« Crispations », le billet de Maurice Ulrich !
À
lire certains de nos confrères, il semblerait que l’affaire du Sea-Watch, avec
l’arrestation de sa capitaine Carola Rackete, « attise les tensions entre
Rome et Berlin ». En effet, il est vrai que la capitaine qui risque douze
ans de prison, est allemande, mais il est tout aussi vrai que les réactions des
autorités allemandes sont sans ambiguïté, ni louvoiement.
Pour le président de
la République, Franck-Walter Steinmeier, « le sauvetage des vies humaines
est un devoir et non un crime ». Pour le ministre des affaires étrangères,
« une procédure judiciaire ne peut à la fin qu’aboutir à la libération de
Carola Rackete. Nous nous opposons à la criminalisation du sauvetage en mer ».
On dira peut-être qu’il ne s’agit que de paroles, mais elles comptent. On voudrait
bien aussi qu’Emmanuel Macron tellement en vue à Osaka et Bruxelles – enfin, c’est
une impression –, de même que ses ministres soient sur cette affaire un peu
plus « crispés », avec Rome.
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