LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

lundi 30 septembre 2019

Municipales : « La commune, hier et aujourd’hui ! (Robert Clément)



Faut-il présenter la commune ? Ne vaut – il  pas mieux passer à l’action sans s’encombrer de considérations théoriques ou historiques ?
Telle est la question que peut légitimement se poser l’élu(e) nouvellement ou anciennement installé dans la « gestion communale ».
Pour le communiste que je suis, la question se pose différemment. L’élu(e) du peuple qui pénètre pour la première fois dans l’Hôtel de ville prend le relais d’une longue tradition de luttes populaires, de victoires et d’épreuves, toutes au service de la liberté.
Très vite, il s’apercevra que, dans la société capitaliste en crise, la vie d’un(e) élu(e) du peuple est une suite de luttes et que l’autonomie communale – sujet inépuisable de discours pour notables réactionnaires – apparaît hier comme aujourd’hui, sous d’autres formes bien sûr, comme une coquille plutôt vide.


Cependant, plutôt que de sombrer dans la révolte anarchique ou dans la résignation, l’élu – progressiste – reviendra alors aux sources de la conception démocratique de la commune, échelon de base de la démocratie dans l’État.
Très vite, il comprendra que la gestion communale pose, en priorité, une question politique. Découvrant, au niveau local, les rouages d’une société en crise pour qui ne comptent que les intérêts de quelques groupes financiers dominants, il en déduira que la bataille se livre sur tous les terrains : celui des institutions, celui des objectifs de gestion, celui des pratiques démocratiques, et toujours en s’appuyant sur le peuple, sur les citoyens. Tel est le préalable à toute action : connaître le terrain, éviter les pièges, définir les objectifs et les méthodes démocratiques de l’action communale.

La réalité communale a, en France, une histoire presque millénaire et cette histoire révèle, dès l’origine, qu’elle ne saurait se limiter à celles d’institutions ou de techniques de gestion. Cette lutte se déroule, pendant le Moyen Âge, dans les « communes » et les « communautés rurales ». La révolution voit ensuite naître les contradictions du municipalisme bourgeois que résout provisoirement le compromis réalisé dans la loi municipale du 5 avril 1884, facilitant la conquête des premières municipalités ouvrières.

Après la Commune en 1871 qui avait vu, à Paris au moins, l’alliance de la classe ouvrière et des autres couches populaires, la bourgeoisie comprit qu’il était de son intérêt de passer quelques compromis avec la petite bourgeoisie paysanne et urbaine. Telle est la signification des réformes républicaines des années 1870 et 1800 : le suffrage universel ; la proclamation de la République elle-même ; les garanties de la presse ; l’obligation, la gratuité et la laïcité scolaires ; la liberté d’association. Naturellement, une grande loi s’inscrivit dans cet ensemble : la loi du 5 avril 1884. Cette loi institue le système qui, pour l’essentiel, restera en vigueur jusqu’à la Ve République. Elle développe incontestablement la démocratie municipale en soumettant au seul suffrage  universel l’élection des conseillers, et à ceux-ci l’élection du Maire et des adjoints. Cependant, elle maintient pratiquement intacte la tutelle préfectorale et prétend confiner la fonction municipale aux problèmes dits « d’intérêt local ».

C’est la loi du 2 mars 1982, relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions qui ouvre la voie à un profond bouleversement de la répartition des pouvoirs au profit des élus locaux. Considérée comme la loi inaugurale de la décentralisation, elle consacre essentiellement trois évolutions
  •        La suppression de la tutelle administrative et financière à priori exercée par le préfet.
  •        Le transfert de l’exécutif départemental et régional au profit d’un élu local.
  •       La région devient une collectivité territoriale de plein exercice.


On pourrait être amené à penser que, dès lors, nous en aurions fini avec la tutelle qu’exerce l’État sur les organes locaux et sur le respect de la libre administration des collectivités locales, conformément à l’article 72 de la constitution. Il n’en n’est rien. Il suffit pour s’en convaincre de  de se reporter aux contrats imposés par le gouvernement Macron/Philippe en 2017, à 319 principales collectivités locales afin qu’elles réalisent 13 milliards d’euros d’économie. N’est-ce pas une attaque en règle contre les libertés des communes, des départements et des régions ?

On pourrait également imaginer que le temps des « lois » et des « projets » pour tenter de porter atteinte à l’existence des communes, qui ont d’ailleurs échoué, appartient à un passé révolu. Certes, les temps ont changé. Il ne s’agit plus d’imposer un regroupement autoritaire et la suppression de facto de plus de 30 000 communes. L’attaque est plus sournoise, et plus dangereuse. Les communes se trouvent prises en étau, par une réduction drastique de leurs moyens et une marche forcée pour imposer des regroupements de collectivités, et de « gigantesques métropoles » en vue d’éloigner les citoyens des pouvoirs de décision et réduire coûte que coûte la dépense publique. N’est-ce pas Emmanuel Macron lui-même qui vient de donner son accord à la fusion antres les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ?

