Age de la retraite : ne soyons pas dupe de la cacophonie gouvernementale
Une cacophonie gouvernementale,
savamment organisée, vise à faire accepter par l’opinion publique, l’idée de
remise en cause de la date d’ouverture des droits à la retraite au-delà de 62
ans, accompagnée d’un recul du niveau des pensions.
Le PCF exprime son désaccord sur la
réforme des retraites dite «universelle » concoctée, sous la pression
de l’Union européenne et du patronat, par le président Emmanuel Macron et ses
complices du gouvernement.
La retraite doit s'inscrire dans une
refonte d'ensemble de la protection sociale, et dans la perspective d'une
alternative politique ouvrant la voie à des changements réels et durables.
Elle doit être fondée sur les valeurs
qui ont été, voici soixante-dix ans, à la base de la création de la Sécurité
Sociale et de la généralisation du droit à la retraite : solidarité
intergénérationnelle et interprofessionnelle, égalité et universalité des
droits ; gestion démocratique.
Elle doit viser à répondre aux besoins
et aux aspirations des retraité-e-s dans une société en pleine évolution, et
prendre notamment en compte, dans toutes leurs dimensions, les problèmes
induits par l'évolution démographique et l'allongement de la formation initiale
avant le premier emploi. Elle doit, en regard de ces besoins, définir des
moyens de financement garantissant la pérennité du droit à la retraite et
notamment avec cotisation de l’entreprise et du salarié comme l’avait mise en
place Ambroise Croizat, ministre communiste du travail et de la Sécurité
sociale à la libération.
C'est parce que l'emploi, les salaires
seront sécurisés par la formation, que la mobilité professionnelle sera choisie
et sans perte de revenu, que les travailleurs ne seront plus contraints au
chômage et à la précarité, que les ressources de la sécurité sociale pourront
assurer correctement le financement des pensions de retraite à taux plein dès
60 ans et prendre en charge les périodes non travaillées (formation, études,
maladie, maternité, invalidité).
Le PCF se prononce pour une retraite par
répartition avec une indexation des pensions sur les salaires, et non sur les
prix, aucune pension ne doit être inférieure au SMIC (1800€ brut).
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