Echéance municipale : "Romainville à Vivre se propose de relever quatre défis majeurs" !
À
quelques jours, du premier tour de l’échéance municipale, nous pensons utile de
revenir sur l’importance qu’elle revêt, à certains égards, inédits, puisque le
Conseil municipal élu le 22 mars, aura à élire un nouveau Maire. Romainville,
notre ville, se trouve en ce mois de mars, à l’un des tournants de son histoire.
Nous
sommes face à un choix majeur. D’un côté, la volonté de celles et ceux, qui se
proposent d’ouvrir un nouvel horizon pour Romainville, mais en omettant de
dire, qu’ils sont responsables de « l’ancien horizon », étant partie
prenante de la majorité municipale, pour certains jusqu’à ce jour, et d’en
finir ainsi, bien qu’ils s’en défendent, avec la ville populaire qu’est
Romainville.
Et
de l’autre la seule liste, porteuse d’un vrai changement, d’un renouveau, d’une rupture avec la
politique mise en œuvre : « Romainville à Vivre »
Est-ce
un hasard, si les termes « d’inégalités », « d’action
sociale », de « discriminations », de « services
publics » sont gommés du projet de la liste « Romainville Unie » ?
Rien, pas un mot sur les conditions de vie des 3500 locataires de
Seine-Saint-Denis Habitat. Ce n’est pas un détail. Avec assurance, on voudrait
nous convaincre que la gestion d’une commune n’a strictement rien à voir avec
la politique nationale. En pleine crise sanitaire, alors qu’il va se trouver
largement sollicité, l’hôpital public ne se remet pas de la cure d’austérité
qui lui est infligée. Eh bien, comme si nous n’étions aucunement concernés, aucune
référence à l’hôpital André Grégoire n’est évoquée dans les propositions de la
liste dans laquelle se retrouvent des candidat-e-s de la République en marche.
Par
ailleurs, qui peut croire que les difficultés de la vie, les souffrances de
nombre de familles n’allaient pas atteindre tout ce qui touche au
« social », dans toutes ses dimensions ? Un seul exemple :
la suppression des emplois aidés par le gouvernement Macron/Philippe n’a-t-elle
porté un grave préjudice à la vie des associations, dépourvues de moyens de
fonctionner ?
Et
puis, lorsqu’on entend des candidat-e-s répéter à qui veut l’entendre « qu’ils,
ont fait le choix de dépasser les clivages et les étiquettes politiques, c’est qu’ils
penchent « vraiment à droite » ! Cela vaut pour « l’élan
populaire » que portent, comme par enchantement, les candidats LR, UDI et
Modem.
La
liste de rassemblement de la gauche, écologiste et solidaire :
« Romainville à vivre », conduite par Vincent PRUVOST se propose de
relever quatre défis majeurs.
·
L’urgence en matière
d’aménagement, d’urbanisme et d’habitat.
Romainville
est à l’heure de choix cruciaux. Ou les logiques spéculatives continuent de
l’emporter, ou bien on s’oppose avec détermination aux appétits des promoteurs
immobiliers.
La
liste « Romainville à vivre » propose de se donner une vision
d’avenir cohérente. De mettre à plat toutes les opérations engagées et modifier
tout ce qui encore l’être, en y intégrant la construction de logements pour les
familles, n’ayant pas les moyens d’accéder à la propriété. Moins de béton, plus
d’espaces et de végétalisation. Tous les projets seront placés, d’un bout à
l’autre, sous le contrôle des habitant-e-s. Un état du foncier existant pouvant
accueillir des équipements publics sera réalisé. La transparence financière
sera faite sur toutes les opérations engagées. La fusion de Romainville Habitat
avec Seine-Saint-Denis Habitat a éloigné les locataires de leur gestionnaire.
Il conviendra de voir comment l’antenne située à Romainville peut être
renforcée pour répondre aux besoins des locataires.