Il n’est pas question pour moi de nier le phénomène de métropolisation. Prenons l’exemple du Grand Paris. Depuis 2016, les villes des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ont intégré la Métropole du Grand Paris et des établissements publics territoriaux. Si ces nouveaux territoires ouvrent des perspectives de développement et de solidarité, ils comportent aussi des risques. Les  habitants de la petite couronne parisienne ont tout à gagner à se doter d’élu-e-s capables d’appréhender l’avenir de leur territoire en misant sur la cohérence, le partage de projets ambitieux pour l’emploi,  les transports ou les services publics, comme sur l’égalité de traitement pour tout le monde. Le risque est avant tout démocratique à commencer par la mise en place même de ces nouvelles collectivités imposées par l’État sans que les élu-e-s municipaux n’aient été consultés et aient pu en décider, et encore moins nos concitoyens.

Le transfert de compétences à la métropole et au territoire : urbanisme, habitat, développement économique, social et culturel éloigne de fait les citoyens des prises de décision. À la concurrence entre les territoires qui s’impose trop souvent dans les lieux de pouvoir, il est préférable de faire valoir la coopération et les intérêts communs. Pour cela, la commune doit rester cet espace démocratique de proximité, où peuvent s’exprimer les besoins en matière de déplacements, d’environnement, de nouveaux équipements publics ou d’ouverture vers les villes voisines. De mon point de vue la loi NOTRe doit être repensée, tant dans ses compétences obligatoires qu’optionnelles.

L’attachement de nos concitoyens à leur commune est une réalité. Malgré la malfaisance de la politique du pouvoir de l’argent, la commune est demeurée et demeure un organe indispensable de la vie sociale en France. Dans la vie politique la commune continue à jouer un rôle tout à fait particulier. C’est dans la commune, dans le bureau de vote du quartier ou du village que les Français votent, à l’occasion de toutes les élections. C’est souvent à partir de la vie politique locale que les habitants prennent conscience de la réalité politique nationale. Dépassée la commune ? Pour ma part, je pose la question autrement : N’est-ce pas une chance de disposer de près de 36 000 foyers de démocratie ?

Les pouvoirs qui se sont succédé ces trente dernières années, ont secrété une idéologie autoritaire dont les volets sont la technocratie et l’apolitisme. Les listes « apolitiques » d’action locale pullulent en période électorale. Le phénomène est ancien. Toute prise de position sur des problèmes politiques serait interdite aux élus municipaux. En réalité, la gestion municipale est fondamentalement politique. Aujourd’hui, les communes apparaissent comme des îlots de démocratie dans un océan d’autoritarisme et, pour ce motif, la gestion municipale est plus politique que jamais. Lorsqu’une commune s’efforce de satisfaire les besoins de la population, elle s’oppose à la politique austéritaire du gouvernement Macron/Philippe, par exemple dans les domaines de la fiscalité, de la construction sociale, des services publics.

Sincèrement, pouvons-nous imaginer des élus communistes, des progressistes, des militants associatifs attachés aux valeurs de gauche faire silence sur la réforme des retraites du gouvernement ? Sincèrement, peuvent-ils rester silencieux sur la réforme de l’assurance chômage, qui va précariser davantage nombre de sans-emploi ? Sincèrement, peuvent-ils rester silencieux sur l’état dans lequel se trouvent les urgences, l’hôpital et les Ehpad ? Sincèrement, peuvent-ils rester silencieux sur la situation de l’habitat qui exclue des millions de nos concitoyens du droit au logement ? Sincèrement, peuvent-ils rester silencieux sur le « nuage de fumée » qui entoure la conversion écologique du Président ?

Aujourd’hui, grandit l’aspiration de nos concitoyens à être entendus, à compter. Des militants associatifs souhaitent être partie prenante dans la construction de projets locaux et prendre leur place dans des listes rassembleuses. Cette réalité se doit, de mon point de vue,  d’être prise en compte par les communistes. Il faut y réfléchir, sans instrumentalisation de la part des formations politiques, mais aussi sans démagogie anti - partis. Surfer sur cette vague « à la mode » dont se font les gorges chaudes les « milieux intéressés » est tout simplement dangereux et suicidaire. Comment imaginer tourner la page d’une gestion anti-démocratique  sans s’appuyer sur des combats communs, sur les mobilisations construites année après année par les élu-e-s communistes et progressistes ? Comment espérer inventer des politiques novatrices sans s’appuyer sur des élu-e-s connu-e-s,  respecté-e-s, expérimenté-e-s et compétent-e-s.

Sachons faire preuve d’humilité et de lucidité. On ne pourra vaincre, que grâce à un travail intelligent et convergent des partis politiques, des associations, des collectifs citoyens, de tous les acteurs de la ville pour recréer des solidarités, répondre aux défis sociaux, écologiques et démocratiques, redonner toute leur place aux services publics, reconnaître la dignité de chacun(e) par le droit au logement pour tous, à la santé à la culture, au sport. Répondre par un projet ambitieux, porté par des candidat-e-s qui ont fait leurs preuves, riches de leur diversité,  telle est, à mon sens,  une des conditions essentielles pour préparer un nouvel avenir, respectueux de chacun(e). Prenons garde d’oublier cette leçon, sauf à connaître des lendemains douloureux.


dimanche 29 septembre 2019

« Droite brune », l’éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin dans l’Humanité de demain lundi !



Pendant que la France rend hommage à Jacques Chirac, la droite extrême se réunit autour de Marion Maréchal et d'Eric Zemmour... 

