mercredi 28 février 2018
Communiqué de presse du 26.02.18 – 17 h
Dématérialisation contre égalité des droits ?
80 élu.e.s de
Seine-Saint-Denis interpellent le préfet
pour un accès plus rapide et plus égalitaire des étrangers au service
public
Depuis de longs mois, élu.e.s et
associations sont alertés sur les graves dysfonctionnements dans l'accès au
service public pour de nombreux usagers en préfecture et sous-préfecture.
Accès au séjour, renouvellement de titres,
nationalité… Nombre d'étrangers se heurtent à une difficulté souvent
insurmontable : obtenir un RV sur le site de la préfecture ou de la
sous—préfecture : Les cré- neaux sont rares et ouverts de façon aléatoire, les
quelques RV proposés pris en quelques minutes. Si les files d'attente ont
disparu, obtenir un RV relève maintenant de la loterie et peut prendre des
mois... délai auquel s'ajoutent l'attente du RV obtenu, puis le temps souvent
démesuré pour traiter les dossiers.
Dans une démarche inédite par le nombre des
élu.e.s et des associations qui prennent position ensem- ble, les signataires
s'inquiètent de voir les procédures d'accueil dématérialisées devenir un moyen
dé- tourné de gérer l'accès au séjour et de freiner l'accès des personnes
étrangères aux services préfectoraux dans une logique restrictive.
Ils condamnent une grave remise en cause du libre
accès des usagers aux services publics et de l'égalité de tous devant la loi.
Les représentant.e.s des élu.e.s et des associations signataires seront
reçu.e.s par le Préfet de Seine-Saint-Denis le mardi 5 mars à 10 h lors d'une
audience où ils porteront la parole des usagers.
Ils organisent le Lundi 5 mars à 16 h
· Une
conférence de presse
Dans les locaux de
l'Hôtel du département (Salle 341 / 3ème étage)
Seront communiqués à cette occasion la liste des
80 élu.e.s signataires, celle des associations et syndicats qui les
soutiennent, ainsi que le texte complet de l'appel.
Des personnes étrangères
témoigneront des conditions d'accueil et de traitement des dossiers en
préfecture et sous-préfecture.
·
Un rassemblement de soutien
Esplanade
de la Préfecture
En présence d'élu.e.s signataires, de
représentants d'associations et d'usagers
Contacts :
·
Yannick
TRIGANCE : 06 50 78 00
20
·
Henriette ZOUGHEBI : 06 03 85
55 19
·
Jean-Michel DELARBRE : 06 89 30
86 15
Palestine/Salah Hamouri : 4 mois de détention en plus, un camouflet pour la France !
28/02/2018 - PCF

Le ministre de la Défense israélien, Avidgor Liberman, a signé hier l'ordre de maintenir, toujours arbitrairement, Salah Hamouri en détention administrative pendant quatre mois renouvelables. C'est une décision violente inacceptable.
Salah Hamouri est enfermé dans les geôles israéliennes depuis déjà six mois. Sa détention administrative devait prendre fin ce 28 février.
Sans raison, sans procès, le gouvernement israélien s'acharne contre Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, militant de la paix, défenseur des prisonniers politiques palestiniens au sein de l'association Addameer.
Sans raison, sans procès, le gouvernement israélien s'acharne contre Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, militant de la paix, défenseur des prisonniers politiques palestiniens au sein de l'association Addameer.
Malheureusement cette décision inadmissible n'est pas étonnante de la part du gouvernement israélien qui s'affranchit comme à son habitude du droit international.
Elle montre également que malgré quelques prises de position de principe, le gouvernement français n'a pas pesé de tout son poids, ni utilisé tous les moyens à sa disposition pour exiger la libération immédiate et sans condition de notre concitoyen.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF a adressé une lettre au président de la République, Emmanuel Macron, en ce sens. Les autorités françaises ne peuvent pas accepter que Netanyahou et son gouvernement bafouent les droits élémentaires d'un Français et méprisent notre diplomatie. Elles doivent avoir le courage de dénoncer haut et fort cette injustice en exigeant sa libération immédiat sans condition.
Le Parti communiste français est solidaire de Salah et de sa famille, déterminé à mener le combat jusqu'au bout, comme nous l'avons fait dans le passé. Pas un jour de plus de prison pour Salah, exigeons sa libération sans condition !
« Cette mort sur ordonnances… », L’éditorial, de Jean-Emmanuel Ducoin dans l’Humanité de ce jour !
« Privilégiés » :
les mots de la doxa libérale ont la vie dure et collent comme le sparadrap du
capitaine Haddock. Nous avons l’habitude des campagnes mensongères, qui
polluent l’espace public. Martelez, il en reste toujours quelque chose…Les
médias dominants et toute la cohorte des experts afférents s’en donnent à cœur joie
pour dire leur mépris des salariés de la SNCF, au fil de leur credo qu’ils
répètent comme les prières d’un chapelet. C’est bien sûr « à cause »
des syndicats et du « statut » des employés que la SNCF va mal. Les voilà
donc, ces « privilégiés » de cheminots, agités comme des chiffons
rouges. Cela ne vous rappelle rien ? Que n’entend-on pas à propos des « salauds
de pauvres », des « chômeurs fainéants », des « grévistes
preneurs d’otages », des « fonctionnaires assistés » ?
