« Recrutement », le billet de Gérard Streiff !
Macron
gère le pays comme une entreprise, c’est connu. Dernier exemple en date, sa
façon de choisir les responsables d’entreprises
publiques ou à capitaux publics comme Airbus, Engie, l’AFP, le PMU ou Radio France.
Les vieilles pratiques de connivence et d’entre-soi, chères à
Mitterrand/Chirac/Sarkozy/Hollande, demeurent mais dans un cercle plus
restreint [« Macron connaît le vivier grâce à ses quatre années passées à
dialoguer avec des PDG chez Rothschild », écrit Bruna Basini du JDD].
Et
pour affûter ses choix, le Président a recours, non pas à des conseils
républicains ou autres instances démocratiques, mais à des cabinets de
recrutement, essentiellement anglo-saxons, genre Spencer Stuart, Egon Zehnder,
Russel Reynolds ou Progress. On n’arrête pas le progrès, comme dit l’autre.
Mais
au train où çà va, pourquoi pas, demain, choisir les membres du gouvernement
sur le même mode. Allo Spencer ? Trouvez-moi un premier ministre conforme
dans les meilleurs délais, svp !
Et puis, pourquoi s’arrêter au
gouvernement ? On recruterait ainsi parlementaires, maires et autres « élus »
selon cette méthode. À la fois efficace et point trop chère |On économiserait
entre autres choses le coût de ces interminables campagnes électorales]. Macron
aime bien çà, faire des économies.
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