LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

mercredi 23 octobre 2013

Métropoles : les nouveaux enjeux (lu sur le blog de gilles Garnier)




Métropoles: les nouveaux enjeux:
 
Le  projet de loi gouvernemental sur les métropoles  achève son parcours législatif. Le groupe Front de Gauche a exprimé ses grandes réserves sur le texte.De nombreux élus locaux, des professionnels, des chercheurs... ont pointé les   lacunes sérieuses de ce projet et les risques qu'il présente au regard des enjeux réels métropolitains.(L'article de l'huma)Mais le gouvernement sur cette question aussi, reste sourd! Une fois de plus il a raté le coche. Il avait l’occasion de penser une réforme métropolitaine fondée sur la coopération et la complémentarité des territoires. tout au contraire le projet actuel marque une étape de plus dans un processus de recentralisation, à l’œuvre depuis quelques années, qui va complètement à contre-courant de l’histoire. Lors du forum de février ( Métropole, les nouveaux enjeux), nous avons pointé que si le texte de loi se place, de fait, sur le terrain des mécanismes économiques et spatiaux de la globalisation du capitalisme financier et de la division internationale du travail, il n'en demeure pas moins que les espaces métropolitains actuels sont aussi des territoires de vie quotidienne et de travail pour des millions de personnes. Il est donc toujouts d'actualité de tenter d'inverser les mécanismes en cours, de construire et de proposer d'autres formes d'organisations spatiales, sociales, économiques et politiques de ce mode d'urbanisation. Il faut continuer de travailler avec les habitants des métropoles sur les questions du logement, de l'emploi, des services collectifs, de la transition écologique, de la démocratie locale... Les actes du forum du Front de gauche sur ce sujet sont édités. Pour en prendre connaissance: cliquez ici.
 
 
Cordialement: Gilles Garnier

vendredi 18 octobre 2013

Affaire Léonarda : la loi contre les valeurs ? Respecter le droit à l'éducation !


Nous partageons l'indignation générale face à l'expulsion de la jeune Léonarda. Elle intervient à la
suite d'autres expulsions et notamment celle d'un élève d'un lycée professionnel parisien, Katchik.
Dans les commentaires sur cette affaire, il est de bon ton de mettre en cause les modalités ou les
circonstances de l'expulsion mais de rappeler que la loi doit être respectée et appliquée. La loi
serait donc juste mais les méthodes seraient contraires aux « valeurs de la gauche ». Et si c'était la
loi qu'il fallait remettre en cause?

Comment en effet comprendre que l'on ne cesse de parler de la nécessité pour les « étrangers » en
situation irrégulière de montrer leur volonté d'intégration pour pouvoir être régularisés et que l'on
refuse de tenir compte de la scolarisation des élèves dans le service public français d'éducation, lieu
par excellence pour les enfants d'intégration et de formation aux valeurs de la République?
Comment invoquer la loi et ignorer le droit de tout enfant à l'éducation, reconnu par des textes
internationaux dont la France est signataire? Si Nicolas Sarkozy avait été obligé en 2005 de donner
des consignes pour que la police n'intervienne pas à l'école et autour de l'école en matière
d'expulsion et pour que l'on n'expulse pas les élèves avant la fin de leur année scolaire, c'était certes
parce que de telles pratiques provoquaient des mobilisations immédiates mais ces mobilisations
s'appuyaient sur ce droit imprescriptible à l'éducation : en effet comment garantir l'effectivité de ce
droit si l'école devient un lieu où l'on doit sans cesse craindre l'expulsion ou si les familles ont peur
de conduire leurs enfants à l'école? Comment le garantir si l'on expulse des élèves en cours de
scolarité sans se préoccuper de la rupture que provoque une telle expulsion?
C'est pourquoi il faut non seulement que Léonarda, Katchik et les autres puissent revenir mais il
faut modifier les règles. La gestion de l’immigration par des expulsions systématiques ne peut durer.
Nous demandons en particulier que la police n'interpelle pas des enfants ou des familles en situation
prétendue irrégulière dans le cadre de l'école ou à proximité des établissements scolaires, qu'il soit
clairement stipulé que les enfants scolarisés puissent mener jusqu’au bout les études engagées.
Nous demandons qu'il soit précisé que la scolarisation des enfants doit être un des éléments
déterminants d'appréciation pour les décisions de régularisation.
Réseau école du PCF