Trois décennies de matraquage idéologique et de diffusion en boucle d’un
catéchisme antisocial. Le but : obtenir la résignation du plus grand
nombre. Toute contre-réforme de choc conduisant à une grande marche arrière des
droits est précédée et accompagnée par une bataille des représentations, bref,
une propagande massive qui vise à préparer les esprits au démantèlement des
politiques sociales et à la destruction progressive du modèle français de
solidarité…
La mise
en cause du rail tricolore est emblématique de la méthode employée pour porter
un coup décisif à un grand service public. SNCF : cette mort sur
ordonnances. Une privatisation qui ne dit pas son nom, doublée d’un
autoritarisme politique sans bornes. L’exécutif ne manque pas d’air : le
Code du travail, la formation professionnelle, l’apprentissage, l’assurance-chômage,
l’hôpital, l’immigration, le baccalauréat, la SNCF, bientôt la justice, l’audiovisuel,
la Constitution, etc. Macron, c’est la version du fameux Tina (There is no
alternative) de Thatcher. La feuille de route est bel et bien une attaque
globale d’ampleur historique. La riposte des syndicats de la SNCF s’annonce à
la hauteur de l’enjeu. La bataille de l’opinion en faveur des services publics,
elle, commence à peine en vérité. Elle ne sera pas moins décisive.
mardi 27 février 2018
« Les entrailles », l’éditorial de Michel Guilloux dans l’Humanité de ce jour !
58%
des personnes interrogées souhaitent la renationalisation du rail. Le prix du
billet a été multiplié par 3,5. La régularité ne va pas mieux. 80% des trains
sont en retard, quand ils ne sont pas annulés sans préavis. Quant aux comptes
publics, l’État a été sollicité par les compagnies privées pour mettre au pot
près de 5 milliards d’euros. Ceci n’est pas de la politique-fiction mais la Grande-Bretagne
d’aujourd’hui. Et en France, qu’est-ce qui rend la situation de la SNCF « intenable »,
pour reprendre le mot du premier ministre ? Le statut des cheminots ou les
logiques financières qui corrompent le service public de l’intérieur depuis des
années et que le pouvoir entend amplifier par ordonnances ? En quoi
supprimer le statut des cheminots fera –t – il arriver les trains à l’heure ? En quoi ne
plus reconnaître la pénibilité d’un service à assurer de nuit et le week-end
aidera – t – il à moderniser les transports ? En quoi rendre les cheminots
aussi précaires que les autres salariés augmentera – t – il la sécurité ?
Qui n’a
pas mis un centime dans l’entretien des infrastructures durant des décennies ?
Et qui répare un centre d’aiguillage en panne du fait du recours à la
sous-traitance à outrance, en pleine transhumance estivale, et ne rechigne pas
à sortir dans la neige et le froid quand il faut ? Le premier ministre
sait pertinemment de quoi il retourne, tout comme le chef de l’État. Ce dernier
a cru aviser, d’opposer au Salon de l’agriculture samedi, les cheminots et les
paysans qui crèvent de faim. Le locataire de Matignon crie à l’idéologie si
jamais on osait mettre en cause le passage en force annoncé hier. Diviser,
refuser le temps de la délibération sociale et démocratique. Chercher à
dégonfler des convergences possibles en évacuant provisoirement la question des
« petites lignes ». La forme est du fond qui remonte à la surface
parce qu’elle « vient des entrailles de l’idée » comme l’écrivait
Hugo. La méthode Macron-Philippe appliquée à la SNCF, après le Code du travail
et avant les autres chantiers « sociaux » indique l’ampleur du
traitement de choc que ce pouvoir entré « par effraction » à l’Élysée
a fait subir au pays au profit des forces de l’argent. La chantier de
rassemblement et de résistance à y opposer lui est proportionnel.
lundi 26 février 2018
Réforme de la SNCF : une privatisation sur fond d’autoritarisme
26/02/2018 - PCF

Lors de la présentation du calendrier relatif à la réforme de la SNCF, intitulée « nouveau pacte ferroviaire », le 1er ministre, Édouard Philippe, a confirmé la volonté du gouvernement de passer en force, en recourant aux ordonnances.
Cette procédure, marque de fabrique du président Macron et déjà utilisée dans le cadre de la réforme du code du travail, est un véritable déni de démocratie, aussi bien sociale que parlementaire.
Le service public ferroviaire, bien commun de la nation, qui répond à des enjeux écologiques, de mobilité et d’aménagement du territoire extrêmement importants, mérite mieux qu’une réforme à la hussarde.
Transformation de la SNCF en Société d’économie mixte, fin du statut de cheminots, non reprise de la dette... Le pacte ferroviaire proposé par Édouard Philippe est en réalité une atomisation du service public ferroviaire.
Présenté comme novateur, ce pacte ferroviaire reprend les recettes archaïques des privatisations du rail ayant eu lieu dans d’autres pays européens, avec les résultats dramatiques que l’on connaît. Aussi bien pour les usagers, que pour les cheminots.