·
L'urgence écologique.
Comment pourrait-il en être autrement, alors que l’humanité est menacée dans son existence par un système économique aux motivations destructrices : compétition, accumulation, l’expansion infinie. La liste « Romainville à vivre » propose de lancer le défi de la transformation durable du territoire au profit de tous. Elle conduira une politique de transition écologique créatrice d’emplois, au travers du déploiement de filières vertueuses : économie circulaire, nouveaux matériaux…Rénovation et isolation des bâtiments publics et des logements. Préservation des parcs existants. En créer de nouveaux. Établissement d’un plan de circulation et essor des modes doux, vélo, marche…
·
c L’urgence sociale.
Les
exemples de services publics présents dans notre quotidien sont légions. La
Poste, Les transports, entretien des routes, Hôpital, Police, Justice. Ils
garantissent l’égalité et la cohérence territoriale. Ils sont des éléments du
développement économique et social et participent à l’aménagement du
territoire. À ce titre ils sont de véritables facteurs de richesses pour la
société. L’’ensemble des services publics doivent être accessibles par toutes
et tous. Encore faut-ils qu’ils existent. Au fil du temps, ils ont disparu du
paysage de notre ville. Les longues files d’attente à « La Poste »,
seul, service public (privatisé) encore existant, sont pénibles et harassantes.
Alors que d’aucuns nous rebattent les oreilles avec son destin
métropolitain, j’estime qu’il est temps
d’exiger la présence, voire le retour de services publics dans notre ville. Par
exemple en matière de sécurité, ce n’est pas une annexe du commissariat,
fut-elle implantée aux « Trois communes », qu’il faut demander, mais
un commissariat de plein exercice !
On
peut toujours se payer de mots : « une ville plus belle, plus
efficace, plus heureuse, plus solidaire, plus humaine… Que valent-ils s’ils ne
sont pas suivis d’actes….Actions concrètes avec les personnels et les usagers
pour obtenir de vrais moyens pour l’hôpital André Grégoire…. Remise à plat du
quotient familial donnant accès aux services de restauration scolaire, aux
centres de loisirs, au droit aux vacances, pour les activités proposées aux
seniors… Mise en place d’une mutuelle santé municipale… Des logements sociaux,
dont ne parle pas Romainville Unie, pour les familles qui désirent continuer à
vivre à Romainville… Revenir sur l’attribution d’une allocation municipale à
chaque élève, à chaque rentrée scolaire... Ce n’est pas un gros mot, que de
vouloir faire de la municipalité un bouclier social contre toutes les
politiques d’austérité.
·
L’urgence démocratique.
Trop
souvent, le rôle de la démocratie se limite aujourd’hui à la participation aux différents
scrutins électoraux. Nous sommes appelés aux urnes et une fois les élections
passées, on nous donne rendez-vous au prochain scrutin. Ces dernières années,
dans notre ville, les projets ont pris forme dans le plus grand mépris de la
consultation des citoyens. Le plus souvent, il s’est agi de valider des
décisions déjà prise. C’est pourquoi il est vital de redonner du souffle à la
vie démocratique locale. Les habitants doivent pouvoir rester maîtres, d’un
bout à l’autre, de la construction de tout projet. Institution de référendums
locaux jugés nécessaires. Ré-instituer des commissions municipales ouvertes aux
associations. Tenir deux fois par an des assises de la vie locale. Création des
Conseils de quartier. Sur des questions importantes suspendre les débats du
Conseil municipal pour donner la parole aux citoyens. Repenser le magazine
municipal au service des habitants et respecter leur parole.
Les
candidat-e-s de la liste de rassemblement de la gauche, écologiste et solidaire
« Romainville à Vivre » n’ont qu’une parole, qu’un seul cap :
défendre le bien commun, loin des ambitions personnelles et des enjeux de
pouvoir. Dimanche, votez pour eux, ils méritent votre confiance.
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