Il y a parfois, dans l’entrechoquement de l’actualité politique, de bien curieux hasards qui laissent un goût amer au fond de nos gorges raclées. Tandis que la France rend hommage à Jacques Chirac, en assumant tant bien que mal l’ambiguïté d’un personnage emportant avec lui cinquante ans de vie publique tapissée d’ombres et de lumières, une étrange «convention de la droite» aux porosités douteuses se déroulait, samedi à Paris, autour de Marion Maréchal. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen et nièce de Marine avait convié le ban et l’arrière-ban des droites catho-identitaires, ségrégationnistes, ehtnocentristes, colonialistes et poujado-pétainistes. En somme: une partie de la droite extrême en compagnie de l’extrême droite excitée, qui croit en son destin nationaliste en usant d’une rhétorique si ultraconservatrice et réactionnaire qu’elle donne la nausée. La droite brune dans toute son horreur…
«Demain, nous serons au pouvoir», a même affirmé Marion Maréchal, peu après l’intervention du sinistre Éric Zemmour. Parlons-en, de l’histrion de la France rance. Sa condamnation définitive pour «provocation à la haine raciale», le 17 septembre, ne l’a pas empêché de débiter sa haine ordinaire sous la forme d’un réquisitoire ordurier, affichant à plusieurs reprises sa peur d’une supposée «extermination de l’homme blanc hétérosexuel et catholique», qui, selon lui, serait «le seul ennemi à abattre»«le seul à qui on fait porter le poids du péché mortel de la colonisation, de l’esclavage, de la pédophilie, du capitalisme, du saccage de la planète, le seul à qui on interdit les comportements les plus naturels de la virilité depuis la nuit des temps». Vous ne rêvez pas.

Derrière cette défense de «l’homme blanc hétérosexuel et catholique», c’est bien l’immigré que le polémiste a continué d’accuser, sous les applaudissements d’une salle hystérisée par la thèse complotiste, guidée par la folie du repli identitaire, de la xénophobie et de l’autoritarisme assumé, entre Action française revisitée et altérophobie traditionnelle. Loin de la droite incarnée par Jacques Chirac, du moins celle des dernières années…


vendredi 27 septembre 2019

« Mort verte », le billet de Maurice Ulrich !



Quand on aime, on ne compte pas. Le budget des armées est en hausse pour la seconde année consécutive, avec une augmentation de 4,5% en 2020. Mais pour quoi faire ? Pour que la France joue sa partition dans l’Alliance atlantique sous commandement américain ? 

Pour lutter, comme on nous l’assure régulièrement, contre le terrorisme international, assurer notre indépendance, construire une défense européenne ou soutenir en douce des guerres comme celles de l’Arabie saoudite au Yémen ? C’est flou, c’est très cher et quelles initiatives pour le désarmement ? Peau de balle, pardon, mais c’est le cas de le dire. 

Qu’on se rassure. « Le kaki vire au vert », affirme la ministre Florence Parly. Nos armées deviennent écoresponsables. Ainsi, « les militaires devront être des acteurs volontaires de la transition écologique ». Ils réfléchissent déjà, par exemple, à des véhicules hybrides capables de se déplacer de manière électrique et donc plus discrète sur les théâtres d’opération. Et aussi à des canons propres, des chasseurs bombardiers respectueux de l’environnement, des bombes nucléaires zéro déchet.

« La France tourne une page », l’éditorial de Patrick Apel-Muller dans l’Humanité de ce jour !



Nul n’a oublié « le bruite te l’odeur », la réforme Juppé, les affaires troubles du RPR. Alors, pourquoi autant de citoyens de gauche éprouvent une certaine tristesse à l’annonce de la mort de Jacques Chirac ? Ce président-là, de droite assurément, eut le courage de dire non à la guerre en Irak en se heurtant aux Américains, de dire la responsabilité des autorités françaises dans la déportation des juifs, de menacer de claquer la porte à Jérusalem. Sa phrase « la maison brûle… » est invoquée chaque semaine comme un mise en garde fondatrice à l’égard du réchauffement climatique. Il gardait une haute idée de la France et de son rôle, comme un héritage du gaullisme. Sa République n’était pas la nôtre sans doute, mais comment nier qu’elles ont souvent cheminé du même pas, contre l’extrême droite avec laquelle il n’a jamais accepté de pactiser.

Mais cet étrange attachement – que n’a jamais suscité Giscard – tient sans doute à son goût pour le contact avec les Français. Il savait en jouer pour gagner, main à main, à chaque élection. Mais il respectait chacun, pas du genre à étaler sa morgue au fil des petites phrases ou de tweets. Les Guignols de l’info, pourtant sans indulgence, n’avaient pu se retenir d’en présenter une marionnette sympathique. Son impatience, ses grandes enjambées, ses bières et ses têtes de veau gribiche, les échecs et les trahisons finalement surmontés, le pantalon ceinturé trop haut, son côté séducteur et le jardin secret de ses passions culturelles, son amitié pour le monde paysan…dessinaient un profil mi-d’Artagnan, mi-sage dans lequel se reconnaissaient les Français.

La grande bourgeoisie, désormais, trouve mieux son compte dans un président arrogant qui vole au-devant de ses appétits. Et la droite, qui reproche toujours à Chirac de n’avoir pas déchiré le contrat social, a perdu le petit peuple de droite qui faisait son assise. La page est tournée. Elle avait plus de style…

jeudi 26 septembre 2019

« Grands mots », l’éditorial de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !



