Déclaration d'Emmanuel Macron : à droite toute !
Le président de la République et son
gouvernement nous avaient annoncé des « mesures fortes et
puissantes ». En fait, les Français.e.s auront eu droit à un exercice
d'autosatisfaction, dans le prolongement des shows solitaires du « Grand
débat national ».
Les mouvements des « Gilets
jaunes », les journées intersyndicales, les mobilisations dans les
entreprises, ce que nos concitoyens ont exprimé à travers les cahiers de
doléances ou dans les réunions publiques ont tous porté une puissante exigence
de dignité. Ils ont posé la question de l’amélioration réelle et rapide du
pouvoir d’achat, de l’augmentation du Smic et des salaires, de la justice
fiscale avec le rétablissement de l’ISF et la mise à contribution des ultra-riches,
des actionnaires, de la finance. Ils ont mis en avant le développement des
services publics, le besoin d’une démocratie qui ne soit plus asphyxiée par le
présidentialisme, l’urgence de conduire la transition écologique dans la
justice sociale.
Ce soir, il ne leur a pas été répondu. Enfermé dans son acharnement à protéger ceux qui ne cessent de s’enrichir, ce pouvoir a ainsi pris la responsabilité d’aggraver la désespérance dans le pays.
Quelques-unes des mesures annoncées sont, bien sûr, à mettre au crédit des mouvements populaires des dernières semaines. Mais elles ne changent en rien le cours d’une politique que le pays rejette dans son immense majorité.
Pire, on ose maintenant demander de nouveaux sacrifices à des Français.e.s dont les fins de mois sont difficiles et qui demandent que le travail paie. Quelle honte ! En guise d’« Acte II » de son quinquennat, Monsieur Macron nous fait du sarko-fillonisme. Il enjoint les Français.e.s à « travailler davantage », il veut poursuivre la « baisse de la dépense publique » qui affaiblira un peu plus nos services publics, il annonce l’amoindrissement des ressources de la Sécurité sociale par la poursuite des exonérations de cotisations, et il confirme sa volonté d’allonger la durée de cotisations donnant droit à la retraite. Quant au droit à la différenciation pour les collectivités, loin d'améliorer la décentralisation, il menace l'unité de la République et l'égalité territoriale. Et aucune réponse concrète n’est apportée à l’urgence écologique.
Bref, lorsque président nous propose de jouer à « qui veut gagner des millions », le casting est toujours le même : ses amis du CAC 40.
C’est maintenant à notre peuple de se faire entendre avec plus de force encore. La première réponse à la provocation présidentielle doit être de puissantes mobilisations populaires : ce samedi avec les gilets jaunes, le 1er Mai et le 9 mai à l'initiative des organisations syndicales.
Ces mobilisations ont plus que jamais besoin d’une perspective politique de gauche. C’est en ce sens que le PCF a déjà mis en débat dix propositions pour la France.
Ce soir, il ne leur a pas été répondu. Enfermé dans son acharnement à protéger ceux qui ne cessent de s’enrichir, ce pouvoir a ainsi pris la responsabilité d’aggraver la désespérance dans le pays.
Quelques-unes des mesures annoncées sont, bien sûr, à mettre au crédit des mouvements populaires des dernières semaines. Mais elles ne changent en rien le cours d’une politique que le pays rejette dans son immense majorité.
Pire, on ose maintenant demander de nouveaux sacrifices à des Français.e.s dont les fins de mois sont difficiles et qui demandent que le travail paie. Quelle honte ! En guise d’« Acte II » de son quinquennat, Monsieur Macron nous fait du sarko-fillonisme. Il enjoint les Français.e.s à « travailler davantage », il veut poursuivre la « baisse de la dépense publique » qui affaiblira un peu plus nos services publics, il annonce l’amoindrissement des ressources de la Sécurité sociale par la poursuite des exonérations de cotisations, et il confirme sa volonté d’allonger la durée de cotisations donnant droit à la retraite. Quant au droit à la différenciation pour les collectivités, loin d'améliorer la décentralisation, il menace l'unité de la République et l'égalité territoriale. Et aucune réponse concrète n’est apportée à l’urgence écologique.
Bref, lorsque président nous propose de jouer à « qui veut gagner des millions », le casting est toujours le même : ses amis du CAC 40.
C’est maintenant à notre peuple de se faire entendre avec plus de force encore. La première réponse à la provocation présidentielle doit être de puissantes mobilisations populaires : ce samedi avec les gilets jaunes, le 1er Mai et le 9 mai à l'initiative des organisations syndicales.
Ces mobilisations ont plus que jamais besoin d’une perspective politique de gauche. C’est en ce sens que le PCF a déjà mis en débat dix propositions pour la France.
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