L’autoritarisme gouvernemental ne masquera pas la colère qui monte chez les cheminots et les usagers.
La feuille de route présentée par le 1er ministre est une attaque historique. Alors qu’elle met en péril l’avenir du rail public, menaçant l’avenir de milliers de salariés, ainsi que l’égalité d’accès au transport pour tous sur le territoire, le gouvernement doit créer les conditions pour permettre un grand débat public national.
Le gouvernement doit écouter et entendre, les propositions et les arguments des organisations syndicales, des usagers et des élus.
Le PCF dénonce le recours aux ordonnances, outil archaïque et anti-démocratique, et s’oppose à la destruction du service public ferroviaire.
Pendant que le président Macron, tente de dresser les français les uns contre les autres, le PCF appelle à soutenir et participer massivement à la journée de mobilisation organisée par les organisations syndicales le 22 mars à Paris.
« De la vérité », l’éditorial de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !
Au cas
où la séquence ne ferait pas assez le buzz, les communicants de l’Élysée se
sont chargés eux-mêmes de la diffuser sur les réseaux sociaux. On les comprend,
elle est tout à fait à l’avantage d’un Emmanuel Macron répondant avec force à
un agriculteur qui s’inquiète de la disparition du glyphosate. C’était jouer
sur du velours avec un sens évident de la représentation, la partition du
président qui ne recule pas devant le débat, voire l’affrontement, pour tenir
un discours de vérité, déjà annoncé lors de la réception à l’Élysée deux
jours auparavant de mille jeunes agriculteurs.
Mais
il en va de la vérité comme de l’amour selon Lacan. Il n’y a que des preuves d’amour.
Il ne suffit pas d’annoncer que l’on va dire la vérité pour lui donner un
contenu. Oui, Emmanuel Macron a invité les agriculteurs à inventer un nouveau
modèle. Comment donc !...Mais avec quels moyens, non seulement face à des
négociations comme celle du Mercosur, mais face aux productions à des coûts de
pays concurrents, au dumping social, aux fermes géantes, aux faux labels, bio
ou autres, qui se glissent dans les failles d’une réglementation élastique.
Il y
a au Salon de l’agriculture des absents très présents. On ne les voit pas, en
tout cas ils sont très discrets, mais ils sont bien là dans les travées entre
vaches et porcs, entre fromages et saucisses. Les géants de l’agroalimentaire
et de la grande distribution. Les marges abusives, les prix d’achat qui ne couvrent
pas les prix de production, y compris désormais chez les céréaliers, les
mesures de rétorsion contre ceux qui résistent…
Emmanuel
Macron, pendant ses douze heures au Salon, ne semble pas les avoir rencontrés. Au
moins en public. Il n’était pas là pour çà, mais pour raconter à l’opinion à
quel point il est attaché aux agriculteurs, à la ruralité, aux territoires. Pendant
qu’il est question, en même temps que l’agriculture, de la suppression de
lignes SNCF, pendant que ferment des bureaux de poste, des services d’urgences
dans nos petites villes, pendant que tant d’exploitations disparaissent, est-ce
là un discours de vérité ?
dimanche 25 février 2018
‘’ DE NOUVEAUX LIEUX DE DETENTE, DE RESPIRATION ET DE LOISIRS ‘’ (François ANDRE)
NOUS PUBLIONS CE TEXTE QUE NOUS A FAIT PARVENIR FRANCOIS ANDRE !
Une belle promesse de notre première magistrate.
Après que les plus grands chantiers de bétonnage aient été lancés, massacrant
notre village (et ce n’est pas terminé), il y a lieu d’ ‘’améliorer le cadre de
vie des habitants’’. ‘’D’ici 2020 ce sont dix parcs ou espaces publics qui
auront été repensés réaménagés ou créés’’ affirme notre élue.
Tout n’est-il pas mirobolant à
Romainville ? Pour moi Il y a lieu de recadrer ces annonces :
Tout d’abord ne faut- il pas s’étonner
lorsqu’on apprend que ce qui a été nommé pompeusement ‘’la plaine centrale
Marcel Cachin’’ sera réaménagé. Il est donc question de tout casser, de tout
refaire en ce lieu. Alors là BRAVO, pour un beau gâchis, c’est un beau gâchis !
Il a été inauguré quand cet aménagement ? Cette partie du projet
n’aurait-elle pas reçu votre aval Madame le Maire ?
L’aménagement de la dalle de
couverture de L’A3 est en voie d’être terminé. C’est bien ! Surtout pour
les futurs habitants côté Jean Lemoine.
Il sera nommé ‘’Parc Simone Veil’’. La dénomination parc ne me semble pas des mieux appropriées pour cet
espace bétonné ou des végétaux vont pousser dans des jardinières. Dans le
doute, j’ai pris le temps de consulter mes dictionnaires. La définition de ce
terme est celle-ci : ‘’ Terrain clos, planté de bois et disposé en vue de
l’agrément ou de la chasse’’ Ou encore ‘’Grand jardin d’agrément planté
d’arbres’’. Certains diront : C’est jouer sur les mots ! Pour moi ce
type de jeu ne m’amuse plus. Dans les faits, chez nous les petites résidences
se traduisent par des immeubles de grande hauteur, les places par des placettes
et les espaces verts arborés par des aménagements dans des jardinières.