« Il y avait de grands mots que je ne savais lesquels croire. » Qu’y faire, si ce vers d’Aragon nous est revenu en écoutant des bribes du discours à l’ONU d’Emmanuel Macron. Va-t-il  parvenir à convaincre tous les pays du monde de se donner la main, de changer leur mode de développement, de réduire les inégalités, de sortir de leurs égoïsmes et de condamner le cynisme ? Lui-même en doute, var, dit-il, nous sommes en train de perdre les batailles des forêts et des océans, mais il en a appelé au courage de la responsabilité ! Va-t-il empêcher la guerre qui peut-être se profile des États-Unis contre l’Iran ? Il en a parlé aussi, même si Donald Trump n’en a rien à faire. Emmanuel Macron a été sur tous les fronts dans un sommet qui n’engageait à rien.

À domicile, si l’on peut dire, c’est un peu différent. Rappelons brièvement le traitement, comment dire, « musclé » de la manifestation de samedi sur le climat. Au plan social, le ballon d’essai avant rétropédalage de son gouvernement sur la question des aides à domicile, la réforme des retraites, sans même revenir sur la suppression de l’impôt sur la fortune, la flat tax sur l’imposition du capital et autres. En matière de réduction des inégalités, on fait mieux. Mais le virage pris sur l’immigration mérite sans doute un commentaire particulier. Au moment où se tend le climat social, le choix d’une diversion est évident. Mieux vaut parler des immigrés que des retraites et du pouvoir d’achat. « Je maintiens, a redit le président, que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. » Mais qui parle de cela quand on discute pendant des jours s’il s’agit d’ouvrir un port à quelques dizaines de réfugiés.

Emmanuel Macron, grand humaniste à l’ONU, manipule ici l’opinion an agitant l’épouvantail d’une immigration de masse. Il donne de nouveau du grain à moudre au Rassemblement national dans la perspective du duel dont il pense qu’il peut lui sauver la mise en 2022. Grands mots d’un côté de l’Atlantique, sordides calculs ici.

Contre la privatisation d'ADP : « Rendez-vous le 20 octobre à 10 heures à la section du PCF »

Dans le cadre du référendum organisé par le PCF de Romainville et afin que les citoyen-ne-s puissent s’ exprimer et s’opposer à la privatisation de l’Aéroport de Paris, nous organisons une journée « inscription informatique sur le site du Gouvernement ».  Cette journée est ouverte à toutes et tous !  

Les Romainvillois-e-s seront accueilli-e-s fraternellement.  Il faut que chaque citoyen-ne-s puisse s’exprimer.  

Pour tous ceux et celles qui veulent s’opposer à la privatisation de ADP rejoignez nous le :
-        
   20 Octobre 2019 à la Section du PCF  4, rue Abbé Bourbon à Romainville   de 10 Heures à 16 Heures.
Nous organiserons un échange/débat sur le sujet.
Un petit café sera offert pour les matinaux.
A partir de 12 Heures, nous proposerons un en-cas :
Hamburger + Chips + Salade au prix de 5,00€
Venez nombreux. Il faut obtenir la signature de 4.700.000 citoyens. Nous devons être nombreux à signer. Ne nous laissons pas voler ce qui nous appartient.

Fraternellement
Section de Romainville du PCF

PS : Vous munir de votre carte d’électeur. 
Merci de s’inscrire pour l’en-cas

mercredi 25 septembre 2019

« Hold-up sur vos retraites », l’éditorial de Patrick Apel-Muller dans l’Humanité de ce jour !



L’objectif de la réforme des retraites ourdie par le gouvernement apparaît de plus en plus clairement à l’opinion. Derrière l’échafaudage complexe du système à points se dissimule l’ambition de faire travailler plus longtemps les Français et de diminuer le montant des pensions. La CGT évalue la chute à 30%. Les salariés aux carrières hachées par le chômage ou la maternité, les femmes dont les salaires sont toujours scandaleusement plus bas que ceux des hommes, les jeunes qui auront suivi des études approfondies seront particulièrement frappés.

Alors que rien ne justifie financièrement de bouleverser le système ; Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire en charge des retraites, le prétend « plus juste ». il s’agit surtout d’une vaste entreprise de nivellement par le bas et, pour les ouvriers dont l’espérance de vie ne dépasse guère 70 ans, d’une réduction de ce nouveau temps de vie à quelques années. Quant à l’offensive contre les régimes spéciaux, elle cible les professions les plus exposées aux risques professionnels et à la pénibilité du travail, en même temps qu’elle prétend diviser ceux qui ont intérêt à s’opposer à la réforme. La réduction des pensions ces dernières années, les coups portés avec régularité contre les revenus des retraites par Emmanuel Macron signent la nature du projet. Il faudrait y ajouter la mainmise sur le système au détriment des acteurs sociaux qui permettrait d’ajuster les montants des pensions selon les impératifs du budget de l’État.

La mobilisation des avocats et des professions libérales, la grève à la RATP, puis à la SNCF, la manifestation de FO samedi dernier, puis celle, mardi 24 septembre de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’UNEF et de l’UNL constituent les échauffements pour un mouvement social de plus grande ampleur. Une intersyndicale va se réunir pour engager une dynamique du « tous ensemble » qui seule, peut faire reculer un pouvoir qui a fait de la régression sociale sa boussole. Qui devrait alors battre en retraite.

mardi 24 septembre 2019

« Aujourd’hui, demain », l’éditorial de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !



