« AUSTERITE », LE BILLET DE MAURICE ULRICH !
On aime dans les films de Yasujiro Ozu, le grand cinéaste japonais des
années 1950, l’austère simplicité du quotidien. On peut donc avoir une pensée
pour Carlos Ghosn qui, selon toute vraisemblance, passera Noël dans une cellule
d’une surface de trois tatamis, ce qui est très peu tout de même, avec trois
bols de riz par jour, dit-on.
Vu d’ici, c’est rude, quand bien même personne ne
s’était inquiété jusqu’alors du fonctionnement un peu spartiate de la justice
au pays du Soleil-Levant. À sa manière Carlos Ghosn est un lanceur d’alerte.
Mais pourquoi ce traitement ? Eh bien, nous explique dans l’Express et
sur deux pages un fin connaisseur du Japon, c’est que, pour les
procureurs, « le faire avouer est une affaire d’honneur national » .
Voilà et on ne rigole pas au Japon avec l’honneur. Mais, en fait, ce sont les
médias japonais, allez savoir pourquoi, qui ont commencé un véritable lynchage
en accablant Carlos Ghosn, coupable à leurs yeux de « cupidité et
arrogance ». On se demande bien où ils vont chercher tout ça.
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