« Favorisés », le billet de Maurice Ulrich !
Jean-Paul Delevoye, le
haut-commissaire aux retraites, est déterminé. « Je ne transigerai pas sur
l’objectif », affirme-t-il dans le Parisien, qui est d’aller au bout de la
réforme des retraites, enfin celle d’Emmanuel Macron. Car il est animé par cette
passion bien française, dit-on, qu’est la passion de l’égalité.
Ainsi « celles
et ceux qui sont favorisées par le système actuel doivent accepter un effort de
redistribution. Si la solidarité, c’est chacun pour soi, la France deviendra
une espèce d’archipel d’intérêts catégoriels. Les corporatismes sont aujourd’hui
un facteur de fragmentation de la société ».
Au nom de quoi on a bien
compris qu’il s’agissait de remettre à plat, par le bas bien sûr, tous les
régimes de retraite acquis au fil des luttes et du temps. Mais quel dommage que
sa passion de l’égalité et de la redistribution na s’applique pas, par exemple,
aux grands patrons du CAC 40 dont les salaires, apprenait-on hier, ont
progressé de 12% en 2018 pour atteindre en moyenne 5,8 millions d’euros par an.
On mélange tout, pardon.
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