Il n’y a pas de lien direct entre la question du climat et celle des retraites hors cette même question : Comment allons-nous vivre demain ? À la première, Emmanuel Macron, s’il joue au chevalier vert sur la scène internationale, répond en bottant en touche. Allez voir là-bas si j’y suis, a – t – il  déclaré en substance en se rendant à New-York, incitant les jeunes manifestants à se mobiliser ailleurs, en Pologne par exemple. Quelques heures avant, la police avait apporté un complément de réponse à la sienne, avec des interventions jugées largement disproportionnées, comme en attestait hier matin, sur France-Inter, la maire de Paris elle-même. En résumé, il n’y aurait rien à redire, la France fait ce qu’il faut, regardez ailleurs, ici, il n’y a rien à voir et la contestation ne mérite que la matraque et les gaz lacrymogènes.

La méthode, à vrai dire, prévaut depuis un an. Face à eux, les gilets jaunes n’ont trouvé que des uniformes de guérilla urbaine et les mises en scène du tout à l’ego du grand débat. La grande explication qui commence sur les retraites ne fait pas exception. Les efforts déployés par Jean-Paul Delevoye pour faire passer la pilule ne peuvent faire illusion. La CGT, comme le souligne ici même Catherine Perret, évalue à 30% la perte globale de revenus pour les futurs retraités, sans préjuger des dommages collatéraux qu’elle évoque. On parle, bien sûr, de concertation, voire de négociation. La réalité, c’est que le projet est bel et bien sur les rails, et les salariés ne s’y trompent pas. Il n’y a pas d’autre raison à la mobilisation, sans précédent depuis des années, de la RATP il y  a dix jours. FO samedi, la CGT aujourd’hui.

Il semble clair qu’un mouvement considérable est en train de naître. Là encore, Emmanuel Macron va tenter de jouer la montre, de diluer les réponses, de cajoler les uns et de matraquer les autres, quitte à mettre le pays en ébullition et en faisant porter à tous le poids de son acharnement. C’est une stratégie qui peut diviser mais aussi rassembler, maintenant, aujourd’hui : comment allons-nous vivre demain ?

lundi 23 septembre 2019

« Un poison sur ordonnance », l’éditorial de Patrick Apel-Muller dans l’Humanité de ce jour !



Le procès du Mediator s’ouvre enfin ! Durant des années, le « médicament » phare des laboratoires Servier avait pu semer derrière lui un long sillon de vies dévastées, de valves cardiaques détériorées, d’hypertension artérielle pulmonaire, de morts aussi par ordonnance. Devant le tribunal, il faudra bien rendre justice à ces hommes, à ces femmes surtout que l’avidité et le cynisme ont livrés à ce poison, l’entourage de Jacques Servier aux méthodes expéditives, le système commercial qui s’attachait de bons docteurs, les hauts fonctionnaires qui ont fait la sourde oreille aux inquiétudes des médecins. Des équipes hospitalières avaient déjà sonné l’alarme pour un produit voisin du Mediator, l’Isoméride, et l’Humanité s’en était fait l’écho.

Les pilules blanches promettaient la sveltesse aux patients pour engranger de replets profits. Une parabole d’un système qui broie des existences pour peu que des dividendes soient générés. Une réparation s’impose pour les patients. Le principe de précaution doit s’appliquer et les margoulins pourchassés, comme ceux qui viennent de se livrer à des essais humains sans déclaration ni contrôle. Mais le statut même des entreprises pharmaceutiques qui aujourd’hui organisent des pénuries de médicaments, taillent dans les équipes de recherche si leurs pistes concernent des malades peu solvables ou trop peu nombreux et enregistrent de faramineux profits doit être mis en débat. Les gouvernements doivent y mettre bon ordre et redonner à l’industrie pharmaceutique sa vocation d’intérêt public.

Les mesures prises pour couper les fils qui ligotent médecins ou responsables publics aux Big Pharma restent bien faibles pour garantir qu’un nouveau drame n’aura pas lieu. Irène Frachon a courageusement dénoncé un « crime industriel ». Mais une lanceuse d’alerte et des victimes pour certaines condamnées au silence par des indemnisations sont, si elles restent seules, un trop fragile pot de terre contre les alchimistes qui changent la mort en or.

samedi 21 septembre 2019

L’alchimie créatrice de la Fête (Patrick Le Hyaric)


Il y eut autant de soleil dans les cœurs que dans les allées de la fête de L’Humanité. Chaleur humaine de haute intensité et températures élevées s’y sont mêlées pour fabriquer au fil des heures et des rencontres une unique et originale alchimie qui a fait émerger un espace singulier où chacune, chacun quel que soit ses goûts, ses opinions ou ses votes s’y sent bien. Bien avec l’autre, même ou moment d’être avalé par une foule qui vous cède toujours une place avec respect pour écouter Eddy de Pretto ou Marc Lavoine, Miossec ou Aya Nakamura, à une table de l’un des multiples restaurants éphémères comme dans un débat où les idées et les arguments s’entrechoquent, s’aiguisent, se complètent.

