » : « démocratie, proximité, coopération, services publics ». Ils devraient être autant de points d’ancrage des futures candidatures soutenues par le PCF. En arrière-plan, le projet de VIe République que le PCF partage avec ses partenaires du Front de gauche. Pour mener ce « combat essentiel », le PCF envisage également de se lancer dans un travail « d’actualisation de son projet de refondation de la République » qui devrait s’amorcer dès sa conférence nationale, début novembre.
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lundi 6 octobre 2014

Cité Oradour, charges locatives : "embarras et confusion de Romainville-Habitat"



Le 1er octobre, les locataires recevaient l’avis de régularisation des charges.
Il était indiqué que les charges communes avaient été maîtrisées et que leur augmentation provenait de l’augmentation des dépenses de chauffage.
Dans une lettre d’information adressée aux locataires nous faisions remarquer que l’avis qui leur était adressé indiquait clairement que les provisions de chauffage pour un F4 s’étaient élevées à 894 € pour une quote-part de 806,77 €, soit un moins de 87,23 €

Ce vendredi 3 octobre une nouvelle circulaire est adressée aux locataires indiquant : « Un document erroné vous a été adressé récemment ». « Comme vous pouvez le constater les charges communes ont bien baissé de plus de 3% alors que les dépenses de chauffage ont, elles, augmenté de plus de 12%. »

C’est là que l’embrouille et la confusion se mêlent à l’amateurisme.

Cette seconde information reprend très exactement la somme de 92529,60 pour les dépenses de chauffage comme dans le premier avis. Rien ne se trouve donc modifié et les moins 87,23 demeurent.
En second lieu l’avis du 1er octobre avance le chiffre de 72298,86 pour les charges générales et le 3 octobre, 2 jours après, il passe à 96352,27. En 48 heures nous découvrons une différence de 24054,41. Énorme et
incompréhensible.

Par ailleurs aucun élément n’est fourni sur les postes en augmentation dans ces charges générales.
Lorsqu’il est demandée une régularisation de charges de près de 100 euros pour un F4, des éléments sérieux d’information doivent être signifiés aux locataires.

DANS CET ESPRIT, AVEC LE SOUCI D’OBTENIR DE ROMAINVILLE-HABITAT DES INFORMATIONS FIABLES ET PRÉCISES, NOUS PROPOSONS AUX LOCATAIRES DE SE RENCONTRER LE LUNDI 13 OCTOBRE À 18 h 30. RENDEZ-VOUS DEVANT LE N° 12 DU BÂTIMENT B, EN PRÉSENCE DE BRIGITTE MORANNE, CONSEILLÈRE MUNICIPALE.


                                                               Les communistes de la cité.

mercredi 1 octobre 2014

Charges locatives : Non à l'enfumage des esprits



CELA NOUS CONCERNE TOUS : LISONS ENSEMBLE LA NOTE QUI NOUS EST PARVENUE CE MATIN

Ce courrier nous précise que l’office s’est attaché à faire baisser les charges générales.
Pour indiquer tout aussitôt que l’augmentation de ces charges était principalement due aux dépenses de chauffage :
FAUX
VOICI LES MOINS

Chauffage: Pour un F4 : provisions versées : 894 € pour une quote-part de 806,77 € soit                 -87,23 €
Location compteur eau froide  - 8,85 €
= 96,08€

VOICI LES PLUS

Entretien ballon électrique :                        +  15,43 €
Charges communes :                                    + 150,44 €
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères + 27,03 €
                                                                         = 192,90

CONCLUSION : L’AUGMENTATION DES CHARGES DE 96,82 € POUR UN F4 NE PROVIENT PAS DES CHARGES DE CHAUFFAGE MAIS BIEN DES CHARGES GÉNÉRALES

Par ailleurs il semblerait que le contrôle des charges ait été établi le 30 septembre. Et le 1er Octobre nous en avons connaissance.
Nous demandons instamment que des explications nous soient fournies dans les plus brefs délais et que le prélèvement qui est demandé aux locataires ne le soit pas avant que des réponses précises aient été apportées sur cet imbroglio.


                           Les communistes de la cité Oradour

Sacrifices !


Éditorial par Jean-Emmanuel Ducoin
Mercredi, 1 Octobre, 2014
Voilà le constat, douloureux, d’un pays en déliquescence sociale qui n’offre plus à ses anciens la tranquillité qui devrait leur être due. La société de droits a glissé dans celle du « minimum », minimum vieillesse, minimum vital, tous synonymes d’impossibilités.
« Rêver, c’est le bonheur ; attendre, c’est la vie », disait Victor Hugo. Qui mieux que les retraités sait le prix du rêve et de l’attente ? Qui mieux qu’eux connaît, jusqu’aux sacrifices les plus intimes, l’ampleur des gestes contraints qui s’engrènent tant bien que mal dans le bonheur rarement accessible d’une vie si difficile qu’elle en devient fardeau. Ce qu’ils furent ne compte pas. Ce qu’ils ont fait pour la collectivité, ce qu’ils ont aidé à bâtir, ce qu’ils ont inventé, créé par leur travail ou dans le secret de leurs familles, se trouve dévalorisé, nié ou oublié. Ils vivent mal, ils sont sous-payés, souvent très pauvres. Voilà le constat, douloureux, d’un pays en déliquescence sociale qui n’offre plus à ses anciens la tranquillité qui devrait leur être due. La société de droits a glissé dans celle du « minimum », minimum vieillesse, minimum vital, tous synonymes d’impossibilités. Pour répliquer à cette honte (pour qui prétend aux valeurs républicaines) et dénoncer les pensions bloquées, les hausses d’impôts (par les moyens les plus scabreux), ces retraités étaient dans la rue, hier, à l’appel de neuf organisations syndicales et associatives. La colère déborde. Car la question des retraites se situe au point de convergence de toute notre organisation sociale… Le pouvoir d’achat des Français est attaqué de toutes parts. Celui des retraités – sur lequel repose désormais une solidarité générationnelle rendue obligatoire par la crise – est dans une situation désastreuse. Au nom de la réduction des déficits publics, le gouvernement, dans son prochain budget, va procéder à de nouveaux choix austéritaires qui frapperont de plein fouet les familles.
Hier, dans les médias dominants, vous n’avez entendu qu’une seule information : la dette publique française a franchi les 2 000 milliards d’euros. Mais vous a-t-on précisé que l’Allemagne, érigée en modèle, détient toujours la plus importante dette de la zone euro, à 2 147 milliards ? Pendant ce temps-là, François Hollande a préféré jouer la provocation : « Il n’y a pas de plan d’économie qui soit indolore sinon ça aurait déjà été fait. » Affligeant. Nous répondrons encore avec Victor Hugo : « Quand on est du peuple, on a toujours quelque chose sur le cœur. »
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