Dans
les dix aménagements fabuleux promis figureront sûrement ceux de la place du
marché. Reparlons- en. Le seul espace ‘’sauvé’’ sera le triangle à l’angle Verdun-
Wilson qui (on ne s’est pas empressé de nous le dire), sera amputé d’une grille
de 200 m2 servant de ventilation au métro, mais aussi en cas de sinistre, d’accès
pompier et sortie de secours pour les voyageurs. Nous comprenons de suite que
son environnement devra rester libre. Quant à l’espace de 780 m2 enfermé derrière
les immeubles Wilson, lui mériterait la désignation de grande cour.
D’autres espaces publics arborés sont
prévus. Où seront-ils ? Le square devant la cité Jaurès. Ça c’est une
bonne idée. Mais qu’attendait-on depuis des années pour rendre ce lieu
vivable ? L’arrivée du tram probablement ?
Le seul parc dont les Romainvillois
disposaient était celui de l’allée Bellevue. Notre Maire a profité de
l’opportunité du projet de la Base de Loisirs pour s’en débarrasser (une
aubaine, l’entretien n’était plus à sa charge). Résultat : La Base de
Loisirs ayant plus que du plomb dans l’aile, les gestionnaires de ce qu’il a
fallu rebaptiser La Corniche des Forts l’ont abandonné pendant plusieurs
saisons. Maintenant il est entretenu des plus sommairement. Les massifs de rosiers
ont disparu, des haies ont été rasées. Il nous a été expliqué que la mode était
aux herbes folles. Ces dispositions que j’attribue à des restrictions
budgétaires, ne sont pas sans déplaire aux gamins. Ils se régalent de découvrir
dans les bosquets des lieux pour se cacher, s’y faire des cabanes. Ils
découvriront la botanique plus tard dans les livres illustrés. Intrigué et
voulant retrouver les sensations de mon enfance, je les ai pistés dans leur jungle.
De suite m’est revenue une petite chanson dont vous devez probablement vous souvenir :
‘’Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’il y
a ?
Y a un bois, le plus joli des bois
Et dans ce bois savez-vous quoi qu’il y a ?
Une godasse…..Un pneu….Un almanach.
C’est un dépôt d’ordures qu’il y a derrière
chez moi. ‘’
L’île de loisirs ou corniche des forts,
c’est selon, est également citée avec les aménagements dont nous disposerons en
2020. Sans être très malin, il suffit de constater que le tas de sable des Bas Pays
est toujours à la même hauteur pour comprendre que la encore là promesse ne
pourra pas être tenue.
Par ailleurs, j’aime beaucoup cette
phrase ‘’des voies plantées viendront renforcer l’offre d’espaces publics
qualifiés’’. D’accord on plante des arbres en certains lieux, ont en plantera
d’autres, mais combien dans les espaces publics et privés ont été victimes des
tronçonneuses ?
En 2020 Madame le Maire, nous avons
rendez-vous, ce sera l’occasion de constater si les espaces verts auront repris
le dessus sur le bétonnage. Dès à présent, il me semble qu’il serait honnête de
votre part d’enlever les panneaux situés aux entrées de notre ville où nous
pouvons lire ‘’ Quand une ville est
aussi un village’’.
François ANDRE
Février 2018
Dernière minute : Le
chantier Bouygues des trois communes démarre. Les premières victimes sont les
arbres qui, au vu de leur santé et de leur ampleur, ne méritaient pas la peine
de mort. La superbe palissade en bois a été correctement protégée, ce qui me
conforte dans mon hypothèse de la considérer comme un ouvrage définitif.
vendredi 23 février 2018
« Libérez Gramsci » (Pierre Chaillan)
Un coup
de com ! Dans Valeurs actuelles, Marion-Maréchal Le Pen indique participer
à « une académie de sciences politiques » afin d’enraciner les thèses
des « droites conservatrices », et ce en appliquant « les leçons »
de Gramsci. C’est un grand classique : se réclamer de manière abusive du
camp adverse en piochant dans les analyses pertinentes chez l’ennemi pour créer
la confusion et en rendre inopérante la portée. Faut-il rappeler dans quelles
conditions le philosophe a élaboré sa théorie de l’émancipation rapidement
résumée sous l’expression d’« hégémonie culturelle » ? Le
dirigeant communiste italien Antonio Gramsci a passé les onze dernières années
de son existence en prison sous le régime fasciste de Mussolini. Arrêté fi
1926, le procureur déclare alors : « Nous devons empêcher ce cerveau
de fonctionner pendant vingt ans »…En fait, sa condamnation n’empêchera
pas l’intellectuel sarde de poursuivre son œuvre. Il écrira ses « Carnets
de prisons », qui renouvelle l’analyse critique du libéralisme.
C’est
en marxiste que Gramsci élabore des concepts comme « hégémonie culturelle »,
« bloc historique », « révolution passive », « national-populaire »,
etc. Et ses travaux permettent si bien de se saisir des réalités du combat
politique en cours et des enjeux idéologiques que nombre de courants et clubs
de réflexion s’en inspirent. Il en est de l’extrême-droite dès les années 1970,
récemment encore de la droite sarkozienne ou du « populisme de gauche ».