Ce fut le cas lors de la confrontation entre le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez et le haut-commissaire aux retraites. En venant là, celui qui assiste désormais au Conseil des ministres savait qu’il rencontrerait peu de supporter à l’heure où s’élance la mobilisation contre sa contre-réforme. Il a pourtant choisi de produire cet acte républicain qu’on ne trouve plus nulle part : celui d’un débat contradictoire avec le secrétaire du syndicat le plus résolument opposé à son projet. Ce moment de discussions ferme et courtois a sûrement permis de saisir encore mieux la nocivité du projet gouvernemental. Du reste, l’Humanité récidive. Elle avait, lors de sa fête en 2004, déclenché le débat sur la nature du traité constitutionnel européen, puis l’avait publié. Plus les citoyens l’ont connu, plus ils l’ont rejeté. D’ailleurs le représentant du gouvernement n’a pas su répondre  à deux questions simples et de bon sens : À quel âge pourra-t-on partir en retraite ? Combien toucherons-nous ?
Des centaines de débats ont fait de la fête un creuset d’idées et de propositions alternatives. Les urgences sociales, environnementales, démocratiques, l’enjeu du désarmement nucléaire ont été reliés, pour dégager de nouvelles cohérences progressistes donnant aux êtres humains et à leur humanité la priorité.
Le partage des avoirs, des savoirs et des pouvoirs s’est imposé dans les débats contre l’accaparement capitaliste. C’était le sujet de discussions entre d’illustres travailleurs des textes et des idées de K. Marx à l’image de Lucien Sève, de Bernard Vasseur ou de Jean Quétier qui revigorent l’actualité du projet communiste devant un public qui ne cherche qu’à en savoir plus. D’autres se sont précipités écouter Thomas Piketty, Jean-Pierre Bibring ou encore Gérard Noiriel, Patrick Tort, et tant d’autres parmi les plus de six cent intervenants de toutes disciplines. La fête est tout à la fois laboratoire de pensées à ciel ouvert, grand espace de culture à l’image de la beauté  et de la force des éblouissants spectacles donnés en fin de fête par les Kassav et Youssou N’Dour, et lieu de germination ou de maturations d’actions et de convergence. La preuve avec ces paroles de gilets jaunes ou par le travail entamé pour obtenir un référendum sur la propriété de Aéroport de Paris, les grands mouvements à venir  pour la paix et le climat dans quelques jours, et ceux qui se préparent pour faire barrage à la contre –réforme des retraites. La fête aura permis aux forces de gauche et écologistes de se parler et de s’interroger sur les chemins à emprunter pour « refaire »  révolution.
De Brasilia, l’ancienne présidente Dilma Roussef est venue nous dire avec force et émotion ce que perdent son peuple et la nature avec le pouvoir néo-fasciste installé à la faveur d’un coup d’Etat judiciaire. L’Humanité et sa fête se sont affirmées comme un maillon décisif de la chaine de solidarité internationale pour libérer Lula et, avec lui, le peuple brésilien.
La fête une nouvelle fois aura démontré l’ancrage de L’Humanité dans la société et son absolue nécessité, bien au-delà de nos frontières. Leur histoire, leur originalité, la richesse de leurs contenus font de nos journaux des outils utiles pour qui veut disposer des moyens pour comprendre et des idées pour agir. Voilà pourquoi nous proposons aux milliers de personnes venues cultiver l’idée d’humanité de rester connecté avec nous en lisant L’Humanité et l’Humanité Dimanche.

vendredi 20 septembre 2019

« L’internationale verte », l’éditorial de Christophe Deroubaix dans l’Humanité de ce jour !



« Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes. » Il n’est pas tout à fait certain que ces paroles de l’Internationale résonnent dans les défilés de France et du monde qui auront lieu le samedi 21 septembre, à l’occasion de la Marche mondiale pour le climat. Mais c'est bien cet esprit qui va dominer l’événement. Au terme d’une semaine où on a appris que le réchauffement climatique pourrait atteindre la toise vertigineuse de 7° degrés, 4500 actions vont constituer autant de signaux pour un message choral adressé aux chefs d’État et de gouvernement qui se réuniront lundi à New-York dans le cadre du sommet spécial de l’ONU : « Agissez ! »

La marche ne constituera pas la seule et unique forme de mobilisation de millions de citoyens. Dès ce vendredi, un outil forgé dans le « vieux monde » de la révolution industrielle sera utilisé : la grève. Les méthodes s’additionnent, elles ne se soustraient pas. À l’instar de la « fin du mois » et de la « fin du monde » qui ne s’annulent plus mais se conjuguent. Greenpeace lie la dénonciation de l’inaction climatique et l’exigence de justice sociale. Les forces syndicales et sociales (CGT, FSU, Solidaires, gilets jaunes), qui préparent une implication sans précédent, ne disent pas autre chose. Les barrières entre militants environnementaux et militants sociaux se lèvent petit à petit.

La convergence des consciences est avancée : l’analyse qu’un même système broie la nature et les hommes devient un bien partagé. La convergence des actions s’avance : ce week-end sera, à n’en pas douter, à marquer d’une pierre blanche (ou verte). Cela suffira-t-il ? Sans doute pas. Déjà, des organisations de jeunesse – la nouvelle génération constitue la force motrice de cette émergence politique – envisagent de passer à l’étape suivante : la désobéissance civique. Tous les acteurs mobilisés ont en vue le cap qu’ils veulent prendre : un projet alternatif commun. « Citoyens, sauvons-nous nous-mêmes », n’est-ce pas ?

jeudi 19 septembre 2019

« Impasse à Tel-Aviv », l’éditorial de Patrick Apel-Muller dans l’Humanité de ce jour !



