CONCOURS », LE BILLET DE MAURICE ULRICH
Trois minutes pour
exposer un projet d’entreprise, nus dans l’eau à deux degrés d’un trou creusé
dans la banquise.
Trois minutes pour exposer un projet d’entreprise, nus dans l’eau à deux
degrés d’un trou creusé dans la banquise. C’est l’épreuve phare du concours de
start-up organisé depuis 2014 à Oulu en Finlande, après la perte de plus de
2 000 emplois chez Nokia.
Les concours de cette sorte se multiplient dans
le monde des start-up, comme présenter donc un projet en chute libre dans la
tour de la terreur à Disneyland, dans un ascenseur, ou pourquoi pas aux
toilettes en croisant un dirigeant de CAC 40 susceptible de croire que
vous pouvez pisser loin. Pour l’un des membres du jury, « au-delà du spectacle,
c’est une manière originale pour un entrepreneur de vendre ses idées. Elle
montre le degré d’endurance et de créativité des candidats dans des conditions
extrêmes ».
On se permettra de suggérer dans ce registre quelques idées.
Nourrir pendant un an toute une famille avec le RSA ou en faisant des ménages,
travailler à poil six mois sur une chaîne de montage ou un chantier de
construction. Pour la connerie, tout est gagnant.
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