Pourtant, si tous reprennent volontiers la dimension d’une bataille des idées à
mener, ils semblent ignorer que le champ de la lutte des classes contre toutes
les dominations avec les concepts moins mis en avant de « classe fondamentale »
ou de « classes subalternes ». Gramsci restera en prison jusqu’en
1937 et sa mort. Il faut maintenant les sortir des geôles de la pense dominante
et régressive pour rendre vivante son analyse de justice sociale et de dignité
humaine.
« Des pâtes », le billet de Maurice Ulrich !
Invité hier matin de France Inter,
le président du Sénat, Gérard Larcher, a été clair et intransigeant à propos de
l’Assemblée nationale et du respect des élus de la nation : « Je
pense qu’il y a des attitudes qui ont conduit à des drames dans la démocratie. »
Non, non il ne parlait pas de Laurent Wauquiez traitant les députés de guignols
mais il répondait à Nicolas Demorand qui venait d’évoquer des députés en
maillot de foot, brandissant des paquets de pâtes…
Les pâtes, une arme nouvelle
contre la démocratie. Comment y faire face ? Faudra-t-il installer des
détecteurs de spaghettis, faire appel à des chiens renifleurs de coquillettes ?
Inscrire au fronton du Palais Bourbon, pâtes attention, danger ?
Alors
sans doute, Nicolas Demorand aurait pu demander par exemple à Gérard Larcher ce
qu’il pensait du rejet la veille d’une proposition de loi sur la fraude fiscale
déposée par un député communiste…mais qu’est-ce que c’est, comparé aux pâtes.
« Il gèle sur la ferme France », l’éditorial de Paule Masson dans l’Humanité de ce jour !
En matière
de politique agricole, Emmanuel Macron marche sur des œufs. L’an dernier il en
avait un sur la tête. Il se fait fort, cette année, d’arpenter les allées du Salon de l’agriculture en battant le record de la
journée la plus longue passer à tâter le cul des vaches. Ou des poules. Face à
la colère des agriculteurs, dont un tiers gagne moins de 350 euros par mois, et
à la méfiance des consommateurs sur la qualité de l’alimentation, le président
de la République a promis un « printemps agricole ». Pour l’heure, il
gèle encore sur la ferme de France. Le « prix juste » pour les
producteurs était annoncé comme « l’étape de base ». Mais la grande
distribution écrase de sa puissance les négociations en cours. Au bout de la
chaîne, les paysans restent les dindons de la farce.
Devant
700 jeunes agriculteurs, invités à l’Élysée pour l’occasion, le chef de l’État
a piétiné le champ de toutes ses incohérences, de l’annonce d’un plan « ambition
bio », quand les aides sont supprimées, à la coexistence de plusieurs
modèles, quand l’étalon productiviste conduit à la malbouffe et aux scandales
alimentaires. « L’industrie ou les paysans, il faut choisir », interpellent
les éleveurs, mobilisés depuis plusieurs semaines contre l’accord de libre-échange
qui se négocie entre l’Europe et les pays latino-américains du Mercosur. Ils posent
la vraie question. Et le problème est moins de jurer que jamais « il n’y
aura jamais de bœufs aux hormones en France » que d’empêcher une
concurrence déloyale qui inonde le monde d’aliments low-cost et nourrit la
spéculation sur les matières premières.
En matière
d’alimentation, le flou n’est plus de mise. Il faut repenser un modèle durable
permettant de nourrir mieux un plus grand nombre d’habitants. Contrairement à
la logique de la PAC, les aides financières doivent favoriser la transition
vers le développement d’une agriculture fermière, écologique, créatrice d’emplois
et de bien-être social. Au pays de la gastronomie, la revendication d’un droit
au bien-manger pour tous est encore un objet de lutte.
jeudi 22 février 2018
Débat sur les orientations budgétaires : Intervention de Sofia DAUVERGNE au Conseil municipal du 15/02/2018
Intervention : Sofia DAUVERGNE
Conseillère Municipale de Romainville
Madame
la Maire, Chèr-e-s collègues, j'aimerais aborder tout d'abord le contexte dans
lequel nous sommes appelés à nous prononcer sur le rapport d'orientation
budgétaire de notre ville,
De fait, on ne peut pas débattre de
l’avenir des finances et des projets d’une collectivité en abstraction de notre
environnement, qu’il soit financier, politique, social, économique ou
institutionnel.
C’est pourquoi, je souhaite avant d’en
venir à la situation de Romainville, éclairer sur les différents enjeux
auxquels nous allons être confrontés à l’avenir et exposer certains faits :
82% de la richesse créée
l’an dernier dans le monde a terminé entre les mains du 1% le plus riche de la
population de la planète.
Depuis 2010, la richesse de cette
«élite économique» a augmenté en moyenne de 13% par année, avec un pic atteint
entre mars 2016 et mars 2017, période où «s’est
produit la plus grande augmentation de l’histoire en nombre de personnes dont
la fortune dépasse le milliard de dollars, au rythme d’un nouveau milliardaire
tous les deux jours»
En France la fortune totale des milliardaires a bondi de 21 %
par rapport à 2016, s’élevant désormais à 245 milliards de dollars, selon le
magazine Forbes.
