« Double », le billet de Maurice Ulrich !
La démarche est volontaire,
les dents sont serrées. Il n’a pas tiré le premier mais il a le regard qui tue.
Dans un entretien de deux pages publié pat le Journal du dimanche, avec cette
photo de combattant, Nicolas Sarkozy rejette avec énergie toutes les accusations
de financement de sa campagne de 2007 par la Libye de Mouammar Khadafi.
Il appartient
évidemment à la justice, selon la formule consacrée, de faire son travail, et
il bénéficie comme il se doit de la présomption d’innocence. Mais il accuse aussi.
Derrière cette machination, dit-il, il y a
trois groupes d’individus dont une « bande d’assassins :
ceux-là mêmes qui entouraient un dictateur sanguinaire ».
Certes. Et plus
loin : « Qui peut croire qu’alors que je voyais Khadafi pour la
première fois j’aurais pu demander à un dictateur à la réputation sulfureuse le
moindre financement pour ma future campagne ? » Personne. D’ailleurs,
qui aurait pu penser que ce dictateur-là était le double maléfique du dirigeant
libyen reçu en grande pompe à l’Élysée en 2007 par Nicolas Sarkozy ?
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