Après les Etats généraux du 3 février, poursuivons nos combats pour le progrès social
Après les Etats
généraux du 3 février,
poursuivons nos
combats pour le progrès social
Les Etats généraux du
progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont
constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique
d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant·e·s politiques,
syndicaux et associatifs, de citoyen·ne·s engagés dans des luttes et des projets
qui portent l'ambition d'un nouveau progrès social pour la France. Plus de 1000
personnes ont participé à ce rendez-vous.
Leur message doit être entendu
par le Président de la République et le gouvernement :
- La politique du pouvoir aggrave les inégalités
et conduit à fracturer notre société en deux : une société
d'insécurité sociale, toujours plus précaire, pour des millions de nos
concitoyen·ne·s et une société d'aisance et de bien vivre pour une
minorité aisée, pour les plus riches et les détenteurs de capitaux. Cette
politique, non seulement met à mal les grandes conquêtes sociales et
s'oppose aux valeurs de la République, mais empêche également un avenir de
progrès pour tou·te·s.
- A l'opposé de la vision présidentielle d'une start-up nation inégalitaire, un nouveau progrès social pour la France est possible. Nous voulons une politique d'égalité et de solidarité, à commencer par l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines. Une politique qui vise l'émancipation au travail, la sécurisation de l'emploi et de la formation, une nouvelle industrialisation, le développement des services publics et de la protection sociale, le droit au logement pour toutes et tous et la promotion des communs. Une politique qui garantit les droits fondamentaux de chacun·e. Une politique qui prend soin de nos aînés et qui offre un avenir à la jeunesse.
Nous appelons nos
concitoyen·ne·s, les forces de gauche, politiques, syndicales, associatives à
agir ensemble et à amplifier ce message dans les mois qui viennent, en développant
dans tout le pays des fronts de luttes et de progrès pour
la France :
· pour une sécurisation de l'emploi et de la formation qui donne un coût d'arrêt aux suppressions de milliers d'emplois
dans le pays et oppose à la précarité, à la souffrance au travail, au contrôle
accru des chômeurs, au manque de formation, le droit à un travail émancipé, à
une rémunération à la hauteur de sa qualification, à une protection sociale
pour tous les travailleurs·euses. Amplifions la mobilisation pour l’égalité
professionnelle. Participons aux mobilisations en cours notamment celle des
salariés de Carrefour du 5 au 10 février.
· pour les droits des femmes, l’heure est à donner un prolongement au mouvement
de libération de la parole des femmes pour mettre fin aux violences faîtes aux
femmes dans les foyers, les lieux de travail et l’espace public, pour le
partage des pouvoirs, pour l’éducation à l’égalité de la crèche à l’université,
pour l’égalité professionnelle, la revalorisation des métiers dit féminisés et
le droit à disposer de son corps.
· pour un accueil digne des migrants à l'opposé du projet asile-immigration du gouvernement qui
sera une des lois les plus répressives que le pays ait connu. Avec les
associations, nous demandons l’accueil inconditionnel, l’ouverture de nouvelles
places d’hébergement pour le garantir, le droit au travail pour tous les
migrant·e·s, l’abrogation du délit de solidarité.
· pour une nouvelle industrialisation de la France pour répondre aux besoins du pays, aux exigences sociales
et écologiques. Mobilisons-nous pour stopper la vente de fleurons de notre
industrie comme Alstom et pour développer une stratégie industrielle avec les
travailleurs·euses et les habitant·e·s des territoires concernés. Il n’y aura
pas de grandes réponses aux défis du siècle sans reconquête industrielle et
relocalisation des productions.
· pour un service public et une protection sociale du XXIe
siècle : pour une politique de santé publique qui donne les moyens aux personnels de l'hôpital public et des
ehpad de remplir leurs missions, pour le droit à la retraite et pour le 100 %
sécurité sociale à l'opposé des attaques actuelles contre son financement.
Participons aux mobilisations des prochaines semaines, aux côtés des retraités
et des personnels des ehpad le 15 mars, soutenons le tour de France des
parlementaires communistes qui vont à la rencontre des soignant·e·s et le 23
juin prochain soyons au rendez-vous à Paris pour la défense des hôpitaux de
proximité ; pour une école et un enseignement supérieur de l'égalité,
démocratisée, pour le partage des savoirs et le développement de la recherche à
l'opposé du dispositif « Parcours sup » et de la réforme du lycée.
Participons à la prochaine journée d'action intersyndicale du 6 février.
Mobilisons-nous également le 8 février avec les cheminots pour un service
public ferroviaire de qualité et
avec les travailleurs·euses de tous les secteurs qui ont rejoint cette date de
mobilisation.
· pour le droit au logement pour tous et toutes, le logement comme un bien public
cogéré avec les habitant·e·s au plus près des territoires, grâce à un service public national du logement, à l'opposé
de la politique actuelle de baisse de l'APL et de casse du logement social.
Participons à la journée de mobilisation du 24 mars à l’appel de la CNL.
·
pour la défense de
nos communes et de nos départements et un plan d'urgence pour les territoires
les plus fragiles de nos villes et de nos campagnes : participons à la journée de mobilisation du 7 février
contre la disparition des départements ; soyons nombreux le 18 mars
prochain pour défendre la commune, maillon essentiel de la vie démocratique ; poursuivons la mobilisation engagée
avec les états généraux de la politique de la ville initiée par Grigny ;
et encourageons la "marche vers
l'Elysée" samedi 9 juin prochain, initiée par les élu·e·s communistes des
Hauts de France pour porter les cahiers des
colères et des espoirs de toute une région et dire "arrêtez l'austérité
et les vieilles recettes libérales, nous voulons du neuf !", prendre
le pouvoir sur la finance et mettre l'humain au coeur de tous les choix.
Toutes ces mobilisations
portent en elles un avenir de progrès pour notre pays. De nouvelles
victoires sont possibles en les amplifiant.
Toutes portent en commun une
nouvelle utilisation de l'argent, le recul du coût du capital, des
dividendes versés aux actionnaires et des intérêts payés aux banques, pour
réorienter le crédit vers la réponse aux besoins sociaux et écologiques. Toutes
portent en commun la nécessité de nouveaux droits pour les salarié·e·s : le
refus de la toute-puissance patronale et la nécessité d'un travail émancipé,
la reconnaissance de l'expertise des
travailleurs·euses, de leur qualification, de leur droit à peser sur les choix
des entreprises jusqu'aux choix stratégiques. Toutes portent en commun la nécessité d’un changement des institutions
européennes et mondiales pour les réorienter au service de l’intérêt
général et de la protection de la planète.
Chacune et chacun d'entre-nous
peut agir pour faire grandir cette alternative. Ensemble, construisons un
nouveau progrès social pour la France !
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