La fortune cumulée des 10 Français les
plus riches a progressé de 1 100 %, selon des chiffres publiés par Le
Parisien en 2017 passant de 20 milliards en 1996 à 245 milliards en 2017.
Nous possédons donc la preuve chiffrée
que, dans notre pays, les « ultra-riches » prospèrent.
Cette richesse insolente n’est pas
suffisante comme en atteste le dernier scandale finançier des Paradise Papers
ou l’affaire Lactalis un système
hyper-productiviste visant le profit, toujours plus de profit, est devenu le
plus bel exemple qu’écologie et social ne font aujourd’hui qu’un.
Ou encore la suppression
de l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune) 3,2 milliard d'euros de cadeau au
300 000 ménage les + fortunés,
Voilà où est l’argent qui manque aux
budgets publics, aux salaires, aux cotisations sociales. Et que fait le
gouvernement ?
● Il précarise l’emploi et facilite le licenciement avec
les ordonnances Macron,
● Il pique 5 euros par APL, dans la poche de ceux qui
n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois.
● Il offre 4,6 milliards d’euros de
cadeaux fiscaux aux plus riches et il prend dans la poche des retraités via la
CSG.
La modernité d’Emmanuel Macron c’est la
version colorisée des vieux scénarios d’exploitation au service de la finance.
Et çà se verra de plus en plus. Son projet
de loi des finances 2018 a été fait pour les riches et au service de la
casse du modèle social français.
Et au détriment de l’intérêt général par
le biais de montages financiers obscurs, le gouvernement demande aux
collectivités de diminuer leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement
et finalement d’affaiblir le service public. Elles se verraient privées de près
de 25 milliards d'euros en moins de 10 ans.
C’est une honte. Les baisses de dotations que nous subissons depuis des
années étouffent la gestion des collectivités au service de l’intérêt général,
À titre d’illustration, un rapport d’une
commission d’enquête sénatoriale avance le chiffre de 60 milliards par an, pour
évaluer le coût de l’évasion fiscale sur les finances publiques.
C'est pour cette raison que nous ne
partageons pas l'analyse du rapport présenté ce soir qui fait un constat positif
des mesures gouvernementales, il atteste même
de l'accélération des créations d'emploi dans un contexte
macro-économique favorable.
Face à ce monde, à cette société, notre
collectivité, n’est pas un territoire isolé, épargné par les conséquences des
politiques publiques, bien au contraire.
On sait que la population de notre ville
est touchée fortement par le chômage 19, 5% et notamment les jeunes 34% que cette courbe ne fléchit pas, en
sachant que les taux de chômage publiés aujourd'hui exclut les jeunes en
recherche de leur 1er emploi et les chômeurs de longue durée.
D’autres mauvais coups se préparent en coulisse. Comme par
exemple, l'avenir du Grand Paris. Une région métropole, la suppression des
départements de la petite couronne parisienne, des communes devenues des
coquilles vides.
Le président Macron nous prépare sa métropole des riches. Ce
sujet n’est pas une affaire institutionnelle, réservée aux élus et aux
spécialistes.
L'Action des élus départementaux « la journée sans départements »
du 7 février a permis d'alerter les habitants sur le risque de leur disparition
et sur les conséquences de la
recentralisation des pouvoirs.
Et c’est de nouveau le service public qui se trouverait
gravement atteint si une telle décision était prise,
Par conséquent, si nous exprimons notre
inquiétude quant aux évolutions territoriales à venir, c’est parce qu’il existe
un contexte politique où la tendance est celle du « big is beautiful »,
c’est-à-dire, tout ce qui est grand est magnifique, des grandes régions et des grandes
intercommunalités, probablement élus, un jour, au suffrage universel direct.
Nous voyons donc bien que la commune et
que le département, sont menacés par ce
dogme, comme le nez au milieu de la figure. Il faut tout faire pour l’éviter.
Les conséquences des politiques nationales
ne s’arrêtent pas aux portes de Romainville. Les dotations n'ont jamais été
aussi incertaines qu'aujourd'hui.
Au nom de la poursuite de la maîtrise des
dépenses publiques, les victimes restent les populations et les agents du
service public.
Le budget 2018 de la ville de Romainville
est dans la continuité des autres.
Aucune augmentation sur la section de
fonctionnement, alors que des classes supplémentaires et des équipements sont
construits ou vont l'être. Que nous avons des difficultés à faire face aux
intempéries, inondations, neiges,,,,
C'est l'occasion pour nous de souligner le dévouement des agents des
services publics qui se dépensent sans compter mais chacun sent bien que de
cure d'austérité en cure d'austérité, les reculs des services publics dans
notre pays affectent nos capacités à faire face aux fléaux des intempéries.
Comment accéder aux hôpitaux, aux écoles
aux entreprises lorsque les voies deviennent impraticables ? Les services de transports
à l'arrêt ?
Le réchauffement climatique génère des
dérèglements climatiques qu'il va falloir aussi intégrer dans les politiques de
préventions à mettre en place.