Les élections israéliennes n’ont répondu qu’à une question : un non au plébiscite que recherchait Benjamin Netanyahou. Pour le reste, elles expriment un état de crise profonde et conduisent à une impasse. Le Likoud, même allié aux partis orthodoxes et nationalistes, ne disposent pas d’une majorité et la personnalité de son dirigeant, et l’ombre de la prison qui l’accompagne, bloque les autres alliances. Son adversaire, le parti de Benny Gantz, peinera quant à lui à s’unir avec la droite de Lieberman et la gauche arabe et antisioniste, alors qu’il veut lui aussi annexer la vallée du Jourdain, le tiers de la Cisjordanie.

La dérive du pays vers l’ultra-droite, le rétrécissement d’Israël dans une définition ethnico-religieuse – «  l’État juif », – le refus de la solution à deux États enferment dans une dangereuse impasse. L’escalade guerrière se poursuit un jour en Syrie, le lendemain au Liban, en préparant une nouvelle guerre à Gaza et en alimentant toutes les surenchères contre l’Iran. La fuite en avant atteste une crise économique et sociale, un vacillement d’identité. Elle est hélas alimentée par le soutien automatique de Donald Trump – mais aussi de la cohorte des nationaux populistes de tout poil – à l’ensemble de ces entreprises. Le pire peut en surgir et même apparaître comme la résolution des péripéties politiques et des tensions intérieures.

La question palestinienne reste la clé de tout, pour rouvrir l’accès aux droits d’un peuple bafoué, mais aussi une porte d’avenir pour la société israélienne et l’ensemble des Proche ou Moyen-Orient. S’il se fait entendre sur le dossier iranien, le gouvernement français n’en est plus que coupable d’avoir perdu la voix sur le peuple palestinien et ne plus faire entendre qu’un murmure. « Le courage, aujourd’hui, écrivait Jean Jaurès, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la guerre, nuée terrible mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. »

mercredi 18 septembre 2019

21 septembre 2019: Marches Pour un Climat de Paix


«Action climatique, action pour la paix» est la thématique portée à l'occasion de ce 21 septembre, Journée internationale de la paix. Comme l'a affirmé Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, en juin dernier, «l'urgence climatique mondiale menace la sécurité collective et la stabilité du monde». C'est pourquoi, à l'occasion de ce 21 septembre 2019, à l'initiative des près de cent organisations membres du collectif "En marche pour la paix", dont le PCF, et à l'appel de la Grève mondiale pour le Climat, de grands rassemblements convergents sont organisés dans de nombreuses villes en France. Fidèle à son engagement pour la paix et la solidarité internationale, le PCF appelle à participer et à contribuer au succès de ces marches pour la paix et pour le climat.

Réchauffement climatique, sécheresse, famines, catastrophes naturelles, épuisement des ressources naturelles: notre planète, la flore, la faune et les êtres humains de tous les continents souffrent comme jamais de l'exploitation à outrance des matières premières par les multinationales, de la course à la rentabilité des exploitations agricoles, de l'agressivité des accords de libre-échange, de la pollution des écosystèmes, des terres, des mers, de l'air! Autant de facteurs qui vont aggraver les tensions, les conflits, les risques de nouvelles guerres.
La civilisation humaine a pourtant les capacités intellectuelles et techniques de surmonter tous ces défis, mais il faut pour cela une volonté politique forte et une solidarité internationale, des coopérations renforcées, démocratiques et centrées sur les besoins humains, sociaux et écologiques.
Pour relever les défis climatiques et écologiques, celui du développement et du combat contre les inégalités et injustices sociales, le monde, chacun de nos pays a besoin d'envisager de nouveaux modes de production, de développement, de consommation.

Urgence pour le désarmement nucléaire et la paix
Les relations internationales sont soumises comme jamais aux rapports de domination économique et de conquête des marchés, aux chantages, aux menaces militaires et aux sanctions. L’OTAN est mise au service de cette logique d’exploitation et de mise en concurrence entre les peuples et participe activement à la relance de la course aux armements: en 2018, les ventes d’armes ont progressé pour attendre 1800 milliards de dollars et dont la moitié provient des seuls pays membres de l’OTAN!
Les perspectives pour 2019 et 2020 sont encore plus alarmantes après la fin du Traité sur les armes nucléaires intermédiaires (INF) entre les États-Unis et la Russie: L’annonce par les États-Unis de nouvelles armes nucléaires de moyenne portée, le développement de nouveaux types d’armes utilisant les drones ou les satellites et le renforcement général des capacités militaires dans le monde et le processus en cours en France visant au quasi doublement des crédits pour les armes nucléaires dans le cadre de la loi de programmation militaire en cours.
Faire reculer la guerre, agir pour la coopération entre les peuples et promouvoir un modèle de développement partagé et solidaire en utilisant autrement l’argent gaspillé dans la course aux armements, c’est aussi répondre à la crise climatique.