samedi 12 octobre 2013


UNE GESTION SOLIDAIRE ET DÉMOCRATIQUE POUR ROMAINVILLE LE FRONT DE GAUCHE PROPOSE DES ATELIERS CITOYENS POUR UNE LISTE D’OUVERTURE

QUEL URBANISME ?
UN URBANISME DES PROMOTEURS IMMOBILIERS
OU UN URBANISME MAÎTRISÉ PAR LES ÉLU-E-S ?

FAUT-IL CONTINUER LA DESTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX ?
FAUT-IL CONTINUER À DENSIFIER ?

PRÉPARER L’AVENIR EST-CE FAIRE FI DE L’HISTOIRE DE NOTRE VILLE ET DE LA PRÉSERVATION DE SON PATRIMOINE ?

NOUS VOUS INVITONS À DONNER VOTRE AVIS, À CONTRIBUER À LA CONSTRUCTION DE PROPOSITIONS ALTERNATIVES EN PARTICIPANT À L’ATELIER CONSACRÉ À L’HABITAT LE

JEUDI 17 OCTOBRE À 19 h, 105, 107 RUE GABRIEL HUSSON

vendredi 11 octobre 2013

Grand Paris ; la mort des communes !


GPMF 560Une loi est sur le point de créer 14 métropoles pour le 1er janvier 2016, avec un statut renforcé pour Paris, Lyon et Marseille. Cela impacte directement 30 millions d’habitants. Ces métropoles disposeraient d’importants pouvoirs stratégiques et de financements retirés aux collectivités locales : le logement, l’ aménagement, l’urbanisme, le développement économique, l’ environnement, l’hébergement d’urgence, etc. L’ objectif affiché n’ est pas d’en faire des structures solidaires, mais « compétitives », c’ est-à-dire adaptées aux exigences de la guerre économique que se livrent les puissances financières. Les décisions seraient prises loin des citoyens et des élus locaux.
S’agissant du Grand Paris, la stratégie de la droite repose sur un développement métropolitain centré sur des pôles de compétitivité,  reliés entre eux (le Grand Paris et son anneau de communications) ; celle du PS cherche à ordonner ce développement autour d’un centre  - il gère la Mairie de Paris-renforcé par l’intégration de la petite couronne. Restons lucide, le PS cherchera donc, après mars 2014, à prolonger la démarche d’absorption de la périphérie immédiate, et donc à diluer ce qui constitua la « banlieue rouge ».
La métropole du Grand Paris réunira au 1er janvier 2016 la Ville de Paris, les 124 communes des départements de la petite couronne. Sur le fond, la future métropole exercera à la place des communes les compétences liées à l’aménagement de l’espace métropolitain, la politique locale de l’habitat, la protection et la mise en valeur de l’environnement, et la politique de la ville. Ce futur EPCI sera gouverné par un conseil de la métropole composé d’un conseiller métropolitain par commune et de conseillers supplémentaires pour chaque commune à raison d’un pour 30 000 habitants en sus de 30 000. Le quart des membres du conseil sera composé des délégués de Paris, désignés au scrutin proportionnel parmi les membres du conseil de Paris. De plus, les sénateurs ont supprimé la création d’une assemblée des maires. Subsiste toutefois la conférence métropolitaine constituée des présidents de la métropole, des territoires, des conseils généraux et du conseil régional.
Par ailleurs, la métropole sera divisée localement en territoires. La création de ces nouvelles entités aura pour conséquence la dissolution des EPCI actuels dont les compétences retourneront aux communes. Cette solution est massivement rejetée par un grand nombre d’élus franciliens qui préféreraient que la construction de la métropole émane des dynamiques territoriales et se base sur la finalisation de la carte intercommunale.
Cependant, pour l’heure, le texte ne retient toujours pas cette option et instaure des territoires composés au minimum de 200 000 habitants et quatre communes. Le fonctionnement de ces territoires dépendra essentiellement de la métropole, qui leur attribuera une subvention. Les communes pourront leur déléguer des compétences.
Enfin, les agents publics qui exercent des missions transférées à la métropole seront eux aussi centralisés au niveau de l’EPCI. Ce bouleversement nécessitera de lourds transferts de ressources. Une commission locale chargée de l’évaluation des charges et des ressources transférées entre les actuels EPCI, les communes et la métropole sera mise sur pied. Parallèlement, une mission de préfiguration de la métropole sera aussi installée afin notamment de dessiner la future carte des territoires.
Reste à savoir si ce mastodonte législatif passera la deuxième lecture à l’Assemblée nationale et surtout si, dans les faits, il pourra s’appliquer concrètement sur le territoire.  Le PCF exige un referendum.