L'autofinancement reste très élevé pour un
budget d'investissement sous perfusion d'emprunt depuis plus de 10 ans.
En ce qui concerne les recettes, nous
survivons par les dotations et les subventions contractuelles grâce à notre
titre de ville pauvre, Plus de 50% des Romainvillois ne sont pas assujettis à
l'impôt.
Au lieu d'engager une réforme d'ampleur
qui aurait rendu la Taxe d'habitation plus juste pour les ménages. La mesure du
dégrèvement progressif de la taxe d'habitation
par le gouvernement pour 80% des ménages reste une proposition
électorale qui ne fait que signer la fin des départements et des communes.
Une attaque en règle contre la libre
décision des élus locaux,
Si aucune recette ne rentre comment
répondre aux attentes des agents, aux besoins des habitants, à la création, aux
associations ??
● Il est indispensables de relancer de la dépense publique
pour développer tous les services publics : promouvoir un statut des
fonctionnaires rénové au lieu d’en réduire le nombre (120 000 en 5 ans),
sécuriser l’emploi et le progrès des qualifications pour tous avec un nouveau
rôle pour la formation, d'utiliser les fonds publics comme levier d’une
nouvelle orientation du crédit bancaire.
● Il faut Mettre fin à la prédation de la
finance avec une réforme profonde de la fiscalité des entreprises. Elle passe
par un impôt sur les sociétés modulé selon des critères sociaux et
environnementaux, un impôt local sur leur capital, un ISF modulé intégrant les
biens professionnels.
● Il faut œuvrer à la liberté
d’administration des collectivités territoriales
Il est temps de
réinvestir dans le développement des capacités humaines, reconquérir le
pouvoir de décider dans sa ville, voilà comment, selon nous, il convient d’agir
pour résister et s'engager vers de nouvelles audaces sociales et démocratiques pour tous les
romainvillois,
L’AMENAGEMENT DE LA DALLE DE LA COUVERTURE DE L’A3 (François ANDRE)
NOUS PUBLIONS CE TEXTE QUE NOUS A FAIT PARVENIR FRANCOIS ANDRE
"En 1969, était
inauguré le tronçon de l’autoroute A 3, reliant la porte de Bagnolet, à Rosny. Sa
configuration en tranchée a eu pour effet d’isoler un secteur de notre ville
qui déjà souffrait d’un morcellement compliqué, du fait de la topographie du
terrain ( lien entre le centre et les’’ bas pays’’). Ce fut le début d’une
demande incessante de nos élus pour que l’ouvrage soit couvert. Un premier
tronçon le fut au droit de Bagnolet et ce n’est qu’en 2010 qu’une partie fut
couverte sur Romainville.
Les élus crièrent
victoire. Enfin c’était la fin de cette horrible saignée qui coupait la ville
en deux. Déjà à l’époque, la communication venant des élus étant des plus
sommaires, nombreux étaient les Romainvillois qui avaient imaginé qu’ils ne
verraient, ni n’entendraient plus les véhicules et que leur ville pourrait
vivre tranquillement comme avant ‘’la grande fracture ‘’. Malheureusement, le
tronçon couvert ne s’étendait que sur 220 m. C’était déjà pas mal, en tout cas
moins que rien.
Notre Maire,
heureuse de cette victoire, nous promettait des aménagements mirobolants. Sept
ans après, c’est-à-dire aujourd’hui, l’emprise des talus a été achetée par la Ville
à l’Etat et cédée aux promoteurs pour bien évidemment bétonner un max. Heureusement que la dalle n’est
pas conçue pour être constructible ! Son aménagement restait à la charge
de notre ville.
A ce jour, côté Jean Lemoine. Tout est bâti et l’aménagement ludique de la dalle est en voie d’être terminé. Ce qui est fort intriguant, est que côté Route de Montreuil, au ras de la dalle a été réalisé un mur en bois, qui de par sa conception, s’apparente difficilement à une palissade provisoire en attente de travaux futurs. Certains habitants de la cité Charles de Gaulle se sont légitimement offusqués, se demandant si l’aménagement de la dalle n’était pas réservé aux seuls habitants du secteur Jean Lemoine. Voulait-on les isoler des immeubles vendus en accession à la propriété, eux les mal nantis? Une fois de plus la cohésion sociale à la mode Valls écartait les acquéreurs de biens immobiliers, des habitants des cités HLM (la cité C de Gaulle conservant le même nombre d’habitants, malgré la démolition de deux tours).
N’est-il pas
étonnant Monsieur l’Architecte que le
bâtiment le plus haut (11 étages) ait été implanté en bordure immédiate du pont
P.Kérautret, avec une vue imprenable sur l’autoroute. De celui-ci, on profitera au maximum de toutes les nuisances !
Je suppose que cet immeuble sera réservé prioritairement aux habitants de
l’OPHLM).
Madame le Maire,
pour le bétonnage du quartier encore BRAVO ! Expliquez-vous, dites-nous pour une fois la
vérité, le mur de la honte n’est pas définitif. Aurait-il été payé par les
promoteurs afin de mieux commercialiser l’opération Jean Lemoine ? Est-il
acceptable de construire des immeubles donnant directement sur l’autoroute
extrêmement fréquenté" ?
