Rencontre avec le premier Ministre « Communiqué des députés communistes » !
La paix civile et sociale de
notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et
fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de
déclarer l’état d’urgence sociale.
L’urgence sociale impose de
prendre immédiatement les revendications portées par les « gilets
jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la
suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel,
l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des
services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
À l’assemblée nationale, nous
nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la
discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons
rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et
de l’exonération des cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards
cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de
manœuvre)
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations
sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de la
CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales
« assurance chômage » et « maladie ».
Propositions
écologiques :
Fléchage intégral des taxes
sur le carburant vers la transition écologique
Élargissement du chèque
énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque
énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte
hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019)
Propositions institutionnelles
Retrait du projet de loi
constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions.
Si le Gouvernement ne décide
pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre
fin à cette révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons
pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale
et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous
lui avons proposées.
Notre motion de censure reste
donc d’actualité, dans l’attente des masures qui seront annoncées mercredi.
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