LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

mardi 4 septembre 2018

« COUP DE VIEUX », L’ÉDITORIAL DE PATRICK APEL-MULLER DANS L’HUMANITE DU MERCREDI 5 SEPTEMBRE


Les trous devaient être comblés ; ils ne le sont pas. La démission tonitruante de Nicolas Hulot a brisé la fiction de la sensibilité écologiste du président, de la compatibilité de l’acharnement libéral avec le combat contre le réchauffement climatique et d’un pouvoir alliant des sensibilités de gauche et de droite. D’une certaine manière, l’ancien animateur a tué le métier de ministre de l’Environnement sous le règne d’Emmanuel Macron. La nomination de François de Rugy, transfuge des Verts, associé à tous les choix du régime depuis, sans surface ou appuis politiques, ne sert à rien. Sa parole est d’avance dévaluée alors que l’Élysée confirme un cap violemment antisocial et favorise la cupidité des multinationales. Ce remaniement s’inscrit dans une continuité que les Français désapprouvent au point de faire chuter la popularité du chef de l’État à 31 %, en dessous même de la cote de François Hollande à la même période du quinquennat.
La défection de la ministre des Sports Laura Flessel, quelques heures avant l’annonce de la composition du gouvernement, prive l’équipe d’Édouard Philippe d’une personnalité aimée des Français. Elle s’en va pour retrouver « sa liberté », sans doute entravée par les amputations budgétaires de son ministère.

En quinze mois, le « nouveau monde » a pris un coup de vieux. Il apparaît de plus en plus comme la combinaison d’une oligarchie sans scrupule et d’une technocratie indifférente. Ni les retraités, ni les pauvres, pas plus que les salariés, les étudiants ou les chômeurs ne trouvent grâce à leurs yeux. Les préoccupations prioritaires des citoyens sont leur pouvoir d’achat, le chômage, les retraites, la santé… des domaines qui vont faire l’objet de réformes réactionnaires dans l’année qui vient. Le pouvoir, déjà largement dévalué, espère encore passer en force, en bénéficiant du manque d’alternatives crédibles perçues par l’opinion. Cette absence peut être éphémère et la Fête de l’Humanité, dans un peu plus d’une semaine, sera le creuset de propositions, de rassemblements, de convergences.


Allemagne/migrants : Honte à Sarah Wagenknecht (Ian Brossat)


04/09/2018 - PCF
En Allemagne, certains représentants politiques empruntent une pente dangereuse. C’est le cas de Sarah Wagenknecht, ancienne présidente du groupe Die Linke (gauche radicale) au Bundestag, qui vient de créer un mouvement populiste anti-migrants, « Aufstehen ». Honte à elle et à tous ceux qui, se prétendant de gauche, adoptent un discours anti-migrants. Je salue nos camarades de Die Linke qui ne cèdent pas à cet appel à adopter le même discours que l’extrême droite s’agissant des questions migratoires.
Faire des réfugiés les boucs émissaires de la crise est une ignominie sans nom. Pendant ce temps-là, les capitalistes qui pratiquent le nomadisme sur fond de dumping social et fiscal dans une totale impunité peuvent continuer à délocaliser et à broyer vies et territoires en toute tranquillité.
Les progressistes d’Europe ont mieux à faire que plagier les arguments éculés de l’extrême droite selon lesquels les étrangers nous volent notre pain ou font baisser nos salaires. Il nous faut au contraire consacrer notre énergie à trouver des issues positives à la crise de l’accueil que vit l’Europe depuis trois ans. C’est ce à quoi s’emploie le PCF, en proposant d’une part d’ouvrir des voies légales pour permettre l’arrivée en bonne condition des réfugiés qui fuient la guerre et la misère, et d’autre part qu’une clé de répartition européenne impose à l’ensemble des vingt-sept de prendre part à l’accueil et au devoir de solidarité.

Ian Brossat, chef de file du PCF pour les élections européennes

lundi 3 septembre 2018

« PARTENAIRES », L’ÉDITORIAL DE MICHEL GUILLOUX DANS L’HUMANITE DU MARDI 4 SEPTEMBRE


Le nouveau président du Medef a dégainé hier dans les colonnes du quotidien des affaires et de Bernard Arnault. Comme naguère avec les jeunes promis à des droits au rabais par le CPE, dont il était un chaud partisan, son ennemi, en 2018, est la règle qui défend le travailleur privé d’emploi. « Il faut changer radicalement les règles pour inciter plus efficacement à la reprise d’emploi », martèle-t-il. Rien d’original sous le ciel du capitalisme sauvage, dira-t-on. Sauf que celui qui en profite pour développer sa liste de cadeaux avec l’impatience du sale gosse capricieux ne crie pas dans le désert.
Moins d’une semaine après le premier ministre, et avec les mêmes mots, l’ancienne DRH de Danone, qui s’y connaît en matière de licenciements, ont repris au bond le ballon d’essai lancé par un député de la majorité sur la « dégressivité » des allocations pour les cadres. « C’est pas (sic) forcément un sujet de “cadres” », a lancé dimanche la ministre du Travail. Et d’enfoncer le clou : « On est un des rares pays d’Europe qui indemnise les demandeurs d’emploi deux ans, trois ans pour les seniors, sans dégressivité. »
Si on n’a pas vu les dirigeants syndicaux se bousculer pour applaudir, parmi les « partenaires intéressés » évoqués par Édouard Philippe comme par Muriel Pénicaud, on n’en voit qu’un et toujours du même côté. Geoffroy Roux de Bézieux réclame donc que l’ensemble de l’assurance-chômage passe sous le régime d’une aide gérée par l’État. Ce dernier a entamé le processus en supprimant la part salariale sur la fiche de paie. Qui peut croire un instant que c’est pour augmenter les salaires directs, qu’ils étranglent, que les patrons veulent récupérer des sommes « socialisées » ? Précisons que le patron des patrons n’oublie pas d’insister sur le refus ferme de tout impôt ou prélèvement nouveau . « Partenaires » ? Le mot est juste pour qualifier les relations entre Medef et gouvernement dans la féroce guerre sociale déclarée en cette rentrée.