François ANDRE Février 2017
« Asile-immigration » : Une loi indigne de la France
22/02/2018 - PCF

En effet, cette loi réduit les possibilités de demande d'asile, raccourcit les délais de recours, renforce les contrôles de manière à réduire le nombre de réfugiés et à augmenter le nombre d'expulsés. Ce projet de loi multiplie les obstacles dans le parcours du combattant des demandeurs d'asile, souvent livrés à eux-mêmes, en diminuant le temps pour l'examen de leur situation et leurs possibilités de recours s'en trouvent réduites. Par contre, le projet doublera la durée maximale de séjour en rétention dans la perspective de l'expulsion.
Ainsi, le gouvernement veut diviser par deux le temps pour la mise en œuvre des droits à l'asile, mais c'est deux fois plus pour la rétention en vue de l'expulsion.
A ces mesures régressives s'ajoutent les dispositions pour celles et ceux qui tombent sous le coup du règlement de Dublin, soit la grande majorité, qui interdirait à tout débouté du droit d'asile toute demande dans un autre pays. Ils seront ainsi renvoyés dans le pays de première arrivée où ils ont laissé leurs empreintes, les empêchant de demander l'asile en France ou dans le pays de leur choix. La Grèce et l'Italie, premiers pays d'arrivée, vont ainsi avoir la charge de reprendre ces migrants. De plus, ces migrants dits « dublinés » seraient placés en rétention pour être expulsés.
A cette logique répressive et absurde, s'ajoute, pour le gouvernement, la volonté d'opposer devant l'opinion publique, les « bons et les mauvais migrants », de stigmatiser et de criminaliser ceux qui fuient conflits, persécutions et pauvreté.
Les chiffres du ministère de l'Intérieur attestent pourtant qu'il n'y a aucune pression migratoire qui justifierait ces mesures.
Cette « menace » migratoire est montée de toutes pièces pour rassurer une partie de l'opinion inquiète, désorientée, après des années de campagne de la droite et de l'extrême droite contre les migrants, devenus des boucs émissaires depuis Sarkozy, Hollande et Macron.
Les chiffres du ministère de l'Intérieur attestent pourtant qu'il n'y a aucune pression migratoire qui justifierait ces mesures.
Cette « menace » migratoire est montée de toutes pièces pour rassurer une partie de l'opinion inquiète, désorientée, après des années de campagne de la droite et de l'extrême droite contre les migrants, devenus des boucs émissaires depuis Sarkozy, Hollande et Macron.
La France, terre des droits de l'Homme, s'en trouve défigurée c'est ainsi que sont bradés valeurs, principes, droits de l'Homme et humanité.
Cette loi est indigne et doit être retirée.
Palestine/Salah Hamouri : La France doit passer de la parole aux actes pour la libération de notre concitoyen
22/02/2018 - PCF

Le 28 février prochain, cela fera six mois que Salah Hamouri est détenu arbitrairement sans autre raison que d'être un militant de la paix, des droits et des libertés. Six mois d'emprisonnement de trop !
La France ne peut se contenter d'être « préoccupée » par le sort de Salah Hamouri et d'« espérer sa libération », comme l'avait déclaré le Quai d'Orsay.
Le président Macron puisqu'il dit vouloir sa libération doit passer aux actes et intervenir auprès du gouvernement israélien. Le 28 février, le risque est grand que l'ordre de détention soit renouvelé.
Le Parti communiste français réclame que le président de la République française, pays des droits de l'homme, et le ministre des Affaires étrangères agissent pour la libération de notre concitoyen, et que cesse l'acharnement du gouvernement Netanyahou contre Salah Hamouri et sa famille.
Le PCF appelle à amplifier la mobilisation partout en France pour que le 28 février Salah Hamouri soit enfin libéré et à l'élargir pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont Marwan Barghouti, enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes, et Khalida Jarrar, députée, en prison depuis juillet 2017, qui font face à l'arbitraire le plus total. Il demande à MM Macron et Le Drian d'exiger que soient d'urgence libérés Ahed Tamimi et les 300 autres enfants palestiniens actuellement emprisonnés.
L’homme du jour : « Pierre Dharréville »
Le député
communiste des Bouches-du-Rhône défendait hier en commission des Affaires
sociales de l’Assemblée nationale la proposition de loi de son groupe sur la
reconnaissance sociale de « ces 8 millions de Français qui, de façon
régulière et non professionnelle, apportent leur aide à un proche en situation
de handicap ou dépendant ».
Le texte prévoit la reconnaissance de l’indemnisation
du congé, l’extension à un an de la durée du congé ainsi qu’un alignement des
droits sur ceux des aidants de personnes handicapées. Les députés LREM, Modem
et LR se sont trouvés d’accord pour refuser cette avancée sociale.
Droite et
majorité présidentielle se sont également retrouvées dans la même commission
pour s’opposer à l’autre proposition de loi du groupe GDR défendue par
Marie-George Buffet et Huguette Bello, visant à lutter contre la précarité
professionnelle des femmes. Il n’empêche, elles poursuivront leur chemin dans l’Hémicycle,
grâce à la « niche parlementaire » prévue le 8 mars.
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