« Académicien », le billet de Maurice Ulrich !

Quand on fait du second degré, il y a toujours des gens qui s’accommodent très bien du premier. En répondant à Caroline De Haas, sur France 2, « Violez, violez, moi je viole ma femme tous les soirs », Alain Finkielkraut faisait de l’humour, dit-il. De corps de garde, certes, du bien gros macho qui en a, mais de l’humour. 

Bien. Mais quand il dit que la jeune fille violée à 13 ans par Roman Polanski il y a trente ans n’était pas impubère puisqu’elle avait un petite ami, quand il précise qu’elle avait posé pour Vogue Hommes, c’est toujours de l’humour ou bien quoi ? Que ce n’était pas une oie blanche ? Que ce n’est donc pas si grave at qu’elle l’avait cherché ? 

Ras le bol des complaisances, à commencer par celles de France Culture où il a toujours son émission Répliques, pour celui que le sociologue Pierre Bourdieu il y a déjà vingt ans considérait comme un prototype de ces sous-philosophes qui parlent partout. Ah oui, il est maintenant académicien. On aimerait bien savoir ce qu’en pense l’Académie.