« Poison », l’éditorial de Paule Masson dans l’Humanité de ce jour !



Ainsi, l’interdiction du portable au collège serait l’événement de la rentrée 2018. Le vacarme dérisoire autour de cette mesure déjà à l’œuvre dans plusieurs établissements est un des effets camouflage du vaste chantier de réforme de l’éducation nationale que mène Jean-Michel Blanquer. Dans l’instauration de l’école de la concurrence, le gouvernement avance masqué. Au lancement de Parcoursup, la généralisation du tri sélectif à l’entrée des études supérieures était maquillée du mensonge de la « réussite ». Or le système a généré l’exclusion de centaines de milliers de bacheliers sans réponse, relégués dans des filières non désirées, poussés, pour ceux dont les familles ont les moyens, vers le privé, faute de place dans le public.

Ce matin, calé au fond des poches des élèves qui font leur rentrée scolaire, les téléphones resteront silencieux. L’élargissement du dispositif des évaluations nationales aux élèves de CE1 et de sixième ne fera pas plus de bruit. Planqué sous l’excuse d’une « aide aux enseignants » pour juger du niveau des écoliers, il relève pourtant d’une logique d’individualisation des parcours scolaires. Cette culture des tests, et des palmarès qui vont avec, est un poison à très hauts risques inégalitaires.

Au lieu d’appuyer les apprentissages sur les compétences acquises, ce mécanisme pousse à la course aux notes, moyen d’évaluation pourtant remis en cause par beaucoup d’experts en pédagogie. Loin de dispenser les savoirs de futurs adultes capables de mobiliser leurs connaissances pour éveiller leur sens critique, il confine au par cœur, à un savoir de bachotage qu’on oublie ensuite. Il amarre le monde scolaire au dogme de la compétition entre les élèves, entre les enseignants, qui n’auront plus alors aucune raison de ne pas être rémunérés au mérite, et entre les établissements scolaires, soumis à la loi d’airain des classements. Dans la logique de Macron, rien  n’interdit à ces évaluations de devenir concours, faisant des élèves les machines à compétition d’un marché scolaire.

samedi 1 septembre 2018

Déclaration de la section du PCF de Romainville à propos de la sécurisation des groupes scolaires Gabriel Péri et Paul-Vaillant Couturier



 On ne peut qu’être inquiets de la présence des poteaux de chantiers imposants dans le but d'étayer les casquettes côté rue, des écoles Gabriel Péri et Paul Vaillant-Couturier. Mais le plus important est que cela soit fait, et que les écoles soient désormais sécurisées !

M. Pozzo, ingénieur en génie civil, nous avait alerté des risques qu'encourait la solidité du bâtiment abritant les groupes scolaires Paul Vaillant-Couturier et Péri, en raison des fissures visibles sous la casquette et plus importantes  sur ses côtés. Afin de stopper la corrosion des armatures en acier, il a recommandé de reboucher en urgence ces fissures, de mettre en place des jauges pour surveiller leur évolution et de les faire expertiser au plus vite. A ce jour, les 2 premières recommandations n'ont pas été respectées.
En septembre 2017, n'ayant obtenu aucune réponse de la part du Maire, Monsieur Pozzo a saisi Madame Sofia Dauvergne.
Sans perdre de temps, face à l'urgence, Mme Dauvergne, Présidente du groupe Romainville Ensemble au Conseil Municipal,  a alors soumis une question écrite à Madame le Maire en date du 22 septembre 2017 qui relayait les inquiétudes argumentées de M. Pozzo au sujet de ces fissures, puisque potentiellement d'ordre structurel et pouvant  menacer les écoles. Madame le Maire avait alors assuré dans son courrier réponse daté du 20 octobre 2017 que suite à une expertise d'un cabinet de contrôle, ces fissures n'étaient pas d'ordre structurel mais simplement d'ordre esthétique et donc sans danger.
Or, la découverte des étais, prouve au contraire, qu'il s'agit bien de fissures d'ordre structurel. Et la pose de ces étais en urgence 3 jours avant la rentrée scolaire ne fait qu'augmenter les inquiétudes.
Sofia Dauvergne et les élus du groupe Romainville Ensemble réitèrent leur demande d'obtenir le rapport  des experts et exigent toute la transparence sur les moyens mis en œuvre pour sécuriser les enfants de l’école ainsi que les personnels.



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