Urgence climatique et écologique
Les politiques libérales et de libre-échange ne sont pas compatibles avec la préservation des écosystèmes, la préservation des ressources, la profonde transformation des modes de production, d’échanges et de consommation qu’appelle l’urgence climatique. Ce que les sociétés humaines ont besoin, c'est d'abord de coopérations économiques et d'échanges commerciaux dont les finalités servent le développement économique, social et humain et non la finance. Le 4 novembre, le CETA passera devant le Sénat. La mobilisation du mois de juillet est parvenue à mettre ses partisans en difficulté, nous pouvons maintenant gagner la bataille et un vote de rejet du traité.

Urgence sociale
Les politiques austéritaires menées en France, en Europe et partout où règne le capitalisme mondialisé remettent en cause le pouvoir d’achat, les droits démocratiques et sociaux conquis, et les libertés. Tout de suite, il est possible de faire autrement: en récupérant l'argent versés aux actionnaires au détriment des salariés ou des investissements, en récupérant les sommes astronomiques planquées dans les paradis fiscaux et «optimisés» à bon frais, en privilégiant la rémunération du travail, l'investissement dans les services publics.
L’action pour la paix, l’action pour le climat, l’action pour la justice sociale sont indissociables. Elles sont l’affaire de toutes et de tous. Soyons nombreuses et nombreux à être présents et visibles samedi dans tous les rassemblements.
Secteur international du PCF

Pétition des locataires de la Cité Charles de Gaulle !


NOUS PUBLIONS LE TEXTE DE LA PETITION DES LOCATAIRES DE LA CITE CHARLES DE GAULLE ET LA REPONSE QUI LEUR A ETE ADRESSEE PAR SEINE-SAINT-DENIS HABITAT

LES CITOYENS DE SECONDE ZONE DE « CHARLES DE GAULLE»

Doivent-ils partir en CORSE pour vivre HEUREUX????


                 Monsieur Je Directeur,

Quid de la « réhabilitation » de notre Cité ? L’inquiétude grandit au sein de l'ensemble des locataires!!!
Silence assourdissant de la part des « intervenants " Eiffage et OPH de Romainvil1e" ou bien des informations inquiétantes , souvent
contradictoires !!! A quoi doit-on sattendre ?
UNE REUNION PARAIT SOUHAITABLE A LA RENTREE !!!! MERCI DE REPONDRE A NOTRE DEMANDE,


EXEMPLES:

*PLANNING ET DATES DES TRAVAUX:

-ravalement des immeubles (matière et couleur)
- fenêtres., électricité, portes palières
-installation des compteurs à gaz individuels
-nature des travaux des RDC au : 20,18. (Hauteur des plafonds, problème d'amiante??)
- identité des commerces .....
-date des travaux des ascenseurs (quelle organisation pour les locataires ?)



Mesdames et Messieurs les locataires de la Résidence Charles de Gaulle 14, 16, 18 et 20 route de Montreuil
93 ROMAINVILLE

Bobigny le 06 septembre 2019
Objet: Réponse à la lettre pétitionnaire du 4 septembre 2019


Madame, Monsieur;


Nous avons pris connaissances de la lettre pétitionnaire du 04 septembre 2019 et nous tenons à apporter les éléments de réponse.

Tout d'abord, nous sommes très surpris par la teneur de ce courrier. En effet, lors des journées portes ouvertes pendant lesquelles vous avez pu visiter le logement témoin les 14 et 15 mai 2019, l'architecte, l'entreprise, ainsi que les représentants de Seine Saint-Denis habitat ont longuement répondu à vos interrogations. Les détàils des interventions ont été affichés ainsi que le planning prévisionnel.

Le dépouillement du vote concernant le gaz s'est tenu le 24 mai 2019, et une lnfo-concertation a été déposée dans vos boîtes aux lettres début juillet 2019.

Les visites techniques des logements réalisées avec l'entreprise, l'architecte et un représentant de l'Office, ont eu lieu entre le 21 mai et le 5 juillet 2019.  Lors de ces rendez-vous, vous avez pu poser individuellement des questions. Les interventions à venir vous ont été, de nouveau, expliquées. Vous avez aussi fait des choix concernant les travaux « à la carte » proposés dans vos logements.

Nous vous confirmons par ailleurs, que !es travaux dans les logements débuteront courant septembre 2019 par le bâtiment 6, au 20 route de Montreuil, et se poursuivront par les immeubles suivants.

L'entreprise Eiffage prendra contact avec chaque loCataire, à l'avance, comme convenu lors des visites, afin de programmer les interventions à venir et Il vous sera diffusé un livret « réhabilitation » à ce moment-là.

Les travaux de désamiantage en cours à ce jour dans les immeubles 5 et 6 vont se poursuivre. En effet, ces travAux ont pris du retard en raison de plusieurs intrusions et vols de matériel.

En ce qui concerne la création des commerces, les travaux dépendent des interventions des concessionnaires qui accusent des retards. Une mise à jour du phasage et du planning est en cours. Nous vous informerons par la parution prochaine d"une info-concertation. Nous vous rappelons que le personnel de l'entreprise Eiffage est présent du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h au 2ème étage du 167 rue Jean Jaurès et qu'un cahier des charges est à votre disposition. Espérant avoir répondu à vos interrogations, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

 Patrice ROQUES






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