Tous ensemble pour la défense et le développement du service public ferroviaire !
Les relais médiatiques du pouvoir font tout pour
faire croire que le projet gouvernemental pour la SNCF est circonscrit au seul
démantèlement du statut des cheminots. L’objectif est de mettre en scène
l’opposition au projet Macron comme étant un simple conflit social opposant les
salariés de la SNCF à l’État, propriétaire de l’entreprise. Ramenant les
usagers, au pire, au rôle de spectateurs et au mieux, au rôle de soutien passif
soit au gouvernement, soit aux cheminots
En fait le projet gouvernemental est un bloc, incluant évidement la fin programmée du statut, mais aussi tout ce qui fait de la SNCF un service public national participant à l’existence même de la République française. C’est aussi un crime contre l’écologie car il déportera du trafic ferroviaire vers les bus et aggravera la situation déjà catastrophique du fret.
C’est pourquoi, à partir de la colère des usagères et des usagers par rapport aux dysfonctionnements chroniques de leur ligne, il convient de pointer les responsabilités politiques de ceux qui ont sciemment saboté, depuis 30 ans, notre système ferroviaire par le sous-investissement, la politique du tout camion, le refus de l’égalité territoriale, la spéculation sur une future privatisation du ferroviaire français.
Nous devons démontrer que loin de résoudre les problèmes, ce projet qui ne vise que l’ouverture à la concurrence du réseau ferré afin de la rendre rentable pour des intérêts privés, va aggraver considérablement la situation. La régression du fret ferroviaire depuis l’ouverture à la concurrence, et la situation des chemins de fer britanniques avec leur prix prohibitif du billet et leur faible sécurité, montrent que l’ouverture à la concurrence n’est pas la solution mais le problème. La question des directives européennes est un faux problème, car elle oblige en rien la fin du statut de cheminot et parce que dans le cas de la France, l’ouverture peut être refusée c’est une question de volonté politique de son gouvernement.
Les cheminots et leurs organisations syndicales, les comités d’usagers de lignes ont les vraies solutions pour surmonter les dysfonctionnements de notre service public ferroviaire.
Les communistes et leurs élu-e-s feront tout pour que les usagères et les usagers se mobilisent afin de faire échec au projet gouvernemental et pour que les vraies solutions soient écoutées et mises en œuvre. Cette mobilisation est ainsi de cette manière aussi au cœur de la préparation de notre Congrès
En fait le projet gouvernemental est un bloc, incluant évidement la fin programmée du statut, mais aussi tout ce qui fait de la SNCF un service public national participant à l’existence même de la République française. C’est aussi un crime contre l’écologie car il déportera du trafic ferroviaire vers les bus et aggravera la situation déjà catastrophique du fret.
C’est pourquoi, à partir de la colère des usagères et des usagers par rapport aux dysfonctionnements chroniques de leur ligne, il convient de pointer les responsabilités politiques de ceux qui ont sciemment saboté, depuis 30 ans, notre système ferroviaire par le sous-investissement, la politique du tout camion, le refus de l’égalité territoriale, la spéculation sur une future privatisation du ferroviaire français.
Nous devons démontrer que loin de résoudre les problèmes, ce projet qui ne vise que l’ouverture à la concurrence du réseau ferré afin de la rendre rentable pour des intérêts privés, va aggraver considérablement la situation. La régression du fret ferroviaire depuis l’ouverture à la concurrence, et la situation des chemins de fer britanniques avec leur prix prohibitif du billet et leur faible sécurité, montrent que l’ouverture à la concurrence n’est pas la solution mais le problème. La question des directives européennes est un faux problème, car elle oblige en rien la fin du statut de cheminot et parce que dans le cas de la France, l’ouverture peut être refusée c’est une question de volonté politique de son gouvernement.
Les cheminots et leurs organisations syndicales, les comités d’usagers de lignes ont les vraies solutions pour surmonter les dysfonctionnements de notre service public ferroviaire.
Les communistes et leurs élu-e-s feront tout pour que les usagères et les usagers se mobilisent afin de faire échec au projet gouvernemental et pour que les vraies solutions soient écoutées et mises en œuvre. Cette mobilisation est ainsi de cette manière aussi au cœur de la préparation de notre Congrès
Yann Le Pollotec
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