lundi 7 octobre 2013

Municipales : un vote à hauteur de peuple, l'éditorial de Michel Guilloux dans l'Humanité de ce jour







Le Front de gauche arrivera-t-il à se penser «au-delà de lui-même», pour reprendre la formule de Pierre Laurent, samedi ? Ce week-end, les animateurs des sections et dirigeants nationaux du PCF se réunissaient afin de faire le point sur les batailles électorales qui sont annoncées en 2014.
Les élections municipales ont occupé une bonne part de leurs débats, alors que les militants communistes sont appelés, comme c’est déjà le cas dans plusieurs départements et villes de plus de 20 000 habitants, à se prononcer sur leurs têtes de file pour ce scrutin qui demeure l’un des plus mobilisateurs.
À l’extrême droite, le parti des Le Pen laboure au maximum petites villes, villages et bourgs où ce parti fascisant a opéré une percée à la dernière présidentielle. Dans cette Ve République à bout de souffle, aussi « plastique » que les promesses de gauche du président Hollande, minée par la crise et des choix politiques qui détruisent les principaux atouts du pays au rythme des droits conquis qui les accompagnaient, certains attisent les braises de la xénophobie. Le désespoir que « répand » l’hôte de l’Élysée, comme à Florange la semaine passée, « sert la soupe aux Le Pen », comme le déclarait hier Jean-Luc Mélenchon dans un quotidien dominical. Quant au ministre de l’Intérieur, les « visites » qu’il s’apprête à effectuer en province ont tout d’une entrée en campagne qui, au vu de ses prises de position, ne peuvent qu’alimenter une veine des plus sinistres. À droite, on rêve d’en faire un 2004 à l’envers, quitte à s’allier avec ceux qui l’ont toujours fait chuter dans les triangulaires. Dans les deux cas, on spécule, avec le soutien conformiste des médias, sur le pire qui ne demande qu’à prospérer.
L’ambition de rassemblement, que porte le Front de gauche depuis sa création, va pouvoir enfin être vérifiée dans un scrutin à sa hauteur. Quoi de plus proche que l’échelon municipal, fruit de la Révolution française, lui-même remis en cause aujourd’hui ? On veut rompre avec la délégation de pouvoir, c’est-à-dire sa confiscation par quelques figures personnelles au profit de quelques-uns, telle que l’impose l’actuel régime. Il s’agit d’œuvrer avec les intéressés eux-mêmes à la nécessaire alternative à construire en commun logement, santé, culture, emploi... Le niveau local permet de démontrer l’utilité de l’apport des élus issus des formations du Front de gauche, qu’ils soient maires, adjoints, conseillers municipaux ou responsables de communautés de communes. Il s’agira d’en gagner de nouveaux, au plus près de la vie du peuple et avec lui. « Élargir le cercle des connaisseurs », disait Brecht. C’est à cette aune émancipatrice que le scrutin aura valeur nationale.


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